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La lyre du romantisme fanatique extrémiste

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ouai c'est bien gentil de me remercier de la sorte mais ce que tu viens de faire est ce que tu reproches au système, tu réécris l'histoire afin qu'elle apparaisse à ta convenance en en effaçant les pans qui te génent . Chuis déçu.





et hop, une dremeade ! (;
 
Dernière édition par un modérateur:
j'avais écrit "anti-contraceptif" et tu as attiré l'attention sur cette erreur. Ensuite j'ai corrigé et après j'ai fait le nettoyage pour ne pas laisser des coquilles vides... Il n'y a pas eu d'intention de censure.
 
Dernière édition:
Lorento's wizard guide (1878). Ce vieux livre corrobore les dernières trouvailles scientifiques qui mettent à mal les représentations religieuses de la crucifixion avec des clous au milieu des mains.

comme dans du beurre... à preuve que les Romains devaient connaître leur affaire...
C'est à cet endroit du bras que les clous du Christ étaient enfoncés en fait...
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La tradition chrétienne a tjs mis les 5 saintes plaies comme un objet de dévotion. L'imagerie populaire place les clous au centre des mains...
mais c'est impossible je crois... Cela se déchirerait.
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cette vieille erreur de représentation serait-elle une décence préméditée pour voiler le Christ ?
A moins que ce soit à la source, une transmission erronée par les siècles obscurs du haut Moyen-Age...
Néanmoins cette subjectivité séculaire embobine les masses rustiques et superstitieuses pour
voiler la Passion du Christ en une pudeur inattendue. Un vrai miracle !​

Nous tous autant que nous sommes avons été impliqué dans cette erreur de dévotion intime. Toutes les multitudes chrétiennes relevaient de la structure de leurs Eglises... Aujourd'hui on s'en détache ou on devient athée... L'erreur des plaies se désigne comme celle d'une obédience (l'Eglise) mais elle est aussi celle des non-croyants avec le passé chrétien jusqu'au présent.

Même sans Eglise, la bible irait au musée comme patrimoine mondiale de l'humanité. Elle appartiendrait aux scientifiques.
 
Dernière édition:
DORMIR DEHORS

aventurier pour 7 jours ou pour toujours...
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aventurier.
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Le 20/03/2018 17:51 les "Trucs et ficelles des 70 à notre agrément" s'arrêtait sur la question du sport. En ne gardant que le beau côté des choses (parce qu'il existe) on va voir comment se définit ce qui tient valeur de sport en mode bohème.

Dans le monde structuré d'aujourd'hui le sport prend sa place sur la grille horaire du citoyen. Il y a un temps pour chaque chose et le sport est prévu. On ne vit pas selon le hasard amenant l'instant présent mais en réalisant les activités mises à l'agenda. Or la vie au jour le jour aborde cela différemment. A bien y réfléchir, affirmer que la vie de bohème exclut l'effort n'est pas juste. En effet, l'effort physique s'impose incidemment comme recours économique. Un peu comme nos aïeux sur le chemin des sources ou de la fontaine pour puiser. Jadis, ils devaient sortir pour aller au puits tirer de l'eau à la force des bras.

