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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
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'tain, j'viens de me rendre compte que je ne suis qu'en perpétuelle fuite. Objectivement, ça me protège, mais ça pas bien de fuir, quelle dilemme à la con.
Vous pensez quoi de la fuite ?
 
C'est pas forcément mal de fuir, tout dépend de la nature du danger....
 
Oui le survivalisme c'est un truc de flippé ou un manque de naïveté. Sarajevo c'est même pas 2000km. Mais j'ai du mal à imaginer un cataclysme dans un pays comme la france
 
Groovie a dit:
Oui le survivalisme c'est un truc de flippé ou un manque de naïveté.
Un peu des deux je crois ^^

J'ai eu droit à un petit séjour au Kosovo en 97, ben c'était pas joli joli ce que faisait les gens poussé par la faim quand ils n'ont plus grands chose à perdre.

Bref nombreuses sont les situations où un minimum de prévoyance peut faire la différence.
 
Perso je peux pas m'empêcher de faire de la sauvegarde de données qui me semblent importantes... Enfin pour l'instant c'est plus à l'ébauche de projet parce que j'ai pas de sous, mais j'ai toujours des clefs usb qui traînent avec des e-books compressés et des centaines de Go de sites plus ou moins intéressants aspirés sur disque dur, de musiques (normal), là la prochaine étape c'est lesfilms, les documentaires et les conférences audio quand j'aurai de quoi me payer un nouveau DD... Envie de faire du survivalisme de la connaissance arf.

Enfin en tout cas si prochainement ça pète je sais où aller, j'espère que t'as de la place sur un bout de canap' yoshi :mrgreen:
 
Sandman a dit:
Je ne sais pas si un violeur à "le choix" conscient de commettre l'acte ou même si il à réellement conscience de la souffrance qu'il inflige à ses victimes. C'est une question épineuse.
C'est même une question de cas par cas. Autant peut y avoir un "violeur fou", autant y'en a beaucoup qui font ça pour des raisons culturels, mépris de la femme, système qu'ils se sont créés eux-mêmes où la femme qui couche est une traînée et pourtant eux ont besoin de sexe et de tendresse. Donc viol avec mépris de la femme, c'est leur manière de faire une tambouille de tout ça, je pense qu'il sont tout à fait conscient de la souffrance et de leur choix. Bref, je pense que la question est du cas par cas, pas épineuse car globale.

Sandman a dit:
Cependant pardonner son geste reviendrait à nier complètement la souffrance de la victime, en plus de la plonger dans une insécurité totale.

Sérieux, elle est pas hyper connu la phrase "I forgive but don't forget" ? Pardonner est sûrement quelque chose que je ne fait pas assez, je me place pas en fer de lance du pardon, mais je vois pas du tout en quoi le pardon est une négation de la souffrance. Au contraire, c'est parfois la seule porte de sortie à cette souffrance. La rancune est quand même un poison, quelque chose du passé qui vient polluer le présent. On ne décide pas forcément pour la victime dans quoi on la plonge. C'est à chacun que revient le choix individuel de pardonner, donc la victime a ce choix aussi. C'est sûr qu'un système "judiciaire" qui dirait "ok c'est cool on pardonne automatiquement à tous les violeurs" mettrait les victimes et potentielles victimes en insécurité, mais c'est un autre niveau de lecture.
On ne peut pas pardonner à la place de quelqu'un, c'est quelque chose que l'on fait pour soi.
 
Le survivalisme, ça craint pas plus que ça. Ca fait de mal à personne. Fo pas déconner, un peu de tolérance.
 
Lotre a dit:
C'est même une question de cas par cas. Autant peut y avoir un "violeur fou", autant y'en a beaucoup qui font ça pour des raisons culturels, mépris de la femme, système qu'ils se sont créés eux-mêmes où la femme qui couche est une traînée et pourtant eux ont besoin de sexe et de tendresse. Donc viol avec mépris de la femme, c'est leur manière de faire une tambouille de tout ça, je pense qu'il sont tout à fait conscient de la souffrance et de leur choix. Bref, je pense que la question est du cas par cas, pas épineuse car globale.

