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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
Acacia a dit:
Quel dommage cette domination de l’électro ménager fonctionnel en guerre contre nos braves bricoleur qui n’ont que PC et tourne visse face à tout une législation et l’immense lobby des frigos qui servent à refroidir !

Bat toi l’amicale, les frigos neufs çà sert à rien, les saunas en plus pour l’été c’est parfait, ils sont juste trop bêtes pour comprendre...

c'est quand j'ai remplacé mon Bosch HS après 25 ans par un nouveau Candy plus grand que j'ai pensé au re-usage des vieux frigos mais trop tard, les livreurs avaient déjà emporté le vieux... J'ai été chez Truc pour prendre une okaze que j'ai dépiauté et transformé. Maintenant dans la cuisine j'ai le nouveau frigo et un ancien aménagé pour le rangement.

Dis toi bien Acacia que on n'est pas pour les vieux frigos au détriment des neufs, ou pour les neufs pour boycotter le bricolage... Non, on est pour tout et avoir tout. Avoir plus sans péter plus haut que son cul. C'est peut-être l'école des 70 ??
 
Un frigo fonctionnel ça coûte 20 à 30 euros chez Emmaus.
Une TV cathodique idem.
Faut pas se faire chier à chercher trop loin des fois.

Et chez moi le monsieur de la dechetterie il est sympa, si je veux récupérer un truc je lui demande et il me le donne. (Moyennant livraison d'un pack de bières fraîches le lendemain)
 
C'est bien pour ça que je ne retournerai jamais habiter dans une grosse agglomération ou sa banlieue.

Même les gendarmes sont cools dans mon petit patelin perdu de la côte de lumière. (Sauf en été avec les renforts CRS la c'est plus du copinage)

Je te souhaite bonne recherche pour ton frigo.
Sinon une box de champis ça vaut 30€ et y'a pas besoin de frigo pour les faire pousser.
(Cf le gars qui se sert d'une épave de R25 comme serre de démarrage pour ses plants de toutes sortes)
 
Yoshinabis a dit:
C'est bien pour ça que je ne retournerai jamais habiter dans une grosse agglomération ou sa banlieue.

Même les gendarmes sont cools dans mon petit patelin perdu de la côte de lumière. (Sauf en été avec les renforts CRS la c'est plus du copinage)

Je te souhaite bonne recherche pour ton frigo.
Sinon une box de champis ça vaut 30€ et y'a pas besoin de frigo pour les faire pousser.
(Cf le gars qui se sert d'une épave de R25 comme serre de démarrage pour ses plants de toutes sortes)

OK merci pour les bons vœux.  
Pour le reste il y a des topics sur ce forum remplis de témoignages de champi-growing sur la tangente ou carrément ratés... Mon idée venait de là en fait. Proposer l'essai avec un frigo recyclé pour voir si la probabilité de réussite augmente... pour voir si on trouve là une valeur sûre malgré un set d'environnement qui semble exigent et difficile à obtenir selon les témoignages, la température, l'humidité, la lumière et d'autres choses qui nous échappent alors qu'elles influent sensiblement sur le résultat. Un frigo cela pourrait être une champignonnière d'appart... Si c'est bon alors je voudrais bien faire un carnet Underground pour la Lyre avec qui peut/veut.

Pour la question de la discrétion il aurait suffi de m'en faire part sur MP, mais maintenant pouët...
 
Je suis allé aux urgences psychiatriques avec ma frangine aujourd'hui -j'ai envoyé une volée de diatribes tellement trash à mon ex que je me suis dit qu'il était peut-être temps d'admettre avoir un gros problème là-haut. L'alcool à hautes doses me rend épouvantablement méchant, morbide, nourrit des rancœurs disproportionnées, me pousse même à faire l'éloge de comportements criminels ou barbares. J'en veux à toute la Terre et je souhaite l'extinction du genre humain.

Mais un tel nihilisme est fondamentalement incohérent: si je méprise autant la vie, alors pourquoi suis-je encore là à taper ces mots ? J'ai sans nul doute besoin d'isolement. D'être seul pour méditer sur sur tout ce que j'ai détruit, chez moi et autour de moi. Pour avoir fait pleurer ma mère, pour avoir écoeuré feu mon père -mais lui avait le même problème, le plus affable des hommes sobre même si des idées très arrêtées sur tout, mais salement mauvais quand trop saoul.

Je suis même pire que lui, encore plus dénué de respect, vicieux. Mon père avait suffisamment d'agressivité physique pour extérioriser assez de sa violence intérieure, et ainsi ne pas dépasser certaines limites à l'indécence. Moi pas. Et surtout moi ça commence depuis quelques temps à déborder de l'alcoolisation: les mêmes pensées funestes resurgissent même sobre.

Le plus gros souci c'est la paranoïa, proche du délire de persécution, et surtout les hallucinations auditives ("third person auditory hallucinations" qui me pourrissent la vie. La première fois que j'ai vécu cela c'était fin 2014, j'entendais que les gens chez qui je passais la soirée voulaient me tuer et m'enterrer dans un bois. C'était après avoir consommé du speed.

