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La lyre du romantisme fanatique extrémiste

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La Lyre Romantique Fanatique Extrémiste​

Voila un échantillon du stéréotype commun de légende de rue des 60/70s que on glisse sous le tapis des offices de rédaction de presse...
On part en Inde, sister?
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- "Alleeeeez..!! Viens ! on prend le Magic Bus...
- "Mmmmmmh... Peut-être... Tu crois? Et ma copine?"
- "Elle vient aussi !!... mais ah bhain pouët !! Les frontières viennent de fermer."
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Votre attention gentlemen, une maxime: "chiendent et loques douces..."

Atone au fin fond dans l'âme

Outerpassed:
Au Boulevard des Allongés <hé !>
comme un pélerin en défaut <oh !>
la vue en fisheye <aïe>
et ses compères, les devanciers <yé>
en panorama, en plan américain <'tin !>
virent déjà et sortent du champ <han !>
par les routes d'Orient ou d'Occident <fan>
sur le terrain et les frontières... <Hyères>

Mystic Siva -[11]- In A Room
 
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>>> En fait il y avait ceux avec des cheveux longs et ceux contre les cheveux longs. C'est tout.

Pas si simple, j'étais anti cheveux longs tandis que mes fiancées d'alors étaient comme tu les aimes: pieds nus et aspergées de patchouli.

>>> Avez-vous vu cela à Woodstock ?? Non.

Oui. Sha Na Na, les seuls qui m'aient plu dans le film du festival. Au milieu de ce troupeau, ils semblaient venir de si loin.

>>> The Stranglers est un groupe de musique pop rock scandinave

Ta boussole déconne. Mais je savais qu'Eden Ahbez t'intéresserait. Il n'y avait rien de niais dans sa musique, elle est souvent grave et profonde.
 
salut à toi Revenant

cut wikipedia
Jet Black et Hugh Cornwell sont à l'origine de la formation des Stranglers. À la fin de l'année 1973, Hugh Cornwell rentre de Suède avec Johnny Sox, le groupe qu'il a formé durant ses années d'étude sur place. Le groupe est alors composé d'un Suédois et de deux déserteurs américains1.

j'essaie de montrer tout ça par une sensibilité maçonnique. Toute la Lyre vise ce but. Je sais que toi tu te réfères strictu senso à ce qui est placé en cathédrale (Stranglers est un groupe britannique) mais j'essaie de faire klkchose de nouveau avec un apport d'infos. En fait The Stranglers original a été formé en Suède... Donc en Scandinavie et si on veut préciser on peut ajouter que c'est devenu britannique.

Je prendrai ta participation de bonne part et merci pour ton intervention sur ce topic.

Pour les Sha na na ouaih bon... il y a eu un groupe comme ça comme pour dire que leur genre est en voie d'extinction dans la généralité de Woodstock mais bon on peut en faire son parti pris. Je le comprendrai.
 
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Charles Manson avait tué et le mécanisme du rouage judiciaire l'a mené vers l'incarcération entre 4 murs. Mais parle-t-on aussi d'innocents qui ont dû mener une vie tronquée de liberté? Non. Cela ne fera pas la Une. Quand le crime est parfait la cause à plaider n'a aucune valeur.

Il y a eu les Mouvements Blancs pour subjuguer au culte de la femme et de l'enfant. Mais parle-t-on de ceux à qui on a retiré le droit à une famille? A une dignité? Non. Cela importe peu aux yeux de la masse qui se fait complice d'une spoliation, d'un génocide, en diabolisant la perversité de façon spectaculaire mais laissera en réalité le champ libre à une certaine damnation... Parce que 1) le caractère de la vérité est tel qu'il est parfois gênant, et 2) défendre l'innocence est une consécration bien plus préoccupante que condamner le vice à cors et à cris...

Ces jugements, ces mouvements pour la justice, n'en sont pas moins le fait d'une sphère humaine subjective. Odeur de sainteté ppfff !!!

