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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
  • Date de début Date de début
Y'a peut être un concept à trouver, genre écrire une poésie en un temps imparti.
 
Chut, ne fais plus un bruit… 
Entends-tu ces chants immémoriaux 
Baigner l'atmosphère d'un puissant halo ?

Entends-tu les orgues chanter en cœur
Et la guitare transpercer le ciel
D'un appel désespéré vers l'infini ?

Si tu les entends, laisses toi partir, 
Et dans le vide le plus calme qui soit,
Vibrons à l'unisson.
 
C'est beau!
 
Trois petits chats,
Dans un squat berlinois

Trois p’tit chats, trois p’tit chats, trois p’tit chats chats chats

Noise music, punk sous les light rouges
Et devant moi les filles bougent
new wave no wave
Sa nuque entre son choker et ses ch’veux rouges

Rouge rouge rouge
City lights -

Sous les lights, les punks bougent
Trois p’tits chats
Trois p’tit chats
Dans un squat berlinois
 
J’adore t’es trop fort
Psycho poète loin
Des conneries en or
Massif? Comme ma faim
Et vos textes qui sont trop bien
 
Mes fleurs ont fannées
De nouveau
Négligeant, j'oublie leur eau
Et les sécheresses de l'été
Sans pitié
Les ont tuées

Enfin 3 saisons ont passées
3 saisons trop familières
Mortes, pas besoin de se presser
Mortes comme ces vues particulières
Par un passé oublié
Harcelées

Mais enfin reviennent les nuits courtes
Du terrible été
Cette année, des fleurs, rien à foutre
C'est assis et nonchalant
Impuissant que j'assiste prostré
A la naissaance des belles herbes folles
 
Reminiscing old times
Reciting old rimes
The places we use to party
The way you used to kiss
Me, haze of Mandy,
Seconds of bliss.

Chemical sunrise
London, 1920
Before the party dies
Give me another kiss -

Drops of saliva, like
Ink for another story

Bless you
Bless all our crew
I'll never see you lot again, no laters
But when your faces fade like ripples on water
I'll still remember your eyes
I'll remember -
The chemical sunrise

Your eyes in the chemical sunrise.

...Writing rimes about a girl's eyes
Yet she's so far from mines
Nostalgia mixed with vodka and limes
I kick back and let the feeling rise...

...New verse old lover
Your eyes all I remember
Cheap thrills new pleasures
Hidden in my head like a treasure...

Thought drifting
Drifting back to that evening,
That morning

Open wide, your chemical eyes -
The sun is dawning.
 
Nuit dopée où dansent mes frères et sœurs
Dans la moiteur des corps et la chaleur du son,
Je monte et je fonds dans tes bras informes
Aux milles tatouages éphémères des néons.
 
C'est beau!
 
Ça aussi c’etait Beau
Le ciel aussi il est beau
Mes chaussettes aussi elles sont belles
Mais j’ai pas besoin d’elles
D’abord parce qu’il fait chaud
Et puis que mes pieds sont les plus beaux
Ça, je sais pas à quel point c’est beau
 
Ici aussi c'est le cagnard d'enfer
Je vis torse nu comme un singe
Encagé dans un four solaire
Et ces sales chaussettes
Qui enchristent mes pattes
Finiront bientôt sacrifiées
Pour un verre de thé glacé
 
La caverne:

Dans sa grotte l'animal, jeta un pigment
Sur les parois humides, l'empire s'éveilla
Et l'homme émergea, dans le creux de son volcan,
Pour ouvrir le monde en deux et suivre une des deux voies

Nous étions nés pour créer, à l'aube d'une fiction
D'un étrange frisson, colorier le néant
Chevaucher des reptiles et dresser des dragons
Chercher de l'épice et fendre l'océan

Courir le désert, ramasser des coquillages
Trouver des sandales et un pagne décent
Laissez la mémoire faire éclore des sages
Accoucher de lignes pures et des esprits naissants

Civilisation, pierres et colonnes avachies
Dortoirs du monde, ruines parcourues d'incantations
Cités telluriques, tonnerre ! totem de folie !
Voici l'homme, le chanteur aux milles questions

Des chasseurs de plumes d'oiseaux d'ambres
Des phœnix enfouis ou le cœur tremble
A l'entré des jours et à l’orée des âges
Des bêtes hurlantes se déchire dans le passage
Pour emprunter une voie, mettre une clé dans la serrure
De la guerre endormie qu'a jamais le monde murmure

Restituer dans l'arabesque par les siècles embrumés,
Ce que veux jouer toute volonté : l'animal rêve d'éternité.
 
