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Juste pour dire

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion josé
  • Date de début Date de début
Ouais en plus de manière plus générale on vit dans une époque de confort ou un grand nombre de choses nous sont données sans fournir d'effort.

Que ce soit au niveau de la bouffe, de l'alcool, des séries, la musique. Tout est accessible automatiquement en 2 clics...Au final ça baise aussi le circuit de la récompense comme la drogue.

C'est d'autant plus dur de résister à la frustration face à un produit, qui plus est un stim, quand on est si peu habitué sur tous le reste.

Après je connais pas l'auteur du trip mais je remarque chez moi depuis quelques années une intolérance à la frustration est une impatience assez compulsive.
 
Skruffy a dit:
Eh c'est pas la peine de souligner le fait que c'était pas RdR il le dit lui même. C'est pas de l'inconscience, juste une tendance a pousser le truc trop loin. Rien qu'il soit nécessaire de couvrir de sarcasme donc.

Que celui qui n'a jamais bingé lui lance la première perche...


Ben en vrai je voulais plutôt souligner le fait que le TR lui même est un bon outil de RdR, fin celui là en particulier. On y voit plein de risques qui sont bien présents décrits et avec du recul : le binge les doses la redescente crade... Étant moi même à la recherche d'un bon RC stim de remplacement à la 3mmc (pas que ce soit dur à trouver à Paname mais bon faut voir les prix) je zyeutais du côté des amphets fluorées et le TR mat bien déchauffé. Je prend ça comme de la RdR. 

Déso si le sarcasme était pas trop approprié. je suis plutôt fatigué en ces derniers temps et j'ai un  peu tendance à raconter de la merde du coup :/
 
Très naïvement je pensais que les conversations genrees comme on en montre dans les sketchs c’était plutôt une légende urbaine, mais un peu par hasard je me suis retrouvé.e à passer régulièrement du temps avec des groupes de plus de deux meufs et waw, effectivement.
J’ai l’impression qu’avec les meufs on parle de trucs de poils, de bébés, de vie de famille, de sexe, de féminisme, de menstruations....
Et qu’avec les mecs on parle de ça (sauf les menstruations) de tout le reste aussi, de la vie entière quoi
 
Effectivement, mes potes meufs qui ne tombent pas dans des clichés, en situation de groupe de même genre, ont généralement en commun une intelligence élevée/des parcours décalés et des questionnements sur leur identité de genre à un moment ou un autre dans leur vie.

Après y a une histoire de savoir choisir ses potes. Et aussi de comment les gens se comportent en situation mixte. Des discussions clichés de mec foot/voiture/porno/jv j'en ai supporté pas mal (au taf typiquement) mais ça s'arrête par magie quand une jolie meuf se pointe.

J'en conclus qu'il faut être moche ou s'en donner l'air pour goûter à l'humain sans fards. Pour ça je recommande les cheveux pas coiffés, le sarouel troué et une douche toutes les 2 semaines.
 
Biquette a dit:
Pour ça je recommande les cheveux pas coiffés, le sarouel troué et une douche toutes les 2 semaines.

Ah ouais? Moi c'est en haut de ma liste de critères, avec 'addiction à la ké' et 'collection de bracelets de festoches de psytrance'. Points bonus si elle a le combo frange + dread.

Bouuh les tranceux
 
Ce qui surtout chiant entre mecs si tu n'es pas sélectif sur tes amis j'ai l'impression c'est quand ça ne va pas .
J'ai souvent l'impression qu'on minimise ce que j'exprime, que je dois m'auto-censurer comme si aller mal était un horrible tabou, qu'on change de sujet le plus vite possible .

Ou alors faut que l'autre, de qui je suis pourtant très proche soit à 2g pour qu'il ose me parler de ses sentiments, ça va dans les deux sens .

J'ai moins souvent eu ce soucis avec mes amies .
 
En vrai je veux bien croire que les mecs entre eux soient aussi limités que les meufs entre eux.
Ça doit être pour ça que je me sens bien dans les groupes de mec, un pied dans leur monde un pied en dehors, tout le monde fait des efforts.
 
Acacia a dit:
Ce qui surtout chiant entre mecs si tu n'es pas sélectif sur tes amis j'ai l'impression c'est quand ça ne va pas .
J'ai souvent l'impression qu'on minimise ce que j'exprime, que je dois m'auto-censurer comme si aller mal était un horrible tabou, qu'on change de sujet le plus vite possible .

Ou alors faut que l'autre, de qui je suis pourtant très proche soit à 2g pour qu'il ose me parler de ses sentiments, ça va dans les deux sens .

J'ai moins souvent eu ce soucis avec mes amies .

C'est vrai et c'est bien triste. Mais moi l'auto-censure me vient naturellement :-D . Après je trouve que ca a aussi ces avantages, et qu'on peut être très proche de quelqu'un sans parler de ses émotions ou de truc persos. Et puis parfois il suffit d'une intonation, d'un regard pour comprendre qu'on s'est compris.
 