Charles Manson est mort il y a klkes jours
Charles Manson, le gourou psychopathe qui avait commandité une vague de meurtres aux Etats-Unis, est décédé à l'âge de 83 ans, ont annoncé dimanche soir des médias américains et des responsables de l'administration pénitentiaire de Californie.
Charles Manson avait dirigé dans la fin des années 60 une secte responsable de meurtres sauvages dans les quartiers aisés de Los Angeles, dont celui de l'actrice Sharon Tate, épouse du cinéaste Roman Polanski, âgée de 26 ans et enceinte. Ces meurtres avaient provoqué la panique dans la ville et choqué l'opinion à travers le monde. Le gourou de la "famille Manson", sa secte, avait été condamné à mort en 1971, une peine commué en prison à vie.
Debra Tate, la soeur de Sharon, a déclaré au site spécialisé dans les célébrités TMZ qu'elle avait reçu un appel de responsables de la prison où il était détenu disant que Charles Manson, malade depuis longtemps, était mort dimanche soir.
Le décès du gourou, l'un des criminels les plus célèbres des Etats-Unis, a été ensuite confirmé de source pénitentiaire.

la tribu Manson
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prises de vue pour fichier anthropométrique à la police
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mmmh tout ça à cause du cannabis Sativa ?? Ou une drogue plus dure ?

D'un coup d'oeil on a pigé! Avec Manson il y avait du sang partout sur les scènes de crime. Prosaïquement le high de drogue fait place au ressac de l'amertume. On devient mad criminel enragé...

Quel avis donner aux actes de ceux qui en sont arrivés à commettre l'extrême: Manson, Dutroux, etc... Et bien je leur dirais vous avez accéléré le dispositif de l'intolérance et des restrictions ainsi que le revirement civique pour les us et coutumes de notre société. Nombre de modérés pourtant inoffensifs, ont crucialement payé leur part de liberté... Les vrais innocents sont tjs désignés à payer pour des justifications tierces, cela se vérifie tout azimuth... Le zèle à commettre le crime est mal ciblé par le bien-jugé.
 
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Quand on dit "Connaître les Américains"​

Un éclairage "maçonnique" permet une expertise sur l'Amérique. Normalement pour connaître les Américains il faut avoir vécu là-bas, être une de leurs fréquentations... Il parait que ce n'est que après un certain temps que on peut dire que on "connaît les Américains". Des personnes arrivent à s'intégrer aux USA... D'autres reviennent en Europe après klkes mois, ou klkes petites années...

D'après les témoignages de ceux qui ont été faire un tour là-bas, l'Amérique est devenue sévère. Ce qui définissait "le pays de la liberté" n'existe plus. Cette liberté est devenue une légende... Ou disons qu'elle est sous contrôle aujourd'hui. Mais "contrôle" et "liberté" sont paradoxaux. Or les excès laissent tjs des traces, des blessures... D'antan, la liberté à l'état brut induisait naturellement aux excès spontanés et donc aux séquelles... L'esprit civique se démarque par de l'intolérance vis à vis de ce thème aujourd'hui. Parfois les réactions sèches et maladives à vos questions trop indiscrètes, ambitieuses, démontrent que vous avez eu le tort de réveiller un malaise profond chez ces citoyens.

Mais voila, on a besoin d'information et le propre de l'être humain est la pensée. On se souvient d'un temps où la société américaine se caractérisait par le cannabis. Les étudiants des universités, les intellectuels, les avocats, le milieu du bizness misaient sur le cannabis à l'heure du joint pour le prestige de la Liberté. C'était courant en général. Fumer le cannabis se déclinait évidemment aussi vers la sphère marginale importante de l'époque. Par exemple, à étudier l'ancienne presse, on perçoit que le hachisch régissait l'amour en communautés. Parce que les hommes et les femmes en ont besoin. C'est un cercle vicieux quand le cannabis devient l'outil d'autorité dans un groupe humain. Il en faut tjs plus... never enough!!!

Du coup, au résultat on remarque une certaine similitude avec la tradition chrétienne. Je veux parler de la famille nombreuse. En communauté les enfants naissaient de pères et de mères pratiquant l'amour libre de groupe. C'est bien visible quand on s'affaire à étudier les archives et les anciennes pages de la presse. C'est un fait! Pour les porteurs de cheveux longs les valeurs de la société étaient ainsi renversées car... inversées! Un marginal spéculant sur sa consommation de joints mais avec une plus grosse présence, mieux développée au niveau de la libido, qu'un général, un représentant de l'ordre ou de la loi était bien une façon militante d'inverser les valeurs de la société. Ceci explique, pour une part réelle, le fondement de ce mouvement libertaire des années 60 et 70, et surtout la réaction intransigeante et violente qui s'ensuivit. Et par cet éclairage "maçonnique" du phénomène de société on comprend mieux le monde. Vraiment.

