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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
@no_id : concernant l'iboga, GuyGeorges s'y est pas mal intéressé dans mon souvenir, s'il passe dans le coin... ^^
 
Burned a dit:
Mais la notion de risque, comment la conçois-tu ?

Oula question vaste, donc réponse simple : que chacun se drogue chez soi sans tartiner du blabla à raconter n'importe quoi pour se sous-peser les noix.

- Kevinou chéri prend sa perche, peut être vomit, se dit oui mais non en fait c'est ça mais pas là, et après pas besoin d'en déblatérer plus que ça, avant aussi remarque....

PAR CONTRE

Si on pouvait avoir un retour sincère, dé-centré pour justement aborder le centre, et narré, ça en serait intéressant de la part de Kevin, qui comme ça n'aura pas fait autant de bruit pour rien.
 
Burned a dit:
Faut-il systématiquement tenter de réduire les risques ?
Ou considérer que le risque fait intrinsèquement partie du trip ?
Un trip sans risque offrera t-il les mêmes "choses" qu'un trip à risque ?

Avant il faut situer le degré du risque.

Si tu risque la mort la rdr est utile. LOL
L'amour est un risque aussi, pourtant la plupart des gens ne se protégeront jamais et ne le voit pas comme tel. RE LOL

Enfait c'est lié aussi à une notion de goûts, est ce que le risque et quelque chose que tu aime et que tu recherche, ou est ce que tu ne le vois que comme un side effect indésirable du trip.

Perso j'aime pas le risque mais il présente un caractère indéniable d'auto préservation.
Est ce qu'on a besoin du risque pour respecter un produit et se respecter, ouais je crois. Mais autant le diminuer dans un cadre rdr, car certains n'ont pas l'instinct de préservation assez fort et passe leur temps à courir nu au bord des falaises.
 
Tukauzaki Midri ?
 
Laura Zerty a dit:
Oula question vaste, donc réponse simple : que chacun se drogue chez soi sans tartiner du blabla à raconter n'importe quoi pour se sous-peser les noix.

- Kevinou chéri prend sa perche, peut être vomit, se dit oui mais non en fait c'est ça mais pas là, et après pas besoin d'en déblatérer plus que ça, avant aussi remarque....

PAR CONTRE

Si on pouvait avoir un retour sincère, dé-centré pour justement aborder le centre, et narré, ça en serait intéressant de la part de Kevin, qui comme ça n'aura pas fait autant de bruit pour rien.
Ca a pas de sens. Excuse hein, mais ca a pas de sens.
 
@ Laura, ok mais je ne parlais pas de Kevin. Je ne le connais pas. Il fait comme il le sent.
Mais du risque. De sa place, de son éventuelle fonction et de la représentation que chacun de nous peut s'en faire. Représentation consciente mais pas uniquement. Représentations multiples donc. Ce qui en fait tout l'intérêt.

@ Sandman, oui il est nécessaire de situer et définir le risque. Articulé à l'auto-préservation ou auto-conservation. Ça roule. Besoin du risque pour se respecter et respecter le prod, ok. Le diminuer par une bonne rdr. C'est vrai pour un grand nombre, mais pas pour tous. Un manque ou une faiblesse du coté de l'auto-conservation, certainement. Cette "défaillance" suffit-elle à appréhender ce qui se joue dans la prise de risque ?

Que peuvent mettre en jeu ceux qui passent leur temps à courir nu au bord des falaises ? En connaissance de cause, parfois/souvent.
 
Ils mettent en jeu la meme chose que ceux qui se planquent dans un bunker en parka : leur vie. Mais c'est pas un jeu, et j'ai tendance a croire que c'est le fait de croire que c'en est un qui constitue le plus gros risque parce qu'il est clairement question d'inconscience.
 
Burned a dit:
Faut-il systématiquement tenter de réduire les risques ?

Bien sûr que oui. Tu veux traverser la route ? C'est risqué. Pour réduire les risques de te faire écraser, tu prends le passage piéton quand le feu est vert et tu regardes quand même à droite puis à gauche avant de traverser.
Tu veux traverser la route alors que le feu petit bonhomme est rouge ou qu'il n'y a pas de passage piéton ? C'est plus risqué, mais tu réduis quand même les risques en évitant de traverser à la sortie d'un virage sans visibilité et en regardant à droite puis à gauche.
Pour tout ce que tu veux faire de risqué, tu peux et tu dois réduire les risques. Ou alors c'est juste que t'es stupide.

Donc si tu veux prendre de la datura malgré qu'il y ait beaucoup de risques de passer une sale, très sale expérience, voire que le trip ait des conséquences super néfastes. Ben tu vas réduire les risques au maximum pour au moins ne pas crever ou tripper en plein centre ville.

