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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
Ba je sais pas pour Tridi mais pour moi y a ce qui fait consensus, qui est éprouvé scientifiquement, et le reste... Pour l'instant l'hypersensiblité fait partie du reste.

Mais dans la sphère psychologique, rien ne peut être prouver. Juste interprêter selon des points de vue.
 
Ba si, c'est le boulot de la psychologie expérimentale, celle dans laquelle j'ai passé quatre ans de ma vie^^

C'est pas de la philo hein ;)

La psychologie, c'est une science. Donc avec des paradigmes, des expériences standradisées et reproductibles, des articles scientifiques.


Edit mais on a déjà eu ce débat, faudrait que je retrouve le thread... C'était y a un an à mes tous débuts ici, enfin, tous débuts après 2012.
 
Morning Glory a dit:
Ba si, c'est le boulot de la psychologie expérimentale, celle dans laquelle j'ai passé quatre ans de ma vie^^

C'est pas de la philo hein ;)

La psychologie, c'est une science. Donc avec des paradigmes, des expériences, des articles scientifiques.

Tu es dans le conceptuel. Tu valides qqch conceptuellement.
Regarde dans le fond si la psychologie expérimentale est si tangible que ça ;) 

J'suis pas en train de faire de la philo mais parler de concret.
 
What?
Je sais pas t'as pas vu les expériences de Milgram, Ash, pfff merde je me souviens jamais des noms moi, bref les innombrables biais cognitifs répertoriés? Et puis tout le reste hein mais là je plane et puis ça date, ça se résume évidemment pas à des biais cognitifs la psycho. Les études sur les personnes autistes pour les aider au mieux quand il y en a besoin etc, bref.

Refuser la psychologie comme une science a autant de sens qu'en faire de même avec la biologie. Bref. On a déjà parlé de ça je te retrouve le lien.


https://www.psychonaut.fr/Thread-À-quoi-servent-les-psys
Je crois que c'est surtout sur la seconde page qu'on en parle.
 
Morning Glory a dit:
What?
Je sais pas t'as pas vu les expériences de Milgram, Ash, pfff merde je me souviens jamais des noms moi, bref les innombrables biais cognitifs répertoriés? Et puis tout le reste hein mais là je plane et puis ça date, ça se résume évidemment pas à des biais cognitifs la psycho. Les études sur les personnes autistes pour les aider au mieux quand il y en a besoin etc, bref.

Refuser la psychologie comme une science a autant de sens qu'en faire de même avec la biologie. Bref. On a déjà parlé de ça je te retrouve le lien.


https://www.psychonaut.fr/Thread-À-quoi-servent-les-psys



Ok, tu peux voir la psychologie comme une science. Ca reste que de l'appelation. Je comprend ton point de vue.
Mais c'est pas parce que c'est une science, un consensus générale, que ce sont des vérités absolues.
Moi je raisonne pas du tout comme ça.

Même en science plus concrête, comme la physique ou biologie y'a aussi de l'interprétation donc c'est dire.. Sauf les mathématiques qui reposent que sur de la logique et de la construction de concepts.. et encore même là il y a des choses à dires (axiome du choix etc...)

Et on a le droit de remettre en question les consensus généraux, c'est fait pour ça d'ailleurs. Ca fait avancer les choses.
Si personne le fait, les choses stagneraient. Avec des vérités figées.
 
Ba on en revient au problème qui se pose toujours face à ça:
Si tu refuses la science, où tu vas? En quoi tu crois? C'est la porte ouverte à absolument tout, y compris le charlatnisme (beaucoup de charlatanisme).

Je dis pas que la science est une vérité absolue, mais elle tente au maximum de s'en rapprocher.

Ah ça me fait rire, ça aussi je crois qu'on en a parlé dans un fil... Mais il sera plus dur à retrouver... La fonction recherche de PN est trop capricieuse pour que j'obtienne des résultats parfois




owh cui là https://www.psychonaut.fr/Thread-Pseudosciences-espace-de-discussion


(Je suis pas en train de dire que rien de ce qui n'est pas prouvé n'est vrai ni n'existe, juste que techniquement, ce sont des inconnues.)
 
Morning Glory a dit:
Ba on en revient au problème qui se pose toujours face à ça:
Si tu refuses la science, où tu vas? En quoi tu crois? C'est la porte ouverte à absolument tout, y compris le charlatnisme (beaucoup de charlatanisme).

Je dis pas que la science est une vérité absolue, mais elle tente au maximum de s'en rapprocher.

