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Là j’ai l’impression qu’on pourrait facilement dériver vers la question plus large du déterminisme. Car dans ce cas, il n’existe pas de choix du tout, puisqu’on ne peut moduler nos sentiments ni le réel à volonté à propos de rien. Pour éviter cette question on va dire que l’obligation c’est une règle externe qui nous est imposé et le choix c’est une résolution qui vient de l’intérieur. Aussi poreuse que soit cette distinction mais on va pas revenir dessus.
Dans la question du suicide, ce qui est mis en jeu c’est la vie toute entière, donc pour moi l’obligation en tant que règle externe doit se situer au-delà de la vie. Par exemple, pour un chrétien, il est interdit par Dieu de se suicider, c’est une obligation, car le chrétien pense qu’il se passe des trucs après la vie, qui relèvent de Dieu.
Mais il me semble que la volonté de protéger les gens qu’on aime c’est encore quelque-chose qui appartient au domaine de la vie. Ce qui relève de la vie (notre amour pour nos proches) compte pour l’instant davantage que le néant. C’est continuer à penser dans une logique de vivant.
Quand on veut vraiment en finir je pense que même ces considérations ne comptent plus.
Tel que je l’interprète c’est soit un instinct de vie qui se traduit par des raisonnements, soit un choix. Mais pas une obligation.
Dans la question du suicide, ce qui est mis en jeu c’est la vie toute entière, donc pour moi l’obligation en tant que règle externe doit se situer au-delà de la vie. Par exemple, pour un chrétien, il est interdit par Dieu de se suicider, c’est une obligation, car le chrétien pense qu’il se passe des trucs après la vie, qui relèvent de Dieu.
Mais il me semble que la volonté de protéger les gens qu’on aime c’est encore quelque-chose qui appartient au domaine de la vie. Ce qui relève de la vie (notre amour pour nos proches) compte pour l’instant davantage que le néant. C’est continuer à penser dans une logique de vivant.
Quand on veut vraiment en finir je pense que même ces considérations ne comptent plus.
Tel que je l’interprète c’est soit un instinct de vie qui se traduit par des raisonnements, soit un choix. Mais pas une obligation.