P'tain je comprendrais jamais pourquoi c'est si dur à intégrer le principe de la RDR.

Ta question aurait pu être "faut-il systématiquement ne prendre aucun risque ?" Et là je dis : non.

Mais comme d'autres je vois pas l'intérêt de s'infliger de bouffer des trucs aussi péraves.
 
MydriHaze a dit:
Ils mettent en jeu la meme chose que ceux qui se planquent dans un bunker en parka : leur vie. Mais c'est pas un jeu, et j'ai tendance a croire que c'est le fait de croire que c'en est un qui constitue le plus gros risque parce qu'il est clairement question d'inconscience.

La part d'inconscience c'est aussi celle du risque, celle-là même qui pousse vers l'avant.

Bon après faut pas oublier d'avancer le pied, sinon il y a un risque de tomber oui :D
 
Burned a dit:
Cette "défaillance" suffit-elle à appréhender ce qui se joue dans la prise de risque ?

Certainement pas. N'importe qui se chie dessus devant un réel risque. Et en même temps si tu n'appréhende pas le risque, ce n'est pas le résultante unique de l'ignorance, c'est aussi parfois un appel à l'aide comme on a pu récemment le constater. Ou même parfois de la pure immaturité, quand j'étais jeune par exemple je ressentais le fait de me faire aider comme une faiblesse. Parfois même comme un manque de virilité (oui j'étais con ^^).

Et il y a ceux qui sont vraiment accroché à l'adrénaline. Mais bon pas besoin de dope y'a des sauts en parachute pour ça.

Mais c'est difficile de faire la part des choses entre le risque "voulu" et celui qui est "subi". Par exemple tu clope toi ? Moi oui...Et la débilité est là. Je prendrai certainement entièrement conscience des risques "réels" quand je serais sur un lit d’hôpital avec une tumeur dans les poumons.


Burned a dit:
Que peuvent mettre en jeu ceux qui passent leur temps à courir nu au bord des falaises ?

De la dopamine. Faut pas négliger l'apport physiologique de ses propres conneries. Comprendre le fonctionnement de son corps aide aussi à se contrôler.
 
La rdr est evidemment importante dans le sens ou elle permet d eviter ou reduire les risques inútiles. En suite c'est le cálculo de risques qui est bien plus cher a mon coeur. L'aventure quoi, on se prepare su mieux et le risques 0 n'existe pas plus en drogage qu en montagne.

Et oui couac je me considere comme un grande voyageurs, un psychonaute Agüero et non a cause d une liste de produits (reduire le psychonautisme a la prise de substance demontre bien le chemin pris sur ce forum, une oreille attentive pour drogués). Alors comme un taikonaute, he m entraine physiquement a tous points de vue pour bien connaitre mon corps, ses límites et ses capacités, je travaille majoritairement sans produits et fait l'usage de substances disons plus "potente" que la weed, une fois par mois, des fois recreatif mais sinón avec l l'intention d etudier une planté ou une molecule, meme si j ai fait le tour des molecule qui me semblent utiled. Je suis un chemins qui est le mien, la medecine par les plantes. Bref j ai personne a impressionner, c etait juste pour diré banane, ca fait deux fois que tu comprends pas, prends du recul ou va rejoindre le banana club, fin jme comprends. Dans mes souvenirs tu me semblais perspicace et pertinent... Lointain souvenirs apparemment, voir ilusión passée.

Et accessoirement j'ai une liste de pays et lieux visité qui me laisse me definir comme un grande voyageur de facón generales. (La fonction edit bug sur l'application android) doble post, prise de risques?
 
Burned a dit:
Un trip sans risque offrera t-il les mêmes "choses" qu'un trip à risque ?

ça dépend aussi du mec. Si il s'étouffe avec une allergie qui n'a rien à voir avec les propriétés du prod mais avec sa composition... Par exemple il y en a qui ne supportent même pas le lait.


moi j'ai tjs assez bien encaissé. Les ondes wifi ne me couvrent pas le coprs de boutons mauves et elles ne m'empêchent pas de dormir. J'aime le lait et je m'enfile un grand verre facile sans expirer mon dernier souffle. Tous les prods que j'ai pris en excès j'y ai laissé un morceau mais je suis chaque x retombé sur mes pattes...

J'ai déjà vu d'autres qui ont des phobies, des vertiges et quantité d'allergies et qui tournent de l'oeil pour rien...

évidemment si il y a une contre indication sous roche avec une chance sur 10000 de tomber dessus puis c'est justement ça qui arrive...

oué j'étais jaune et anguleux mais c'est fini
oué j'étais sensible au moindre refroidissement, mes défenses naturelles étaient amoindries mais c'est fini
oué j'ai eu les nerfs ravagés hypersensibles mais c'est fini
oué les brûlures d'estomac mais c'est fini
oué j'ai eu (m***e je cherche le nom...) mais c'est fini
oué j'étais beau mais c'est fini
je pourrais continuer...
 