prise de vue des 60
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Il ne s'agit pas de terrain de sport avec des équipes quand l'initiative des déplacements lançait sur la route des routards à la petite semaine avec parfois aussi des itinéraires au long cours... La formule était économique... L'auto-stop mais aussi des marches à pied comme seul recours.
comme 1 photo promotionnelle pour le mode de vie bohème
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La prédisposition pour cette forme de semi-nomadisme civilisé se distinguait par des accessoires de l'aventure caractéristiques tels que sacs à dos et/ou les sacs de couchage roulés et passés en bandoulière maintenu par une ficelle ou une lanière. Le vrai look du partisan.
pas encore des clodos...
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On dormait dehors, à la gare, chez des copains, dans les parcs... Parfois cela se faisait d'une ville à l'autre... Ou d'un pays à l'autre... Par les continents... Plus les distances étaient grandes, au plus elles allaient à l'épreuve avec parfois des étapes assumées à la dure, à même le sol.
comme dans la chanson. "avec la maison sur le dos, comme des escargots"
Mais c'est lourd ça!!!
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Une discipline prévoit et anticipe le plus difficile. En mode bohème il incidente en dernier lieu, mais il devient alors une aventure.
"si j'égare mon sac de couchage j'ai tout perdu!!"
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on voit qu'il n'y a pas d'âge confiné en une sorte de faune zoologique...
kiss and ride
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plusieurs générations sur la même voie...
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les kilomètres, ça use, ça use... Les kilomètres à pied, ça use les souliers... Non, ce n'est pas du sport... heu, à un moment c'est... du sport !!!
et voila... parfois on trace...
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"dormir dehors" quand c'est chose commune en pleine motion comme sur cette propagande au voyage... Deux jeunes routards sur un banc... Et l'école elle reprend quand?
ah oui... On évoque vaguement le débarquement...
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C'est fun quand même. Quand on sait que tout s'inspire de la victoire du Monde Libre (troupes US établissant l'étape à la fin de la guerre). Les sacs de couchage à bandoulière. Plus tard, certains s’égayeront sur les chemins de la Rose des vents...
à l'étape: sacs de couchage et matelas de campagne.
Notons la bandoulière pour prévoir l'itinérance.
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Tous les âges. "hey you super beatnik !!!"
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une onde porteuse pour ne pas devoir tjs faire attention où on va...

Krokodil. Don't make promises

Krokodil. You're still a part of me (1969)

Plastic People. It's Not Right (1966)
 
Dernière édition:
Sympatoche le groupe Krokodil, je ne connaissais pas du tout, merci !

Dans la rythmique et la voix semi parlée/chantée ça me fait penser au Velvet Underground quand ils étaient dans leur phase plus pop que underground. En tout c'est cool de voir que la mouvance psychédélique a atteint les sommets Suisses :)
 
proposition analytique de la Lyre: Krokodil c'est une sorte de Country carrément orientée White Blues et encapsulée en pop/rock psychédélique... Juste question d'hypnotisme.
 
Dernière édition:
Si ces deux longs documentaires (disponibles jusqu'en juillet 2018) peuvent contribuer à Lyre sur les plans historiques, sociologiques et politiques :

Partie 1 : https://www.arte.tv/fr/videos/072424-001-A/les-annees-68-1-2/
Partie 2 : https://www.arte.tv/fr/videos/072424-002-A/les-annees-68-2-2/

En les regardant je me suis rendu compte que l'histoire de Mai 68 était un trou noir pour moi en fait. Au point que je m'en suis demandé ce que j'avais bien pu apprendre à l'école, et aussi me questionner sur la pertinence de ce qu'on y enseigne (j'ai été jusqu'au niveau bac+2). En découvrant ces histoires plurinationales j'ai compris ce qu'était l'orgueil Français, cette faculté que de raconter ou de s'attribuer des évènements en occultant tout ce qui dérange, pour servir une idéologie néo-libérale ou préserver une image fière de sa nation. En d'autres termes j'ai compris que Mai 68 était un phénomène international trop peu connu, à part le fait que les étudiants ont jeté des pavés sur des policiers pendant deux mois.

Ce triste constat de ma propre ignorance m'a donné envie de me cultiver pour connaitre l'histoire de mon pays, et celles des autres nations où les revendications sociales et libertaires sont vives et actives.
 
la tendance actuelle serait plutôt de baisser son nez sur ses affaires perso et de ne pas s'occuper d'avant ni même d'après si on n'y est pas habilité par une reconnaissance officielle. Penser à Mais 68 et en faire une analyse est l'affaire de pros en la matière. Autrement Niet !! Chaque domaine de la vie est une spécialisation protégée distincte pour river le clou à la spontanéité et l'intuition.

Après l'épisode nazi et fasciste, ou ne fut-ce que patricien parfois, il y eut la polémique communiste, et aujourd'hui c'est au tour de la pègre d'essayer.
Je ne parle pas de la Maffia avec ses sornettes et ses codes pompeux de tradition ou de valeurs. Non, la pègre post-coloniale.

