Quetzal
Holofractale de l'hypervérité
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putain l'Anglais, juste terrible!
Bien ce topic !!!!
Au Guatemala
W-E détente plage des caraïbes; mini bar/discoteque sur la plage (mini bled, mini fiesta), j'abandonne rapidement mes amis "gringos" (2 autres occidentaux)... Puis after dans le bar d'à coté avec quelques noirs rencontré autour d'un pétard, on continue la soirée jusqu'à nous retrouvé dans un trou à rat obscure, une espèce de taudis en bois (leurs habitats quoi), avec d'autres types à la gueule ravagée; ils attendaient l'arrivée des "cailloux" ; ils m'ont gratté l'argent pour payer leur dose de crack (bon, 2€... jles ai donné)... Le pire, c'est la transition entre la fete bon enfant et l'envers du décors, ca s'est fait en douceur au cours de l'after. J'avoue que j'étais pas à mon aise, mais j'ai aimé le contraste, parce que j'avais passé la journée avec l'(ex)directeur national de la police (rencontré sur la plage autour d'une bière), du coup, c'était plein de morceau de réalité qui m'arrivait dans la gueule. Et avec une amplitude maximum : des types sans aucune perspective de vie, dans un des pays les plus pauvres de la zone, accro au crack, embourbé dans une situation sans opportunités -> à l'homme politique/policier avec 7 masters, super cultivé, qui a rencontré Chavez et Corea, qui a au moins 20 barraques...
Cerise sur le gateau, le fils du directeur de la police était avec nous à la discoteque; j'ai failli lui passer le pétard mais j'ai trouvé ca risqué ... ^^
Ah ouai, et quand j'ai rencontré le directeur dans l'aprem, bha à la base je savais pas qui c'était quoi! Et comme on attendait patiemment qu'on nous serve a manger (tout est trèèèèès lent laba), on a eu le temps de s'enfiler 3 bières. Du coup, ca me donne envie de fumer un ptit pétard en attendant, pour profiter de la vue sur la plage sauvage des caraïbes... Je commence à faire mon carton quand, dans la discution, "j'ai été 12 ans directeur nationale de la police du Guatemala". Bon. Je range mon matos.
Au final, j'ai passé 2 jours avec le directeur, j'ai dormi chez lui. Il était extrèmement intelligent, une vraie base, ultra diplomé. Mais je riais un peu intérieurement, parce ce qu'il aurait du voir, c'est ce que j'ai vu ce soir la. Toutes les analyses socio-economiques qu'il a écris (plusieurs livres publiés), que valent elles si il n'a pas senti la réalité de son pays avec son nez, ses yeux, ses trippes?
Bien ce topic !!!!
Au Guatemala
W-E détente plage des caraïbes; mini bar/discoteque sur la plage (mini bled, mini fiesta), j'abandonne rapidement mes amis "gringos" (2 autres occidentaux)... Puis after dans le bar d'à coté avec quelques noirs rencontré autour d'un pétard, on continue la soirée jusqu'à nous retrouvé dans un trou à rat obscure, une espèce de taudis en bois (leurs habitats quoi), avec d'autres types à la gueule ravagée; ils attendaient l'arrivée des "cailloux" ; ils m'ont gratté l'argent pour payer leur dose de crack (bon, 2€... jles ai donné)... Le pire, c'est la transition entre la fete bon enfant et l'envers du décors, ca s'est fait en douceur au cours de l'after. J'avoue que j'étais pas à mon aise, mais j'ai aimé le contraste, parce que j'avais passé la journée avec l'(ex)directeur national de la police (rencontré sur la plage autour d'une bière), du coup, c'était plein de morceau de réalité qui m'arrivait dans la gueule. Et avec une amplitude maximum : des types sans aucune perspective de vie, dans un des pays les plus pauvres de la zone, accro au crack, embourbé dans une situation sans opportunités -> à l'homme politique/policier avec 7 masters, super cultivé, qui a rencontré Chavez et Corea, qui a au moins 20 barraques...
Cerise sur le gateau, le fils du directeur de la police était avec nous à la discoteque; j'ai failli lui passer le pétard mais j'ai trouvé ca risqué ... ^^
Ah ouai, et quand j'ai rencontré le directeur dans l'aprem, bha à la base je savais pas qui c'était quoi! Et comme on attendait patiemment qu'on nous serve a manger (tout est trèèèèès lent laba), on a eu le temps de s'enfiler 3 bières. Du coup, ca me donne envie de fumer un ptit pétard en attendant, pour profiter de la vue sur la plage sauvage des caraïbes... Je commence à faire mon carton quand, dans la discution, "j'ai été 12 ans directeur nationale de la police du Guatemala". Bon. Je range mon matos.
Au final, j'ai passé 2 jours avec le directeur, j'ai dormi chez lui. Il était extrèmement intelligent, une vraie base, ultra diplomé. Mais je riais un peu intérieurement, parce ce qu'il aurait du voir, c'est ce que j'ai vu ce soir la. Toutes les analyses socio-economiques qu'il a écris (plusieurs livres publiés), que valent elles si il n'a pas senti la réalité de son pays avec son nez, ses yeux, ses trippes?