En tant qu'Européens, l'incrédulité à cette analyse, part de notre expérience différente des communautés marginales et de cette culture parallèle. La différenciation sociologique qui spécifie la marginalité entre l'Ancien et le Nouveau Monde réside dans le domaine de la botanique. En Europe l'approvisionnement de hascich était à base de cannabis dit "Indica". Celui-ci provenait du Maroc, du Liban, de l'Inde... Aux USA et Canada il s'agissait de Sativa en provenance du Sud. La Sativa est plus sensible au climat et ce ne sera que vers la fin des 70 qu'elle se fera supplanter par l'indica. Mais en attendant on peut expliquer les différences spécifiques du Mouvement romantique extrémiste des longs cheveux qui fut plus absolu, plus turbulent aux USA et au Canada... Le cannabis indica agit différemment sur le psychique. On rêve (stoned). Mais avec la Sativa les effets mènent au "high". La conscience se déracine et se déchaîne (leave it, can i !!). Le poisson vole ! Oui, lis vite, canaille !! On sent la différence ! C'est hard !!

Le sevrage d'une culture intellectuelle et de ses habitudes physiques est plus séquent avec le cannabis sativa, la stigmate psychique plus marquée. Ceci explique beaucoup de choses car on comprend mieux l'humanité et l'esprit américain, canadien par ces phases qui se suivent mais ne se ressemblent pas. Sur ce plan, en Europe, on a eu plus de chance. Nous avons été mieux préservés au plan psychiatrique de la libido.

Ces notions alignées ci-dessus sont en général exclues des considérations de ceux qui prétendent "connaitre les Américains". Je dis moi qu'elles sont la base de la connaissance. Elles restent la matière de la biographie policière au registre des archives...

je ne l'ai pas lu. Je l'ai pris juste pour l'image
Play power aux USA c'est Cannabis Sativa!!!
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c'est comme si on pousse la porte d'un établissement dénommé "Au Palais des Soupirs"
hum... ce serait un endroit non répertorié...
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les enfants de l'amour libre en communauté québecoise...
Au début tout va très bien...
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une reprise d'un passage déjà affiché un peu plus haut sur ce thread...
On se souvient d'un temps où la société américaine se caractérisait par le cannabis. Les étudiants des universités, les intellectuels, les avocats, le milieu du bizness, misaient sur le cannabis à l'heure du joint pour le prestige de la Liberté. C'était courant en général. Fumer le cannabis se déclinait évidemment aussi vers la sphère plus marginale de l'époque.

Ce disque en l’occurrence se destine à la classe moyenne, bourgeoise, libérale des garden party par exemple... C'est clair, net et officiel sur la pochette de ce vinyl des 70. Cette sphère humaine édulcorée ne se doutait pas à quelles épreuves elle était en train de se consacrer... Elle a eu son lot retors comme toutes les composantes de la société...

Stoned Soul Picnic. Hip Joint
 
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tout auditeur est laborantin de l'harmonie

Paul Stoop. Daydream Speciality

bel canto à l'anglaise
un éléphant rose équilibriste sur le haut filin et qui chante... chante et qui chante...
les Anglais après les guerres ils chantent tout haut, ils voient des éléphants roses partout et ils jouent du tambour très fort...


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The Moon. I Should Be Dreaming
 
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specifixxx...
TURQUOISE - Steel Glass (1967)

& censored
TURQUOISE - Hello Bill (1967)

Une voix ! pfiouu !! une égérie de la Révolution !!
Clock-Work Orange. Help Me
 
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Avec certaines émanations du bloc de l'Est telles que Niebiesko Czarni on ne sait que penser. Comment une telle expérience peut-elle exister dans un pays accomplissant le socialisme par la dictature populaire où tout est mis à gabarit politique ? Ils sont plus vrais que nature (c'est l'interprétation d'un tube signé Jimi Hendrix). Est-ce que des communistes, des Soviétiques arrivaient jusqu'en Afghanistan aussi? Ils sont habillés comme tels. Ou peut-être parodient-ils l'Occident de cette façon ? Après réflexion on peut arriver à croire que c'est la démocratie qu'ils critiquent par leur expression rock. Par exemple les Polonais ont tjs eu une sympathie pour la démocratie (occidentale) qu'ils observent même au plus fort de sa décadence ambiante, ses excès... Ils disent à ceux de l'Ouest "si vous faites comme cela on ne pourra jamais devenir vraiment libres sur votre modèle. On ne peut pas compter sur vous". Leur représentation est donc comme un reproche à klkun qu'ils aiment bien je crois...

