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Prévention sur les Benzo

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Donny226
  • Date de début Date de début
quelqu'un serait si le laroxyl (amitriptyline "truc casse couille à écrire" ) en goute (encore une magnifique découverte de chez moi.Sauf que là je sais que c'est à mon père et bon,il a 3 bouteille,et je sais qu'il est pas pret de re-déprimé ou je ne sais quoi avant la date de péremptions (12/2011) .Bref,je m'égare....

Donc,est ce que le laroxyl en goute,pourrait remplacé le rivotril en goute.Je sais l'un est AD,l'autre anxyo mais je demande car le rivo me sert vraiment dans certains moment.À un point que je vais tout faire pour m'en faire préscrire.
Sauf si le laroxyl peut le "remlacé".Sachant que je prend 1/2 goute par jour et des fois pas pendant plusieus jours.L'avoir sur moi me rassure un peu.Puis ça évite que je fasse un meutre,,passé mon exam oral ou je ne sais quoi à ma formation.
(Y a 5ans j'avais eu se même souci et c'est parti en couille.)

Sachant (de loin) que de l'anxieté peut parfois être nevrosé et que les AD peuvent traité certaines névrose.Enfin je veut dire,je predn un anxio car je stress de pas réussir mon examen.Stress dû à un manque de confiance en moi.Manque de confiance en soit qu'on pourrait joindre à une névrose (en gros car y a plus que le manque de confiance en moi).Du coup;*HOP*,AD,je reprend confiance et je stress pu (normalement.)
Ou l'envie de meutre (bagarre,hein! l'autre enculer,je peut pu le voir et encore 4 semaine ) .Je prend un anxio pour me calmé.Mais la base,c'est aussi un peu une névrose puisque c'est moi qui m'acharne,m'obstine sur lui alors que je pourrait,enfin essayé de le zappé mais j'y arrive pas.Un AD,sauf si je me trompe,pourrait aussi résoudre se problème .Non ?

Et aussi,j'ai lu la notice.Ça parle de noradrénaline,tout ça.La question au niveau drogue,lequel je doit pas prendre ? soit par danger soit par inéficacité ?

Merci. (même si bon,je taille dans 30min-1h.)
 
Salut JP,

De ce que j'en sais (deux ami à moi prennent du Laroxyl donc je me suis renseigné).
Une des 2 personnes en prend par rapport à son sevrage d'alcool (+ depression), l'autre pour des douleurs musculaires du dos (douleurs neuropathiques).
La deuxième en a déjà pris il y a plusieurs années, et trouve ce médicament une vraie merde car pour l'arrêter il faut y aller très doucement avec pas mal de cauchemars (pour elle) à la clé...

apparement:
"Si vous avez été traités par la fluoxétine (ou d'autres ISRS), attendez au moins 5 semaines avant de commencer l'amitriptyline." et "Dites à votre médecin ou votre pharmacien si vous prenez d'autres produits analgésiques causer de la somnolence, y compris l'alcool, les antihistaminiques (comme la cétirizine, diphenhydramine), médicaments pour le sommeil ou l'anxiété (comme l'alprazolam, le diazépam, le zolpidem), relaxants musculaires, et de stupéfiants ( comme la codéine)."
et aussi
"Avant de prendre l'amitriptyline, le rapport de la consommation d'autres drogues que la sérotonine augmenter, comme le dextrométhorphane, le lithium, St. John's Wort, la sibutramine, les drogues illicites telles que la MDMA / «ecstasy», le tramadol, le tryptophane, certains antidépresseurs ISRS, y compris (comme le citalopram, paroxétine) et IRSN (tels que la duloxétine, venlafaxine), «triptans» utilisés pour traiter les migraines (tels que l'élétriptan, le sumatriptan), entre autres.Le risque de syndrome sérotoninergique peut être plus probable lorsque vous démarrez ou augmenter la dose de ces médicaments.
Aussi le rapport de l'utilisation de médicaments qui pourraient augmenter le risque de convulsions lorsqu'il est combiné avec le bupropion, y compris, l'isoniazide (INH), les phénothiazines (telles que la thioridazine), la théophylline, ou les antidépresseurs tricycliques (tels que la nortriptyline), entre autres. Consultez votre médecin ou votre pharmacien pour plus de détails.
et (source webmd.com)

