Ou bien même, pas de "trucs chelou". Parce que oui ça peut aider, mais je suis sûre que c'est souvent prescrit comme une finalité : "tiens, ça, ça va te soigner -oui tu es malade- et on pourra aussi parler de tes autres problèmes, un jour, si j'arrive à oublier que tu prends...AH OUI LES "RC" DIS-TU, REVENONS-Y, ça m'intrigue, c'est exotique". Enfin sont pas tous comme ça bien sûr (le dernier que j'ai eu, par exemple, ne s'est jamais bêtement focalisé sur mes consos, et les anxios n'étaient pas distribués comme des fraises tagada).
MAIS. Mais. ça me gonfle quand un psychiatre suggère à Stradius que les soirées 2C-I faites avec un pote étaient risquées parce qu'on frôlait le plan à trois sans capotes, qu'il lui parle d'éléphants roses, ça me gonfle quand à moi on demande, alors que je dis que je n'ai jamais pris de kétamine : "mais, déjà, comment connaissez-vous le nom de cette drogue ?", quand à l'hôpital on avait trouvé surprenant que je connaisse les dosages des trucs dont j'avais abusé (trouvables en pharmacie...donc dosage EVIDENT), et qu'on voulait me faire dire "dextropropoxyphène" au lieu de "dextromethorphane".
Si tu prends de la drogue, c'est forcément ton problème. Ce n'est pas une activité ou un symptôme, c'est Ton Problème. Et pas moyen de parler d'autre chose (mouaif, si, les études et savoir comment ça se passe/se passait avec tes parents, mais pas trop longtemps non plus, si tu es venu, c'est parce que tu prends de la drogue, et c'est de ça qu'il faut parler).
Je généralise mais, n'empêche, je suis souvent désagréablement surprise par la méconnaissance des personnes qui devraient pourtant avoir appris à aborder le sujet sous un angle moins TF1.
En plus, cette espèce de voyeurisme m'insuffle de ridicules envies de choquer. Je me retiens parce que ce serait évidemment puéril, mais du coup, je me laisse quand même aller à bavasser inutilement sur le thème.
Euh. Me suis emportée toute seule. Ahem. Excusez-moi. *se recoiffe et regarde ses pieds*