Du peu que je sais il y a eu quelques expériences au LSD dans les facs du Bloc de l'Est sur initiative de ceux (des profs...) qui avaient connu leur pays "libre" lors des années 20, 30, et avaient réussi à passer le pénible épisode de la guerre mondiale pour se retrouver en pays communiste. Mais vivants. Il y a eu aussi les enfants de certains de ceux-là, des étudiants, etc... Le trip au LSD était une façon de vivre la démocratie en rêve bien tangible pourtant.

Il faudrait klkun qui s'y connaisse mieux.

Niebiesko Czarni. Purple Hazy

Ils ont peut-être essayé l'une ou l'autre x des trucs derrière le coin pour se cacher des commissaires politiques, des indiks de l'état, mais je ne crois pas que ce soient de vrais addicts qui doivent assumer une certaine voie... C'est peut-être erroné... Sans vraies infos on ne sait pas.
Le haschich et la vodka par contre... hum hum !
 
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On croisait parfois - rarement - des routards de l'Est dont on se demandait comment ils avaient pu obtenir l'autorisation de sortie. Je me souviens d'un tchèque qui me racontait fièrement qu'à Prague il avait une guitare Fender: sûrement très exceptionnel en effet, cependant pour les disques (et les drogues) ils arrivaient difficilement mais quand même à tout et les transistors faisaient le reste. Je suppose que Nibiesko Czarni a eu de la chance, la censure pouvait dire oui un jour et non le lendemain.

Plus tard je suis moi-même allé me balader de l'autre côté du mur et ce sont mes meilleurs souvenirs parce que l'itinéraire n'était plus balisé, pas de Magic Bus ni de numéro spécial d'Actuel, cette fois j'étais seul à débarquer au petit matin avec des dollars dans la doublure de ma veste. Mais aussi et surtout parce que l'Est était un voyage dans le temps, pas dans le passé mais dans un présent parallèle: l'histoire s'y était écoulée différemment, la guerre semblait encore toute proche... Même les couleurs du quotidien étaient dépaysantes: des beiges, bleus pastels ou verts amande que l'Ouest avait depuis longtemps abandonnés et remplacés par le rouge vif, le jaune acide ou l'orange électrique de la télévision couleur.

Ensuite tout s'est accéléré, il y a eu le festival de Jarocin, des émissions à la radio d'état, des compilations de groupes, les gouvernants essayaient de canaliser mais c'était trop tard. Cette contre-culture qui a fait basculer la société occidentale dans les années 60 est aussi ce qui a fait s'effondrer le bloc communiste, même avec un décalage... Dès 1980 c'était flagrant.

Il y a deux ans à Ozora j'ai eu la surprise de tomber sur Rodion Rosca. Avec son groupe c'était une légende de l'underground roumain. Puis il a disparu, pendant 30 ans on l'a cru mort.

Rodion à la télévision de Ceauçescu, à la fin des années 70 :

 
Dernière édition par un modérateur:
La notion cartésienne pour les esprits cartésiens envers et contre tout...


le Popfestival de Kralingen, Rotterdam, Juin 1970
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Comme des explorateurs, plantons des points de repère pour établir notre milieu de vie environnant.

Quand la projection laser 3D n'existait pas, la jeunesse, les gens, usaient de ce qu'ils pouvaient et sur l'illustration documentaire un écriteau témoigne d'une annonce à 12,50 fl = 5,67 euros ... en valeur marchande actuelle disons entre 15 et 20 euros pour approximativement 8 heures de grand jeu en cosmi-vision... Alors que à l'heure actuelle un ciné 3D en projection laser coûte aux alentours des 8,50 euros + location lunettes à 1,00 € = environ 10 € (sachant que l'option achat des lunettes est à 2,50 €) pour un dépaysement de 2 heures de temps (ou à peu près, cela dépend de la longueur du film). Avec cela tenons compte éventuellement de la place de parking...

