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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
Yoshi a dit:
Question bête.
Si le violeur se fait dezinguer au 12 de chasse par un proche de la victime de viol.
Ledit proche à t'il droit à votre pardon aussi ? ��

Ben ouais.

Mais bon tu vois je suis un peu old school j'aime pas trop que des proches se fassent violer.

Donc sans accepter totalement son comportement violent je dis pas que je lui offrirais pas une p'tite bière.

Le problème avec ce genre de vengeance personnel ce que si un proche du violeur veut se venger après c'est un cercle sans fin.

Et on se retrouve en Corse ^^
 
Maaaaaaaaaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis eeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuuuh Aid3n ! Tu m'as dit que je devais pas m'en faire l'autre jour, je sais plus où donner de la tête moi !
 
Non n'admire pas d'empathie chez moi Yoshi, j'écris en visant un idéal. J'ai un dégoût particulier pour les violeurs.
Du point de vue de la victime, le pardon est parfois salutaire. Il faut déjà qu'elle se pardonne à elle en fait ! C'est fou ce que le viol peut entraîner comme culpabilité et honte chez la victime. C'est pour ça que j'aimerais qu'elle pense qu'elle n'a rien à se reprocher, que c'est celui qui a commis le crime qui s'est sali, pas elle.
Et si en plus elle arrive à lui pardonner, alors elle se libère complètement de cet événement qui malheureusement pourri la vie de milliers de femmes pendant des années et des décennies.
Mais perso tu me donnes l'occase de buter un violeur en étant sûr de pas me taper de prison, bah j'crois que j'arriverais pas à le tuer de sang froid, mais je lui défoncerais bien la gueule et les couilles. Et si ça pouvait servir d'exemple aux autres je trouverais ça utile.
 
Le genre de jouet auprès duquel tu ne peux pas garder de rancune !
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Pardonner sans nier la souffrance c'est ce qu'est censé faire la justice. Par le jugement (le rituel) , par les D&Interets etc
Pour mon ancien ami, son acte sera puni d'une manière ou d'une autre mais pour l'instant on laisse la justice faire son travail. Et elle fait très souvent du bon travail même si il reste des progrès a faire ;)

C'est juste une question de temps avant qu'il revienne et qu'il fasse enfin face à ses actes, qu'il soit punis. Ensuite il sera pardonné par rapport à la société car dehors libre...mais avec un casier donc..on saura au moins où chercher les prochaines fois si éventuellement il recommence
bien entendu les victimes de viols et leurs amis ne lui pardonneront jamais mais ça c'est leur choix. Ou alors on défend l'opinion de certaines victimes, en faire un crime non prescriptible et/ou avec une peine de prison à vie. Ou de la torture du genre castration chimique, bistouri etc (je trouve tous ces propositions inacceptables mais n'étant pas moi même une victime je ne peux comprendre..)

Sinon je pense qu'il serait temps qu'on comprenne le viol en général. Expliquer ce n'est pas excuser (comme disait sarkozy haha)
car pour l'instant "le violeur" c'est encore un homme cagoulé dans une ruelle, avec un couteau comme dans les films... C'est un étranger, un être lointain et qui pue l'antipathie ou la mort. Il est violent, probablement pauvre, frustré , méchant. Si il a fait ça , il n'a aucune morale ! ...c'est pas si évident.. On est encore très loin de la réalité. C'est des gens comme nous, voir parfois les gardiens du système comme avec Théo ou elle
Non-lieu général dans l’affaire des policiers de la BRI accusés du viol d’une touriste canadienne


parler de ce sujet est encore douloureux / tabou exemple (cf commentaires sur le site ou sur youtube, ce tedx a fait couler BEAUCOUP d'encre)
Le témoignage d'un violeur et de sa victime — madmoiZelle.com


On ne va pas apprendre à NOS gamins de ne pas violer, à se protéger mentalement de la "culture du viol" etc, vu que notre petit boutchou il est pas comme les méchants.. sauf qu'en grandissant, il a de grande chance de provoquer des violences (dont le viol). Une gifle, une pression psychique, un coup de tête ou autre.. Si on accepte nos travers, autant fournir des cours gratuits d'autodefense comme en pologne au moins ce sera deja ça.^^

En conclusion , pour moi à ce jour ... dailleurs tout le poste ce n'est QUE mon avis hein .. bref on a choisi la solution de facilité au lieu d'affronter le problème en face on l'a mis sur le dos des méchants et des autres. Alors que quand on force sa copine à faire ci ou ça , ou qu'on baise une inconnue à moitié ivre... Bref il est bien présent chez notre entourage, au travail, dans la rue etc.
on a une société où ça reste possible, de faire du mal à une personne comme ça et c'est ça qui reste ahurissant. Si cela n'était fait que par des gros psychopathe bien vener, ok ce serait chiant mais totalement anecdotique alors que là on a des chiffres fous dans le domaine ... 9 personnes par heure , 206 aujourd'hui, 14K depuis janvier..
on ne veut pas voir la brute potentielle qui sommeil en nous, voir on la conforte en lui disant que quand même si une femme te pousse à bout c'est normal de réagir... l'homme doit être fort, c'est encore mal vue chez les vrais mââles de parler de ces problèmes/ d'aller voir un psy etc... Au final , on garde tout puis on pète souvent une durite et on finit dans les faits divers du journal local..

a++


 
Yoshi a dit:
Bref nombreuses sont les situations où un minimum de prévoyance peut faire la différence.

