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  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion grivois
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Désolé d'apprendre que les choses sont difficiles pour toi Grivois ...

Perso je pense que l'excès de toute chose est nocif, que ce soit de l'oxycodone ou des marshmallows.

J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de "psychonautes" (je ne me définie pas spécialement avec cette étiquette mais vous m'avez compris) avec un traitement médicamenteux.

Je vais peut être dériver, mais je me dit ; est ce que le fait de jouer avec la chimie de son corps n'a pas une forte tendance à pousser au déséquilibre ?!

J'ai moi même déjà failli finir sous traitement, j'avais commencé mais j'ai arrêté rapidement par peur, et par désir d'affronter le monde sans aide, en me disant je dois faire confiance à la vie j'ai les ressources pour dépasser ça (attention je ne juge personne, mieux vaut prendre un traitement que de sauter par la fenêtre).

Je pense aussi que notre perception spirituelle est un facteur extrêmement important celui qui pense n'être qu'un corps dans un monde hasardeux où la douleur n'est que pure torture gratuite aura potentiellement bien plus de mal à dépasser certaines épreuves.

Le problème ce n'est pas les épreuves de la vie, c'est notre réaction face à ces épreuves, concrètement.

En tout cas Grivois, lâche rien, le désespoir n'a rien de personnel, nous vivons tous le même, c'est quelque chose que l'on partage, le fait de savoir ça déjà peut nous séparer de cette sensation de solitude.
 
Je suis pas contre un traitement adapté je te rassure.

Juste que ma vie est compliquée au point de perdre pied.
 
Je sais ce que c'est :(
Il y a des issues. Toujours. (Et je ne parle pas de drogue)
C'est juste que c'est difficile de les voir sur le coup, faut du temps souvent. Le choses se décantent...
 
TRAB a dit:
Désolé d'apprendre que les choses sont difficiles pour toi Grivois ...

Perso je pense que l'excès de toute chose est nocif, que ce soit de l'oxycodone ou des marshmallow.

J'ai l'impression qu'il y a beaucoup de "psychonaute" (je ne me définie pas spécialement avec cette étiquette mais vous m'avez compris) avec un traitement médicamenteux.

Je vais peut être dérivé, mais je me dit ; est ce que le fait de jouer avec la chimie de son corps n'a pas une forte tendance à pousser au déséquilibre ?!

J'ai moi même déjà failli finir sous traitement, j'avais commencé mais j'ai arrêté rapidement par peur, et par désir d'affronter le monde sans aide, en me disant je dois faire confiance à la vie j'ai les ressources pour dépasser ça (attention je ne juge personne, mieux vaut prendre un traitement que de sauter par la fenêtre).

Je pense aussi que notre perception spirituel est un facteur extrêmement important celui qui pense n'être qu'un corps dans un monde hasardeux ou la douleur n'est que pure torture gratuite aura potentiellement bien plus de mal à dépasser certaine épreuve.

Le problème ce n'est pas les épreuves de la vie, c'est notre réaction face à ces épreuves, concrètement.

En tout cas Grivois, lâche rien, le désespoir n'a rien de personnel, nous vivons tous le même, c'est quelque chose que l'on partage, le fait de savoir ça déjà peut nous séparer de cette sensation de solitude.



Merci beaucoup, et t'as totalement raison.
 
Force à toi, bon rétablissement, perds pas espoir .
 
Des mauvaises nouvelles.

J'ai pas surmonté ma dépression.

A la place, j'ai cherché à nuire à ma santé (en finir) à plusieurs reprises ces derniers mois. D'abord "inconsciemment" à 80% et consciemment à 100% la dernière fois.

Je me suis retrouvé aux urgences plusieurs fois.

Le personnel (pompiers la première fois, samu et gendarmes la seconde) n'avaient pas un super comportement (boutades, ils donnaient la sensation que certes j'avais fait une bêtise, mais que c'était bien fait. D'une certaine manière. Je les entendais se foutre de moi quand ils parlait entre eux. J'étais clairement considéré cas social incurable à leurs yeux).