Conclusion: le voyage psychonautique sous influence coûte deux x plus cher avec un saut temporel 4 x plus grand...
 
Dernière édition:
Des voitures de clodos (célestes) ... Ces autos sont repimpées "sur le pouce" mais elles sont l’antécédent du "pimp my car" (ou tuning) sur facture dans les garages spécialisés d'aujourd'hui...

Désormais on restaure et on banalise des voitures comme si c'étaient de nouveaux véhicules, avec des jantes adaptées, des mécaniques et des peintures refaites pour un prix intéressant par rapport à une auto neuve... Mais le tuning est en fait une mise éthique en conformité d'une situation initialement hors contrôle.

Les voitures de clodos étaient très caractéristiques et une façon d'avoir les cheveux dans le vent. Elles relataient la vie d'aventurier en fait... Au plus étaient nombreuses les traces et les décos, au plus on était dans le coup. Bon, tout a une fin et c'était quand même les derniers kilomètres de la mécanique avec les emmerdements à la clé. Dans ma ville elles se remarquaient par des décorations (comme celles des photos) mais aussi des autocollants à gogo pour cacher la rouille. Où sont les photos de ces véhicules sur le Web? J'en ai trouvé klkunes des USA mais... il y a eu des deuch, des Fiat, et des Renault transformés en woonwagen pour dormir dedans... (en France on prononce vonn vaguènn) avec des rideaux gypsis, tout ça...


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une VW. Tjs l'auto des fanas...
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+ 1 petite londonienne
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Et notre trait philosophique de la soirée:
Changer successivement de plusieurs voitures d'occasion ou acheter une neuve revient au même pour le budget au final.
 
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Tel une flèche tirée en l'air et qui s'immobilise avant de rechuter, il y a l'instant d'éternité... Utopia !!"

En Turquie jusqu'en 1968 les spécimens détenteurs de la culture héritée des vainqueurs de la 2de gm étaient envisagés par tous avec déférence. Même et surtout par les autorités. Ensuite, la situation se détériora progressivement et avec constance jusqu'à la fermeture des frontières aux mouvements libres (ce que témoigne fort le film Midnight Express). En Turquie les épisodes se suivent et ne se ressemblent pas quand on a laissé passer avec prévenance les cheveux longs sur le territoire pendant toute une ère... Au final c'est un peu comme des Ottomans tenus aux usages du joug de la Beatlemania. On comprend mieux le ressort impatient de la réaction turque et militaire maintenu comprimé dans un obscur silence pour surgir de la boite de Pandorre en une fois, comme pour rattraper des années perdues. Afin d'arriver en Iran pour aller en Inde, on cheminait d'abord par la Turquie (hippy trail). A l'été de cette époque, il y eut des sympathies turques qui se démarquèrent du modèle de la nation pour mettre en phase l'utopie de cette nouveauté philosophique de la paix avec leur propre culture et leur musique...

extrait du "carnet du labo n°2"
La prise de drogue révèle des attitudes de l’esprit… Elles sont le messager de l’évolution humaine. La génétique structure l’homme sur la voie de l’évolution avec des indices physiques et mentaux des origines (vestige de la 3me paupière, réflexes primitifs, etc…). Il est donc cohérent de dire aussi que la perspective du futur place déjà ses repères en nous. La prise de drogue viole une dimension du domaine de la Création en révélant à l’esprit une anticipation. La drogue, quintessence stupéfiante pour l’âme, aura placé l’homme, enjoué à l’extrême, face à dieu. Comme par un acompte perçu sur l’avenir alourdissant au final une dette, la révélation sidérante se paiera, en effet, par une dégénérescence et un interdit… Une dégénérescence.

Erkin Koray. Cemalim (1974, High Quality)

il n'y a pas lieu de penser "oh mais comment est ce que on peut aimer se faire remarquer ainsi" ou "ah place à l'imagination". Non. La question est: mais où est passée cette page de l'aventure humaine? Rien n'est établi pour référencer le fait sociologique. Les références sont dénaturées, détournées, mystifiées... Le Monde Libre n'est bon qu'à inventer les tampax et l'informatique !! Il n'y a pas d'étude établissant une matière crédible au sujet d'un phénomène qui a fait tout un aspect de l'humanité. C'est une forme de négationnisme comme dans ces pays où on change le passé et l'historia à des fins protectionnistes.

