Ce qui vous emm**de le plus

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion icekrm
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Ce qui m'emmerde le plus? Avoir encore une peur panique de passer a l'oral devant une classe (a 21 ans persque 22 c'est ridicule^^), et tellement pas avoir de couilles que j'attend le dernier du dernier moment pour mettre au travail tellement que rien que d'y penser j'ai peur^^ Ducoup là jchui codéiné faute d'avoir accès a mieux histoire de pas passer une soirée en inhibition d'action totale, vieux schéma qui se répète. Apparemment même si je deviens plus conscient de mes erreurs quand elles arrivent et ce qui m'y conduit, je suis encore condamné a les répéter. Hum je me fais un peu pitié ahah, Donc je partage.

Ça m'énerve pasque chaque fois que y'a un truc a l'oral je m'en fait toute une putain de montagne, une angoisse que je crée de toute pièce et que je modèle, qui prend de plus en plus forme pour devenir bien réelle. A croire que j'adore ça! Alors que quand je passe c'est jamais aussi terrible que je ne l'ai imaginé. Genre la dernière fois l'année dernière quand je suis passé présenté un truc, j'avais qu'une dose de GHB [que j'avais prévue pour le jour J) que j'avais pas eut la patience d'attendre de me taper avant l'heure fatidique ou je devais passer, donc j'étais plus fonsedé dutout mais ça ne m'as pas empêché de faire mon truc sans trop me chier dessus.

Cette année je m'y confronte clean de chez clean quoi qu'il arrive, c'est en faisant face a ma peur qu'elle va diminuer. J'ai du faire ce noeux dans ma jeunesse, je me rappelle que j'étais toujours celui qui pleurai a la maternelle car j'avais pas beaucoup de mémoire, et ducoup je me rappellais pas des poésies et devant toute la classe j'avais grave honte. (tu parle d'un traumatisme haha faut pas que je compare mon vécu a d'autre sinon j'vais rire de moi, en tout cas chez moi ça a suffi a me perturber^^) Ducoup tactique d'évitement de la peur! Ça c'est l'erreur absolu, tout ce qui n'est pas résolu ici et maintenant refera surface, plus on repousse longtemps plus la peur deviens puissante! L'immagination humaine est sans limitte^^

Pourquoi autant de stress juste pour parler devant des individus de mon espèce, a la cool, qui m'apprécient et que je trouve sympa pour la majorité en plus. C'est dans ces moments là que je me dit que si j'avais gouté a la mort (spirituelle), tous ces enfantillages seraient envolés, je serai libéré de toutes ces peurs enfantines. Mais je ne suis encore qu'un garçon, je n'ai pas encore vu mon égo mourir, je n'ai pas encore intégré cette dure mais (je pense) nécessaire expérience pour profiter de la vie sans craindre la mort (ou toutes les autres peurs toutes aussi ridicules les unes que les autres qu'on se crée).
 
Je peux pas me passer de son accent, c'est de la saleté de bonne came
 
La prise de parole en public, un exercice palpitant:heart:

Trois éléments à ne pas oublier:
Le trac on l'a tous avant de prendre la parole,probablement la peur de l'image donnée. Donc dis toi que les autres flippent aussi, t'es pas le seul, même ceux qui ont l'air sur d'eux, c'est du pipeau, ils sont comme les autres.

Un deuxième élément, si tu es volontaire pour passer le premier,parce que de toute façon tu passera, tu aura au moins le respect des autres pour avoir eu les couilles de te présenter le premier, et ça les autres ne pourront pas s'empêcher d'être plus indulgent dans leur jugement, du coup t'es gagnant.

Le dernier truc, c'est que tant que tu repousse ton passage, tu stress, alors que si tu coupe court en y allant en tête, bin tu t'évite pas mal de misère. De plus le stress s'entretient lui même, en passant plus tôt, tu t'empêche de te monter le bourrichon.

En passant en premier tu sera plus détendu surtout en ayant conscience de ces trois points^^.