Produit d'mes perceptions
Renonce à la perfection.
Possédé par les réflexions,
Absorbé par leur perversion,

Bloqué dans mon monde,
Les pensées qu'je sonde,
M'ont trompé, j'suis dompté
Par des idées immondes.

Seul dans un crâne d'un litre,
J'm'enivre, presque libre -
Arbitre en équilibre
Sur les limites du tangible.

S'émanciper c'est d'la folie,
Sémantique et sens s'associent,
C'est si simple de s'en sortir
Sans cesse sous couvert de prosodie.

Pas si audible, j'marmonne,
J'm'harponne, j'm'adonne,
À ce qui me passe sous l'nez.
Non point saoûlé, juste esseulé,

Ma plume est polygame,
Le rap une extension d'mon âme :
21 grammes qui puent l'drame,
Comme de la came du Viet Nam.
 
Acide estomac et souvenirs épars :
Un vélo par dessus une grille,
Une épopée sous la pluie,
Des chutes grotesques et
L'air de la nuit dans
Les méandres infinis des rues.
 
Bonheur dérèglé d'iris irrésolus...A jamais capteur d'un reflet.
La vie c'est le silence. Le silence insupportable. C'est l'ennui qui refuse, la râpeuse matière, la matière qui subordonne et qui juge.

Ho bien sur que oui. La liberté virtuelle c'est ma laisse. Esclave en tous point mon petit singe hurleur dans l'abime. Chien de l'écran, chien du silence, chien vaporeux, chien calfeutré.

Voila que se grave sur mon empreinte terrestre l'empire des images lointaines, des désirs électriques et des nuits sans sommeil. Voila que s'imprime la domination du petit carré noir.
Quand s'allume les diodes rieuses qui éteignent la nuit c'est celle d'un mystère qui s'efface.
Les yeux friables, douloureux ectoplasmes oculaires. C'est la souveraineté du néant qui lèche mes globes avec une pesanteur voulue.
N'éteins surtout pas malheureux, tu pourrais te retrouver dans une autre vie que la tienne. Celle d'un exilé errant, d'un ermite ou d'un fou doublement borgne. Celle d'un oiseau aux yeux sans réticules perdu dans un ciel noir.
Voila le pouvoir des images qui rendent aveugle.
 
Des pétales de roses laissées au sol.

La nuit est noire, la rose dans sa main.

La nuit est coloré, folle,
genre - kaléidoscope de pensées contraires à jacter comme de dingues de suite sans noms ou s'entrechoquent de pensées sans suite et sensuelles

Sous la lune bienveillante, les pétales de roses paraissent bleus.

La forêt respire,
Les arbres,
Les champignons,
La terre... gris, brun et vert

Les pétales de roses à terre

L'aube, puis l'aurore
ORA surpris
Le ciel s'allume et le soleil rugit!

Partie, la fête
Partie, la nuit
Partie, les filles

Les pétales de roses à mes pieds...

J'en attache une à mon bonnet
Et me taille tranquillement,
En crachant des nuages dans l'air frais.
 
Feeling mellow
Like swimming in the Womb
Immaculate
                                                          Vibrating in time
Thoughts pass by
Like sparks                                                                                    Calmly
In a crackling                                                                                With love
Campfire                                                                                                                                   
                                                          Floating in space
Ridiculous dust of time 
Nestled in the hollow of infinity
Peacefully observing
The magnificence
Of the dancing universe...
 
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