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Sevrage benzodiazépines

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion hatsu
  • Date de début Date de début
Oui je pense quand même que certains benzos peuvent être récréatifs, mais je suis d'accord, c'est subjectif
 
Don_Fouinardo a dit:
Bref c'est super vicieux les benzos, au début on se sent vraiment soulagé et c'est une fois que la tolérance commence à augmenter que l'on réalise que non seulement on est dépendant, mais que ces molécules ne sont que de pauvres caches misères sans aucun potentiel thérapeutique à long terme. Je remets pas en cause l'utilité des benzos pour une utilisation ponctuelle et dans des situations urgentes, mais en bouffer tous les jours c'est tout simplement signer pour une vilaine addiction et un séjour en pension complète à Zombieland. :/

100% d'accord avec ça !
La meilleur utilisation des benzos (selon moi), c'est dans les cas d'urgences (genre attaque de panique sévère).
Ca peut vraiment aider, un peu à la façon du paracétamol pour les maux de tête sévères, mais ça doit rester exceptionnel
Dans le cas contraire, la dépendance va vite pointer le bout de son nez...
 
Merci pour vos témoignages, ça me rassure en quelques sortes parce que j'ai vraiment été surprise de la violence des effets secondaire que je me suis pris en pleine gueule quand j'ai voulu diminuer les doses.
En tout cas félicitation à tout ceux qui s'en sont sortis, et courage aux autres! On peut le faire !
 
@Hatsu : tu as arrêté les Zolpi complètement? Moi, j'ai arrêté brutalement (après une conso régulière d'environ un an) il y a 10 jours. Pour dormir, je me suis mise en mode zen, et j'ai recommencé à lire des romans. Aucun problème pour m'endormir, de toutes façons, je me sentais prête. Mais sommeil assez court. Mais depuis 3 jours, mes insomnies repartent, et hier, j'ai craqué et repris 5mg. Mais je compte pas lâcher l'affaire et vais probablement utiliser mes quelques connaissances en sophrologie pour détendre mon corps. @Grivois : je suis d'accord avec les autres, toi tu es un cas particulier (comme toujours !:yawinkle:) : l'arrêt brutal des benzos, ça peut être dangereux, j'ai un ami qui l'a fait (Seroplex), malgré mes mises en garde : 10 jours sans aucune conséquence, puis déprime violente il y a 3 jours, à vouloir se jeter par la fenêtre tellement c'était insupportable. Résultat des courses : Reprise du Seroplex à dose plus forte qu'avant.
 
Heuuuu Puki le séroplex n'est pas un anxiolitique de type benzo mais un antidépresseur jouant sur la séroto.
Rien a voir quoi^^
 
Puki, non le zolpidem je ne l'ai pas arrêté mais je n'en prend pas tous les soirs. J'en prend quand le besoin se fait sentir, genre insomnie ou grosse angoisse avant de me coucher.
 
yoshinabis a dit:
Heuuuu Puki le séroplex n'est pas un anxiolitique de type benzo mais un antidépresseur jouant sur la séroto.
Rien a voir quoi^^

C'est vrai tu as raison ! Je me suis laissée emporter dans mon élan !
 
Moi au bout 4 mois sans benzos j'arrive toujours pas a boire sans avoir une descente d'alcool similaire au manque(sevrage) de benzos.
Remarque étant donné que les deux tapent dans le même récepteur(Gaba si je dis pas de connerie,mais je suis pas sur)c'est pas si etonnant que ca.
 
yoshinabis a dit:
Moi au bout 4 mois sans benzos j'arrive toujours pas a boire sans avoir une descente d'alcool similaire au manque(sevrage) de benzos.
Remarque étant donné que les deux tapent dans le même récepteur(Gaba si je dis pas de connerie,mais je suis pas sur)c'est pas si etonnant que ca.

c'est bien cela ;)

Mais 4 mois après... ah oui quand même... T'avais essayé de boire "peu" entre temps ou c'est vraiment premier essai 4 mois après?
En tout cas si c'est comme les opi dans les pires cas ca peut prendre un an à redevenir "normal" donc... je pense que ca doit être pareil
 
Gleskorry a dit:
c'est bien cela ;)