En pensant RDR, comment ne pas s'interroger sur la notion de risque ?
Le risque existe avant, pendant et après la prise. Si la notion de réduction s'est particulièrement développée ces deux dernières décennies, c'est parceque la notion de rapport au risque a fait son chemin. Et pas seulement le/les risques dont chacun peut avoir conscience mais surtout sur ceux que chacun peut prendre, par méconnaissance. A savoir la satisfaction inconsciente résidant au coeur même de la prise de risque. Il ne s'agit pas d'une question de choix de produit mais plutôt d'une inscription dans telle ou telle conduite. Entre autres, du déterminisme inconscient parfois à l'oeuvre.
C'est sur ce risque là, et sur ce qui peut le déterminer que je m'interroge, pas sur le fait de bouffer ou non de la datura, muscade ou autre produit peu usité.
Et soit dit en passant, niveau prod, qui peut dire me dire qu'il a systématiquement fait le test allergique, qu'il a respecté les conseils poso partagés et recueillis sur le net et qu'il n'a pas fait de combo exotique quand il tape des RCs ?
Pas moi entouka.
Quoi qu'il en soit, merci pour toutes ces réponses. C'est cool et constructif.
 
J"ai l'impression que certains comprennent le risque comme une incertitude, une sensation, une destruction libératrice.
Tandis que d'autre parle du risque dans le cadre de la RDR sous un rapport bénéfice/risque.

Indéniablement si le risque en lui même est inhérent à la vie, et qu'il contribue au plaisir de l'instant, il ne doit pas non plus nous soumettre aux certitudes du risques, c'est à dire aux effets secondaires néfastes. Or sur la datura ou la muscade on a plusieurs TR et quelques études qui démontrent des effets provoqués qui vont au delà de la plage de confort des drogues non délirogènes dans leurs doses habituelles. Après oui on peut tirer du positif à vivre une expérience douloureuse ou périlleuse, mais à mon sens cela n'appartient plus beaucoup au domaine du risque. C'est comme les rîtes de passages, ce ne sont plus que des expériences fortes.
 
Dire que le risque existe avant, ou meme apres d'une certaine facon, c'est temporaliser le truc et ca defactualise le fait que la consequence ne s'exprime vraiment que dans le present. Ca peut paraitre insouciant dit comme ca mais ca n'exclu pas la prevoyance, c'est d'avantage une position prise pour completer ton propos que pour l'infirmer. Perso j'ai pas toujours fait le test allergique mais desormais je m'y applique, quand aux dosages je commence toujours par les doses conseillees et je monte suivant ma reaction au produit. Bon en ce qui concerne les RC c'est un peu un terrain neutre pour pas mal de substance, donc clamer haut et fort s'appliquer les principes de la RDR et en consommer a la mode cobaye est un peu paradoxal certes. Mais si RDR et conso etaient incompatibles alors il n'y aurais meme pas lieu de parler de RDR.
 
Ces histoire d'ego la dont on parle souvent je trouve que c'est n'imp.

Je veux dire : prenons un mec qui aime triper. Ce mec a un ego un peu surdimensionné et veux un peu le faire savoir. C'est super simple.

Si il fais un bad trip, il va venir le raconter sur tout les forum (un peu comme moi des fois) et dire ouaa putain je me suis pris la race ect j'ai pris Xmg d'un prod qui se dose en microgram experience de ouf inconcevable ect et en meme temps le fait de faire ca ca va en fait le restructurer mentalement par rapport a ce qui s'est passé. Il sera nettement moins à risque d'un PTSD.

Un mec qui a 0 ego n'a pas de risque non plus de PTSD, mais ca n'existe pas. Un mec qui a un ego faible (c'est pas une critique, il faut de tout pour faire un monde, ca peut etre un avantage meme jpense) par contre il pourra facilement faire un trauma indépassable, car il pensera difficillement que ce qu'il lui est arrivé est exceptionnel dans un sens presque cosmique, il le mettra moins en relation a d'autre XP, il l'ouvrira beaucoup moins par rapport à son XP, il n'arrivera pas a structurer son XP. Sisi. C'est une porte ouverte vers l'anxiété.

Par contre un mec qui a un ego surdimensionné qui se prend un méga trauma, la il peut terminer mal parce que si ca le dépasse vraiment ca ne sera pas pour rire, la c'est HP a vie.

Le trauma du mec qui a un ego moyen sera due a une experience de plus faible envergure, mais il risque théoriquement plus de trauma que le mec qui a un gros ego, parce qu'il va etre sensible a une destructuration a partir de doses plus classiques.