Pour les originaux d'un pays comme la Turquie, ceux alphabétisés avec une sensibilité de discernement et un certain enseignement, on voit que le phénomène de la drogue est d'autant plus complexe dans leur société traditionnelle.

hippy... ... turc !
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Hippy Trail: on passe par la Turquie... on passe par la musique turque...
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un poster dans le pays où la photo du président doit tjs primer en vue partout
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les attitudes habituelles à la tradition de la drogue au pays de l'opium
et aussi les gestes du "joint" à l'international dans un monde moderne alphabétisé des 70s...
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Erkin Koray et John Lennon
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====>> sixties Paradise Club Saloon music !!! <<=====​

ou la dure loi de (toujours plus à) l'Ouest (le mathurin)

Ten Years After - The Stomp - Ssssh - 1969

Une tignasse sauvage laissée aux aléas de la bohème, sans entretien, génère un fléau... Des nœuds capillaires très douloureux !!! La moindre tentative pour démêler le nœud avive une sensibilité aigüe. Aussi funeste que une rage de dents !!! Le seul remède sera de tailler dans la masse pour couper les nœuds. C'est aussi douloureux que une petite chirurgie... Et le résultat esthétique est très spécifique. Parfois on rase tout. Quand je trouve klkes anciennes photos de gens négligents dont un des sujets a le crâne rasé, je sais pourquoi. Il faut entendre ce que raconte la photo. Le sujet est soit appelé au service militaire, soit il a eu des nœuds capillaires et il a appliqué le remède ultime: il s'est rasé le crâne.

Ce phénomène caractéristique n'est-il pas mentionné dans l'une ou l'autre œuvre littéraire de grands auteurs?? Non? Pourtant...
 
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Salut camarade, j'ai fait comme tu m'as suggéré, et... oui, ça le fait, maintenant : les rectifications esthétiques/éditoriales que tu as apportées ont éliminé la première impression globale de foisonnement en partie désorganisé qui dissuadaient pas mal d'y rentrer plus avant, bien joué !

Du coup, je viens de lire presque l'intégralité de cette page et suis donc entré avec un certain intérêt dans ton discours/récit(s). Et il y avait suffisamment de matière, ainsi qu'une voix singulière de chroniqueur pour partie attachante, pour le maintenir (cet intérêt) jusqu'au bout. Ce qui me branche le plus, déjà, c'est ton travail de recherche iconographique et vidéo. Cette voix singulière, elle est d'abord là, dans ces images (re)présentées que je n'avais jamais vues ailleurs pour la plupart.

Après, ça me gêne que ta chronique originale tienne à se poser comme potentiellement seule vraiment lucide contre toutes les autres présentées comme plus ou moins mensongères. Et le thème de la franc-maçonnerie ne m'inspire rien ; mon esprit est déjà débordé de recherches en cours que je juge pertinentes pour aujourd'hui, alors ce mouvement ésotérique très daté qui a valu comme confrérie de "réseautage" d'époque et s'est piqué de fonder une spiritualité "pour après" en convoquant des symboliques artificielles, bricolées sans vraie âme, aujourd'hui objet de fantasmes généralisés, avec essaims de gogos faibles d'esprit qui se la jouent à l'intérieur comme à l'extérieur, comment j'en ai rien à battre, vraiment ! (Rien de personnel, hein !).

Ton discours global a plus de richesse que ça, mais je peine tout de même à m'y associer. C'est assez curieux : tu parles pour l'essentiel d'une époque que j'ai vécue et, pour reprendre la piquante remarque de @Revenant sur ses aventures à l'époque dans les pays de l'Est, j'ai l'impression d'en lire une version uchronique, une version assez nettement autre que celle dont j'ai fait l'expérience vécue. (Est-ce que la quantité et la fréquence de substances ingérées, inhalées, injectées a pu influer là-dessus ?? -- de mon côté, j'aime les expériences mais j'ai été toujours été tempéré en tout ;>).