Je dirai que toute façon, on ne peut nier la science, c'est un consensus collectif. On y baigne tous dedans.
Mais cela dit, on peut développer sa propre pensée, selon ses ressentis et ses expériences. Je trouve que c'est ça qu'on doit faire. Quitte à se tromper, parfois. Mais on réajustera.

L'école nous a appris à ne pas penser par nous-même et à tout prix croire ce que dit le consensus.
 
Agree^^

Ba, si tu veux penser que la psycho est une pseudo science, tu as le droit anéfé. Mais à mon sens ça relèverait d'une méconnaissance du domaine, soit de la psycho elle-même, soit de la science.


Arg, tu es accro? :/
 
>< Léopard, relis la conversation, on a dit que la psychanalyse n'est pas de la psychologie. La psychanalyse dont là tu parles est bel et bien une pseudoscience perchée, je suis tout à fait d'accord avec toi^^

La psycho est une science tout court. Il y a un laboratoire exclusivement dédié aux recherches en psychologie à Clermont Ferrand.


https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychanalyse
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychologie_expérimentale


C'est bien pour ça qu'on dit (enfin moi en tout cas) que quitte à démarrer une thérapie, il faut s'assurer que le psy utilise bien des TCC (thérapie cognitivo-comportementale), qui est une thérapie directement basée sur la science.
Faut faire gaffe parce qu'en france rien ne va, on mélange tout et même des psychanalystes peuvent avoir le titre de thérapeute...
 
Basée sur la méthode scientifique comme écrit dans mon lien^^'

Tu sais, La variable indépendante qui fait bouger la variable dépendante (enfin c'est ce que veux vérifier le chercheur); donc mise en place de conditions éliminant au maximum les variables parasites qui pourraient aussi faire bouger la VD; étude; résultats statistiques; relecture de l'article scientifique par les pairs; publication.

J'ai pu oublier un ou deux trucs au milieu, mais dans l'idée c'est ça^^

Ca permet de dresser des hypothèses à partir d'études préexistante ou d'une simple idée, de la confirmer ou l'infirmer, la faire connaitre et comme ça d'autres chercheurs tenteront de la reproduire plus ou moins à leur sauce (ou à l'identique) pour vérifier que c'est bien une généralité et non un cas isolé (validité externe).
 
amicale_du_pc a dit:
snap2 a dit:

là les gniârk restent sur le support tandis que un ram disk est VOLATILE !!

Non. Renseigne toi un peu sur Kodachi et tu verras qu'on peut très bien en faire un Live OS.
En plus Tails a des failles et a déjà été hacké par le FBI. Il a en plus très peu de protections contre les BIOS contaminés.
[video=youtube]
Petit exemple de sympathie qu'on peut faire avec Tails.
Je dis pas que Tails est pourri, le problème c'est qu'il est surmédiatisé et connu de trop de gens, donc forcément y a pas mal de hackers et de gouvernements qui sont intéressés par en exploiter la moindre faille.
 
Morning Glory a dit:
des fois je lis le DSM je me dis "mais merde, en fait c'est pour ça que j'agis comme ça!"

Tu crois vraiment que le DSM est basé sur de la psychanalyse? Heureusement outre-mer ils sont plus en avance que nous, et c'est justement de là-bas qu'il vient.

Sauf que...

Vous êtes timide ? Peut-être souffrez-vous de « phobie sociale ». Votre tristesse passagère, liée à un événement douloureux comme la perte d’un proche, n’est-elle pas plutôt une dépression ? Le territoire du pathologique semble s’étendre sans fin.

Ces troubles psychiatriques sont recensées par le « DSM-5 », cinquième version du catalogue des affections mentales, ouvrage de référence des psychiatres, sorti le 19 mai. Avec son lot de « nouveautés ». Rares sont ceux qui ne se reconnaîtront pas dans l’un des 400 troubles répertoriés ! Avec ses critères toujours plus larges et ses seuils toujours plus bas, le DSM fabriquerait des maladies mentales et pousserait à la consommation de psychotropes, estiment ses détracteurs.

Alors que la première version du « Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux » (Diagnostic and statistical manual of mental disorders - DSM), publié en 1952, ne recensait qu’une centaine d’affections, son contenu n’a cessé d’enfler au fil des révisions, tous les vingt ans. Ses détracteurs pointent le risque de « médicaliser » à outrance des comportements finalement normaux.