La pègre c'est une obédience s'ingéniant à se hisser à un niveau de pouvoir qui lui est naturellement indue à l'origine. Pour y parvenir ses moyens sont la triche, le mensonge, la violence et la manipulation sociale. La pègre ce serait comme le petit boss al Capone accédant au statut de saint empereur. Ou comme un élève moyen obtenant les lauriers du génie par des moyens frauduleux. Ou encore des criminels obtenant la respectabilité par tous les moyens légaux... On en est là aujourd'hui.
 
Dernière édition:
Tu racontes l'histoire de l'humanité là :)

A propos d'une analyse de Mai 68, je ne pense pas qu'il faille être un pro en la matière pour comprendre le phénomène mondial qui s'est déroulé, faut juste être au courant des faits et y voir des intrications, des implications, des conséquences, avec des perspectives entre ce qu'il s'est passé avant et ce jusqu'à aujourd'hui (pas besoin de tout savoir, juste connaitre les causes et ce qui en a résulté).
Pour les 40 ans de Mai 68, je n'ai pas l'impression qu'on en parle tant que ça, comme s'il ne fallait pas réveiller quelques vieux démons. Après c'est clair que les institutions et les politiques mises en place produisant de l'individualisme ont bien fait leur taffe, et effectivement la masse regarde plutôt son nombril en attendant que quelque chose se passe, en se divertissant par n'importe quels moyens.

Mais même ceux qui sont très impliqués politiquement n'ont pas de solution (je ne parle pas des politiciens qui ont fait du cirque médiatique politique leur métier, je parle des acteurs du quotidien comme toi ou moi), c'est comme si chaque effort était vain, mais je me remarque quand même quelques changements éthiques et moraux dans la société, notamment sur les sujets de l'écologie et du ras le bol politique. Je pense qu'un renouveau va se présenter avec la prochaine génération à venir (mais je ne sais pas sous quelle forme, quand et comment). Je me dis juste que pour les Y c’est cramé, on a été éduqué par une génération dépolitisé et on se remobilise petit à petit en constatant les dégâts orchestré par l'après 68 justement, l'impact du capitalisme et surtout du néo-libéralisme sur l'environnement, et le clivage social que cela crée au vu des inégalités grandissantes, les ravages du chômage, etc (on est pas trop mal en France sur ce point là, c'est bien pire ailleurs, surtout pour les jeunes qui découvrent la vie à coup de précarité et de paupérisation).
 
Oui tu vois assez bien certaines choses...

On ne parle pas tant que ça de Mai 68 pck le monde politique et social a été vanné d'usure, de tares et son déclin a suscité de nouvelles résolutions contrites entre les grands blocs. Le choix a été soit la guerre nucléaire, soit taire toutes les prétentions de tout bord... Cette résolution pour un mutisme d'aplanissement a encore effet aujourd'hui.

Pour éviter la guerre nucléaire, les partis ont du faire une entorse à leurs principes... En d'autres mots vendre leur âme au diable. C'est ainsi quand il y a accord entre des extrêmes opposés... On sacrifie certains principes de base au nom des générations futures. On se tait au sujet des éléments sacrifiés au nom de la paix. C'est quelque chose contre-nature. C'est pour cela que on ne parle de rien. Il y a un chantage au sommet pour avoir le luxe de vivre une illusion de paix, de probité valorisante... On laisse croire aux jeunes que la valeur qui régit la paix est celle du courage, de la bravoure, etc... Tout ce qui fait le mythe de la valeur humaine. Mais c'est pour cela que on se tait... La paix est basée sur la trahison , le crime, l'innocence lésée et le mensonge en fait... Soit-disant pour une bonne cause, pour les enfants à élever, pour la prospérité etc...

Les générations passées se taisent pour ne pas transmettre leur honte.

Si tu veux faire une approche des problèmes au creuset de notre société alors c'est comme si tu osais te départir du Meilleur des mondes... Tu te désignes toi-même comme un problème.

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une des variantes de culture populaire issue de Mai 68. C'est une sorte de normalisation pourtant mais déjà au ban...

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Lol les BD pornos politiques, je me demande bien ce que ça peut donner je vais voir si je trouve des planches en ligne.

