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Xochipilli94 a dit:
Trickster a dit:
Je viens d'enchainer 4 bouquins de Houellebecq alors que je trouve même pas ça agréable à lire, je sais pas quoi en penser.

Sinon je viens de découvrir Clouscard, j'ai l'impression qu'on me cachait tous les bon penseurs de gauche

Hahaha "penseurs de gauche"

EDIT: Désolé c'était une réponse un peu trop hâtive et puérile.

Disons que quand un auteur étiquetté de gauche est reconnu et utilisé uniquement par des gens de droites (ou confus) faut s'inquiéter. Après j'ai pas envie d'avoir un avis en bloc sur l'ensemble de la production du personnage, mais disons que si le but c'est de chercher des auteurs qui vont appuyer certaines opinions ou certains clichés sur la gauche ou les mouvements sociaux traditionnellement utilisés par la droite, et bah forcément on va en trouver, à droite.. et aussi à gauche (ou dans les déçus d'une certaine gauche), mais j'aurais du mal à considérer quelqu'un d'aussi critique envers la gauche actuelle comme lui aussi de gauche.

Désolé je réponds un peu tard mais j'ai du mal à comprendre cette réflexion. Si on critique la gauche actuelle on ne peut pas être considéré comme de gauche ?
Outre le fait que le délire "droite/gauche" n'ait plus aucun sens de nos jours (d'où l'intérêt de lire des auteurs de gauche ET de droite pour le comprendre, c'est capital à mon humble avis), un auteur comme Clouscard dont les principales inspirations sont Marx et Rousseau devient suspect à partir du moment où il pointe du doigt le libéralisme et son influence néfaste -selon lui- sur la gauche actuelle ? Avec ce genre de raisonnement Proudhon sera bientôt catégorisé extrême droite parce qu'il était homophobe, ça n'a pas de sens.

Ce n'est pas parce que quelqu'un n'a pas les même idées que tout le monde qu'il faut automatiquement le ranger dans une petite case qui nous rassure, la plupart des auteurs de gauche appréciés par les gens de droite (ou plutôt les gens qui n'en peuvent plus de la gauche actuelle pour être plus précis, je ne pense pas qu'un amateur de Maurras ou de Drumont soit fan de Clouscard...) sont juste des antilibéraux, je vois pas où est le problème et où est l'incompatibilité avec le fait d'être de gauche, bien au contraire...

Je suis bien content d'avoir croisé des Michéa, Lasch ou Pasolini quand j'étais ado, ils m'ont bien aidé à comprendre pourquoi je ne voyais aucun rapport entre les grands auteurs de gauche que je commençais à lire et les attardés soit disant trotskistes que je pouvais croiser lors des manifestations à l'époque, sans eux j'aurais fini hippie-antifa-féministe, mon dieu.

Bon sinon je viens de finir "Les crimes de l'Amour" de Sade c'était chiant comme la pluie. Y'avais même pas de cul, je demande à être remboursé.
 
snap2 a dit:

Envoi le PDF direct! Call me Hoffman baby :coool:

J'ai regardé la synthèse de l'amphet ça peut se faire dans une cuisine slave avec du matos qu'on trouverai dans une école primaire! Seule difficulté, se procurer du P2Pchaipakoi, seul ingrédient un peu exotique et surveillé. Le process est tellement simple que même moi j'lai compris.


Payere a dit:

PDF aussi please!

Poésie érotique et synthèse d'amphet, sacré weekend en perspective.

@Tridimensionnel Les croquis de Jouissance Club sont dingues.
 
J'ai pas de pdf malheureusement, et puis je sais pas si c'est le genre bouquin qui tourne beaucoup. Par contre ce que je sais, c'est que c'est souvent trop cru ou bestial pour moi -me faut un peu de romantisme. Je m'attendais à un truc un peu aérien toussa toussa, bah c'est graveleux de ouf. Heureusement l'anthologie est quand même assez balaise pour y trouver mon bonheur
 
Eheh le fameux 'esprit français' à tendance à voleter en dessous de la ceinture.
 
