Cette photo existe sur le Web en démonstration de la violence mais par cette occasion elle laisse passer un indice intéressant (habituellement expurgés)
en arrière-plan: une voleuse à la tire ou mendiante..?
Ou peut-être une ?
Alors on va détailler l'image: on remarque qu'elle vit pieds nus et qu'elle est assez maigre. Cela se voit à la main près des cheveux. Si j'avais été à un âge adulte et responsable à cette époque, et si j'avais eu les moyens j'aurais distribué des cures d'acide L-ascorbique (vitamine C) en perfusion à toute cette faune marginale...
sur ce forum on sait que en phase "high"
elle revit le conte de la petite marchande d'allumettes...
Grave. La différence entre ceci et Germinal est le niveau d'instruction, d'alphabétisation et d'évolution, plongés en des circonstances d'obscurantisme que la non reconnaissance de l'historia ne fait qu’aggraver... Il s'agit d'une militante en situation non vénérable... Elle semble vivre le pire de sa consécration de militante. Comme en zone assiégée persistante. D'autant que les lieux corroborent l'idée... Il s'agit des environs du campus de Berkley en 1971 (troubles sociaux chez les universitaires). Ces jeunes avaient pris parti contre le napalm et les défoliants...
Aujourd'hui je suis content d'avoir récupéré cet indice révélateur. Des filles comme sur la photo étaient une composante du public généralisée partout (et les gars du même acabit). Aux USA comme en Europe. Il y a une action expresse et soutenue pour retirer ces éléments de tous les médias actuels. La photo de cette fille devrait éveiller un rappel de mémoire chez certains des lecteurs. Il y a des effets séditieux mis sous interdit. Jusque là il s'agirait d'un réflexe de défense de la part des institutions... Mais cela va plus loin... On change le passé. On place des représentations ringardes en substitution des vraies vues de la vie sociale au quotidien qu'il y a eu. On pose un décor dit "rétro" pour faire un passé factice mais politiquement correct. L'argent d'un budget, d'une participation des états sert à cela. Non seulement une censure mais un black out total. C'est fait au nom d'une géostratégie et d'une alliance militaire entre des entités qui ne se situent pas sur le même plan sociologique ni évolutif... Oui, la duperie du citoyen est un élément de marchandage dans les accords pour faire une alliance militaire. Vous pouvez vivre tranquille à condition d'être dupé et d'avoir un jugement peu valable sur les gens et le monde. Ainsi la qualité citoyenne sera uniformisée (vers une paupérisation intellectuelle) pour faire la masse homogène dans tous ces pays qui étaient différents entre eux.
Ainsi donc il s'agit d'une sorte d'union des ânes préméditée par des stratèges qui ne travaillent pas vraiment au crédit de la masse. La masse a tjs été suspecte à leurs yeux sauf quand elle est bonne piétaille, mais non pertinente dans la perspicacité et l'initiative. Oui, ils nous ont créé une sorte d'Union des Anes Internationale et internationaux.
je ne suis pas contre l'OTAN mais pour un OTAN qui travaille vraiment dans l'intérêt de l'Occident. Elle travaille actuellement aux intérêts d'autrui et cela expliquerait la baisse d'une garde européenne devant les phénomènes de cultures, de migrations et les mouvements religieux musulmans... L'OTAN ne sert à rien dans l'état actuel des choses. Elle devrait évoluer et ne plus se faire la protectrice d'alliances forcées contre-nature passées à l'historia maintenant. En effet, la caution du diable n'est plus cruciale pour l'Occident mais au lieu de s'en débarrasser c'est de l'Europe que on se débarrasse pck elle compte moins qu'avant dans la balance des forces et des influences.
Mais revenons à la photo de la fille: il y a eu une sphère sociale engagée en une envolée lyrique soldée par un désenchantement. Les happenings étaient le niveau ultime d'une sorte de théâtre ou de psychodrame par des petits groupes. Cela se faisait un peu sur le modèle grec antique et romanesque dans les parcs, les endroits publics... Parfois cela se situait à la limite du drame vécu ou donné en représentation. Parfois des scènes de romance, des mariages, étaient maintes fois rejoués... Évidemment le LSD y était pour klkechose et malgré que ce soit dissimulé à notre savoir il y aurait beaucoup de matière à découverte. Il ne s'agit pas d'encore fournir cette forme d'Art brut et populaire mais de l'exploiter, d'amortir son investissement humain qui a coûté si cher, d'utiliser ce qui a été imaginé par des pionniers sacrifiés aux confins des possibilités de l'imagination... Cela devrait aller dans les académies.