Mais 4 mois après... ah oui quand même... T'avais essayé de boire "peu" entre temps ou c'est vraiment premier essai 4 mois après?
En tout cas si c'est comme les opi dans les pires cas ca peut prendre un an à redevenir "normal" donc... je pense que ca doit être pareil
Ben si c'est qu'une ou deux bière ca passe,même si je ressent un leger trouble après.
Par contre si c'est un apéro un peu festif entre potes,pas au point d'être bourré mais un peu chaud,genre 4/5 verres,ben le lendemain j'en chie grave. Même sensations que quand j'étais sous traitement et que je ratai une prise ou deux...
Bon ca dure qu'une journée mais c'est hyper désagréable et handicapant.
 
yoshinabis a dit:
Ben si c'est qu'une ou deux bière ca passe,même si je ressent un leger trouble après.
Par contre si c'est un apéro un peu festif entre potes,pas au point d'être bourré mais un peu chaud,genre 4/5 verres,ben le lendemain j'en chie grave. Même sensations que quand j'étais sous traitement et que je ratai une prise ou deux...
Bon ca dure qu'une journée mais c'est hyper désagréable et handicapant.
Je crois que je vois de quoi tu parles. Seuvre toi totalement de tout ce qui tape dans les Gaba pour plusieurs mois encore, ca devrait aider beaucoup.

J'ai remarqué que même "un verre" ca entretient les tolérances, je pense que ca doit également être le cas pour l'effet "manque".
 
Bon, depuis samedi plus de Temesta.
Symptôme au début : maux de tête, crise d'angoisse, déréalisation.
Le soir venu : pas moyen de dormir.
Le dimanche : douleur musculaire principalement, légère angoisse.
Dimanche soir : Pas possible de dormir du tout, 1/2 zolpidem à 22h, 1h de sommeil, puis craquage à 2h du matin 1 zolpidem, 5h de sommeil et levé...
Ce matin, grosse angoisse, fatigue musculaire, et forte envie de prendre 1mg de temesta mais je tiens.
 
Courage Hatsu! Mais vas y cool quand même...
Dégréssif quittes a couper tes cachets en 8,moi j'ai fait des palier d'une semaine,1/8eme de benzo en moins chaque semaine,et je faisait ma réduction le samedi pour avoir le temps d'encaisser pendant le w.e et pas trop m'handicaper la semaine.
En cas de crise d'angoisses,essaie de détendre tes muscles au maxi,surtout les épaules,prends une respiration superficielle(normale donc faut respirer sans y penser).
Et respire une quinzaine de fois dans un sac en papier,car souvent angoisse=hyperventilation=trop d'oxygène=rythme cardiaque accéléré=encore plus de panique.(je sais tout ca est plus facile a dire qu'a faire)(mais ca marche)

Tu vas y arriver!:heart:
 
J'ai arrêté sur une semaine c'est court mais j'en pouvais plus là de prendre des cachets tous les jours, d'être un zombie. Je sais plus trop là mais je veux tenir.
 
Bon courage hastu! Tu prend d'autres drogues a part les benzos? Genre les stims t'en est ou? Je demande juste pour savoir comme ça hein pas obligée de rép si ça t'emmerde ;)
 
Plus rien ! Nada. Si j'pouvais faire quelque chose de mes journées ça serait bien, mais même si je m'ennuie je ne consomme rien.
 
Courage Hatsu! Je peux comprendre comment tu es, même si je n'ai pas encore été jusqu'à la consommation quotidienne, j'en étais à 2-3 fois par semaine + toutes mes descentes de stims+psychés, et je réduis doucement mais surement. C'est vraiment quand tu décides d'arrêter que tu te rends compte à quel point cette merde rend dépendant. Le plus dur pour moi c'est pas le sommeil, c'est de tolérer des mauvaises nouvelles dans ma vie sans anxiolytique. Des fois je dois me faire violence pendant plusieurs heures à la moindre contrariété, et des fois je craque...

Enfin je dis que c'est une merde mais c'est moi la merde en fait, parce que c'est un médicament. Certes un médicament pas prescrit du tout de la bonne façon en général, mais utilisé correctement et TRES PONCTUELLEMEMENT ç'est très efficace et ça peut même sauver des vies (je pense au sevrage alcoolique ou à l'epilepsie par exemple). J'avais lu un conseil la dessus sur psychonaut, et j'aurais du l'écouter, je sais plus de qui il est:
"Ne vous défoncez pas avec ça, gardez cette drogue pour quand vous en avez vraiment BESOIN."
La définition du médicament quoi...
 
