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Poésie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Strange
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Quel bande de branquignols A nous imposer des masques. Ils pensent avoir des auréoles Marquer des lucarnes à Villeneuve D'Ascq.


Rituel de passage vers un Nouvel Ordre Mondial Pour enterrer encore plus nos âmes ? Qu'ils sévissent avec leurs idées infâmes. Ils n'auront pas notre casse-dalle.
Peur, peur, peur C'est un leurre, leurre, leurre. Tout ça n'est qu'une vaste blague Dont le clown est en manque de came. Qu'il crame son nez rouge Et que ses pieds bougent De stupeur devant la vérité Qui va en pleine gueule se révéler. Et mettre plus d'un à terre, Laisser un parfum amer Sur quoi on a pu fermé les yeux, Sur quelle illusion on a cru les voir pieux.

J'ai l'impression ce covid est une réalité parallèle. Société malade, a besoin d'une attelle. Et nos âmes dans tout ça ? C'est quand qu'on va mettre les doigts Dans ce qui cloche ? Carillons, clochettes, tambours, Que nos instruments internes Hurlent d'humour, d'amour Et remettre de la couleur à nos villes ternes.
 
WTF Gaëtan ? Les branquignolles c’est celleux qui préfèrent mettre nos anciens et nos handicapés en danger plutôt que porter un bout de tissu sur le nez dans les espaces clos
 
Tridimensionnel a dit:
WTF Gaëtan ? Les branquignolles c’est celleux qui préfèrent mettre nos anciens et nos handicapés en danger plutôt que porter un bout de tissu sur le nez dans les espaces clos

On a pas le même avis.
 
Mes deux grand-mère, bien qu’octogénaires, sont autonomes et vives d’esprit ; j’espère profiter de leur amour et de leur sagesse une décennie encore. Pourvu qu’aucune ne soit infectée par un jeune complotiste, car leurs chances de survie seraient mince et celui-là aurait leur mort sur la conscience.
C’est mon avis.
 
Mes deux grand-mère, bien qu’octogénaires, sont autonomes et vives d’esprit ; j’espère profiter de leur amour et de leur sagesse une décennie encore. Pourvu qu’aucune ne soit infectée par un jeune complotiste, car leurs chances de survie seraient mince et celui-là aurait leur mort sur la conscience.
C’est mon avis.

Je comprend ton inquiétude. Je veux rentrer dans aucun débat sur ce topic. Mais pour moi, tout ça est plus complexe. Il y a d'autres enjeux derrière que simplement protéger une population d'un virus qui ne serait pas si mortel comparé à d'autres choses qui tuent chaque année beaucoup plus de gens..
Tu as le droit de me taxer de complotiste, j'ai le droit d'avoir mon avis et de ne pas souscrire à toutes les décisions d'un gouvernement.
Ceux qui clamaient bien avant l'heure que les guerres d'Irak etc.. n'étaient que des prétextes pour prendre du pétrole et des ressources au pays, sous semblant de lutter contre un dictateur étaient aussi taxés de complotistes..

Cela dit, je me plie à ce qui est instauré, je met le masque dans les endroits où faut le mettre. Mais j'exprime également mon avis. Là ce poême était punchy, donc peut être exagéré, c'était fait exprès.



J'en profite pour mettre un poême non politique cette fois, écrit hier soir :

Quand nos voix se renvoient l'écho D'un doux murmure amoureux L'angoissant tumulte se clôt Et s'ouvre ce feu majestueux.

Qui brûle nos doutes et nos craintes Laissant l'incandescence des braises Soutenir la démence de nos étreintes A s'en jeter d'une falaise.

Un tel vertige est séduisant De cette plongée dans la grâce De nos sentiments errants Sur la surface de notre colonne de glace, Qui a coup de maillet s'effrite Et révèle cet amour valsant Au gré des coups de dynamite Prodigués par nos bras enlaçant.

Seules ces voix intempestives Peuvent tenter de réfrener Cette ardeur faites d'eaux vives Qui ravinent vers des hauteurs inexplorées Vertigineuses mais nourricières De cet amour né naguère Et qui demande qu'à se propager Telle la sève de deux chênes agés.
 
