Rompre un CDI, c'est pas bien dur....
Rupture conventionnelle, si t'as pas trop d'ancienneté, c'est plus que jouable, ça coute à ton patron 1/5 de salaire par an.
Si t'as moins d'un an c'est au pro rata....pour un mec qui a 5 ans d'ancienneté , c'est un mois de salaire..
Par contre ton chômage est décalé d'autant donc pas intéressant d'essayer de négocier plus (c'est possible, mais ça sert à rien).
Le truc un peu chiant, c'est que ton employeur a un quota max selon son activité et le nombre d'employés et peut éventuellement être refusée par la DIRECCTE (officiellement pour éviter les démissions ou licenciement économiques camouflés, c'est du pipeau, vu que c'est à chaque fois l'un ou l'autre... ou presque).
Après il y a le licenciement pour faute grave.
Menace souvent utilisée, pour faire peur à l'employé, mais c'est du vent, c'est une excellente solution qui permet à ton employeur de rembaucher au même poste et l'employé conserve tous ses droits sans laisser aucune trace dans aucun dossier.
En gros ça peut être un abandon de poste, ou autre....tu vois ton patron tu lui demande une faute grave, parce que t'en as pleins les couilles et qu'il vaut mieux ça qu'une guerre des nerfs pendant des mois....que de toute façon t'en branlera plus une et que ce serait mieux ainsi.
Il te fait trois lettres avec AR pour te proposer un rendez vous, t'y répond pas , donc tu refuse son rencart par conséquent, à la troisième t'es lourdé et ça coute rien à personne. C'était très utilisé avant l'existence de la rupture conventionnelle.
Ne pas confondre faute grave et lourde.....lourde t'as des traces chez Popole.
Reste encore une autre possibilité, tu trouve autre chose, tu démissionne et tu reste juste la période d'essai....ou tu prends une intérim d'un mois minimum.
Voila.
Sinon, quitter son job pour retourner à l'école, oui c'est ambitieux, je l'ai fait, j'avais 28 ans et un deuxième enfant en route, ça m'a ouvert de nouvelles opportunités, je ne regrette pas. Et les bancs de l'université c'est plus efficace que seul chez soi après le taf.