Oui tu as raison.

Sérieux, elle est pas hyper connu la phrase "I forgive but don't forget" ? Pardonner est sûrement quelque chose que je ne fait pas assez, je me place pas en fer de lance du pardon, mais je vois pas du tout en quoi le pardon est une négation de la souffrance. Au contraire, c'est parfois la seule porte de sortie à cette souffrance. La rancune est quand même un poison, quelque chose du passé qui vient polluer le présent. On ne décide pas forcément pour la victime dans quoi on la plonge. C'est à chacun que revient le choix individuel de pardonner, donc la victime a ce choix aussi. C'est sûr qu'un système "judiciaire" qui dirait "ok c'est cool on pardonne automatiquement à tous les violeurs" mettrait les victimes et potentielles victimes en insécurité, mais c'est un autre niveau de lecture.
On ne peut pas pardonner à la place de quelqu'un, c'est quelque chose que l'on fait pour soi.

Prévenir les crimes et dissuader par le chatiments pour le bien commun, c'est utile à la societé. C'est de la prévention.

Le pardon, c'est comme la rancune. Ce n'est pas collectif c'est individuel et ça ne sert à rien au niveau de la societé. Ça sert juste à te faire du bien à toi.
La justice n'as pas recours à la vengeance ni au pardon (à part grace présidentielle et amnéstie mais c'est des cas bien particuliers). La justice prévient et condamne impartiallement les crimes pour dissuader. Tu peux pardonner à titre personnel, mais pas au niveau de la justice. Imagine qu'on bute ton gamin. Et que demain la justice prononce son pardon. D'une le mec va pouvoir recommencer mais en plus je doute que toi tu te sente bien avec cette info le lendemain de son meutre. Encore pire si c'est pas la justice mais toi qui le pardonne et que la justice donne du poids à tes paroles. Le mec sort et bute un autre gosse le lendemain. Un peu chaud comme responsabilité individuel...C'est juste pas constructif du tout.

Pourquoi pas le pardon collectif sous forme de negociation ou annulation de peine pour les petits délits. Et même pourquoi pas inventer une nouvelle forme de prévention qui ne soit pas basé sur la punition et la repression.

Mais pour des trucs aussi grave que le viol ou le meutre. On need une organisation.

Mais comme tu dis c'est un autre niveau de lecture. D'un point de vu personnel j'excuse toujours tout à tout le monde quand ça me touche moi. J'ai toujours fonctionné comme ça sans y reflechir vraiment. Par contre quand ça touche à ma famille la c'est haine viscérale pour très longtemps.
 
je pense qu'il sont tout à fait conscient de la souffrance et de leur choix.
On ne décide pas forcément pour la victime dans quoi on la plonge.
Si tu parle dans la première phrase d'une conscience de la souffrance d'autrui, alors je me dois de soulever une contradiction là :?
Car s'il y a effectivement choix derrière l'acte violent, et conscience du mal qu'il peut engendrer, il y a forcément une part de décision, après les implications futures décèlent peut-être forcément une part d'inconnu, mais ça n'efface pas l'acte.

Pour ce qui est du survivalisme, je serais plutôt du genre à faire en sorte que si une merde arrive, j'en pâtisse.

Je sais pas, ça doit être la façon dont je fonctionne, c'est mon côté fouteur de merde irresponsable, prêt à cultiver malgré moi mais en toute conscience, pas forcément instantanée, un délire aux yeux d'autrui juste pour voir jusqu'où l'illusion peut mener, ou pour voir si la conscience surpasse le délire, ou juste sans but. Les conséquences, les causes, c'est quelque chose qu'il est difficile de concevoir quand on essaye de se focaliser sur l'instant présent.
 