(j'ai assisté à des happenings au Vondel Park à Amsterdam lors des années 70.)
Pourquoi tout limiter en vue réductrice comme si l'avant-garde, la mode et même la guerre, n'étaient que aux jeunes et pas une affaire d'adultes?
Le style de vie est une conséquence de cette présence américaine humaine, puis idéologique et ensuite de ce qui sied à la vogue. C'est un décrescendo d'une présence américaine. Les communautés locales, d'abord très mal à l'aise, ont progressivement pu pointer leur nez dehors en mesure de ce décrescendo. Elles avaient vécu la présence américaine comme la présence nazie pck elles avaient misé sur l'attentisme pour leur survivance. Même si elles n'étaient coupables de rien, on leur reprochait d'être des cellules dormantes ennemies. Ces sphères sociales avaient peur de sortir de chez elles en attendant que le temps calme les passions. Ces sphères n'ont pas eu d'accès à la jubilation de la Libération et n'ont pas eu droit au mode de vie libertaire qui généra les modes. Leur première permission à cet égard fut le yéyé, de pouvoir écouter les Beatles et pour les filles acheter des mini-jupes, danser le jerk...
Cette sphère sociale fut enfin libérée à son tour... Après...
On ne peut donc pas se référer à une vérité, un témoignage d'une communauté locale qui eut droit à la pleine liberté après avoir été soumise à des conditions de vie limitées pour la perception des évènements, des décisions politiques et humanitaires... Par exemple c'est après polémiques que la dynastie belge (le dossier de l'affaire royale), qui réchappa de peu à l'historia, put reprendre son destin en main... A titre de comparaison, en Italie la royauté arriva à terme (pour des raisons associées à Mussolini).
Alors prenons plus d'information comme on la prenait au travers du brouillage de censure. Je ne sais pas si vos mamans, grands-mamans, écoutaient radio Londres mais nombre de gens le faisait pour avoir une perception objective qui va plus loin que ce que dicte l'éthique des convenances en cours. Les convenances prennent la nature de la société qui les instaure et pour évoluer on peut tjs écouter ce qui passe à travers le blocus intellectuel des principes, du bannissement et de l'abolition philosophique. Après la découverte cognitive inhérente à l'enfance, élargissons le champ de notre détection pour ne pas risquer de soumettre à l'amnésie ou au dénis des existences ne s'incluant pas dans l'objet de notre protectionnisme pré-conditionné.
Klkes post plus tôt la possibilité d'ignorer massivement des faits pourtant absolus a été rédigée et établie. Ce post avait assez bien recueilli l'agrément du forum. Donc un peuple peut être sujet et vecteur de négationnisme de masse. On a admis que c'est possible pck on a vu que en Turquie Moderne on a toujours pratiqué le négationnisme vis à vis de l'historia de ce pays pour, entre autres, ne pas reconnaître le génocide arménien. Les Turcs ont commencé à prendre conscience de leurs antécédents historiques il y a à peine 10 ou 20 ans maximum. D'habitude ils ne se posaient pas de question et ceux qui exprimaient une volonté de transparence toute légitime sur des faits tenus dans le silence étaient perçus comme des gêneurs, des gens qui s'imposent...
Pourtant le génocide a été reconnu par la France
On voit que dans une société il est donc possible que des édiles, des hommes politiques soient ignorants d'une évidence au sujet du passé. Aussi le peuple est fait de millions de gens, des citoyens... Tous autant qu'ils sont ils peuvent être vecteur plus ou moins conscient de négationnisme vis à vis d'un fait historique ou social. Non seulement on ne rangera pas ce fait dans les annales mais au contraire on oublie à vitesse forcée... Et on en instruit aucunement la postérité. Oui, pourquoi l'homme occidental aurait il plus de qualité et de crédibilité quand il s'agit des bornes de la forme de pensée et de la mémoire? Des personnalités sont tout bonnement ignorantes. Les gens peuvent être ignorants de faits réels... Car les gens en Occident ont peu idée d'une facette de l'authenticité qui a marqué les 50, 60 & 70. Ces années sont sujettes d'une amnésie de masse !! Tout ce qui a trait à des circonstances de l'après-guerre est tronqué. Le passé est changé. Ainsi que la drogue et son implication sociologique. Pourtant on est d'accord que la masse peut passer à côté d'une évidence. Cette évidence que l'on cache est justement ce dont nous discutons ! Càd ces sphères sociales de l'après-guerre, le modus de la vie et de la façon de s'habiller, de se cultiver, et surtout de s'identifier dans la multitude... Bref la façon d'être. Avec la démonstration du cas turc, le lecteur a acquiescé sincèrement à la conclusion d'une possibilité de négationnisme en Occident. Il ne faut pas grand chose pour apporter une acceptation définitive à cet agrément quand le moment se présente. C'est maintenant.