Jusqu'en 2018 ça n'a été que très sporadique, j'entendais rarement des fragments de conversation à mon sujet (genre mon père disant au téléphone à son frère à quel point je le débectais). Je croyais que c'était vrai, que j'avais un don, clairaudient, extralucide. A partir de 2018 ça a empiré graduellement, je trouvais ça "supportable" autrefois, et surtout effrayé par l'idée d'un traitement antipsychotique, d'un internement en psychiatrie, je n'en parlais à personne.

Mais depuis deux ans c'est devenu de plus en plus intolérable: c'est devenu continu, du matin au soir. Ça me bouffe complètement. Toutes mes forces, toute ma joie, je me sens m'écrouler à l'intérieur. J'ai eu beaucoup de mal à admettre que ce n'était pas de la médiumnité, mais bien un phénomène proche de la schizophrénie ou autre. Je préférais croire à toutes les horreurs que j'entendais, car cela m'était moins pénible que de m'avouer "fou", même si "we don't use that word here".

Oh il y a peut⁻être un fond de vérité dans ce que j'entends: c'est mon inconscient qui met le projecteur sur mes ressentis, qui les verbalise, pour que je comprenne certaines choses que je ne vois pas autrement car j'ai de grosses carences relationnelles, empathiques, je manque singulièrement de lucidité, de stabilité hormonale/émotionnelle; mais combien de trucs faux pour un truc vrai ? Je ne peux absolument pas m'y fier.

Et puis même si tout était vrai, ce n'est pas un don, c'est un mal: c'est intolérable d'entendre les gens t'insulter, te menacer et se moquer de quoi dans ta tête. Je ne peux pas évoluer tant que je subis cela. Le sevrage alcoolique/cannabique d'une cinquantaine de jours quand je bossais à Ibis n'avait pas du tout arrangé le phénomène: il m'a semblé au contraire que ça l’aggravait.

Du coup je place mes derniers espoirs dans un traitement antipsychotique, même si misère je voulais vraiment pas en arriver là, et dans une hospitalisation en clinique privée -un hôpital psy public m'achèverait sans doute plus qu'il me rétablirait, je suis une éponge affective, je "ressens" beaucoup trop facilement les gens (par exemple quand quelqu'un me hait, j'ai un nœud/une boule dans le ventre automatiquement, même si c'est juste à cause d'un texto, c'est pas obligatoirement en ayant la personne en face).

Quand je dis quelque chose et que ça déplaît, je sens DIRECT le mécontentement de mon interlocuteur, via ce nœud au ventre. Ça par contre, je peux m'y fier à 100% toujours, you can always trust your guts. Your heart and your brain, not so much... Et puis j'attire toujours les gens à problèmes, les gens dérangés, et enfin le suivi médical n'est pas toujours au top dans ce genre d'établissements, les cliniques sont plus humaines.

C'est ça ou... vous savez quoi. J'espère qu'un tel traitement me débarrassera de mes voix et que je pourrai un jour devenir une personne normale. Et puis aucune chance de se débarrasser de la maniaco-dépression tant que ça subsistera, ou de la propension aux attitudes ataraxiques/psychopathologiques.

Advienne que pourra.
 
J'sais pas trop quoi dire à part bon courage. Toutes les expériences de vie sont différentes et ont à tous nos démons.

Après t'as l'air de beaucoup te culpabiliser, essaye de relativiser la morale que tu t'impose pour pas trop bloquer dessus. Si t'es comme ça y'a des raisons, faut rester pragmatique et bosser sur ces raisons plutôt que phaser sur les pensées sombres qui peuvent t'envahir.

C'est une bonne chose que tu ai encore le recul suffisant pour admettre que tu tiens encore à la vie. C'est le seul prérequis réellement efficace pour démarrer une guérison.

Force à toi l'ami.
 
Kethrope, Bonshitsamère m’a demandé de te transmettre le fichier en pièce jointe de ce message.

C’est pas ta faute si tu vas pas bien, j’espère que les médicaments t’aideront. Il y a des gens qui le vivent comme une renaissance :-) force et empathie

Voir la pièce jointe 1
 

Fichiers joints

Merci DDD.