Les critiques du DSM mettent en avant la responsabilité des laboratoires pharmaceutiques. Ces firmes chercheraient à étendre le « marché des troubles ». Et ont noué à partir des années 80 des liens étroits avec les psychiatres influents, à commencer par les rédacteurs du DSM : 70% des auteurs ont ainsi déclaré avoir des rapports financiers avec les labos [2]. Les ventes d’antidépresseurs et de neuroleptiques aux États-Unis représentent 24 milliards de dollars. En France, elles ont été multipliées par sept en deux décennies, et représentaient plus d’un demi milliard d’euros au début des années 2000. Au-delà des conflits d’intérêts, cette « pathologisation du normal » révèle bien d’autres choses. Avant d’être un outil de diagnostic de maladies mentales, le DSM ne serait-il pas plutôt un dispositif de normalisation des conduites, dans une société orientée vers la rentabilité économique ?

Le philosophe Michel Foucault expliquait comment à partir du milieu du XIXe siècle, la psychiatrie commence à faire l’impasse sur le pathologique, la maladie, pour se concentrer sur « l’anormal » : la psychiatrie a « lâché à la fois le délire, l’aliénation mentale, la référence à la vérité, et puis la maladie, explique le philosophe. Ce qu’elle prend en compte maintenant, c’est le comportement, ce sont ses déviations, ses anomalies ». Sa référence devient la norme sociale.

Une analyse qui rejoint celle de l’antipsychiatrie américaine. Pour le professeur de psychiatrie Thomas Szasz, les « maladies mentales » ne sont que des « mythes » servant à médicaliser les comportements jugés indésirables ou immoraux au sein de la société [5]. « Le sort de l’homosexualité, inclus puis exclu du DSM au gré de l’évolution des mentalités aux États-Unis, illustre à quel point le manuel reflète moins l’état d’une recherche scientifique sur les maladies que les normes de "l’acceptable" d’une époque », rappelle le philosophe Steeves Demazeux, auteur de Qu’est-ce que le DSM ?.

Le DSM-3 franchit un cap dans les années 80 en faisant de ces normes les critères directs et explicites de chaque trouble. Un exemple : « Avec le DSM-5, il faut avoir moins de trois accès de colère par semaine pour être un enfant "normal", explique Patrick Landman. Les autres – ceux qui dévient de cette norme – seront désormais étiquetés « trouble de dérégulation d’humeur explosive » ! Et pourront être « normalisés » par des médicaments.

L’individu doit « fonctionner » correctement dans l’entité qui le subordonne : l’entreprise, l‘école, la société. C’est cela que l’Échelle d’évaluation globale du fonctionnement (EGF) du DSM-4 (datant de 1994) se propose de mesurer. 

Car pour les États, c’est leur puissance économique qui est en jeu : « L’Union européenne évalue entre 3 et 4 % du PIB les coûts directs et indirects de la mauvaise santé mentale sur l’économie », indique en 2009 le rapport du Conseil d’analyse stratégique sur la santé mentale. Invalidité, accidents du travail, absentéisme, baisse de la productivité... Autant d’impacts de la santé psychologique des travailleurs sur l’économie.

La grande majorité des praticiens et des patients ne songent pas à questionner le statut de ces « troubles » ainsi officialisés. Ni à remettre en cause les normes sociales qui ont présidé à la formation de ces catégories. Ce sont toujours les êtres humains qui, « inadaptés », souffriraient de « dysfonctionnements ». Ils sont invités à identifier leurs troubles et recourir à un traitement qui leur permettra de rapidement redevenir « fonctionnels »… Notamment sur le marché du travail. 

Article entier ici :
https://www.bastamag.net/DSM-quand-la-psychiatrie-fabrique

Un truc qui m'avait fait halluciner, c'est comment dans le DSM IV, un critère d’exclusion invitait les cliniciens à ne pas diagnostiquer de dépression à une personne en deuil depuis moins de 2 mois (sauf exception), et dans le DSM 5, des changements ont été apportés à la définition de la dépression: le critère d’exclusion du deuil, notamment, a été retiré (ce qui a suscité des réactions).

Déjà, pourquoi un deuil devrait durer 2 mois ???  :o

De toute façon, même entre eux ils sont pas d'accord : Allen Frances, l'ancien concepteur du précédent DSM est parti en guerre contre le DSM-5 et explique que "il n’existe pas de définition du trouble mental, et toutes celles qui ont été offertes ne valent rien" !
 
Je vais vous caser sur ce sujet.
1Psychonaute voyageant dans les esprits
2Psychonaute voyageant dans les cases
3Psychonaute voyageant dans l'univers
4Psychonaute voyageant dans l'âme

Mdr c carré y'a 4 angles on peut le visualiser et créer des variantes, faire un cube et jouer avec...

