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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
  • Date de début Date de début
J'ai la flemme de faire un truc beau alors
Veuillez pardonner mon amateurisme
Mais ce matin je me fais chier . Encore et encore 
et toujours la vie au travers d'un prisme
Noir pas celui des Floyd ou des TP d'physique
Pour faire passer le temps j'me plains
Pour que ça dure encore plus j'me fais chier à rimer
J'joue les victimes mais près de moi y'en a pleins
Qui vont vachement plus mal quand meme et qui pour les aider ?
Y'a des jours j'veux être là pour ces gens
Mais tant d'autres où j'm'en branle
Les proches disent que je suis lent
J'leur dit que ma pensée s'ébranlent
Car ça me fait mal à le tete de les entendre claquer des dents
Encore encore et encore, le meme se répète 
On se croirait piégé dans une scène chiante de Godard
J'bouffe un acide et la réalité dans tous les sens pète
Et au fond de moi, j'ai quand meme un peu peur de juste être un gros connard

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Acacia a dit:
On se croirait piégé dans une scène chiante de Godard

Tu viens de résumer 90% de la vie!


Samsara a dit:
De la Poétik Toxik Tribe! La poésie est libre, comme la fête  :poing:

Tribe Poétik
Sous les pavé y'a de la boue
Sous la boue j'ai perdu mes trip

Substance toxik
Askip ca attaque les gencives
Pfff, rien à foutre, de toute façon jveux mourir jeune

Libre comme l'air qui sort d'un sub
Viens danser comme un alcoolique 
Au rhytme de ma tribe poétik

BoomBoomBoomBoobooBoomBoomBoomBooboom
        Clap          Clap            Clap          Clap
  Tss    Tss   Tss      Tss    Tss   Tss   Tss      Tss
Tchhhhhhh                   Tchhhhhhhh


'aléla'
 
Comment oublier ces soirs d’été
Dans ta méganne sport, le metal j’ai découvert
Sur la route pour Wal-E, comme toujours la joie tu feignais
Entre Slayer et Deftones, à de nouveaux plaisirs tu m’avais ouvert
J’avais 10 ans et malgré ton faux sourire pendant ce ciné
Je partais dans les toilettes pleurer, c’était si troublant
Mais pas autant quand un an plus tard j’ai vu mon père pleurer
Ton cousin est parti qu’il disait, dans un monde plus beau et tout blanc
Mais pas autant qu’a l’hôpital si blanc, le regard de tes frères, le vide des yeux de ta soeur
Et cette bandelette blanche pleine de sang qui cachait mal ce trou horrible
Au milieu de ton front, on le voyait, tous en choeur
On t’en veut pas, on s’en remet ta mère, sauvée par la Bible
Est en paix tout comme nous aujourd’hui, enfin tu vois on essaye
Et avec tes frères et avec ta soeur, toujours sur fond de Black Metal et Slayer
Avec ta belle veste en cuir et la bleu d’la police, dans ta foret on veille
On les aime tes vestes usées, ta vielle mégane sport tant qu’ y’a ça jamais ta mémoire se meurt
T’étais quand meme notre modèle à tous les quatre .
 
Et l'horizon s'empire mais donne du sens au pire,
singes dans la tempête je vous ai cru saints, jeux dans la tempête
singes en opprobre votre saint jeux en eaux troubles
singes damnés, Est ce un jeu d'aimer ?
Votre cépage n'as pas de gage, et vos singeries remplissent mes pages
Je danse lasser en temps de paix remis en cause, casse tête dansant !

Étoile chaotique dans la tempête

Néanmoins plus de valeurs dans les mots que dans billets imprimés
seuls textes sacrés pour ces derniers, 
Ames damné pour quelques deniers,
les défaites nous transformes en fêtes , 
transcende nos maux en faits,
Enfaîte transmigrations vers l'éternel retour...
Stoïciens,
On transfigure stricto sensu,
Les multiples et mutantes transformations,
Métempsychose et catharsis dans la flasque,
allons marchons vers la transmigration des Ânes,
Nous sommes les immortels buvant sous la lune,
Li Po en protecteur, Agitateur et trouble tête,
Prairie de casse tête,
les plus libres des esclaves,
La philosophie, une brise, souffle dans les vieux Chênes,
La haut surplombant nos attaches,
Maître de soi même, se sentir roi carotte,
Vendre de la culture en petites coupures,
Point pour devenir riches, 
A faire tourner comme les derviches,
Se sentant phénomènes d'Osiris tentant de distiller l'éclaboussure des Âmes Pures,
Opposant aux jugements mais favorable aux remises en questions,
Gloire aux antipodes, Aristote comme antidote,
trimballant nos coques naviguant avec calme vers la sortie de « l'Ouvreur-de-chemins » en routes vers Thot.
 