Kethrope, la brochure c'est simplement un retour d'expérience d'autres personnes qui entendent des voix, qui s'en sont acclimaté souvent après avoir été suivi médicalement et médicamenteusement.
Ca vaut ce que ça vaut, vois ça comme des TR. Ces groupes existent en fRance, au Québec notamment et sont accessibles.
Bon courage, hésite pas à créer un thread si tu veux pour que ca se perde pas dans le tout venant. Puis merci d'autant de partage sincère.
 
juste pour dire : touchez pas à la diphénidine , sauf si vous voulez vous rendre malade et ressentir des effets quasi nul . J'ai balancé pour la deuxième fois de ma vie un prod dans les chiottes et en plus le gars dy shop en question me mets ce free sample et marque dessus enjoy send us what u think : je pense à ses grand parents au lieu de me mettre un peu de 3mmc = but big buisness ;) ya pas de cadeau juste je vais lui dire c de la marde


Tridimensionnel a dit:
je demande parce que je me sens plutôt bien, après 3 mois de benzodiazépines et deux semaines d'amphétamine arrêtées nets lundi dernier, et je trouve ça suspect D-:

si t'avais du valium avec le nombre d'heure de la demi vie du diazepam (valium) tu ressens rien t'en as a balle dans l'organisme et bien je te souhaite bcp de courage  :-/
 
Force à toi mec, ça a l'air vraiment difficile mais bravo de t'être résolu à chercher de l'aide .

Si t'as écrit ça et décidé d'aller aux urgences psy c'est sûrement que tu ne détestes pas la vie tant que ça au fond de toi .

Courage . Et oui, l'alcool, ça donne la haine sale quand on est mal .
 
Biquette a dit:
N'empêche, l'umami doit avoir le blues d'être un goût si peu reconnu.
C'est l'umami, umami blues...



Biquette si t'étais une meuf tu serais l'être humain parfait.
 
Tu veux dire que tu coucherais avec ?



Franchement, c’est dégoûtant.
C’est une chèvre, merde
 
Boarf tu sais Biquette et une chèvre, je suis un hérisson et t'es un corbeau.

Point d'impureté morale en ce qui nous concerne  :bluush:
 
Non môssieur, je ne suis pas une corbelle.
Mais le secret de ma véritable nature appartient aux sachants

JE SUIS UN CORMOCHE HAHAHA
 
Ok Tridi have a good trip, stay safe ^^
 
Kethrope a dit:
Je suis allé aux urgences psychiatriques avec ma frangine aujourd'hui -j'ai envoyé une volée de diatribes tellement trash à mon ex que je me suis dit qu'il était peut-être temps d'admettre avoir un gros problème là-haut. L'alcool à hautes doses me rend épouvantablement méchant, morbide, nourrit des rancœurs disproportionnées, me pousse même à faire l'éloge de comportements criminels ou barbares. J'en veux à toute la Terre et je souhaite l'extinction du genre humain.



Bon courage à toi, la paranoïa associée à des humeurs qui fluctuent et à de la dépression sur fond d'addiction, c'est vraiment quelque chose de très pénible à vivre. Avec cette impression de ne jamais en sortir quand les différents délires se systèmisent, ce qui donne envie de consommer pour oublier/réduire l'anxiété, tout en l'alimentant.

Avant d'aller en HP, tu peux éventuellement être suivi par un psychiatre qui te prescrira surement un antipsychotique plus anti-dépresseur. Je ne sais pas si cela pourra t'aider, mais déjà être "prit en charge" permet d'alléger sa peine, si tu trouves un bon médecin. Après c'est un énorme travail personnel, relationnel, et psy pour progressivement sortir de ton marasme en dénouant les nœuds de tes paranoïas, de tout ce qui t'afflige mais qui n'est pas vrai.

Un bon départ pour changer de cadre serait de ne plus chercher à distinguer le vrai du faux, en désamorçant chaque entrée en psychose, lorsque t'as cette sensation d'oppression qui se forme au dessus de ton crâne et que ton esprit s'en ressent contraint par une force supérieure menaçante qui t'observe, te critique/ou s'en prend à autrui (avec toujours un lien affectif fort, et potentiellement ambivalent). Je crois qu'apprendre à désamorcer ce moment de bascule dans la parano, quand le délire s'enclenche, permet de ne pas s'embarquer dans des phases où tu cherches ce qui t’oppresse en l'autre, alors que c'est toi-même qui t'auto-agresse depuis les angles morts de ton propre esprit, comme lorsque tu te sens critiqué/insulté ou au centre d'un complot, alors que tout est dans ta tête.

Faut bien comprendre que tout ça n'est que projection, et qu'à force de construire ta réalité selon tes peurs, elles deviennent réalité quand ton entourage mime ou répond à tes angoisses, et qu'alors tu t'identifies en ce que tu as projeté en eux en validant ton impression d'agression externe. Alors que ton agression est interne, venant de ton surmoi, la grosse voix de ton père qui dans ton for intérieur nuit à ton sentiment d'exister sereinement, à ta confiance alors ébranlée.

C'est une autre piste de réflexion pour désamorcer tout ce bordel, en vue d'un cadre plus propice à ton épanouissement.

En tout cas éviter de trop penser en se repliant sur soi. Y a un paquet de gens qui veulent ton bien, nombreux sont ceux qui ne sauront pas comment t'aider en s'y prenant mal, mais t'es pas tout seul et tu vas trouver des solutions pour t'en sortir. Peut-être dans une thérapie de type systémique.

Encore une fois, bon courage à toi Kethrope
 
Ouais en vrai c’est ça la vie. J’vais pas mentir, mais on a raison.
 
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