La phrase qui transpire la RDR à plein nez hahaha. Tu l'as trouvée dans une fiche T+? :D
 
Vous rendez ouf à parler de viol là, z'avez pas d'autre sujets ?
 
Ouais. Le GHB ?
 
Même pas en fait snap2.
Déformation professionnelle, pour peu que la RDR soit une profession. (et j'en doute de plus en plus vu ce que certains amis diplômés en la matière subissent)
 
Bon perso je vois toujours pas en quoi le pardon est le déni, la reconnaissance de la souffrance étant même un préalable nécessaire au pardon, sinon il n'y a rien à pardonner, là on est dans le déni, la honte, le secret, pas le pardon.

Groovie a dit:
je pense qu'il serait temps qu'on comprenne le viol en général

Ouais, +1, mais dans ce cas il faudrait qu'on commence à essayer de comprendre les rapports hommes / femmes, nos rapports aux sexualités, qu'est-ce qui cause le début du tabou et du problème dans la société. Au passage je sais que le viol se décline dans toutes les sexualités et toutes les directions, je ne veux pas nier ça. 'Fin bref, je trouve qu'il y a un PROFOND problème dans notre rapport au désir sexuel, au niveau social, éducationnel, lié à sûrement beaucoup d'autres facteurs, ça me paraît hyper compliqué à démêler.

J'ai un autre cliché du violeur que le tiens. Mais je ne le citerai pas, car ça ne ferait qu'entretenir un cliché.
Tu as raison, la capacité de violence existe sûrement en chacun de nous (ou presque lol), c'est donc peut-être beaucoup plus loin spirituellement que se trouve une forme de vie sans violence.
 
Pour ma part j'ai reconnu au viol sa dimension de contrôle, de volonté de puissance et de soumission de l'autre, quand j'ai fantasmé de violer un ex - chose qui ne m'était jamais arrivée, qui ne s'est jamais reproduite, mais pendant quelques heures l'humiliation s'était transformée en colère, et voilà le résultat.

Donc je soutiens que: le viol, ce n'est pas une question de sexe. C'est une question de pouvoir.
Ou plutôt, c'est une question de sexe dans le sens où notre sexe serait notre "lieu" le plus intime, le plus significatif au niveau de la construction de soi.
 
Ouais enfin faut différencier le fantasme de la réalité.

Perso j'ai jamais eu de fantasmes de viol mais je ne compte plus les fois ou j'ai fantasmé sur des trucs que la moral réprouve. Je n'en conçois aucune culpabilité. C'est justement l'aptitude à contrôler, comprendre et accepter les pulsions archaïques comme des fantasmes qui fait que nous sommes civilisé.

Et puis comme dit Lotre tout ça dépend de beaucoup de facteurs qui nous sont encore difficile d’appréhender. Je pense effectivement que repenser les rapports homme/femme est le premier pas.
 
D'ailleurs puisque on parle de phantasme, j'ai compris récemment que certains phantasmes n'étaient pas forcément là pour être réalisés. Même si c'est un truc où tout le monde est consentant. Parfois leur existence dans le monde de notre imagination suffit à ce qu'ils jouent un rôle important dans la réalité, alors peut-être n'est-il pas nécessaire de tergiverser indéfiniment sur la question de leur réalisation ou pas. Sachons déjà en tirer parti là où ils se trouvent avant de vouloir les mettre ailleurs, dans un monde où ils n'auront peut-être pas la même couleur.
Si on tient à réaliser quelque chose, alors ce n'est plus un phantasme, ça devient un désir.
 
Je n'ai pas dit que je ressentais de la culpabilité à ce propos! Les fantasmes c'est un truc privé et hors de toute morale. Mais ça m'a permis de penser quelque-chose qui, avant, m'était inconcevable. Parce que même si c'est privé, c'est aussi un bon observatoire de l'esprit.
Et je pense que, même sociologiquement, c'est intéressant, ne serait-ce que pour repenser les rapports hommes/femmes: un certain nombre de théoricien.nes soutiennent que le viol est un outil de contrôle, une façon de maintenir un pouvoir qui sinon reposerait sur tripettes.
Même si en l'occurrence ça n'allait pas dans le sens le plus fréquent, ça m'a permis de comprendre comment un sentiment d'impuissance pouvait donner envie d'abuser la personne qui nous renvoyait notre faiblesse dans la gueule. Et je pense que dans une société qui assigne aux garçons les attributs du pouvoir, ne leur laissant pas vraiment d'autres voie, ne pas se sentir à la hauteur de cette masculinité sociétale peut être l'un des facteurs poussant à l'abus sexuel.
(en plus d'être un gros con, et/ou quelqu'un de vraiment mal éduqué)
 
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