Je blague le voyage de l'esprit n'est pas quantifiable, et les névroses ne sont pas nommables.
Tellement invisible et sensiblement déterminant, ce n'est pas pratique d'en savoir juste un peu.
Trouver ses maladies mentales n'a pas d'intérêt autre que d'endurcir le raisonnement d'un mort.

Il faut des pixels pour déplacer l'icone de sélection des chemins.

Pour comparer avec la vie, un état stable est un état inerte. 

Alors on peux être emprunter n'importe quelle voie, tant que l'on peux revenir a notre état originel, ce n'est pas à sens unique.

Ce sont des esprits qui ont définit l'esprit en croyant savoir ce que c'est,
et avec l'arrogance de le faire comprendre.

Mais ils ne vous connaissent.


psycho
psukhế (« âme, esprit »).

Les dérivés c'est du bullshit pour moi
 
Le doom métal c'est génial
 
Hyosciamus a dit:
Trouver ses maladies mentales n'a pas d'intérêt autre que d'endurcir le raisonnement d'un mort.

Il faut des pixels pour déplacer l'icone de sélection des chemins.

Pour comparer avec la vie, un état stable est un état inerte. 

Voilà. Bravo, très bien dit.

C'est ça le fond qui se cache derrière mon indignation contre les maladies mentales et les cases
-> Ca fige notre structure intérieure, on se complait dedans.
Et un état stable est un état inerte. Des eaux mortes noires...

La vie c'est du mouvement, le changement. De l'eau claire qui ruisselle.
Quand on fige qqch avec des croyances et du mental. Ca ne fait que de freiner la vie et son expansion.

Avec ce prisme quand on observe la vie, soi-meme, son environnement et la société, ca devient passionant. On commence à comprendre plein de choses.

On cherche la sécurité dans des états figés de notre personnalité mais en réalité, c'est une sécurité illusoire. C'est juste la peur qui veut tout figer.

Et du coup, la science est aussi un problème pour le moment. Dans cette vision des choses. Car elle veut figer des croyances.
Certes, il y a un pan de la science qui remet en question mais à mon sens il est minoritaire fâce à ce coté de la science qui adore figer les choses. "L'Univers est comme ci et pas comme ça jusqu'à preuve du contraire". Mais les nouvelles théories sont souvent mal acceuillis et demandent du temps avant d'etre acceptées.
 
leopard extra-cheese a dit:
GaetanCz a dit:
-> Ca fige notre structure intérieure, on se complait dedans.
Conneries, aller en hp et tout m'a permis de rencontrer pas mal de schizo, et crois moi que bcp ne s'en tienne pas à leur diagnostic pour se la couler douce ou dire que c'est ok leur état mental, il y a souvent (et toujours en ce qui me concerne) une grosse méfiance vis-à-vis de l'Institution Psychiatrique et de l'Establishment en règle générale... Et ceux.celles qui remettent pas en question ce système sont juste trop à fond dedans ou juste trop normaux"...

Je dis pas que c'est le cas pour tout le monde.
Mais je dis que ce diagnostic peut avoir cet effet pervers de rester bloquer dans cette case pour certaines personnes.
Et l'autre effet pervers de ce monde qui veut tout figer : c'est que les personnes trop changeantes sont catégorisés de fous et peuvent finir en HP.

Ou des changements brusques dans l'émotionnel sont vus comme "anormaux". Ou des changements brusques interieurs comme des crises..
C'est une vision très étroite de ce qu'est la vie. Un prisme très étroit, limité.

Et si on veut se fondre dans la société, pas etre rejeté, il faut rentrer dans ce moule étroit. Putain mais qu'est ce qu'on s'y sent mal.. On se sent à l'étroit, serré.

Je te comprend tout a fait, quand tu dis que les gens sont trop normaux, leopard.
 
Le remède est de sortir individuellement de tout concept, de toute norme, toute croyance. 
Mais comment y arriver c'est une autre pair de manche. Plonger totalement en soi, sans référentiel. Quitte à être fou aux yeux des autres.
A l'évoquer, je ressens une terreur absolue et en meme temps une libération au bout de tout conflit.
 
Définition perso :
La folie, c'est quand la perception d'un individu s'éloigne de la norme à tel point que ça l'empêche de vivre dans la communauté.
Il y plusieurs façons de diverger et donc plusieurs folies, qui ont chacune leur petit nom.
 
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