C'est surtout à l'article en lui même que je reproche de dire des absurdités, pas forcément l'étude derrière.
La confusion entre individu sain et schizo latent est totalement dissoute au fil de article, il n'y a pas de source, etc.. Mais surtout, ce qui est absurde c'est que n'est plus la quantité voir les molécules qui sont misent en cause mais les variétés, malgré tout les paramètres qui rentrent en compte pour leur patrimoine chimique et psychoactif à savoir le breeder, le sexe (évidamment mais important dans ce genre d'étude c'est important), la température, l'hygrométrie, la durée d'ensoleillement, son spectre, la terre utilisée, les engrais etc. De plus, l'analogie avec le hash est tout aussi légère, tout dépend du type de hash, de la variété dont il provient (même si effectivement on utilise plus souvent des indica, donc avec un taux en CBD plus important, variant de 1 à 5% si je ne m'abuse pour les variétés non hybridé pour un usage exclusivement thérapeutique, même si d'ailleurs le patrimoine génétique n'est pas encore un paramètre déterminant et définitif). Il faut savoir que le vrai bon hash, dans sa forme la plus courante (pas les préparations locales), (même si réalisé le plus souvent par des plants à dominance indica car plus généreux et plus gras) et non coupée est sensé contenir un taux de THC bien supérieur à une grosse sativa, puisqu'il s'agit d'une sorte de concentré.
Alors je veux bien que le hash ai aussi du coup un taux assez important de CBD, mais quand est-il de la skunk, qui reste quand même elle aussi une hybride à dominance indica. Pour le coup mes 3 enfants sont des hybrides amnesia haze-skunks (mais bon autoflorissantes parce que j'suis un peu un looser), ça fait déjà quelques années, et toujours pas de schizophrénie en vue
. Pourtant, pour résumer un peu au novice en canabi-génétique, mes petites sont sensés être issue d'un croisement entre une skunk, une indica pas si forte et chargé en THC qu'on le prétend, et la célèbre Haze Amnesia, sensé contenir bien plus de THC (caractéristique génétique des Sativa), avec en supplément des gènes Ruderalis histoire que ça fleurisse tout seul, tout en allégeant un peu le produit final de ses présumés capacités psychoactives.
Du coup, même si cette étude (dont les méthodes restent discutables vu les résultats peu logiques avec le hash) n'est pas fausse, elle n'est pas vrai non plus. Alors quand en plus les conclusions sont très ambiguës, et portent sur l'une des variétés les plus abondantes car très facile à faire pousser (en tout cas bien loin des surpuissantes Haze, type G13 et compagnie), ça reste une bêtise. Alors quand en plus France soir vient y mêler tout ses clichés, ça devient carrément une absurdité.