Comme tu prends des cétones et que le bupropion en est une, et aussi que la plupart des ISRS agissent un peu comme certains stimulants que tu affectionne, j'éviterais franchement...!
A mon humble avis, c'est pas trop le genre de truc à prendre en auto-médication...(remarque le rivotril pas terrible non plus, mais peut-être pas autant d'interactions).
Take care
 
Bonjour jhdoux et merci pour ta réponse même si je la voit trop tard.
Bon ça va,je suis pas mort car j'ai encore fait le porc,l'inconscient,le con voir même tout ce que vous voulez ! Bé normal,avant je prennait des hallucinogènes,je passais une soirée magnifique (avec surtout ,jamais eu l'envie de faire un combo pendant le trip) .Et le lendemain,je pensé encore à cette putain de nuit,du coup,pas besoin non plus de prendre quelque chose.Puis le sommeil venait facilement......bref,pas d'escuse.
Bon là,le jour du message,de 7h30 à 00h30,j'ai pris : laroxyl (au réveil),4-MEC,buphedrone (au réveil,pendant le trajet et un peu là bas) ,MXE,Alcool, (là bas) phénazépam et tramadol LP (pour dormir).
Le lendemain,j'était cloué pendant toute la journée.Le phénazépam rend cinglé sur 2 jours (trou noir,confusion et délire aigü).

SUICIDAIRE LE TYPE.
Mais sa va.
 
JP, je vais te botter le fion.
 
J'en doute pas putain.Je fais n'imp !
Toujours,toujours plus.....ça fait chié !
Et une fois que je suis bien qu'une fois allongé avec le coeur qui s'emballe,là je me dis que j'ai encore déconné.
Mériterais de crevé,moi je le dis.
 
Ouais ben arrête de dire des bêtises, tu veux?

J'sais bien que y a des moments comme ça, quand se rend compte qu'on gère plus autant qu'on le pensait (voir qu'on gère plus du tout!), ben j'sais bien que dans ces moments-là c'est un peu la panique à bord, en mode "y a-t-il un pilote pour sauver l'avion?" On réalise qu'on est parti en live, et assez loin pour qu'on ne sache plus trop comment il faut s'y prendre pour faire machine arrière. Et surtout on réalise qu'on est tout seul face à son problème, et j'sais bien que ça, ça fiche une trouille pas possible parce qu'on s'dit que jamais on sera à la hauteur...
Mais j'sais aussi qu'il faut parfois en arriver là pour avoir le déclic et se sortir de ce mauvais pas ; il faut parfois toucher le fond avant d'arriver à se mettre un gros coup de pied au derrière et rebondir de plus belle.

Courage, l'ami :)
 
schtroumpfette a dit:
-Gre- a dit:
Clair ça fait assez flippe comme molecule, a mon avis y as du deja avoir un bon paquet de cas de surdosage et -J.P- a mon avis t en es pas loin non plus.... (le coup du gros dodo 18h 10h ça y resemble pas mal)
Pas pour moi, alors. L'autre jour rien qu'en bouffant un, suivi d'un deuxième, suivi d'un troisième valium 10mg, j'ai du faire le tour de l'horloge presque deux fois, en n'émergeant de temps à autres et pour des périodes très brèves que pour remplir et boire un peu dans un verre d'eau ou parce qu'il y avait du bruit ou de l'agitation autour de moi.
Le troisième était de trop, c'est clair.

Mon traitement depuis des années, matin midi et soir un valium 10, et pas mou du tout, du tout !
 
Voui, ça s'appelle la tolérance.
Logique que quelqu'un sous traitement benzos y résiste mieux que moi qui les utilise hors cadre médical - le moins souvent possible - comme downer après une conso de psyché et/ou amphets...
 