Pour la honte des évènements passés, je vois de plus en plus de quoi tu parles, c'est clair qu'il y a quelques faits dont on ne peut pas se vanter, à part quand on se la joue comme Macron avec la décolonisation (mode rien peur je vous méprise l'important c'est mon mandat). Plus à propos de la honte, le tabou viendrait du fait de se cacher certaines choses à soi-même au point de ne pas pouvoir en parler (suffit de ne pas se renseigner ou d'oublier), mais il y a aussi cette culpabilité d'avoir laissé faire, d'avoir indirectement participé à des crimes physiques comme symboliques. Quand je vois l'état de la Lybie aujourd'hui, j'ai honte bien que j'ai toujours craché sur Sarkozy qui a du sang sur les mains, mais je ne me sens pas coupable de ce bain de sang qui perdure aujourd'hui avec les répercussions que ça a pu avoir avec l'opération Serval lors de la guerre au Mali par exemple.

Dans le fond ça me mine le moral de constater la brutalité de notre État militaire, de voir que l'on répète les mêmes erreurs, juste l'idée que Sarkozy nous a fait réintégrer l'OTAN me désole, mais je ne me vois pas comme un problème mais plutôt une solution à tous ces problèmes en travaillant sur ma culpabilité inconsciente. Et je crois que collectivement on peut influencer le cours des choses en se mobilisant politiquement au lieu de se morfondre et s'oublier dans le divertissement consumériste. La lutte ne peut que se faire dans des micros résistances combattant de micro fascismes, qui réunies les unes aux autres peuvent réordonner le monde...le meilleur des mondes oui. C'est de l'utopie en barre, mais sans y croire un minimum on continue de laisser le monde aux mains de psychopathes perchés dans leur tour d'ivoire, et croyant pouvoir détruire des pays, tuer des populations en toute impunité.

J'espère que Sarkozy finira sa vie en prison, pour n'importe quels des délits dont il est suspecté. Que justice se fasse. Pour le reste ça serait à chacun de ne pas voter pour n'importe qui, de se révolter quand une loi homicide est votée ou forcée de passer avec des 49.3...ou à coup de répression policière. Il n'y a que collectivement que l'on peut retrouver une certaine joie de vivre, un goût pour la liberté et un entrain à vivre sa vie plutôt que de la perdre en bossant aveuglément pour entretenir un système que l'on critique par ailleurs. L'altérité et l'empathie sont la solution à ses paranoïas, à ses hontes et culpabilités existentielles, sociales, relationnelles !

J'ai proposé des articles dans la série sur l'addiction expliquant comment l'individu contemporain, malgré lui a intériorisé les politiques libérales dans ses structures psychiques, et tant qu'on a pas comprit qu'éveiller sa part libérale en soi c'est révéler ses pulsions de vie, notre vanité et notre nihilisme libéral va exciter nos pulsions de mort dans une passion pour la possession, la guerre, et la destruction. C'est là tout l'enjeu éthique et morale de la génération à venir, ne pas tomber dans les pièges du passé...faut-il encore s'en rendre compte assez tôt pour ne pas tomber dans le panneau du travailler plus pour gagner plus. Autant il y a matière à penser toute cette merde, autant il est temps d'agir en se responsabilisant au lieu de se culpabiliser par honte d'avoir baissé les bras, d'avoir laissé faire. Up to you !
 
Laura Zerty a dit:
Pour la honte des évènements passés, je vois de plus en plus de quoi tu parles, c'est clair qu'il y a quelques faits dont on ne peut pas se vanter, etc...

Le laxisme conduit à la complicité au crime. Il ne s'agit pas d'arabesques de l'esprit mais de faits réels. Les ministères s'occupent de cela. Mais prenons un "gros" exemple bien visible: les accords géostratégiques de l'Europe Occidentale avec la Turquie ont permis d'épargner des vies de militaires à condition de fermer les yeux au sacrifice des Kurdes. On savait cela. On a permis cela au prix d'un engoncement dans le mutisme et la honte. Le citoyen enfonçant sa tête dans son cou pour se blinder contre une réalité est le phénomène publique généralisé des années 60, 70, 80, 90... Les Occidentaux ont quasi donné leur aval aux exactions et incendies des villages kurdes, au nettoyage nationaliste turc. Cela a été fait au nom de la Paix.

Il n'y a pas que les Kurdes. L'innocence de ceux qui auraient pu avoir un destin (lire: compliquer la situation) est l'objet de marchandages diplomatiques et géostratégique pour faire des accords.

