bjr, je fais une sorte d'anthologie sur la marginalité des années 70 (ce n'est qu'un petit hobby mais une grande passion au nom de la synthèse de certaines arcanes civiques répercutées aujourd'hui). Ce qui est à lire ici n'est pas fait pour imposer un topo d'analyse mais plutôt comme une interrogation. C'est un peu une provocation pour susciter d'éventuelles objections au crédit de la connaissance. Sans argumentation ni confrontation de la part d'autrui, mes hypothèses sont donc admises et adjugées pour la raison du commun entendement.
Je veux parler cette x ci de la crête capillaire, son symbole. C'est une forme de coiffure qui a pris la relève des cheveux longs lors des années 70. Avec la fin du Vietnam une frange de la société était culpabilisée de porter les cheveux longs et la crête a pris la relève en une distinction réactionnaire pour une marginalité révisée et adaptée en évoquant des Indiens d'Amérique. La crête, une nouvelle manière excentrique pour succéder aux cheveux longs et s'en démarquer.
Les Apaches par exemple avec leurs cheveux longs symbolisent les marginaux habituels, comme dans les films westerns de la tradition américaine. Dans la vie courante il y aura parfois forcément un certain scoop par analogie avec les hippies, ces marginaux "old school"... Par contre les Sioux, Iroquois, Hurons, Pontiacs, etc, sont des sauvages avec la crête. C'est un look amérindien très classique, pur, des origines... Il est immortalisé en un style supra réaliste par les gammas de couleurs et les contours nets en de grands tableaux aux cadres dorés. C'était avant la photographie et les courses des photographes à travers les plaines... Ceux-ci réalisèrent des daguerréotypes, des bromures en tons monochromes quand la peinture passa de mode...
Pour actualiser les 70 par le symbole réactionnaire, on reviendra aux premiers sujets artistiques: avec la crête, la référence indienne pour les Punks ne sera pas fortuite ni imposée, mais préméditée et endossée de plein gré. Il s'agit d'une désignation indirecte vers les porteurs de cheveux longs tel une "autre" sphère ethnique distincte en cette obédience générale de la marginalité. Au final, c'est une stratégie civique. C'est à visée hostile.
La peinture nourrit visuellement volontiers les muscles et le développement physique des Indiens originels. La photo N/B s'accommodera ensuite de sujets indiens présentant d'avantage un look de partisan équipé avec certains attributs de la civilisation (colts, winchesters) associés à des accessoires tribaux (peintures de guerre, objets de l'artisanat dans la parure, etc...). Les photographies sont un peu floues comme la situation de l'époque avec l'alcool, la drogue, la déliquescence des Blancs transmise aux tribus... Les nouvelles maladies... Ce n'est pas comme sur les tableaux où chaque chose a naturellement sa place... Même l'épreuve de bravoure.
Ce qui fait une sphère philosophique unique de ces ensembles différents dans l'espace et le temps c'est la vie ethno hors norme, au ban de la civilisation et de l'establishment... Ainsi, à vocation de signification, il s'agira de symboles amérindiens adaptés aux us et coutumes de l'Occident.
Les Indiens ont mené des guerres très violentes. Pour commencer, les Sioux étaient en travers de la route des Blancs au 19me s. (défaite de l'armée et mort du Gl Custer à Little Big Horn). Les épisodes ultérieurs de l'historia des Indiens furent malgré cela irrévocables. Avec l'expansion des colons vers le Sud et l'Ouest, d'autres tribus furent immiscées au choc des cultures... Cette période fait, pour une grande part, la matière cinématographique américaine de la tradition western. Cela se passe souvent en des contrées plus chaudes où on a soif, les personnages transpirent comme des vacanciers au soleil... et le film développe d'autant sa finalité ludique.
cet Indien a les cheveux longs et il a pris un scalp sur le crâne d'une victime...
cet Indien est Iroquois et il a pris un scalp sur le crâne d'une victime...
un Apache
un Pawnee (un guide pisteur au service de l'armée)
un Chiricahua (partisan apache en fait...)
un Algonquin
Satank, Kiowa war chief
Iroquois... réaliste. Indéniablement.
Comanche...
Pontiac
Hippies
Punks
IRL, pour les hippies la comparaison éventuelle avec des Indiens était fortuite. Lorsque c'était le cas, parfois il pouvait s'agir de l'expression d'une plaisanterie, mais parfois la comparaison était faite dans une intention sarcastique...
Punks: les Indiens incarnent la turbulence et l'insoumission dont les Punks se réclament de plein gré
Sur l'image ci-dessous on lit: "Récupérée en 1945 par des soldats parachutistes américains pour se donner du courage avant de sauter dans le vide, la crête deviendra l'emblème d'un tout autre combat avec le mouvement punk". Je vois mal des parachutistes avec une crête suffisamment robuste en dessous du casque... et sans casque encore moins avec un contraire au courant éolien d'une force égale au poids de la chute dans le vide... C'est impossible. Mais quand est ce que on arrêtera d'affirmer des choses à la source de l'hédonisme du culte de la personne physique quand on tente de masquer le complexe vis à vis de la simple authenticité des faits? Les soldats ont parfois une capillarité rectangulaire plus fournie de 2 ou 3 cm au sommet du crâne pour amortir le port du casque mais est ce une crête comme une étoile? Non.
A part cela je suis d'accord avec tout le reste de ce texte
ah et bien voila il y a des infos supplémentaires qui arrivent... Ceux qui ont adopté la crête capillaire sont des paras et il y a même une photo d'époque. Le groupe des 13 était commandé par un sergent métis à moitié indien natif d'Oklahoma alors les autres ont fait comme le chef avec la coiffure iroquoise et les peintures de guerre... C'étaient des hommes entraînés à vivre en autonomie derrière les lignes ennemies càd sans douche ni linge de rechange... Ils étaient sales et sentaient mauvais. On est comme eux quand on garde le même caleçon pendant 15 jours au moins... On les surnommait donc les 13 dégueulasses et Hollywood en a fait un scénario pour "les 12 salopards" (il paraît que c'est authentique).
The Stranglers est un groupe de musique pop rock scandinave qui a voyagé et visité Los Angeles à l'approche des années 80. Il semble que ces musiciens rendent avec ce titre ce qu'ils ont perçu de la vague punk à cette époque. On entend leur imitation d'une musique plus basée sur l'intuition que sur l'Art... The Stranglers imite des gens qui ne sont pas musiciens mais qui sont très en forme pour s'avancer à sortir des sons de divers instruments. Des gens impatients qui veulent avoir de suite sans apprendre... C'est un des genres de musique au cachet punk. On peut les imaginer officier sur scène avec de grandes crêtes phosphorescentes et des soutanes noires défraichies de prêtres, récupérées dans les friperies...
(Stranglers interprète de la musique Punk en reflet de ce qu'ils ont vu et entendu. C'est un témoignage pour Psychonaut, le forum... Et pour la musique des Stranglers proprement dite on peut voir d'autres morceaux sur YouTube éventuellement si on veut)
The Stranglers. Dead Loss Angeles
il applique la RDR avec des cachets effervescents de calcium enfilés à temps fixes sur un long terme...
des punks il n'y en a pas eu des masses mais qd même klkuns...