Jsuis plutôt d'accord avec Biquette pour moi plus qu'une question de genre c'est une question d'intelligence.

Et quand je parle d'intelligence je parle pas de faculté supérieur à faire de l'abstraction mais juste de curiosité intellectuelle.

Y'a des gens qui sont pas des intellos mais avec qui tu peux discuter de tout, qui rebondisse sur chaque sujet même s'ils n'en saisissent pas forcement toutes les richesses ou les détails. Des gens qui prennent plaisir à sortir des sujets quotidiens.

Et puis surtout c'est plus compliqué de sortir des sujets deep en groupe. Pour moi le deep ça implique une certaine connexion/intimité. Donc une discussion avec 1 seule personne à la fois.
Souvent dans les groupes de meuf ça jacasse à tout va tu peux pas en placer une. Et chez les mecs t'as des grands moments de silences gênants parce qu'une fois qu'ils ont épuisés un sujet c'est l'encéphalogramme plat.

En tout cas quand je bossais les rares meuf intéressantes que j'ai croisé était plutôt comme moi à rester silencieuses en groupe et à s'éclipser pour parler en 1v1. De toute façon jle sent tout de suite au feeling les introvertis. On se capte vite.

Après je reconnais quand même une dichotomie flagrante dans la discussion genré: Les femmes parlent souvent des autres, les hommes parlent souvent d'eux même.

Biquette a dit:
J'en conclus qu'il faut être moche ou s'en donner l'air pour goûter à l'humain sans fards. Pour ça je recommande les cheveux pas coiffés, le sarouel troué et une douche toutes les 2 semaines.

Tsais le pire c'est les gens qui disent ça alors que même dans cet état ils sont bg.
 
Ouais moi c'est pas une question de genre, je me fais chier dans la majorité des discussions et plus le groupe grandi, plus c'est plat.
Cela dit, j'ai trouvé que les mecs avaient BEAUCOUP plus tendance à se mettre en avant (pour rien). C'est chiant quand t'as quelqu'un qui te fait un monologue prétentieux sur un sujet où il comprends rien. Vraiment chiant.
 
pour moi plus qu'une question de genre c'est une question d'intelligence.

Et quand je parle d'intelligence je parle pas de faculté supérieur à faire de l'abstraction mais juste de curiosité intellectuelle.

Y'a des gens qui sont pas des intellos mais avec qui tu peux discuter de tout, qui rebondisse sur chaque sujet même s'ils n'en saisissent pas forcement toutes les richesses ou les détails. Des gens qui prennent plaisir à sortir des sujets quotidiens.

Je ne suis pas d'accord du tout, les femmes dont je parle sont vraiment intelligentes, et dans les deux acceptations que tu en donnes.
Pour moi c'est bien une question de genre, dans le sens, une question de ce qu'en fonction de ton sexe assigné, on t'a appris à mettre en avant l'un ou l'autre sujet de discussion en société. Genre vraiment, tu mets cinq filles ensemble, il faut moins d'une heure pour que ça dérive sur un sujet traditionnellement féminin type vie de famille, intériorité, soin de soi, droits des femmes. C'est une histoire de de dynamique de groupe, pas d'individu.
Et moi je me suis jamais sentie à l'aise dans les groupes de fille, pas parce qu'elles seraient bêtes, ou parce qu'intrinsèquement elle seraient passionnés par les poils et les soutifs, mais parce que ma socialisation en général souffre de sérieux écueils, et que j'ai pas acquis ces codes-là... ni même appris à m'y intéresser.
En plus ça fait des années que je traîne uniquement dans des milieux à dominante masculine alors ça n'aide pas.
 
Nan mais d'accord mais en quoi ça change d'un groupe de mec qui auraient certes d'autres sujets de discussions déterminés par des injonctions sociales de genre mais tout aussi concrets et répétitifs ?

Perso quand j'étais en coloc j'en pouvais plus de leurs discussions interminables sur les ex, le sport, les voitures...

Pourtant dans le tas y'avait un codeur et un linguiste. Mais en groupe c'était toujours ce genre de sujets ce qui me fait dire que c'est pas forcement le genre qui est en cause mais la personnalité et le fait d'être ou non dans un cadre propice.

Après si ce qui te dérange c'est de pas pouvoir parler de poils et de bébés parce que t'as pas les codes sociaux féminins bah écoute je comprend pas vraiment pourquoi ce serait obligatoire de t'y intéresser. Comme si il y avait une sorte d'injonction morale à se pencher sur des sujets qui t'indiffère.

Au pire y m'semble que t'es sur Paname les groupes de gens intéressants et gender fluid qui s'en battent les reins de ces sujets c'est pas ce qui manque.
 
Tridimensionnel a dit:
En vrai je veux bien croire que les mecs entre eux soient aussi limités que les meufs entre eux.

