les sons à saturation sont l'expression de la jubilation... Ils sont un élément de propagande véritable de l'Occident décadent lors de la guerre froide. Si d'un côté on déclamait des discours et des maximes du principe marxiste dénonçant la déliquescence du Monde Libre, de l'autre on inoculait des sons sur les ondes et d'autant lors des émissions nocturnes notamment (les radios nationales diurnes le faisaient aussi... avec prudence). L'écoute plus ou moins clandestine dans les deux camps existait. Par exemple l'Est avait son audit pour cette culture fantastique mais perturbante... Et à l'Ouest les émissions radiophoniques aux annonces fracassantes (en français ! avec l'accent... communiste !!) et à l'origine de l'Albanie ou la Yougoslavie étaient écoutées par une tranche populaire. Voila une première source de diffusion.
Les lieux comme certains bistrots donnaient cette musique. Dans des quartiers urbains, la musique flottait dans la rue. 2me source de diffusion.
Les groupes de garage existaient en nombre. On entendait cela parfois sans les voir à travers la porte ou alors on pouvait rester à l'entrée du garage pour voir et entendre. Quand un musicien persévérant atteignait un certain niveau de prodigalité alors le fuzz y était. 3me source.
Etre disquaire était un vrai métier avec la connaissance des nouveautés et des originalités et même celles des autres continents. Dans un magasin de disques à la mode, l'information permettait de commander des sons de caractère, audacieux, excentriques... 4me source.
(Non classées dans l'ordre d'importance)