2016
J'échange un billet bleu contre mon premier pochon vert
On roule un cône à peine fumable
Derrière le lycée

2021
J'échange une liasse contre un demie-plaquette
Couper des barrettes
Pour effriter des boulettes
Tout les soirs.

Tu te la joue spliff, reggae, cool attitude
Lentement tu passe de la découverte
A une sale habitude

Au lycée on rêvait des coffee d'Dam
Maintenant qu'on a l'âge légal
On s'en fout du decorum
On veut juste choper nos grammes

5 ans que j'ai commencé et c'est pas demain que j'arrête.
Fidèle à la cons comme à une wife
Relation toxique -
Les deux pieds dans la stoner life.
 
C’est dans ces limbes
Que se perdent les âmes en lambeaux
Autrefois, rêvant des couleurs des Indes
Suffocant sans fin dans leur tombeau
Laissez moi me perdre, dans ces ternes rêveries
Sans couleurs la neige portera
50 nuances de gris et de noir cette nuit
Ou peut être 50 000, l’expérience en jugera
L’auto-mutilation comme seule rempart
Au suicide ou à la folie ou à l’hôpital
Auto-mutilation psychédélique, LSD, PCP et je repars
J’reviens mais pour sécher mes larmes, y m’faut du phenobarbital
Ou son pendant naturel, la vue de mon sang
Qui de cette plaie avec fluidité s’écoule
Précision chirurgicale sous les cuisses, la lame, lentement
M’offre un répit d’une tranquillité inestimable , c’est cool
 
'HOPE'
Un mec avait tagué ça sur le pont
Entre chez moi et chez elle.

Encore une inspi insomniaque
Où je me souviens de tout ces visages que j'ai laissé.

De toutes ces soirées à vider des cannettes et à rouler des spliff
J'rentrais chez moi quand le soleil se levait, avec de la ké sur mes clés.

'HOPE'
Un mec avait tagué ça juste à côté du bâtiment
Où Lucigenics avait posé une sale teuf
Quatre soundsystem
Deux inconnus qui allaient devenir mes amis.

De Hampstead Heath, on voyait toute la ville.

Quand j'en avait marre du bruit des caisses j'marchait dans Regents avec un meal deal.

Et les pintes à 2 balles de Phineas.

Les spliffs fumés à la fenêtre de la résidence étudiante.

La bienveillance de ma clique
Une bande d'introvertis tous plus ou moins queer et drogués.

Et les squats, les raves, les bus de nuits.
Traverser Londres avec 8 spliff dans le crâne
Un pochon dans les couilles
Entouré par mes meilleurs gav'.

Ses lèvres, sa langue.

Les balades le long du fleuve
On choppait les derniers rayons de soleil.

HOPE à ma bande, à mes amours, à mes dealers
HOPE a tout ceux qui ont croisés mes pas dans les raves, les bus ou les rues.

Pfiouu ça sent le poème de 4h du mat ou pas ?
 
Mon lit, ma couette, cette torpeur et mes calmants
Je refuse qu’ils restent ainsi, mes uniques amants
Et cette fenêtre, avec cet air et le bleu de son ciel
Au 1 000 bleus différents, oui je le sais m’appellent
Mon sac est bleu comme ce ciel, il est lourd
Ni une ni deux, 3 amis, des vélos, et ce n’est pas qu’un tour
Les Saintes Maries de la mer c’était beau en dépit
D’un soleil de plomb, des moustiques et que c’est laid le crépi
Au bord de la plage ! Pas tant que sur mon guidon ma sueur cela dit
Le voyageur ne parle pas, n’écrit pas, l’esprit nomade est un
Labyrinthe, une spirale sans fond . Sans repères, c’est déjà plus fun
Au hasard des bosquets, sans meme une tente, un tapis de sol suffira
Toutes les nuits pour dormir, 10h de vélo ça aide, tout comme la vodka
A oublier l’inconfort mais sans doute pas autant que
Cet inoubliable sentiment de liberté quand on est plus de deux
Et loin de tout . Sur cette selle, plus le soleil tape plus
Cette atroce soif j’oublie, comme si mes désirs s’étaient tus
Je n’ai plus faim, ni peur je veux juste profiter
De mes amis, de l’épuisement pour me reposer
Tu te rappelles ? Le stade de foot, cette escale
La colère est bien montée, on s’en est sortis pas si mal
Toujours plus unis meme si on y est pas passé loin avec ta peolle
Et le butane en dessous, une espadrille par dessus, ce feu
Incontrôlable, émeraude en dessous et dessus, c’était bleu
Non, cette fois la Vodka nous sauvera pas
Mais après une semaine tu t’excusera
Alors que déjà plus je ne t’en voudrais
Hé vous ! , vous vous souvenez ?
Ces deux sorcières dans la garrigue et leurs adorables
Chiens qui pourrissaient leur piscine odeur ineffable
J’ai laissé ma dépression à la sortie de la ville
Parce que c’est la vie en cage qui est vile
 
J'aime bien la poésie écrite au fil de pensée, un peu en mode écriture automatique (enfin j'imagine que c'est comme ça que tu l'as écrit). Ca transmet bien l'état mental et les émotions et ça sonne vrai.
 