En fait Sandman j'ai parlé de système judiciaire justement parce que tu as dis que pardonner serait plonger les victimes dans le sentiment d'insécurité. Donc j'ai pensé à l'entité de la société qui est censé les protéger, et j'ai imaginer ce qui se passerait si cette entité se mettait à pardonner en lieu et place des victimes, la seule façon pour moi de coller à ton raisonnement. Mais c'est déjà le cas en fait, on voit bien que la longueur des peines appliquées, en proportions selon les types de crimes, n'est pas en phase avec la morale générale, si tu veux bien accepter l'existence d'une telle chose. Genre un violeur ressort de prison souvent plus vite que quelqu'un qui a bien truandé le trésor public. Sauf si ce dernier est quelqu'un d'influent dans ce système. Donc bref, pour en avoir parlé avec des filles, dans certains milieux, dans certaines "mini cultures" modernes, l'insécurité est fortement présente en permanence.
Le pardon n'a pas grand chose à voir à mon avis. Je comprends tout à fait ton fonctionnement, il est même plutôt honorable. Il montre un altruisme accompagné d'une capacité de pardonner, bref, des qualités que je trouve élevées.
En définitive on pourra arguer des heures que c'est une façon de se voiler la face, de se protéger, mais je préfère penser, ou apprendre à penser, que c'est celui qui perpétue le mal qui est entaché de l'action, pas la victime qui n'a rien demandé, pas la femme qui n'a pas choisi de naître moins forte physiquement que l'homme qui la viole. C'est lui qui est souillé par son acte, surtout s'il a un semblant de morale -et si cette morale est censée être semblable chez tous les individus - car il sait la souffrance qu'il a provoqué, et se blesse en lui-même.
Mais bien sûr c'est encore une vision idéalisée de l'humain, l'effet de ce putain de stim plus ou moins empatho ne veut pas descendre depuis deux jours.


Si tu parle dans la première phrase d'une conscience de la souffrance d'autrui, alors je me dois de soulever une contradiction là
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Car s'il y a effectivement choix derrière l'acte violent, et conscience du mal qu'il peut engendrer, il y a forcément une part de décision, après les implications futures décèlent peut-être forcément une part d'inconnu, mais ça n'efface pas l'acte.

En fait je parlais de ce en quoi on plonge la victime quand on pardonne, répondant à la phrase de Sandman.
 
Question bête.
Si le violeur se fait dezinguer au 12 de chasse par un proche de la victime de viol.
Ledit proche à t'il droit à votre pardon aussi ? ��
 
Midry j'étais en train de te répondre en edit avant de voir ton message ;) Mais comme je discute IRL en même temps je suis lent.
 
IRL ?! :o Tu devrais avoir honte, si on était face à face je te fusillerais du regard !
Tu peux aussi les remplacer par un truc qui s'appelle le Karma, j'ai toute confiance en la causalité pour qu'elle applique justice.
 
Oui le karma ça marche aussi.
Mais je me posais la question, à savoir si le pardon marchait aussi dans ce sens là.

Après je serais dans la situation où un proche à subit ce genre de sévices je choisirai l'option fusil et je m'en foutrait du pardon...

Mais j'admire votre empathie, sérieusement.
 
Quelqu'un d'apathique !
J'ai jamais connu des extrémités telles que celles mentionnées plus haut, mais j'ai déjà fait des coups de pute, puis on m'en a fait aussi, dans quel ordre, c'est la question bête, à quel degré, je rassure les âmes sensibles, j'imagine que c'est ce que j'appellerais le Karma, même si de mon humble point de vue ses retombées semble à prime abord disproportionnées à mon simple égard. Tout ça pour dire que le pardon ou la rancune me semble l'un comme l'autre une divergence quand à la philosophie que j'essaye de suivre la plupart du temps.
On serait proche, j'aurais quelqu'un pour ton 12 de chasse, histoire que ce genre de saloperie ne se produise plus. Il se pourrait même que j'en ai un deuxième, le genre bien pire à mon intuition, le genre à lâcher son crocodile dressé dans la cage d'un lapin de laboratoire.
Mais on est pas proche, enfin pas tant que ça.
 
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