C'est mal expliqué je suis fatigué et c'est plus compliqué que ca et bien sur ces histoire de trauma ne tourne pas du tout uniquement sur l'histoire de qui a le plus gros égo mais maintenant vous comprenez l'avantage de l'ego surdimensionné et surtout le n'importe quoi de dire toujours "il faut arreter d'avoir un ego surdimensionné" ect. Des fois c'est salvateur.

Ca mérite presque d'etre étudié statistiquement, le nombre de mec trauma, la puissance du trauma, rapport avec la taille de l'ego, récupération de ladite personne post trip, la taille de la bite comparé a la taille de l'égo.

bref. Je sais pas d'ou vien cette morale "l'égo c'est le mal". Mais je ne vois pas pk faire une fixette la dessus (je ne lis pas que ca sur les forum, des que ca parle de "spiritualité" on y a le droit a ce discours, IRL, sur les forum, sur FB, ect).
Je pense meme qu'on peut avoir un égo surdimensionné et actuellement faire PLUS ATTENTION aux autres que sans si c'est ce coté qu'on croirai non empathique qui dérange.
L'égo permet de supposer des choses sur comment les autres sente X ou Y choses dans un sens, puisque c'est une représentation de nous meme. Et en temps qu'etre humain chacun différent les un des autres, c'est le mieux qu'on puisse faire, de projeter des images de nous meme vers les autres pour tenter de connaitre ce qu'il ressente envers A ou B. A partir de la c'est plus la santé mentale qui compte, plus t'es en bonne santé, plus tu sera adapté au niveau de l'empathie.
Essayer de faire sans l'égo, c'est se risquer dans le chemin du "la vraie empathie sans représentation de soi existe peut etre" ce qui est vraiment purement hypothétique et pas crédible meme.
C'est comme les gens qui ont pris l'histoire de la projection comme quelque chose qu'il faut ABSOLUMENT EVITE depuis que freud en a parlé, alors qu'en vérité il faut juste faire en sorte qu'elle soit la plus universelle et la plus juste possible pour arriver justement a etre empathique, et etre social, etre compréhensible, et compréhensif. Eviter la projection, c'est con, c'est punk, mais ca fait bien dans les diner mondain que tout le monde passe son temps a s'accuser de projection (alors qu'il faut justement faire de la projection/introjection pour caller que l'autre et en train d'en faire en général)

Essayer de vivre sans égo, en fait, c'est un peu comme etre en seconde, écouter du punk et dire KILL MY BRAIN JE NE VEUX PLUS PENSER FUCK L'INTELLIGENCE, MON CERVEAU ET MORT GLOIRE A MON CORP mais avec un autre truc a la place de "penser/intelligence".

Au final je post ca je ne sais meme plus ce que c'est l'égo a force d'y penser. Tout ce que je tiens pour vérité absolue, c'est que l'égoiste, c'est celui qui ne pense pas a moi, et que ca devrait etre la définition donné par le larrousse pour rétablir un peu la vérité. Mais ca c'est autre chose.

Donc, bonsoir.

Punk is not dead !


Source :
 
C'est vraiment bon tout ça, toutes ses idées, ce partage et ces réflexions qui émergent. Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c'est vraiment constructif en ce sens que cela me permet de mieux penser la chose, de mieux l'approcher, dans cette tentative pour tenter de la cerner. Je vais laisser passer qq jours, histoire que ça mature un peu, et si des idées affinées me viennent, je les ajouterai.

Pour l'ego, je suis d'accord mais vous avez déjà bien réfléchi à la question. Donc no comment pour ma part.

Ce sur quoi je reviendrai probablement, c'est sur ce qui échappe au sujet. C'est au centre de mon questionnement. Ce qui lui échappe et qui pourtant le mène dans certaines voies. A son insu.
Et parfois à prendre certains risques non anticipés, car non anticipables, dans un temps premier. Et ce, malgré les connaissances pointues qu'il peut avoir sur la question et les prods.
Ce qui lui échappe, je ne le situerais pas du coté des connaissances qu'il est toujours possible d'acquérir si on s'en donne les moyens, (et donc de mettre en application).
Mais plutôt du coté d'un savoir en construction qu'il s'agit de faire émerger.
Sachant que de toute façon, des choses continueront tjs à nous échapper et que l'idée d'un "tout contrôle" est, à mon sens, un pur fantasme. D'ailleurs, c'est bien comme ça sinon, que resterait-il du coté de la surprise et de l'indétermination ?
Mais il me semble possible de réduire et d'apprivoiser une partie de ce qui échappe, par l'élaboration de ce savoir. Et par là, de modifier certaines choses, dont notre rapport au risque.
Si je ne suis pas assez clair, je reformulerai. Thank's
 
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