Lmao non je sais pas sûr quelle synthèse de shlag t'es tombé, mais si c'est avec la réduction Al/Hg laisse tomber. C'est méga risky, ça libére des énormes quantités d'hydrogène hautement inflammable qui produisent un semi-volcan à entretenir pendant le reflux, et qui lui-même contient des sels de mercure super toxiques.
Donc non petit point RDR, oui la chimie c'est fun, non il ne faut jamais jamais sous-estimer les risques ni surestimer ses capacités.

Et pour le PDF, je te laisse te débrouiller éhé, t'as la référence maintenant.
 
Tkt j'ai arreté la chimie en 1ère et j'étais déjà hyper nul donc je vais sûrement pas me lancer dans la synthèse de quoi que çe soit. Je préfère envoyer trois messages sur Telegram c'est plus simple et moins risqué. Mais j'imagine que la synthèse c'est comme la cuisine, t'es content de gouter au fruit de ta réussite.
 
Par contre ce que je sais, c'est que c'est souvent trop cru ou bestial pour moi -me faut un peu de romantisme. Je m'attendais à un truc un peu aérien

J'ai bien aimé La salive de l'éléphant de Charles Duits, un roman érotique qui j'ai l'impression est bien trop peu connu.
 
Trickster a dit:
Désolé je réponds un peu tard mais j'ai du mal à comprendre cette réflexion. Si on critique la gauche actuelle on ne peut pas être considéré comme de gauche ?
Outre le fait que le délire "droite/gauche" n'ait plus aucun sens de nos jours (d'où l'intérêt de lire des auteurs de gauche ET de droite pour le comprendre, c'est capital à mon humble avis), un auteur comme Clouscard dont les principales inspirations sont Marx et Rousseau devient suspect à partir du moment où il pointe du doigt le libéralisme et son influence néfaste -selon lui- sur la gauche actuelle ? Avec ce genre de raisonnement Proudhon sera bientôt catégorisé extrême droite parce qu'il était homophobe, ça n'a pas de sens.

Ce n'est pas parce que quelqu'un n'a pas les même idées que tout le monde qu'il faut automatiquement le ranger dans une petite case qui nous rassure, la plupart des auteurs de gauche appréciés par les gens de droite (ou plutôt les gens qui n'en peuvent plus de la gauche actuelle pour être plus précis, je ne pense pas qu'un amateur de Maurras ou de Drumont soit fan de Clouscard...) sont juste des antilibéraux, je vois pas où est le problème et où est l'incompatibilité avec le fait d'être de gauche, bien au contraire...

Je suis bien content d'avoir croisé des Michéa, Lasch ou Pasolini quand j'étais ado, ils m'ont bien aidé à comprendre pourquoi je ne voyais aucun rapport entre les grands auteurs de gauche que je commençais à lire et les attardés soit disant trotskistes que je pouvais croiser lors des manifestations à l'époque, sans eux j'aurais fini hippie-antifa-féministe, mon dieu.

Ouais c'est pour ça ce serait peut être plus efficace maintenant de ne plus parler de gauche ou de droite mais directement des définitions constitutives qui leur correspondent : progressistes/conservateurs, antilibérale libérale/pro européen/souverainiste, nationaliste/mondialiste.

Puisque les enjeux politiques, socio et économiques ne sont plus les même qu'avant et que beaucoup de valeurs et d'idéologies ont changés de définition politique il me parait logique de déconstruire provisoirement les termes gauche/droite pour revenir au fondements qui les ont constitués. Puis ça aurait 

Trickster a dit:
les gens qui n'en peuvent plus de la gauche actuelle

Je crois cerner de qui tu parle.
Justement si on déconstruit le terme de gauche peut on encore penser qu'ils le sont, de gauche ? Et si on va plus loin dans le cynisme, peut on penser qu'ils soient même quelque chose ? 

Peut on leur en vouloir, les gens construisent leurs valeurs politiques avec les marqueurs de leur temps et les marqueurs dominants c'est ça: Fachos vs SJW. C'est partout, dans les médias, sur les réseaux...
Alors la seule alternative oui c'est d'ouvrir un bouquin. Mais même ça tu vois ça n'empêche pas de faire des raccourcis puisque tu en use également.
N'importe qui n'est pas Proudhon, n'importe qui n'est pas un auteur ou un intellectuel.