Morning Glory a dit:
Je t'invite à faire des recherches sur la réactance si tu veux, selon moi c'est, sur ce coup, plus ce qui explique certaines de nos réactions ici.
Pour moi la réactance c'est
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donc je suis allé voir ce que c'était et c'est bien intéressant.
 
Il y a des arbres qui poussent
Il y a des arbres qui naissent
Il y a des arbres qui apparaissent.
Laissons-les être.
Ils jaillissent si joyeusement !
Peut-être deviendront-ils un lieu de repos pour les oiseaux, Peut-être un lieu de bonheur,
Peut-être un lieu pour nider.
Et nous les coupons. Je les coupe.
J’aiguise ma machette et je les coupe.
Mais est-ce un péché ?
L’arbre ne connaît pas le péché.
Comme il pousse magnifiquement !
Il est rempli du désir de croître.
Quel est son crime, alors ?
C’est mon envie personnelle
De nourriture et de boisson...
Tout pour le crime de mon estomac...
L’arbre ne connaît pas le péché.
Il est rempli du désir de croître.
Laissons-le faire!

Mercedes de la Garza
(Université nationale autonome du Mexique)
Traduit de l’espagnol par Maricruz Martínez Gérard,
 
J'me torche le cul,
La vie c'est crade,
L'esprit donne pas d'vu,
En vrai j'capte ap,
Les chiottes mon trône,
Roi des cons,
La vie reste la patronne,
Envie d'sauter du balcon,
Mais j'ferai honneur à Chandler,
J'm'envole comme un faux con,
J'connais trop la couleur,
J'taff le truc comme un maçon,
Dans la douceur j'connais les antidouleurs,
Mon esprit en pleine explosion,
Un vrai magouilleur,
Téma l'batard sans fierté,
J'kiff la bagarre,
J'balance des grossierté.
 
Arrêtez d'liker c'torchon,
Vous êtes téléguidé,
Votre esprit en pleine distorsion,
Accordons nos violons,
Je n'suis qu'un avorton,
Gardons toute proportion,
J'écris d'la merde en infusion,
Et vous suivez comme des poissons,
Mes textes sont des poisons,
Bande de mormons,
Stop jouer au morpion,
Insultez moi j'suis un poltron,
Je n'ai plus d'émotions,
Et il m'faut du pognon,
Soyez plus profond,
Faites pas parti d'mon bataillon
Si j'vous insultes c'est sans sommations.
 
Tu voulais la jouer
P4r4 seul contre tous
Voilà qu'on like tes pamphlet
Grattés entre deux mousses.
Mec, y pas de honte à gratter des sonnets sur internet
Viens pas nous embrouiller
Si dans tes torchons
On a vu des serviettes.
 
Confond pas les torchons avec les naperons,
Chacune des mes phases te dépasseront,
Mes rimes sortent des bas fonds,
Alors marchons avec la bite qui sent l'oignon,
En pleine exploration nous nous perdons,
Comme toi en me lisant t'es dans l'donjon,
Bienvenue dans la dispersion,
Allez petit ânon,
Soit pas vexé j'demanderai pas pardon,
Bienvenue dans ma zonzon.
 
Bienvenue dans ta zonzon?
Chuis au parloir j'balance des rimes à travers l'interphone
Skruffy Aka Modou
J'crache de la dope avec ma bouche
De quoi faire tenir les bagnard
Qui s'gratte les veines -
De quoi devenir aphone.
 
T'as pas géré ta conso de ké,
De quoi être complexé,
Voir bouleversé,
Ta conso était controversé,
Ta teub gercée,
Mais c'est bien tu t'es confessé !
 
Amen.

2020 en freeride sur un gramme
Pardonnez moi père P4R4 j'ai pas géré ma conso
La tempérance c'est pas mon domaine.

2021 le son c'est la meilleure des cames
Un ânon? Nan chuis un lionceau
J'rugis à te refiler des acouphènes.
 
OK t'es un ouf,
Paye ta touffe,
J'suis sur tu malbouffe,
Chez toi tu fou l'barouffe,
Presse ton pamplemousse,
Boit de l'eau douce,
Consulte le Larousse,
Les PN à ta rescousse,
Remballe ton esbroufe,
T'as la senteur d'une merdouille,
Pour vous j'sors les cartouches,
A tous les coups j'vous essouffle,
De ma merde j'éclabousse,
Allez remballez vos cambrousses.
 
J'suis un ouf?
Ouais j'suis un ouf.
J'paye ni ma touffe ni ma schnouf
Rien n'est gratuit
Sauf si c'est toi l'produit
Donc sors les billets
Si tu veux ta dose
De crack verbal
En vers ou en prose.

Sors le fric, sors les ous
J'tarrangerai sur la dose
Prend ton meuj et puis toz
Poto, c'est toi qui devrait boire de l'eau douce.
 
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