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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
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Et moi qui attendais que tu payes ta touffe :'(


Pouêt pouêt pouêt
Les araignées pètent !
Pouêt pouêt pouêt
C'est la fête !
 
Payere il s'étouffe,
C'est la malbouffe,
Y s'touche
Comment une Saint-Nitouche,
Allez prendre une douche,
Bande de PN en babouche,
C'est un truc de ouf,
Vous vous droguez en pantoufle !
 
Para fait caca
Trop chargé ses merdes sont d'la rabla
J'étouffe de l'odeur
Dans mes mocassins en sueur
Popo
Papa
Coco
Lala
Para fait caca
 
Payere tu fais baisser le niveau...

Et après ça veut que je paye ma touffe tssss.
 
Je suis le ténébreux, - le veuf, - l'inconsolé,
Le prince d'Aquitaine à la tour abolie :
Ma seule étoile est morte, - et mon luth constellé
Porte le soleil noir de la Mélancolie.

Dans la nuit du tombeau, toi qui m'as consolé,
Rends-moi le Pausilippe et la mer d'Italie,
La fleur qui plaisait tant à mon cœur désolé,
Et la treille où le pampre à la rose s'allie.

Suis-je Amour ou Phébus ? ... Lusignan ou Biron ?
Mon front est rouge encor du baiser de la reine ;
J'ai rêvé dans la grotte où nage la sirène...

Et j'ai deux fois vainqueur traversé l'Achéron ;
Modulant tour à tour sur la lyre d'Orphée
Les soupirs de la sainte et les cris de la fée.

Gérard de Nerval
 
Je veux baiser, boire, parler,
Passer des nuits blanches aux matins éclatés
Où, observant ma nudité fébrile
Dans le miroir de la salle de bain,
Je contemplerai la déchéance heureuse d'une nuit.

Je veux être fatigué de trop vivre, ivre de parler,
Et retrouver ces cernes sur lesquels
Je comptais les heures veillées.

Je veux de nouveau détester le soleil et les oiseaux
M'empêchant de sombrer dans les limbes,
Que sur mon oreiller les rayons matinaux
Éclatent sur mes yeux en me faisant un nimbe,
Je veux, une fois encore,
Dans le bruit de la ville qui s'éveille,
Essayer fatigué de trouver le sommeil.
 
Payere a dit:
Je veux baiser, boire, parler,
Passer des nuits blanches aux matins éclatés
Où, observant ma nudité fébrile
Dans le miroir de la salle de bain,
Je contemplerai la déchéance heureuse d'une nuit.

Je veux être fatigué de trop vivre, ivre de parler,
Et retrouver ces cernes sur lesquels
Je comptais les heures veillées.

Je veux de nouveau détester le soleil et les oiseaux
M'empêchant de sombrer dans les limbes,
Que sur mon oreiller les rayons matinaux
Éclatent dans mes yeux en faisant un nimbe,
Je veux, une fois encore,
Dans le bruit de la ville qui s'éveille,
Essayer fatigué de trouver le sommeil.

Stylé !
 
Réveil hagard,
Six heures et quart,
Grève du sommeil,
Fatigue.
 
Un pelo croisé dans un train
Qui m'a hélé 'hé mon gars'
Pour me parler de mannequinat.

Mais au reflet dans son regard
J'me suis douté que c'était pas qu'en photo
Qui voulait me voir.

Gaffe à toi vieux loubard
Chuis du genre à défendre ma dignité
A coup d'opinel rouillé.
 
Humeur rocailleuse,
En pleine descente de stims,
Perte d'estime et défaites courus d'avances,
Tel Sysyphe dans mes errances et pénitences,
Perturbations thymiques,
Montagnes russes sentencieuses et rieuses,
la poudreuse est hargneuse et pyrograveuse,
Système de récompense aprés poncage cerébrale,
grattant le vernis et les enduis chimiques,
Et qui as la chaleur d'une pyrovalérone se révèle en diagonale,
la défonce est un art requérant adresse et patience,
Au fil du temps de plus en plus difficile on décompense,
Tentant de panser les maux de l'esprit en cavale,
Eléments de parcours composé de dédales...
 
