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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
Remarque ça peut faire épilation expresse, un peu hardcore quand même
 
Nan mais sérieusement arrêter de vous brûler la peau bande d'autiste et installez des moustiquaires. Et l'autre qui se fait des cloques.

Tu parle d'un forum rdr...
 
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Les réactions: R2d2
Outre l’élimination des poils disgracieux

Les miens étant tout en grâce, cette méthode ne semble pas convenir :/
 
Lol t'as lu l'article, je t'avoue c'était un petit troll je l'ai posté pour le titre :)

Après si tu kiffes les poils pour X raison tu fais ce que tu veux, perso je me rase juste la barbe parce que je trouve ça plus "propre" et que ça pique moins (j'ai une barbe drue), mais si j'étais une fille je ne sais pas comment je réagirais aux pressions de la société quand aux apparences du corps féminin...surement que je me plierai aux canons esthétiques comme la majorité des femmes.
 
Laura Zerty a dit:
Lol t'as lu l'article, je t'avoue c'était un petit troll je l'ai posté pour le titre :)

Après si tu kiffes les poils pour X raison tu fais ce que tu veux, perso je me rase juste la barbe parce que je trouve ça plus "propre" et que ça pique moins (j'ai une barbe drue), mais si j'étais une fille je ne sais pas comment je réagirais aux pressions de la société quand aux apparences du corps féminin...surement que je me plierai aux canons esthétiques comme la majorité des femmes.

De nos jours la pression sociétale est dirigé envers les poils, masculins et féminins. Alors certes la barbe reste toujours un signe de virilité, mais il y a beaucoup d'homme qui se taille une belle barbe de hipster puis qui se rase torse, jambes, aisselles, pubis, etc.
Après tout dépend dans quel sphère social on s’inscrit, si on se réfère au mouvement hippie ou plus récemment à certains courants du mouvement féministe, les poils ne sont pas diabolisés (et c'est tant mieux si vous voulez mon avis).

Bien sur après tout est question de confort et d'appropriation de son corps, mais j'avais vu dans un docu que justement c'est l'église et les arts "consentis" par la chrétienté qui ont appuyé cette image de l'Homme imberbe, stylisé comme des anges, en opposition avec les poils qui rappelle les bêtes. Ce qui est plutôt stupide parce que je suppose qu'au XVème siècle les femmes qui s'épilaient le pubis elles devaient pas être nombreuses.

Après j'ai entendu dire que tout ça descendrais également de la société romaine. Comme quoi les romains se rasaient les jambes dans les thermes, mais je n'en sais pas pas plus. En tout cas c'est intéressant de voir comment une partie de notre corps peut-être renié à ce point. Un peu à l'image des cheveux, du clitoris, etc dans d'autres sociétés.
 
Aha je trollais moi aussi mais c'est vrai je ne m'épile pas. J'ai arrêté y'a trois ans et je me porte très bien ! Mes amants aussi, par contre ma famille me fait plein de remarques, les gens sont bizarres
 
Ils sont pas bizarres ils ont d'autres mœurs. J'ai connu une fille qui s'était teinte les poils d'aisselles en vert pour je ne sais plus quelle cause, ça c'est bizarre. Heureusement ça lui est vite passé.

Puis bon pour certaines filles c'est plus facile de pas se raser que pour d'autres, tout dépend de sa génétique.
 
J'irais jamais juger une personne pour ce qu'elle fait de son corps (du rasoir à la teinture), ce que je trouve bizarre c'est que ce soient les personnes les moins impactées par ce que je fais du mien (à savoir : ma famille) qui me fassent le plus de remarques. C'est un peu absurde !
Peut-être un instinct tribal/communautaire, les membres du clan devant répondre aux caractéristiques générales du clan à des fins de reconnaissance
 
C'est les gens qui te sont le plus proche. Donc c'est ceux qui ont le moins d'inhibitions à êtres honnêtes.

J'irais jamais critiquer un inconnu dans la rue sur son apparence. Aussi ridicule soit elle.
Par contre tu peux être sur que si mon frêre prend 20 kilos en 2mois et se met au combo chausettes/claquettes je vais lui faire remarquer cash. Et en prime je me foutrais bien de sa gueule.

Parce que c'est ça la famille. Une belle histoire de liens conviviaux.

Mais bon toutes les familles sont pas aussi soudées.
 