La sphère sociale que je prends en considération juste ci-après n'est pas celles locales ni celle des nationaux mais celle encore sous le choc des découvertes dans les labos du Dr Goebbels. Les camps de la mort n'ont pas été investis par les Alliés dans les années soixante mais avant. C'est cela qui justifie la philosophie, le mode de vie et la mode bohème. Tout le monde n'a pas eu la liberté de vivre cette revanche bohème... Car il était plus dans l'avantage de certains nationaux de demeurer ignorants du monde extérieur, comme au temps des Nazis !! On ferme les yeux encore aujourd'hui. Dès lors pourquoi limiter l'ère bohème à la mode des 60 ou des 70 ??
Or je comprends très bien ces différences de perception par des sphères sociales différentes!! Ma famille (belgo-arménienne) restée à Bruxelles pendant la guerre était bourgeoise. Je détiens certains principes de cette sphère sociale. Selon sa conscience, ma grand-mère belge souhaitait m'imposer une coiffure domestiquée pour me conformer à l'homme modèle de l'ordre (avec un petit o, mais...). Mon père c'était différent. Il n'est pas resté à Bruxelles, lui. Et ce ne sont pas ses parents qui sont revenus de Berlin sur une petite moto de para-commando britannique.
Mon père avait été T.O. et depuis la Libération il avait le but de rentrer chez lui, à Bruxelles. Cette petite moto n'a pas la prétention des grosses Harley, BSA et autres Norton des Hell's Angels mais elle est pratique pour descendre les escaliers jusqu'aux pissotières des bistrots en un temps où l' Info de 12H ne poussait pas son optique jusque là. Les gens mouraient enivrés quand les armes ont fini de tuer. C'est ainsi que se fait un désengagement d'une guerre. Pour remonter les marches vers la fête, la petite moto était de bon allant.
qu'est-il advenu du para britannique?
En fait la différence entre mon père et ses éducateurs se calque sur un désaccord comme il peut y avoir dans une famille. Mais en plus les évènements de l'historia étaient au rdv pour alourdir encore la situation. D'où ma perception de deux expériences d'éducation différentes chez mes anciens. Celle mise aux normes et celle faisant la motion du progressisme évolutif au niveau de l'idéal. C'est en cette nature polyvalente que je me permets de parler de tout ce que je peux, que je me permets d'affirmer des choses qui peuvent sembler parfois fort de café ou difficile à croire... Mon père a essayé de me transmettre des points de repères que un ado de 16 ans a peine à discerner... Cela me revient maintenant.
Lors des 70: ma mémé (éducation traditionnelle) et mon père (disons... plus tolérant, humaniste)
mon père était travailleur (comme indépendant) et ne se droguait pas, ne buvait pas.
Dans les années 60 il y avait une vague en train de mourir. Elle devint souterraine. L'underground est avant tout platoniquement l'underground (le métro, le tube...) mais il devint une affaire de mode philosophique... L'Underground c'est là où une forme humaine survit et que survivent des idées partisanes assez exclusives, perpétuant notamment le rite de la drogue jusque à son terme des seventies... Après, tout fut sujet à changement... Pcke l'Après-guerre était finie. Tout avait été fait. Toutes les missions remplies. Tous les devoirs accomplis. D'autres nouveaux problèmes se présentaient à l'humanité et il fallut retrouver les capacités pour les affronter. Mais changer le passé revient à ne pas clore le dossier. On ne peut pas passer au chapitre suivant si une polémique, un mensonge, est tjs en cours...Impossible d'en faire son deuil.