Lors de sevrages alcooliques j'ai facilement vu du Valium 10 mg * 6/J.
Mais effectivement, ce sont des personnes plus tolérantes, de part la tolérance croisée avec l'alcool, et de part la chronicité du traitement.

Autre chose, 30 mg/24 heures, c'est pas pareil que de tout s'enfiler en une seule soirée…
Sur une prise fragmentée, au long cours, même avec "seulement" trois cachetons par jour, au vu de la demi-vie du diazepam, t'as une concentration sanguine plus ou moins constantes. Mais après chaque prise tu observes quand même un petit pic, au bout d'environ deux heures. Quand tu prends ton cachet d'après, au bout de 5-8 heures, le pic est déjà passé, ça diminue lentement, mais ça diminue quand même.
Alors qu'en trois prises rapprochés, bah finalement les pics plasmatiques vont se "s'additionner", donc le schéma n'a vraiment rien à voir qu'en étalant la prise sur la journée.
 
Cette fois-là si j'me souviens bien (mais entre une nuit acide et un gros coma aux benzos, ma notion du temps a peut-être subi quelques défaillances...), j'ai du laisser passer 1h / 1h 30 entre le premier et le deuxième cachet, et pas plus de 30min entre le deuxième et le troisième. Pas très malin, j'avoue. Mais comme j'avais à peine senti le premier (rétrospectivement, c'est sans doute parce que je l'avais mangé trop tôt sur la fin de mon trip), j'ai du me dire que le deuxième ne me ferait pas plus d'effet, et après quelques dizaines de minutes de tergiversations j'ai cru "opter pour la prudence" (sic) en en bouffant direct un troisième... Je connaissais pas l'histoire des pics plasmiques, cela dit pour ma défense. Ni les limites de ma résistance. On ne m'y reprendra pas à deux fois.
 
"Il est plus difficile de sevrer les patients des benzodiazépines que de l'héroïne. Il semble que la dépendance est tellement enracinée, et que les symptômes de sevrage sont tellement intolérables que les patients rencontrent énormément de difficultés lors du sevrage. L'autre problème est qu'avec l'héroïne, le sevrage prend fin après une semaine environ. Avec les benzodiazépines, une proportion de patients souffre de sevrage prolongé et ont des symptômes très déplaisants mois après mois, je reçois des lettres de personnes qui disent que ça peut durer deux ans voire plus. Certains groupes de soutien au sevrage aux benzodiazépines ont des cas de patients qui ont toujours des symptômes dix ans après l'arrêt".

Professeur Malcom Lader, Institut de Psychiatrie, Londres, 1999 (interview à Radio 4)



http://sites.google.com/site/sevrageaux ... diazepines
 
Faut laisser fondre le benzo sous la langue schtroumpfette, en 10/15 min on a déjà un gros effet.
 
mahokiko a dit:
"Il est plus difficile de sevrer les patients des benzodiazépines que de l'héroïne. Il semble que la dépendance est tellement enracinée, et que les symptômes de sevrage sont tellement intolérables que les patients rencontrent énormément de difficultés lors du sevrage. L'autre problème est qu'avec l'héroïne, le sevrage prend fin après une semaine environ. Avec les benzodiazépines, une proportion de patients souffre de sevrage prolongé et ont des symptômes très déplaisants mois après mois, je reçois des lettres de personnes qui disent que ça peut durer deux ans voire plus. Certains groupes de soutien au sevrage aux benzodiazépines ont des cas de patients qui ont toujours des symptômes dix ans après l'arrêt".

Professeur Malcom Lader, Institut de Psychiatrie, Londres, 1999 (interview à Radio 4)



http://sites.google.com/site/sevrageaux ... diazepines


Bon je pense pas que ce docteur soit consommateur etpour connaitre un colègue quiu tournait a 120 mg de métha et a quatre benzos différentes dont une seule dont je me rappel le lexomil(qui est somme toute peu puissante) de nos jours il ne prend plos de benzos il a sauté la dernière marche mais est encore a 80 mg de méthadone.