Ce n'est pas encore exactement ce dont je parlais (on est intimes avec ses amants aussi), mais tu t'en rapproches. Ce qui m'étonne, c'est cette dichotomie entre une certaine norme imberbe (dont parle Xochi), et ma propre expérience des goûts de mes partenaires (qui se découvrent parfois au dernier moment, donc on peut invoquer les atomes crochus mais pas que) ; et en prime, une autre dichotomie, celle de l'acceptation globalement enthousiasme de gens très impactés par mon corps (ceux auxquels je le prête) et le dégoût superficiel de gens qui devraient s'en foutre (la famille étant normalement le milieu asexuel par excellence). Je ne sais pas si c'est complètement clair ! Il y a sûrement de très bonnes raisons (sociologiques et/ou instinctuelles) à tout ça, mais à première vue c'est quand même un petit peu absurde.
 
Tridimensionnel a dit:
J'irais jamais juger une personne pour ce qu'elle fait de son corps (du rasoir à la teinture), ce que je trouve bizarre c'est que ce soient les personnes les moins impactées par ce que je fais du mien (à savoir : ma famille) qui me fassent le plus de remarques. C'est un peu absurde !
Peut-être un instinct tribal/communautaire, les membres du clan devant répondre aux caractéristiques générales du clan à des fins de reconnaissance

La manière dont on s'occupe de son corps ne s'incrit-il pas dans un registre social ? Apprendre à faire ses lacets, s'attacher les cheveux, tout cela sont des choses qui ne vivent que par grâce à leur transmission à l'intérieur d'une communauté.
Après bien entendu la légitimité de la critique des autres sur nos choix personnelle est discutable. Mais c'est aussi le propre de la transmission. De plus jusqu'à quel degré sommes nous libres du regard des autres (réel ou intériorisé) ?


PS: Pour répondre à Trickster, le coup de se teindre les poils ça a été une cause pour une partie du mouvement féministe. Considère ça que ça fait partie des mœurs d'un groupe de (plutôt jeunes) femmes politisés et assez "connectés". Après je ne sais pas si le degré de pilosité influe réellement sur le fait de les enlever ou non.
 
Ouais après c'est clair que tes attributs de séductions ont plus de rapports avec tes amants qu'avec ta famille.

C'est sur que si un membre de ma famille faisait du forcing pour que je me rase les couilles ça me paraitrait bizarre. Voir completement déplacé.

Nan enfait t'as raison c'est naze.
 
Mr Sandman a dit:
Ouais après c'est clair que tes attributs de séductions ont plus de rapports avec tes amants qu'avec ta famille.

C'est sur que si un membre de ma famille faisait du forcing pour que je me rase les couilles ça me paraitrait bizarre. Voir completement déplacé.

Nan enfait t'as raison c'est naze.


Ouai mais jusqu’où tu places les "attributs de séduction"; parce que j'ai croisé pas mal de japonaises avec les bras épilés.

Je pense pas qu'il soit totalement anormal que des parents soient attentifs à l'apparence de leur enfant. Je pense même que c'est assez naturel. Maintenant ce que je trouves intéressant, c'est à partir de quel cercle social les gens se passent de commentaire à ce sujet. Je suis convaincu que beaucoup de gens pensent en mal les choix esthétiques de chacun, mais jusqu'à quel proximité se sentent-ils de partageur leur avis. Est-ce bien de le dire, ou de ne pas le dire ?
 
Ça diffère evidemment selon les cultures.

Mais dans la notre, on a pour habitude de placer une limite. Notamment au niveau des organes génitaux.

Après les poils sur une femme c'est pas dans les canons de beautées populaires donc les gens font des remarques. Ce n'est pas une histoire morale. Les gens se contentent de favoriser le potentiel de séduction le plus large. Pour la reproduction de l'espèce.
 
Je pense que c'est important de le dire une fois si l'on en ressent le besoin, de façon un minimum respectueuse. Les choix esthétiques passent par le regard de l'autre donc ce n'est pas absurde d'en parler. Insister, par contre, c'est naze.
Moi ça me ferait bien marrer de me teindre les poils ! Mais je ne prendrais pas du vert, ça fait un peu cadavérique. Enfin, déjà que j'ose pas me teindre les cheveux... Tout cela reste dans le domaine du fantasme... :(

EDIT : pour la question du cercle social, je pense qu'il faut quand même être très intime avec une personne pour lui faire des remarques non sollicitées.
 
C'est surtout comme dit Xochi que ça te met dans une étiquette (féministe ou que sais je...).

C'est le problème, y'a tellement de catégories sociales que tu peux pas juste être toi. Tu rentre forcement dans une case.