Il nous faut des médiateurs politiques qui soit concernés par ces nouveau marqueurs et qui soit symbolique d'une dichotomie pour que les gens se réapproprie le débat politique.

Avant je trouve que les débats Onfray/Zemmour faisait en partie ce travail mais maintenant Onfray et Zemmour sont copains comme cochon.

L'avenir c'est les médiateurs du nouveau monde, les éducateurs populaires, les vidéastes... Franck Lepage, Tatiana Ventôse, Greg Tabibian, le canard réfractaire. Pour moi ce sont eux qui ont la responsabilité de redonner du sens à la politique chez les gens et de leur donner envie de lire.
 
Samsara a dit:
Par contre ce que je sais, c'est que c'est souvent trop cru ou bestial pour moi -me faut un peu de romantisme. Je m'attendais à un truc un peu aérien

J'ai bien aimé La salive de l'éléphant de Charles Duits, un roman érotique qui j'ai l'impression est bien trop peu connu.

la zoophilie ca reste une niche
 
Trouvé ce génial bouquin tout à l'heure, c'est plein de vieux chinois qui boivent du vin en philosophant ou qui s'enivre en bonne compagnie dans leurs huttes

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"Pour le poète chinois de jadis, le vin est aussi important que l'encre ou le pinceau. L'ivresse qu'il procure permet de s'accorder au cours naturel des choses, d'entrer en communion avec les circonstances, d'être en phase avec le flux de l'instant éternellement présent hic et nunc, comme dit le latin avec un sens évident de l'onomatopée. On dit souvent que le vin permet d'oublier. Il permet en effet d'oublier le passé, l'avenir, et de se consacrer entièrement au présent, dans une merveilleuse contemplation du monde.

Dans la lignée de L Art de vivre du tao et de L Art de la sieste Hervé Collet et Cheng Wing fun ont rassemblé ici les plus enivrants poèmes de cette tradition, de Tao Yuan-ming (365-427), grand poète et philosophe amoureux du vin, à Lu Yu (1125-1210), « le vieil homme qui n'en fait qu'à sa guise », en passant par Li Po « buvant seul sous la lune ».


                                                                      En buvant du vin (Tao Yuan-ming)
                                                                       
dans le jardin à l'est il y a un pin vert
quand la végétation est luxuriante, sa belle allure
   est engloutie
mais lorsqu'il gèle, que tout le reste est flétri,
majestueuses apparaissent alors ses hautes branches
un pin au milieu de la forêt, personne
   ne le remarque
tout seul, il inspire l'admiration
j'emporte une gourde de vin et l'accroche à 
    une branche froide
je contemple au loin et me sers à boire
la vie s'écoule au milieu du rêve et de l'illusion
pourquoi rester prisonnier des filets du monde
   de poussière ?
 
Ça me rappelle le rôle de la bière dans l’inspiration poétique et la magie en scandinavie médiévale
 
T'aurais des textes à teaser ? Rien que les mots "Scandinavie" et "médiévale" côte à côté c'est puissant
 
Je ne peux que te conseiller cette traduction hautement commentée du Hávamál par Yves Kodratoff. Ce poème est généralement décrit comme Odin donnant des conseils de bon sens et de bonne vie aux paysans, mais Yves pense que le texte contient un sens magique qui a été occulté par les précédentes traductions : ce serait plutôt un traité de bonne conduite pour magicien. L'usage de la bière comme outil magique destiné aux dieux et que le magicien tente de s'approprier y est beaucoup traité. Je sais pas si son interprétation est correcte mais les commentaires sont passionnants et nous en apprennent beaucoup sur les schèmes scandinaves.

https://www.nordic-life.org/MNG/TOUTNouvHavamal.htm
 
Payere a dit:
Trouvé ce génial bouquin tout à l'heure, c'est plein de vieux chinois qui boivent du vin en philosophant ou qui s'enivre en bonne compagnie dans leurs huttes

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"Pour le poète chinois de jadis, le vin est aussi important que l'encre ou le pinceau. L'ivresse qu'il procure permet de s'accorder au cours naturel des choses, d'entrer en communion avec les circonstances, d'être en phase avec le flux de l'instant éternellement présent hic et nunc, comme dit le latin avec un sens évident de l'onomatopée. On dit souvent que le vin permet d'oublier. Il permet en effet d'oublier le passé, l'avenir, et de se consacrer entièrement au présent, dans une merveilleuse contemplation du monde.

