D
Dreamea
Guest
Le temps efface tout et grave tout, les insignifiants comme les signifiants, si tant est que cette attribution n'ait autre chose qu'une valeur subjective. Et le pouvoir de la multiplicité d'une valeur subjective partagée quand à la signification d'un être vivant peut se révéler être une illusion, bien sûr, au même titre qu'il peut se révéler l'être quand il s'agit de la signification que porte quelqu'un aux yeux de quelqu'un d'autre ou de lui-même.
En bref, la signification est-elle quelque chose d'intrinsèque, de personnel, de foncièrement subjectif ? Ou est-ce que tout tend à prouver qu'il y a une certaine objectivité dans la signification de toutes choses, et que la symbolique, tissée par l'oubli et le souvenir d'êtres signifiants ou non, ne fait qu'accroître ce sentiment de subjectivité par la surabondance de clés, laissées ci et là, dans la symbolique universelle, de par le fait même qu'elles sont trop nombreuse pour que chacun et chacune puisse prétendre posséder exactement les mêmes, et pour qu'elles possèdent à leurs yeux la même valeur sentimentale ? Au fond, quand il est question du temps, est-il vraiment question de signification, ou d'autre chose ?
En bref, la signification est-elle quelque chose d'intrinsèque, de personnel, de foncièrement subjectif ? Ou est-ce que tout tend à prouver qu'il y a une certaine objectivité dans la signification de toutes choses, et que la symbolique, tissée par l'oubli et le souvenir d'êtres signifiants ou non, ne fait qu'accroître ce sentiment de subjectivité par la surabondance de clés, laissées ci et là, dans la symbolique universelle, de par le fait même qu'elles sont trop nombreuse pour que chacun et chacune puisse prétendre posséder exactement les mêmes, et pour qu'elles possèdent à leurs yeux la même valeur sentimentale ? Au fond, quand il est question du temps, est-il vraiment question de signification, ou d'autre chose ?