En ce qui me concerne je peux pas m'empêcher de juger les gens sur leurs attributs sexuels, leurs fringues ou leurs apparences en générale.

La grosse, l'énorme différence. C'est que moi je ferme ma gueule. Et c'est ce que j'attend des gens en retour, le silence civilisé et courtois. Ceux qui n'auront pas cette délicatesse passeront direct dans la case "mal éduqué" de mon esprit et il seras hors de question de prendre le thé ensemble. Enfin de prendre le thé dans ma tête quoi.
 
Mr Sandman a dit:
Ça diffère evidemment selon les cultures.

Mais dans la notre, on a pour habitude de placer une limite. Notamment au niveau des organes génitaux.

Après les poils sur une femme c'est pas dans les canons de beautées populaires donc les gens font des remarques.  Ce n'est pas une histoire morale. Les gens se contentent de favoriser le potentiel de séduction le plus large. Pour la reproduction de l'espèce.


J'ai hésité à parler justement de ce distinguo culturel. Sauf que la mode et l'esthétique japonaise est très inspiré de la culture occidentale. Après sur les différences parties du corps comme objets de séduction, c'est clair que dans une certaine culture occidentale, les jambes ont une place prépondérante. Après j'ai l'impression que tous ça c'est un peu dépassé, et que la mode issue du porno etc à totalement bouleversé nos rapport au vêtement et à la séduction. Aujourd'hui la suggestion existe moins, on s'exhibe plus, donc on s'épile plus, puisque le poil c'est le mal... mais je m'éloigne du sujet ^^

 Le sujet ce sont les parents de Tridi avec qui tu ne prendras vraisemblablement jamais le thé. Cependant si je peux apporter une nuance, à moins que j'ai mal compris la discussion, mais je n'ai pas l'impression que leur remarque porte sur la toison triangulaire de leur fille, mais plutôt de sa pilosité générale. C'est clair que ce serait chaud de juger les parties génitales de son enfant, mais je crois pas que ce soit le cas en l’occurrence (là j'ai quand même l'impression qu'on arrive sur une pente glissante...)


Bref je crois que la première étiquette qu'on met à quelqu'un qui ne s'occupe pas de ses poils c'est celle de "négligé". Ce qui est nettement plus péjoratif que "féministe". C'est sûr que certaines personnes, notamment celles qui se teignent les aisselles, ont tendance à s'inscrire dans un groupe en projetant une esthétique à un poil. Cependant je pense qu'il y a tout de même un espace pour "être soi". Les poils c'est le naturel, l’imprévisible, le foisonnement, ça protège, ça prolonge. C'est une partie notre corps avec laquelle on a une considération très particulière. Perdre une touffe de poil, c'est moins grave que perdre une touffe de cheveux ou une dent.

Pourtant c'est tout aussi constitutif de notre personne. Par exemple, lorsque j'étais petit, j'avais les cheveux longs, fins et raides, donc plutôt souples. Avec l'adolescence et l'avènement d'un nouveau moi, mes cheveux (et mes poils) ont commencés à onduler. Si bien que il m'est devenu moins supportable d'avoir les cheveux longs, je suis obligé de me les couper deux à 3 fois par an. Ca n'intéresse surement que moi mais je trouve ça fascinant. On s'excite sur les robes des chats, des chiens ou des chevaux, et on néglige la notre.
 
Tridimensionnel a dit:
(la famille étant normalement le milieu asexuel par excellence).

J'aurais pas dis ça, enfin ça doit dépendre de ce qu'on exige de ses parents en tant qu'enfant, selon un idéal peu être, mais pour ma part je ne connais aucune famille où y est pas de rapports sexuels "chelous" entre parents/enfants.

Que ça soit caché ou montré, furtif ou avéré, y a toujours des bailles chelous entre les parents et les enfants, question de limites à ne pas dépasser, ou au contraire qui sont dépassées pour se rendre compte qu'il ne fallait pas les dépasser (que ça soit de la part des enfants comme des parents, et puis y a les rêves aussi, c'est chelou ça ouai)...mais on aime nos parents pour ça aussi, ou pas, en fait je crois que l'ambivalence amour/haine vient de nos relations parentales lol...l'attachement toussa toussa


Mr Sandman a dit:
En ce qui me concerne je peux pas m'empêcher de juger les gens sur leurs attributs sexuels, leurs fringues ou leurs apparences en générale.

+1, mais chepa si chez moi on on doit parler de passion ou d’obsession arf
 
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