On fait croire aujourd'hui que la garantie pour la paix est la bravoure, qu'il faut s'endurcir en restant probe... Que les forts vaincront sans peur ni reproches. On faisait croire la même chose aux preux chevaliers quand le fond de la politique était le fait de tricheurs, menteurs et félons pour lesquels la crédulité est une faiblesse infantile bonne à tromper pour tirer les ficelles.

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Tout ne va pas sur le même mode pessimiste. Car si il en était ainsi les Britanniques auraient perdu la guerre aux Malouines. L'issue de cette guerre a impacté sur les limites de la pègre dans le monde. Avec la défaite des Anglais la situation serait pire aujourd'hui et le crime aurait encore plus le pignon sur rue... Ce serait perceptible pour nous dans notre façon d'être.

Les Malouines cela a été un coup de sonde d'une junte militaire fasciste pour voir l'état de santé du Vieux Monde traditionaliste et de ses valeurs issues de la seconde gm. Ils ont voulu voir où en était le vieux truc... vous savez bien...

des sous pour l'armée
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Laura Zerty a dit:
blabla...
J'ai proposé des articles dans la série sur l'addiction expliquant comment l'individu contemporain, malgré lui a intériorisé les politiques libérales dans ses structures psychiques, et tant qu'on a pas comprit qu'éveiller sa part libérale en soi c'est révéler ses pulsions de vie, notre vanité et notre nihilisme libéral va exciter nos pulsions de mort dans une passion pour la possession, la guerre, et la destruction. C'est là tout l'enjeu éthique et morale de la génération à venir, ne pas tomber dans les pièges du passé...faut-il encore s'en rendre compte assez tôt pour ne pas tomber dans le panneau du travailler plus pour gagner plus. Autant il y a matière à penser toute cette merde, autant il est temps d'agir en se responsabilisant au lieu de se culpabiliser par honte d'avoir baissé les bras, d'avoir laissé faire. Up to you !

l'expérience à tenter pour mettre en pratique les bonnes résolutions humanitaires est celle de la vie en communauté. C'est ce qu'il y a de plus difficile sans se sacrifier à la guerre au nom d'un idéal. Avec les communes d'antan en mémo j'imagine comment réussir sur cette voie. Il y a des impératifs matériels à prendre en considération. A titre d'exemple prenons les sanitaires. Dans les communes les sanitaires tendaient au cloaque puant et pestilentiel à moins qu'un dévoué (lire: un esclave) se sacrifie à nettoyer la m...e des autres. Nombre de communes ont foiré à cause de ça.

Un design de salle de bain avec une évacuation au milieu de la pièce recevrait l'eau de la douche (située dans un coin) amenée sur une légère déclivité du carrelage... Le WC dans un autre coin se nettoierait d'un coup de jet d'eau du pommeau de douche... L'eau glissant sur le carrelage irait vers l'évacuation centrale. Dans la salle de bain il n'y a pas de paroi séparant la douche du WC ni même aucune paroi, il y a encore le(s) lavabo(s). Il peut y avoir des étagères en carrelage dans le mur en carrelage... Une vraie salle d'eau pour commune.

Il y a aussi une étude pour les cuisines, les chambres, le lieu communautaire mais les sanitaires sont les plus déterminants dans la réussite d'un projet de vie.

Les contingences matérielles et leur topo, bien réel, sont sine quoi non pour la mise en application des théories de l'esprit, la psychologie et l'étude psychique des enjeux...

Faire une commune quand on est jeune veut dire sexe, faire des enfants qui seront élevés en communauté (nourrir, surveiller, éduquer...) . Tous les témoignages relatent une propension à la famille nombreuse plus élevée en commune non-conformiste que par la tradition de la famille chrétienne à ses meilleures heures... A ce sport là ce sont les marginaux idéalistes de l'amour libre qui gagnent !! C'est un remède contre la perte d'influence de nos principes judéo-maçonniques aujourd'hui.
 
Je t'avoue que je préfère la manière d'être individualiste avec une douche isolée par logement...ce partage communautaire est marrant en vacances ou de temps en temps, mais très dur à vivre quotidiennement effectivement.

