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Laura Zerty a dit:On est d'accord, détruire ça défoule et ça fait du bien ! mais je ne perds pas de vue que c'est une activité morbide venant d'une passion mortifère (qui est légitime puisqu'elle est en chacun de nous, mais c'est peut être par pour autant qu'il faut la vanter ou la mettre en avant jusqu'à en abuser, parce qu'à une échelle sociétale ça pousse à la guerre, en mode toi le terroriste qui pose des bombes, on va venir bombarder ton pays avec nos grosses couilles, parce que nous on est gentil et toi t'es méchant, ou alors c'est le far west comme aux USA où le taux d'homicide est très élevé pour ne pas dire honteux et problématique, sans parler de s'armer inutilement par pure paranoïa comme lors de la guerre froide, enfin du grand n'importe quoi made by des êtres humains aux egos démesurés).
quand on fait la part des choses l'instinct de destruction est criticable mais parfois les bibelots farfelus sont à chier et c'est encore pire... Il y a eu des manufactures que parfois tu te demandes d'où ça vient... des portraits érotiques débiles d'une voisine, des porcelaines tristounettes fêlées qui étaient déjà ébréchées de toutes façons que c'est bonne oeuvre de les achever, des casseroles et timbales bosselées et noircies de vieilles graisses, des assemblages burlesques pour faire des objets pseudo-utilitaires (porte-manteaux, ottomans de salon, range-chaussures, meubles bas...), des bibelots mal recouverts à la main avec de la peinture pour masquer des vérités... comme des christs rouges ou des miroirs brisés recollés vite fait... Tirailler là dedans devient une oeuvre d'intérêt publique que ça ne revienne pas sur les brocantes où on voit tjs les mêmes misères sur les tapis, des services douze pièces dépareillées ou complétées avec des éléments anachroniques, des coquetiers en plastic, en laiton et en bois de diverses époques ensemble, etc... moi ça me fout le moral dans les talons et ça me donne envie de tout désintégrer à la sulfateuse.