Ça doit être pour ça que je me sens bien dans les groupes de mec, un pied dans leur monde un pied en dehors, tout le monde fait des efforts.
 
Je suis assez d'accord avec l'homme de sable, les petits groupes (2-5) sont suffisamment mobile pour changer de dynamique de discussion. Et là c'est beaucoup plus simple d'amener un sujet qui change d'une chose habituelle. Si ça te gêne peut être que c'est par là que tu devrais regarder ?

Mais plus généralement, un sujet qui a été débattu mainte fois peut quand même avoir de l'intérêt s'il est mobilisé pleinement, avec intimité. J'adore parler de sexualité en non mixité de mec parce qu'une fois que t'as écrémé les blagues et histoires de façade tu as souvent le droit à des éléments de réflexion assez profonds. J'imagine qu'entre fille ca va être pareil, mais peut être que t'as pas eu cette sociabilisation de la patience et du faire semblant dont tu parles
 
Bonshitsamère a dit:
mais peut être que t'as pas eu cette sociabilisation de la patience et du faire semblant dont tu parles

Après le truc c'est que tu peux pas vraiment forcer ça trop longtemps sinon tu finis par complètement te laisser porter.

Je fais gaffe à ça parce que je suis souvent apte à complètement renier mes opinions et mes passions juste pour ouvrir des sujets de discussions ou pour recevoir un peu d'affection, simplement un mimétisme parce que j'aime bien quand les choses se passent bien.

Mais au final tu finis par devenir toi même le jukebox générique de discussions.

C'est difficile parce que justement pour changer ça souvent faut être dans la tension, s'affirmer, diriger le sujet. Sans tomber dans le conflit, juste être un vecteur intellectuel.

Le pire étant que la plupart des gens sont en insécurité vis à vis de ça et souvent te reproche d'être prétentieux dès que tu parle d'un sujet un peu hors norme.

Heureusement y'a Psychonaut et les forums en général. De toute manière les relations parasociales sont une réponse à tout les problèmes  :-D
 
Non mais je rapportais juste ma surprise de constater un fait socioogique que je pensais jusque-là exagéré, tout va bien dans ma vie ne vous en faites pas
 
C'est ce que j'ai cru comprendre quand tu t'es auto quoté pour me faire comprendre que j'insistais sur une partie que t'avais bien comprise. C'est juste que quand tu disais ne pas avoir appris à t'intéresser ou que ta socialisation avait des lacunes ça pouvait faire penser que tu te sentais pas bien vis à vis de ça.

Mais en sus c'est quand même un sujet très intéressant. En plus si on se retrouve à discuter tellement ici de sujets un peu décalés c'est que ça doit concerner pas mal de psychos ^^
 
Non c'était juste une remarque factuelle, c'est vrai que j'ai des lacunes de socialisation mais c'est pas très grave (il y a de pires situations, je pourrais être extrêmement laide ou extrêmement bête ou puer naturellement la mort).
D'ailleurs je n'ai pas de mépris en soi pour les conversations "féminines", qui n'ont souvent d'autre point commun que de se rapporter au soin de soi et de l'autre. C'est la systématisation du truc qui me laisse un peu déconfite parce qu'à la longue je ne trouve pas ça non plus si intéressant. Mais elles, elles ont l'air de kiffer alors, je vais pas les déranger ^^
 
C'est pour un peu toutes ces raisons que j'aime papillonner entre divers groupes sociaux sans jamais entrer totalement dans un ou l'autre .

Pour le coup, je fais beaucoup ce que tu dis avoir peur de faire Sandman, nier mes opinions, me laisser porter par la conversation, mais pour ma part, je ne vois pas spécialement ça en mal, j'aime me placer en observateur plutôt qu'en acteur dans les groupes sociaux .

Comme en observant des animaux dans leur habitat naturel faut se faire discret et pas trop les perturber ;)

Je trouve qu'on en apprend plus en regardant les gens faire qu'en étant pleinement immergé, enfin c'est une histoire de juste milieu évidemment comme toujours histoire de pas se sentir seul au milieu de plein de gens (sensation que je n'apprécie pas beaucoup ) .
 
Tu files un mauvais coton tridi, ton toi d'il y a quelques années n'aurait pas accepter ce genre de discours :D

De toute manière c'est pas compliqué s'il y a plus de 3 personnes dans une pièce il n'y aura jamais une conversation réellement profonde ou intéressante, c'est la base.

Mais je trouve que c'est toujours plus facile d'aborder des sujets profonds avec le sexe opposé, étant donné que c'est pas les même dynamiques qui se mettent en place on a tendance à plus rapidement essayer de comprendre et cerner la personne en face, alors qu'avec quelqu'un du même sexe ya toujours un peu ce côté "on est du même camp, tranquil pas besoin de se prendre la tête, vient on parle de meuf/ de règles"

Ou peut être que je fréquente trop tinder et qu'il me faudrait de vrais amis je sais pas.
 
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