A l'hopital, pas vraiment mieux. C'est peut être parce qu'ils sont fatigués à cause du covid mais j'étais loin d'être chouchouté, réconforté. Genre, "t'as fait le con maintenant t'assumes" ou bien une infirmière qui me sort "bah dieu n'a pas voulu que ce soit votre heure, nananère".

Évidemment que ça m'a réconforté, que ça m'a pas redonné le moindre soupçon d'espoir.

Je me suis rendu compte qu'on est peut être en 2021, mais beaucoup de choses ont régressé par rapport à 1990 par exemple.

Je suis désormais à nouveau en hospitalisation d'office.

Je m'y sens paradoxalement mieux qu'à la maison. Les médecins et psychiatres me prennent pour une souris de laboratoire niveau traitements. Certains médecins, ou personnel médical font bien leur taf, mais avec d'autres ça laisse à désirer.

Leur verdict, toxicomane alcoolique dépressif à tendances suicidaires avec idées noires. Je suis pas sorti d'affaire.

Ça fait une semaine environ que je suis en psychiatrie, j'essaye de me trouver des motivations mais j'ai le syndrome de la page blanche. Je suis shooté aux antidépresseurs et aux anxiolitiques mais aucunes nuits j'arrive à dormir plus de 3 heures...

C'est compliqué en ce moment, encore plus que dans mon post précédent.
 
C'est pas funky à lire tout ça mon grigri.

J'espère que tu vas pouvoir me remonter cette pente rapidement. T'as déjà prouvé par le passé que tu pouvais franchir des montagnes donc baisse pas les bras poto.
?
 
Ca me fait mal de te savoir comme ça :(
Ils testent quoi comme médocs si c'est pas indiscret? (tu peux me répondre par mp si tu as envie). Perso c'est la combinaison de plusieurs neuroleptiques (un en particulier) combiné à plusieurs antidépresseurs bien dosés qui me tient à peu près. Et ouai on a mit des mois mon psychiatre et moi avant de trouver ce qui marcherait.
 
Ca fait plaisir à entendre :)
 
Faut pas crier victoire.

Gagner une bataille c'est pas gagner la guerre.
 
Gagner une bataille c'est pas gagner la guerre.

je ne sais pas trop quoi dire, une citation de la cgt (je suis pas sùr.....) ceux qui se battent ne sont pas sùr de gagner, mais ceux qui ne se battent pas on déja perdue.

:-D 


en te souhaitant bon courage et du mieux pour la suite!
 
Je prend le pas de psychocrack et des autres et rajoute une citation d'un sombre inconnu appelé Lao-tseu.

Un voyages de 1000 lieues commence toujours par un premier pas.

T'en feras ce que tu veux Nico.
?
(mais je sais d'avance que tu feras au mieux)
 
Là je me suis mis, depuis le 31 mars, à faire 5 km environ 2x par jour lors de mes heures de sortie autorisées.
Et je fais des pompes, beaucoup de pompes. Du matin au soir, des séries de 20 pompes. Je les compte plus. Enfin si parfois, ça m'arrive dans la même journée de faire 20 séries ou plus, soit 400 pompes minimum. 1 jour sur 3.
Et le jour 2 je fais des abdos, mais beaucoup moins car je fatigue vite, et ça fait mal au dos les pompes au sol.
Et le 3e jour repos. Et le 4e jour pompes, etc....
Ça m'aide beaucoup car on est en train de me sevrer les valiums, et je le vis moyen.
 
Yes tu vas avoir masse endorphines c'est très bon contre l'anxiété ça, et le mal-être en général
 
C'est exactement le but.

En même temps ça me rend musclé comme quand j'avais 20 ans :)
 
pour la perf tous les moyens sont bons... pour le sport tu prends une bonne douffe d'eau de javel (du vrai, pas à la lavande ou quoi...) Par ex tu en mets beaucoup avec un fond d'eau dans la baignoire et tu attends que la salle de bain devienne un caisson à ester d'eau de javel. Quand tu te sens à bloc tu peux faire plusieurs x le tour du quartier en mode pétard fusée...

<long distance>
 
C'est vrai que le chlore c'était super efficace pendant la première guerre mondiale.

Les mecs sortaient des tranchées à la vitesse de Hussein Bolt.
 
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