Si c'était d'autres questions que de la santé publique, genre du fric à se faire ou autre, l'état aurait conservé ses stocks de masques et n'aurait pas cherché à cacher leur déficit en mentant sur leur inutilité.
Je suis d'accord que souvent il y a de la manipulation et que les enjeux sont autres qu'affichés officiellement, mais sur ce coup le port du masque obligatoire je pense vraiment pas.

Je t'invite à faire des recherches sur la réactance si tu veux, selon moi c'est, sur ce coup, plus ce qui explique certaines de nos réactions ici.

Joli poème sinon^^
 
Non mais voilà à force d'avoir une image désastreuse auprès du grand public, à force d'être exclus des vrais débats politiques, les gens font pas confiance à l'une des rares infos et directive qui pour le coup est vraiment utile et nécéssaire .
C'est l'histoire du gosse qui jouait à crier "je me noie" à la plage jusqu'à ce qu'il se noie vraiment et que sa famille n'aille pas l'aider pensant à une blague
 
Je connaissais l’histoire du garçon qui criait « au loup », ça doit être une version Méditerranéenne ^^
 
On me la racontait quand j'apprenais à nager dans la Méditerranée effectivement haha

Encore une perle du subreddit opiateswriters :
The Blackout -- More Shitty Poetry from a shitty writer
poem
The ceiling stares back at me indifferent and unfeeling.

Another morning in a strange place, broken and confused. A misspent youth, a sacrilegious waste.

Is it morning? Is it night? What day is it? How long have is it been? Oh god what have I done? Whose blood is that? Is it mine? Did I hurt someone? Who is she and why is she in my bed? Wait, this isn't my bed. Where the fuck am I? Were the cops involved? Fuck.

I'm sorry.

I'm sorry. I'm so incredibly sorry.

I don't know what I did. I wasn't myself. Please believe me. I'll do anything, just let me wipe this slate clean. Endlessly pleading, keening, please just believe me I wasn't me.

I did what? I said that? Whose wallet is this? Why are my hands cut? Did I hurt someone? Oh god.

The weight of this benzodiazepine haze, her pitiful, piercing gaze,
an unerring, jarring, sadistic being of endless shame forever plaguing me.,
The stream's trickle of regret, answers to questions I'm too weak to ask erode my sanity with a maddeningly slow persistence.

If you bear this curse then you, too, know.
You know the taste of regret. The smell of shame. The familiar stares loaded to bear with blame.
Bedfellows every kind of futile hope, foxhole prayers, Faustian bargains offered to unseen entities,
pleading to any and all superstitions that this time it wasn't that bad.

You know what it's like to take on the role of amateur detective, hunting this monster wearing your skin,
this interloping marauder, a womanizing, thieving, incorrigible beast of id.
I'd do anything to be rid of him,
this creature, this hedonistic golem of sloth, wrath, and sin.

He bears my name, my skin, my eyes, my sins, my scars.
Simultaneously indigenous and alien, an invader in my soul and skin, he sames and destroys my kin.
A psychic double agent haunting my friends and my foes, the destroyer of my prose and my poise and my reputation, an all too familiar and unrepentant madman.
My greatest nightmare: he is me
Oh god what have I done? Please forgive me.


...

Il y a des arbres qui poussent
Il y a des arbres qui naissent
Il y a des arbres qui apparaissent.
Laissons-les être.
Ils jaillissent si joyeusement !
Peut-être deviendront-ils un lieu de repos pour les oiseaux, Peut-être un lieu de bonheur,
Peut-être un lieu pour nider.
Et nous les coupons. Je les coupe.
J’aiguise ma machette et je les coupe.
Mais est-ce un péché ?
L’arbre ne connaît pas le péché.
Comme il pousse magnifiquement !
Il est rempli du désir de croître.
Quel est son crime, alors ?
C’est mon envie personnelle
De nourriture et de boisson...
Tout pour le crime de mon estomac...
L’arbre ne connaît pas le péché.
Il est rempli du désir de croître.
Laissons-le faire!

Mercedes de la Garza
(Université nationale autonome du Mexique)
 
God I miss the fairy lights
Lonely in the London nights
God I miss the early rising sun
I miss the late sunsets
I miss the warm nights;
I miss the fairy lights.

A fairy in particular
Many nights ago
Shone like the sun
Warmed me up like no summer night.