Nouvelle mise à jour.

Journée du mardi, j+4 après l'arrêt des médocs. Impossible de dormir la nuit du lundi à mardi. Syndrome des jambes sans repos, courbatures, douleurs partout dans le corps, angoisse, crise de larme... Le matin, vision floue, grosse fatigue, nausée, douleurs dans l'estomac... Journée très très dure.
Mardi soir : prise de 0,5mg de Temesta en arrivant chez moi, 17h, 19h encore trop d'angoisse, reprise d'un demi cachet. Pour dormir 1/2 zolpidem (5mg). Je prend ça plutôt comme un échec, mais les symptomes disparaissent doucement et laissent place à une sereinité plus qu'agréable.
Mercredi : La nuit s'est très bien passée, le matin de légères angoisses reviennent, mais plus trop de symptomes (normal j'ai repris 1mg la veille). Montée des angoisses jusque midi, à midi reprise de 0,5mg. Tout se passe bien jusque 18h reprise de la même dose.

Voilà où j'en suis, pour me coucher ce soir ce sera encore 1/2 zolpidem, et je vais finir la semaine sur du deux fois 0,5mg. Déçue de pas avoir réussi mon sevrage subitement, de pas avoir su être aussi forte que je l'aurais voulu pour supporter tout ça jusqu'au bout... C'est reparti pour une période avec les benzodiazépines, même si le dosage est réduit de moitié.
Je continuerai d'update.
 
Sincèrement ma grande, je pense que tu n'as vraiment pas besoin de dénigrer la qualité des résultats que tu obtiens et de t'en trouver finalement déçus, (tu ne devrais pas, enfin je te le déconseille, jouer avec toi m^me à qui c'est qu'a la plugrosse [en plus t'es une fille, t'es au dessus de ça, profite de ta chance ;o) LoL]), et puis tu ne fais pas une compét avec toi m^me et tu n'as rien à prouver à personne, tout ça c'est des attitudes à contre courant, plus à m^me de te miner que de t'aider, on a tous une limite, ce n'est pas l'important et c'est anti positif et totalement erroné que de caler sur elle.
Une bonne approche/stratégie (enfin, si je me permet de dire bonne, c'est par ce que cela m'a beaucoup aidé dans un cas similaire, et m^me plus encore après pour me reconstruire) qui s'appuie sur la réalités des faits, c'est que tu es déjà au top de toi m^me, tu as eu la force de la décision, il y a rien au dessus de cela et sans cela.
Nourri t’en, valorise le, surtout n'hésite pas à le faire, tu peux sans manifester d'orgueil déplacé, vraiment te le permettre (et perso, je t'encourage, de ma propre expérience, vraiment à le faire, il n'y a absolument pas de mal à reconnaître sa valeurs et à en optimiser les chances, c'est m^me plutôt marque de sagesse), c'est ça qui détermine ta véritable force et cela ne souffre pas de jugement imitateur/castrateur/dévalorisant/démotivant.

Le rythme des résultats n'est que relatif à la difficulté de ce à quoi tu fais face, tu as déjà donné le meilleure de toi m^me, la mise en oeuvre de ta volonté, il faut seulement que tu la maintienne, que tu la laisses se développer, sois contente de toi en vertu de cela, pas en jugeant les résultats qui sont fluctuant et reste de tout façon toujours obligatoirement positif quelque soit l'aspect sous lequel ils se manifestent, timide ou triomphant.
Ce n'est pas eu qui déterminent la réalité de ta valeurs, car au final ils seront totalement positifs, quand tu en sera vraiment libéré, c'est vraiment ta volonté et surtout le fait que tu restes déterminé contre l’adversité qui te définie et manifeste réellement ta force ;o).

Prend la peine, alors que tout semble illusoirement le contredire dans ce que tu vis , que tu ressens, de t'apprécier à la hauteur de ta qualité, ce que tu fais c'est vraiment « top niveaux », sache le, au dessus, c'est plus humain ;o).

Bon, je l'ai exprimé certainement un peu maladroitement, mais vraiment, il n'y a rien à redire sur ce que tu fais, seulement en constater la détermination, et éventuellement en puiser la force pour faire apparaître peut être en soi le désir de faire le pas pareillement si l'on est soi même concerné par cette situation difficile. :pai:
 
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