Dans la lignée de L Art de vivre du tao et de L Art de la sieste Hervé Collet et Cheng Wing fun ont rassemblé ici les plus enivrants poèmes de cette tradition, de Tao Yuan-ming (365-427), grand poète et philosophe amoureux du vin, à Lu Yu (1125-1210), « le vieil homme qui n'en fait qu'à sa guise », en passant par Li Po « buvant seul sous la lune ».


                                                                      En buvant du vin (Tao Yuan-ming)
                                                                       
dans le jardin à l'est il y a un pin vert
quand la végétation est luxuriante, sa belle allure
   est engloutie
mais lorsqu'il gèle, que tout le reste est flétri,
majestueuses apparaissent alors ses hautes branches
un pin au milieu de la forêt, personne
   ne le remarque
tout seul, il inspire l'admiration
j'emporte une gourde de vin et l'accroche à 
    une branche froide
je contemple au loin et me sers à boire
la vie s'écoule au milieu du rêve et de l'illusion
pourquoi rester prisonnier des filets du monde
   de poussière ?

Très bon bouquin ;)
Ma signature vient de la ;)
Si ça te plait prend toi le recueil de Li Po ;)

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Ca va te plaire ;)
 
Et ouai en le lisant j'ai eu ta signature en tête ^^

Je vais me prendre le recueil de Li Po, chaque hiver je tends vers mon côté "boudhisto-taoïstico-mystique", ça me fera de la matière, et puis j'aime de plus en plus ce genre de poésie :)
 
Bonjour !
 Je ne crois pas que vous ayez encore parlé D es Paradis Artificiels de Charles  Baudelaire . C’est une œuvre majeure dans l’histoire du rapport de l’artiste aux psychotropes et ici en l'occurrence  au Haschisch et à l’Opium.  C’est un assez bon moyen de voyager dans une vision poétique presque psychédélique du Paris des artistes avant-ga rdistes du XIXè siècle. 

Il est dispo gratuitement ici: 
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Paradis_artificiels  



Voici ma présentation que j'espère pas trop longue à lire.

A l’époque (milieu du XIX è siècle) le commerce d'Opium était un enjeu économique majeur pour l’Impérialisme Anglais (qui a fait en 1839 la première guerre de l’opium pour forcer la vente d’Opium à la Chine, après qu’elle ait essayé de la prohiber, créant un fléau sanitaire, économique et agricole sévissant sur plusieurs générations dans une période qu’on appelle “furie de l’Opium”), en France les mises-en-garde sur ses dangers étaient étouffées par l'intérêt que sa vente représentait, d’autant que l'Opium s'est répandu assez tardivement dans une France qui enchainait les révolutions politiques, à l'aube de la révolution industrielle. Climat qui a permit une brève euphorie dans l'ivresse et une longue "gueule de bois" jusqu’aux milieux ouvriers. 

 La conso de Haschisch étant très marginalisée dans le Paris bourgeois de l’époque, il  était plutôt  considéré  comme un produit exotique et étrange.  Il était presque exclusiv ement conso mmé par voie orale à l’époque (“on raconte qu’à Istanbul, les gens ont l’étrange usage de fumer le haschich mélangé à du tabac”) et la dominance de cette  voie d'administration lui donnait une image de drogue puissante. 
La nature des trips qui en sont rapportés est très  psychédélique (élasticité du temps, distorsion  des perceptions visuels et sonores, euphorie et explosion de l’appréciation musicale et délires hallucinatoires ) digne d es meilleurs  Trip Report des psychédéliques purs (LSD , psylo ou mesca). 