C'est les idées claires que tu donnera le meilleur, donc opte plutôt pour une bonne nuit de sommeil et un bon petit dej, c'est plus efficace que la technique de Spud^^
 
C'est les idées claires que tu donnera le meilleur, donc opte plutôt pour une bonne nuit de sommeil et un bon petit dej, c'est plus efficace que la technique de Spud^^

Pour le petit dej je vais le zappé, je teste depuis peu le jeûne intermittent, mais merci pour les conseils ;) (et eu le speed c'est bien moins efficace que le GHB, qui est parfait pour ça, enfin parfait pour t'empècher d'affronter tes peurs haha)
 
Courage Bijord, je sais ce que c'est et à 23 ans je n'ai toujours pas résolu le problème. Heureusement je ne suis plus dans le milieu scolaire mais il reste toujours les entretiens d'embauche...
Comme toi j'ai toujours tout fais pour éviter de passer quitte à faire semblant d'avoir oublier mes affaires à la dernière minute. C'est simple, rien que de voir quelqu'un passer à l'oral ça me stress !
 
Wow, moi j'ai couru après des témoins de Jéhovah comme si c'était des voleurs avec une batte: depuis plus personne !

Faire peur, donner l'impression qu'on est un gros steak qui craint rien, c'est la solution !
 
Oui, bon, on peu aussi leur dire gentiment sans mordre que l'on est pas intéressé, je ne les ai jamais vu s'incruster ;o)
 
Gamida a dit:
Oui, bon, on peu aussi leur dire gentiment sans mordre que l'on est pas intéressé, je ne les ai jamais vu s'incruster ;o)

FAUX :grin:
je bafouille, je deviens toute rouge, limite je m'excuse de pas avoir le temps de les écouter...
dès que je ferme la porte, je me sens conne à un point.
ils doivent avoir mon adresse surlignée qqpart dans leur quartier général : " encore un petit peu "
 
Oui, tu n'es pas assez franche.
 
OldTunes a dit:
FAUX :grin:
je bafouille, je deviens toute rouge, limite je m'excuse de pas avoir le temps de les écouter...
dès que je ferme la porte, je me sens conne à un point.
ils doivent avoir mon adresse surlignée qqpart dans leur quartier général : " encore un petit peu "

haha terrible. Vous faites un bon combo vous deux, avec grivois l'Ours de la forêt !
 
C'est vrai que quand on en impose (en toute humilité bien entendu), ours de la forêt peut être. Mais ayant vécu ce que j'ai vécu, voilà on meurt on meurt POINT "Si tu nous suis tu ira ... PARADIS". Non fini les bisounours, témoins de Jéhovah, nettoyeurs de pare brise au feu rouge, les faux handicapés devant la gare de Strasbourg quémander alors qu'ils n'ont rien. Profiteurs ! C'est vrai que tout ce beau monde m'insupportent, et de ce fait ils n'ont pas plus de valeur que mon sac de frappe. On me surnommai le bucheron déjà ado loool
 
Non c'était juste pour dire que le fait de profiter quelle que soit sa manière quand elle était inappropriée m’insupportai.

Ours et bisounours rien à voir ^^
 
Ce qui m'emmerde ? Ce qui m'emmerde ? ! ? !

De courir après ce putain de 3-fa. Ils ont décidé d'être out-of stock tous en même temps. Bravo le veau !
 
J'ai appris que le père d'une pote venait de décéder. Ancien héroïnomane, il s'en est sorti, puis a replongé vers la 50aine. Incroyable non ? Ca lui a valu des problèmes de santé, il a fait une presque OD puis a passé quelques temps à l'hosto.

A Gamida, à Grivois, (les premiers qui me viennent à l'esprit quand on me dit "héro"), à ceux qui sont ou ont été dans cet engrenage, tenez bon. Quittez cette merde et n'y revenez jamais. Mourir ça vaut pas le coup, surtout quand on a une fille de 18 ans comme lui. Je n'imagine pas la tristesse de son père si il s'est rendu compte qu'il avait beaucoup trop dérapé et qu'il allait mourir, laissant sa fille. Sur un lit d'hôpital, plein de remords. Ou complètement loque à cause des médocs peut-être ? Je sais pas.

Moi ça me motive à vivre.
 
J'en peux plus d'être sous Effexor (Venlafaxine).
Je lis beaucoup, fait des recherches, les croise, lis des témoignages et il en résulte ce que je sais : s'en sevrer est l'une des choses les plus dur à vivre physiquement. Dans certains témoignages, souvent, le syndrome de sevrage est placé au même niveau -pour certain même plus haut- qu'un syndrome de sevrage aux opiacés.