J'ai copié-collé vite fait ces quelques phrases de toi :

<< Pour les hippies la comparaison éventuelle avec des Indiens était fortuite. >>

Il y en avait une implicite qui n'avait pas besoin de se dire, non ? La naturalité, des cheveux qui poussent sans qu'on les coupe, de la façon de s'asseoir par terre en tailleur, de s'asseoir en cercle autour d'un feu, de faire passer un objet symbolique fumant des uns aux autres, etc., etc., non ?

Ce qui me gêne en partie, dans cette partie-là de ton travail, c'est le côté "Littérature des gueux" (pour reprendre l'hilarant intitulé de la thèse de doctorat du personnage joué par Agnès Jaoui dans je-sais-plus-quel-film). C'est-à-dire l'inclination à vouloir réhabiliter ceux que le récit historique a plus ou moins ignorés (bonne inclination), mais tournant trop souvent en "syndrome de Stockholm" principalement souffrant, donc encline plutôt à produire du pathos que de la connaissance et de la réhabilitation digne.

<< Ceux qui ont adopté la crête capillaire sont des paras >>

Elle date de quand cette photo ? Moi, la figure qui planait dans un coin de ma tête en lisant tes riffs sur la crête, c'était celle de "Travis Bickle", Ça paraît assez tardif (1976), par rapport à tout ce que tu ramènes sur le sujet, mais il me semble que c'est la première fois que j'ai été exposé à ce look capillaire chez des non-Indiens.

<< je remarque aujourd'hui que on fait référence à des mods, des punks, des skinheads, des teddy boys, etc, etc... pour expliquer les années 60 et 70. On établit donc des classes, des genres et des espèces pour identifier tel mouvement ou telle tendance afin de noyer le poisson et perdre le fil des idées de notre mémoire et de notre analyse >>

On établit des "taxonomies" depuis un bail, et ça permet de penser et d'analyser, c'est quoi le problème ? Et puis, là encore, je ne retrouve pas ce que j'ai connu. Dans la 2e moitié des 60s, quand tu disais "Mod", il y avait "Rocker" pas loin dans la phrase, bien souvent, et éventuellement on indiquait vers quel bord, de ces deux-là, on penchait. Elle est où dans ton récit, cette bipolarité très structurante pendant quelques années ? Je ne suis pas sûr que ce sont les autres qui "noyent le poisson" et biaisent la chronique, là, franchement.

<< Ou peut-être se moquent ils de l'Occident par cette sorte de parodie? Après réflexion on peut arriver à croire que c'est la démocratie qu'ils critiquent par leur expression rock. >>

Il faut vraiment ne pas être musicien du tout pour partir dans des hypothèses intellectuelles (au sens de "creuses", sans substance) pareilles !! En plus, "parodie", c'est carrément insultant pour eux, c'est un jugement produit par un esprit qui se voit supérieur, ce qui semble être précisément un des trucs contre quoi tu t'élèves, ce qui est sacrément ironique. ;)

Combien de fois je les ai jouées et chantées, ces chansons brûlantes et uniques d'Hendrix, dans les années 70, en boeuf, en concert public, etc. ! Et là, je te suis certainement tout à fait reconnaissant d'avoir déniché ça, ça m'éclate grave, comme d'apprendre 45 ans plus tard que j'avais des frères de sons à l'Est sans l'avoir jamais su jusqu'ici ! Vraiment *merci* pour ça, mais je peux te dire qu'il m'a suffi d'en entendre quelques secondes pour n'avoir aucun doute sur l'esprit qui les animait et qui était juste celui, comme moi etmes potes, de fondus d'Hendrix ne prétendant critiquer rien du tout, juste fusionner dans la musique de feu du "Voodoo Chile" ! :)

oOo

Bon, j'insiste peut-être un peu trop sur ce que j'ai à te dire de critique ; j'ai quand même bien aimé le parcours, et *beaucoup* aimé, notamment, ton superbe et original hommage à FDR, qui m'a toujours beaucoup impressionné (avec Eleanor "at his side"... ou pas), LE Président US qui a failli réussir à reciviliser ces demi-décivilisés (mais bon, Eisenhower derrière, oublie !).

Bel effort, anyway, je repasserai et en attendant, bonne fin de soirée !
 
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