I've been walking the same streets
But all that's left are memories
Bitter and warm.

And when I look up at the window
I remember the view it had.

Her face,
Her hair...
Her lips.

And I'm standing in the street.

In the lonely London night.
 
Cosmic wheels crush the skulls,
Faceless robots sell canned dreams,
Love ands joy for the fools,
Trapped boulevard for the teens
 
Payere a dit:
Cosmic wheels crush the skulls,
Faceless robots sell canned dreams,
Love ands joy for the fools,
Trapped boulevard for the teens

Terrific monsters in our minds,
Propaganda to bury our souls.
We, so afraid of this black hole.
Pleasures all the way to deceive
Beauty and harmony are squeezed.

However whoever
Wants to break this spell,
Call up the divine grace.
Who knows if it will help
But there's only that left,
What else can ?
 
Maquillée, masquée
Mascara anthracite
Regard électrique
J'imagine son visage
Au dessous de sa cache
Me figure ses lèvres
Le souffle court
Haletant
ça m'excite
La distance marquée
Tous les deux masqués
Un mètre d'émoi
Entre elle et moi
J'imagine..
Smack illicit
Mask to mask
Magnétique.
 
PsychoDiego a dit:
Maquillée, masquée
Mascara anthracite
Regard électrique
J'imagine son visage
Au dessous de sa cache
Me figure ses lèvres
Le souffle court
Haletant
ça m'excite
La distance marquée
Tous les deux masqués
Un mètre d'émoi
Entre elle et moi
J'imagine..
Smack illicit
Mask to mask
Magnétique.

J'adore! Ca fait rêver.
 
Je me souviens de l'époque où j’ étais insouciant
et rien ne me préoccupait alors
le quartier était mon royaume
et le parc de devant était mon palais

Je jouais à créer et imaginer
des mondes de magie et de fantaisie
J’avais inventé des sorts et tué des dragons

il n'y a plus de jeux à jouer
on tourne en rond
 
C'est l'humilité qui fait un Homme.
La tranquillité ne s'trouve pas à coups d'Valium
Ou de cachets qui t'assomment.

J'suis un éléphant sautant de bulle en bulle,
Un somnambule qui s'prend pour un funambule,
Jusqu'à ce que tout bascule

Les sons carrés m'ramènent pas un rond
Quand je performe.
Moi je perds forme,
J'suis une fractale en pleine floraison.

Tu m'as fait voir des parties de moi que j'déteste
Un miroir face à mes textes,
Que tu sais rendre abjects.

Et si en botanique,
Les plus belles plantes sont les plus toxiques :
Rends-moi donc amnésique
De notre histoire archaïque.
 
Morning routine


3 tâches d’encre et deux sertraline
Et je peux enfin décrire
Cette matinée d’hiver froide à mourir
Un nouveau jour comme toujours
2 joints entre un café et la musique nostalgique
De Leyland Kirby qui m’éveille
doucement .
Le ciel, ce matin il était beau après, j’ai chié et je suis allé prendre une douche mais . Au temps des deux premiers joints, il était beau le ciel . La fumée depuis ma bouche et la b raise se dissolvait dans ces infinies nuances de gris et de bleu terne d'un ciel d'hiver .
Après la douche, j'ai voulu fumer encore et encore mais... la pluie si jolie, toute hypnotisante qu'elle est quand on est bien au chaud .  Cette pluie oui, et bien elle a  gâché le plaisir de mon joint cette pluie, mais peut-être moins que les cris que j'entend depuis ma chambre qui gâchent la douceur de la musique de Kirby . Alors du coup, je prend ma demie barette du midi et j’aimerais bien hiberner .


 
Bonjour, j'arrive un peu en retard ( 11 ans) mais très belle plume Flo !
 
Les remords, si doux, si forts
Insaisissables sont leurs torts.
Il me faudrait une horde de renforts
Pour laisser au fracas
L'éclat des aurores.

Les amas de ce ciel gris
Tourmentent mon ame au plus profond
De ce gouffre au fond aigri
Par ton silence protéiforme.
Morne et moribond.

Je ne peux que me mettre en paix 
Et transformer le Méchant
En l'Espiègle
Qui saura être plus vigilent
Et prendre le train quand il est à quai.
 
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