Sinon concernant le phénazépam je confirme que la molécule a peu d'intéret pour un psychonaute car meme en trace elle a un effet difu dans le temps et mélanger a l'alcool je croit que comme beaucoup de benzos c'est partit pour raconter des conneries énormes et bien sur sans se rappeler de rien .
Avec une prise d'environ12mg je n'ai pas manger pendant 3 jours 'comme je l'avait dit je déprimait c'est a prendre en compte).
Bref évitons ces molécules elles ne sont pas très passionnante sauf si la vie se profite pour vous au fond du canapé .
Pour ce qui est de la dépendance aucune idée je n'ai pas assez consommé pour sentir un quelconque manque meme mieux quand c'est fini jadore retrouver ma forme originelle... :rolleyes:
 
Merde je sais pas taper a l'ordi et il fait noir desolé pour toutes mes fautes de frappe dorénavant je me relis !
 
gadjoul23 a dit:
Sinon concernant le phénazépam je confirme que la molécule a peu d'intéret pour un psychonaute

Je le savais bien puis même,aucun anxio à un but psycho-truc.J'ai vraiment pris ça pour auto-médication.
 
Idem pour moi

et j'en ai eu pour mon argent meme si en allant voir mon toubib j'aurais eu( et c'est la le problème) très facilement des anxio...
Une autre question si le tercian et le tamesta (puissant et dangereux mais un plus dur a choper que du xanax)ne sont pas des anxiolytique de types benzodiazépine alors qu'est ce que c'est que ça?
 
Le Temesta (lorazepam) est bien une benzo (comme beaucoup avec ce suffixe d'ailleurs), un peu comparable au Xanax (alprazolam) d'ailleurs dans sa pharmacocinétique : bien absorbé, demi-vie moyenne (une douzaine d'heures).
C'est donc un anxiolytique, ça agit en se fixant sur le récepteur GABA A .

Le Tercian (cyamémazine) c'est un antipsychotique ("neuroleptique"), de la famille des phénotiazines, c'est à dire faisant partie des "vieux" antipsychotiques, ceux qui donnent souvent un beau syndrome parkinsonien, mais font moins grossir (en gros).
Ça agit en inhibant les récepteurs dopaminergiques, mais avec une faible spécificité, donc ça joue aussi sur l'histamine, l'acétylcholine, la sérotonine, et c'est ce large panel qui lui donne des propriétés plus anxiolytiques que d'autres. Il ne joue pas sur la GABA.
Pour info, y a d'autres antipsychotiques utilisés comme somnifères, dont le Noctran ou le Théralène, mais globalement, leur réputation est pas géniale. Ce sont pas des molécules très "propres", car elles agissent un peu trop largement, et leur utilisation pour une anxiété "classique" est pas très justifiée.
 
mahokiko a dit:
"Il est plus difficile de sevrer les patients des benzodiazépines que de l'héroïne. Il semble que la dépendance est tellement enracinée, et que les symptômes de sevrage sont tellement intolérables que les patients rencontrent énormément de difficultés lors du sevrage. L'autre problème est qu'avec l'héroïne, le sevrage prend fin après une semaine environ. Avec les benzodiazépines, une proportion de patients souffre de sevrage prolongé et ont des symptômes très déplaisants mois après mois, je reçois des lettres de personnes qui disent que ça peut durer deux ans voire plus. Certains groupes de soutien au sevrage aux benzodiazépines ont des cas de patients qui ont toujours des symptômes dix ans après l'arrêt".

Professeur Malcom Lader, Institut de Psychiatrie, Londres, 1999 (interview à Radio 4)



http://sites.google.com/site/sevrageaux ... diazepines

Oh, juste la pitchenette en plus qu'il me fallait pour me convaincre d'arrêter pendant qu'il est encore temps, merci maho. <3
 
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