L a plupart des expériences rapportée ont eu lieu entre 1844 et 1848 lors de sessions d'expérimentations rigoureuses  organisées par  le groupe d'artistes   " Le club des Hashichins", fondé par un psychiatre et par Théophile Gautier et qui a vu passer beaucoup d'artistes qui ont marqué la Littérature comme Eugène Delacroix, Gerard de Nerval, Alexa ndre Dumas et Victor Hugo, mais qui attirait aussi des musiciens et autres bourgeois bohèmes curieux. L'auteur semble  inviter le lecteur  dans ces   sessions : surréalistes avant  l'heure. 


 Le regard porté par le narrateur qui fait un usage exceptionnel, rituel et créatif   de ces  drogues garde  la pureté d’un consommateur encore dans l’euphorie et l'étonnement  de la découverte, ce ton qui paraît  naïf  et la force introspective incontesta ble de Baudelaire (familier avec la poésie synesthésique) donne l'impression émouvante   d'a ssister  à la première   rencontre de l'Homme aux réalités  alternatives  cachées dans son intériorité, que l'on peut entrevoir par introspection .

Son jugement final est moins sévère envers l'Opium qu'envers  le Haschis ch. C e dernier ne cache pas ses effets secondaires qui sont ressentis assez rapidement (paranoïa, sécheresse de la bouche, ép uisement et comblage du besoin de sociabilisation qui bride la créativité) et ceux de l’Opium sont plus subtiles et viennent  plutôt de l’addiction occasionnée   par  sa consommation répétée . La noirceur de l’opium n’est pas pour autant omise.
Une partie de l’ouvrage est une traduction et un commentaire de  Confessions of an English Opium-Eater , récit autobiographique du poète anglais Thomas de Quincey, qui  parle de l’influence du Laudanum sur sa vie de gentilhomme marginal et ce récit détail très bien le piège de l’addiction, qui s'installe insidieusement, s’accroche et handicape à long terme. 

La morale de l'œuvre reste assez dissuasive mais comme c’est pas la partie la plus marquante, l'œuvre a été quelquefois critiquée comme apologique. 
En effet je n’ai pas de mal à imaginer que sa lecture puisse éveiller la curiosité de novices charmés par ces aventures colorées (m oi-même je me suis lancé dans la culture de pavot pendant le confinement pour tester le mystérieux Laudanum et le charme de la culture de jolies fleurs mais après trois mois de précautions intenses ayant aboutit à quelques fleurs que j’ai méticuleusement cuisinées, ma copine a jeté la boulette obtenue, pensant « « que c’était rien », je l’ai pris comme un signe du destin, j’aurai certainement été déçu de toute façon...). 

Il y a enfin une partie qui compare  l'alcool au  Haschich,  ce qui fait vraiment sens de nos jours. Cette partie plus philosophique permet  des réflexions sur le statut de la drogue  dans  la création artistique mais aussi sur  le rapport des sociétés humaines avec les   drogues et ce que ce rapport dit du monde. 
Les dirigeants  encouragent et dédiabolisent la consommation de drogues qui rendent dociles (alcool et opium) et marginalisent celles qui remettent en question l'ordre hiérarchique et les principes de productivisme. La drogue est aussi un outil d'aliénation des peuples.
 

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Je pensais lire un petit bouquin facile sur un sujet que je connais bien. L’écriture est fluide, les propos sont sourcés, c’est bourré de références utiles à l’approfondissement. Cette lecture a pourtant été très désagréable, parce que le sujet est lourd et le propos malheureusement trop juste. Je me suis surpris à reconsidérer des éléments de ma vie personnelle récente sous un jour nouveau. Un livre efficace, donc.

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En ouvrant le livre : « Chouette, va y avoir de la bite ! »
En refermant le livre : « Hm, un peu amer… »

Très bon. Très anglais, très dandy, très gay, et très intelligent. Mais faut pas craindre les descriptions de glands luisants et roses, et de scrotums délicatement frippés.
 
Je pense me prendre réinventer l'amour ça a l'air intéressant. Mais je pense je vais le prend en audio.

J'ai une telle flemme en ce moment de lire...C'est la première fois que ça m'arrive je lis une page d'un bouquin j'ai envie de ronpiche...
 
Cool ! Le premier chapitre est un poil benêt, mais ça envoie du bois dans la suite.
 
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