J'ai déjà baissé les doses, je suis passé dernièrement 187,5 mg à 112,5 mg / jours.

Mon problème à la limite ce n'est pas la violence du sevrage (Bon, si c'est mon problème en fait !) Mais je ne comprend pas que ça existe des médecins qui prescrivent ça comme des fraises Tagada sans savoir, sans comprendre, sans ressentir physiquement ce que le patient devra encaisser pour se sortir de cette merde.
Quand j'ai expliqué à mon psy ce que je ressentais lors des premières tentatives de sevrage (car j'étais plus haut dans le dosage avant) il m'a regardé un peu comme ça (ouais à l’écrit c'est bizarre) "maaaais non, ca ira, il faut juste y aller doucement"

Ca c'était ce qui m’énervait.

Maintenant, ce qui m'assassine : l'impression d'être attaché par les couilles a une putain de gélule.
Dans mon semainier, il y a pour chaque matin deux gélules, une de 75mg et une de 37.5.
Je sais que si, mettons demain, je commence à tenter de supprimer la gélule de 37.5, j'en ai pour environs 2 semaines de symptôme divers et variés.
Le plus sympa c'est celui que les anglais nomment "brain zap". Ca fait cool comme ça, un peu télécommande et Canal+ ... En gros c'est une série de décharges électriques dans le cerveau qu'on bouge la tête ou non et ce en continue. Bien évidement quand on passe de la positon assise à debout, le symptôme aime se multiplier à la manière d'un combo dans Street Fighter : décharges electrique dans le cerveau, dans le corps, notamment les membres jusqu'au extrémités en se finissant par un super high kick de la mort qui tue : le vertige et la perte d'équilibre, boom KO.

Les autres symptômes étant seulement : sueurs froides, hyperthermie, frissons, cauchemars, nausées, humeur qui va qui vient, l'impossibilité de se concentrer, angoisses avec poumons qui veulent sortir de la cage thoracique et j'en passe.

Voilà, donc si je compte 2 semaines pour la dose de 37.5, une pause de 2 semaines histoires de vivre normalement un chouilla ... faudra recommencer le délire mais pour une durée indéterminée si je veux supprimer totalement la molécule de mon corps qui sera encore présente à hauteur de 75mg/j.

Pour rajouter une jolie couche de merde à tout ça, ben disons que ça nique l'effet de quasiment toutes substances qui touchent à autres choses que la dopa.
Chez moi, s'amuser avec les prods ça se résume soit : à risquer ma vie (deja fait un syndrome seroto, c’était pas chouette) soit à m'emmerder soit à devoir prendre la dose fois mille en ce qui concerne les trypta.
C'est une caricature, mais c'est à peu près ça, une caricature donc.

En passant, heureusement que je lis, car j'ai couillé malgré mes lectures mais putain, qu'est ce que ça aurait été si je ne m’étais pas un tantinet informé à coup de plusieurs heures de lecture par jour !


Voilà voilà, ben j'avais envie de chouiner mais je savais pas où le faire, merci de votre lecture.

PS : pour ceux que ça intéressent : https://www.google.fr/search?q=venl...c433c9251298ee&bpcl=38093640&biw=1787&bih=794
 
Putain, chaud... :/
Je te souhaite tout le courage dont tu auras besoin pour aller au bout de ce que tu entreprends à ce sujet.
 
Mon problème à la limite ce n'est pas la violence du sevrage (Bon, si c'est mon problème en fait !) Mais je ne comprend pas que ça existe des médecins qui prescrivent ça comme des fraises Tagada sans savoir, sans comprendre, sans ressentir physiquement ce que le patient devra encaisser pour se sortir de cette merde.
Quand j'ai expliqué à mon psy ce que je ressentais lors des premières tentatives de sevrage (car j'étais plus haut dans le dosage avant) il m'a regardé un peu comme ça (ouais à l’écrit c'est bizarre) "maaaais non, ca ira, il faut juste y aller doucement"

Mais ils t'ont prévenu correctement au début j'espère?
 
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