Cosmodope a dit:
la défonce est un art requérant adresse et patience,
Au fil du temps de plus en plus difficile on décompense,
Tentant de panser les maux de l'esprit en cavale,
Eléments de parcours composé de dédales...

Mystique. La défonce est un art, ou en tout cas un artisanat.
 
Voilà le soleil couché
Et la lune apparut,
Voilà le silence qui s'est fait
Et la vie qui s'est tu,

Une nuit de moins
Pour un matin de plus,
Les étoiles semblent loin
Et ma tisane est froide,

Mais comme tout cela se ressemble,
Mais comme tout cela tourne.
 
Les yeux lavés par l'écran
à tourner des potards
Faire tourner les même skeud
En attendant le grand soir
 
Délavés par la vie
On attend le grand soir,
Les choses semblent tourner
Mais c'est la même histoire,
Quatre-vingt-dix pourcents d'entracte
Et dix de spectacle
Quatre-vingt-dix pourcents d'entracte
Et dix de spectacle
 
J'en avais marre de l'entracte
J'suis devenu acteur.
Marre de l'immobilité j'me suis mis à danser
Marre du silence j'ai cracké FL.
Marre de voir mon pays et ma planète se complaire dans le désespoir
J'ai monté un collectif sans attendre le grand soir.

Penser global agir local mon gars :)
 
En vérité ma vie n'est qu'en stand-by,
J'ai quitté le tao,
Pour une saison empiler la ferraille,
Et stocker du mojo.

Et puis tu sais,
La question n'est pas d'être acteur,
Mais d'avoir une scène,
Et dans la pampa isolé,
Il n'y a que des tracteurs et des chênes.
 
Ma vie n'est pas facile, j'ai choisi,
Un mode de vie de clochard,
Donc c'est parfois normal l'odeur de moisi,
Mais pour devenir quelqu'un c'est pas trop tard.

J'ai cassé un élément de mon corps,
Enfin, pas cassé mais abîmé,
J'ai pas envie dans 10 ans d'être mort,
Alors je fais des efforts inconsidérés.

Mon âme est en peine, mon ego va mal,
Mais c'est pas grave ça ne se voit pas,
Extérieurement c'est toute façon banal,
Allé quelques efforts pour éviter le trépas.

Je vais arrêter l'alcool, ca c'est sûr,
Mais je ne peux changer mon naturel,
Sinon il reviendra au galop, tellement une ordure,
Mon estime de moi, n'est pas naturelle.
 
L'esprit québlo dans une ambiance bizarre
Mondes et cauchemars se télescopent
J'avance en évitant les flaques
Et me noie dans les miroirs
 
Chaque geste
Sous la lumière du luminaire
Elle se promène à travers les tables et les casseroles
Ses yeux oranges et verts fixés sur sa tâche.

Un grand pull noir,
Une taille toute fine quand elle l'enlève
Dans la chaleur de la cuisine.

Son nombril qui danse
Entre son crop top et
La ceinture qui dessine le creux de son dos.

Ses cheveux derrière ses oreilles
Son nez, son cou, ses épaules.
Et ses jambes qui descendent
De ses fesses à ses pieds.

Ses lèvres qui s'écartent pour laisser passer une voix grave
Qui balance d'un bout à l'autre de sa bouche -
J'en oublierais presque ses yeux.

Et moi, à vider les verres dans un coin
À gratter des vers sans jouir
Je touche au divin
A goûter chaque courbe, chaque geste, chaque sourire.

J'aurais voulu l'embrasser et j'ai écris un verset.

Mais lecteur, dis toi bien que tu rates le meilleur.
Tu as mes gribouillis
Et moi, tranquille, je garde la lumière, la cuisine. La fille.
J'ai la beauté, nique sa mère le bonheur.
 
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