Je reviens avec la série de doc Arte sur les évènements de 68, en France ce coup-ci, à propos de la fac de Vincennes qui a tout simplement été construite dans la foulée de la révolte, a vécu, puis disparu. Aujourd'hui pas même une plaque commémorative rappelle son existence, seule une clairière évoque l'emplacement de l'ancien bassin entre les bâtiments.

Ou comment l'histoire s'écrit et s'efface habilement :

https://www.arte.tv/fr/videos/059529-000-A/vincennes-l-universite-perdue/
 
Laura super la vidéo.

Devant la longueur au début du visionnage j'étais déjà pelé puis progressivement je me suis laissé absorber par les témoignages et des scènes particulières d'époque révélant des aperçus bien posés...
Les gauchistes, les maoïstes, les révolutionnaires, les marginaux, ont pris de l'ampleur avec l'expansion d'usage de drogue. Si au début les revendications étaient de nature politique et idéaliste, elles sont devenues un cri de la jeunesse vers le pouvoir et les structures. Il y avait une haine pour la société.

Ces "anti-conformistes" (rassemblons-les en cette appellation), et même leurs prochains, savaient très bien que un certain mouvement philosophique en était à sa dernière saison. Mais ils ne savaient pas comment mettre un terme à la déliquescence personnelle et générale. Pck c'est une question de volonté. Dans leurs esprits seule une révolution le pouvait (c'est l'époque des "Chinois à Paris" de Jean Yann qui montre l'esprit). L'apprentissage du russe prit de l'essor en France et aussi en Belgique par exemple... Des intellos mais aussi des travailleurs. Avec l'idée que cela servirait lors de l'apparition des premiers blindés soviétiques...

Dès lors je comprends que l'on ait réagi pour raser L'Université de Vincennes. Elle est un échantillon de ce qu'il y a eu partout en Occident càd une fin imposée. Mais ce qui manque de sagacité est le gommage, la désintégration d'une expérience sociale élaborée sur les extrêmes du rêve, du plaisir, de l'espoir et... du désanchantement. Une sacrée expérience éducative véhémente. L’Université de Vincennes est une performance du genre !! Il eut fallu garder, étudier, amortir cette expérience infinie aujourd'hui pour comprendre de quoi il s'agit. C'est une expérience qui fait de la matière en tout domaine de la vie humaine. La culture authentique issue d'une aventure du peuple et n'appartenant qu'à lui. On lui a retiré cela.

Il y a eu censure comme le déciderait une instance étrangère hautaine aux commandes d'un pays mal compris, mal perçu.

L'Université de Vincennes c'est une part de l’œuvre démocratique véhémente. Après, au lieu de la désintégrer, il fallait amortir le prix de l'expérience en gardant les indices, les témoignages, pour les mettre à disposition des facultés et des académies, comprendre, étudier la particularité de ce qui fait la France et l'Occident en général... Leurs synergies.

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quand un bâtiment, fac, centre culturel, commune, sleep-in, quartier, etc... a été gommé comme l'Université de Vincennes c'est qu'il y a très probablement eu du trafic et consommation d'héroïne, des seringues... Les seringues par terre étaient un lieu commun des endroits aujourd'hui abolis.
 
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Laura Zerty a dit:
Je reviens avec la série de doc Arte sur les évènements de 68, en France ce coup-ci, à propos de la fac de Vincennes qui a tout simplement été construite dans la foulée de la révolte, a vécu, puis disparu. Aujourd'hui pas même une plaque commémorative rappelle son existence, seule une clairière évoque l'emplacement de l'ancien bassin entre les bâtiments.

Ou comment l'histoire s'écrit et s'efface habilement :

https://www.arte.tv/fr/videos/059529-000-A/vincennes-l-universite-perdue/


Bravo pour ta recherche, méfie-toi seulement des apologies trop bien faites. J'ai visité Vincennes, zoo post-68. Cette fac est vite arrivée au bout de ses illusions, rapidement devenue une poubelle.

Pinhas, un type que je connaissais et qui cumulait toutes les tares du milieu (tignasse, gauchisme, intellectualisme, et pour finir fascination pour l'héro) a fait ce disque fort avec Gilles Deleuze (prof-star de Vincennes) :

 
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