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rayer:rayer:rayer:Styloplume a dit:Bref tout le monde s'en fout mais je suis content, je viens de convaincre quelqu'un qu'il avait raison.
Sous Lsd peut-être, sous d'autres substances ça n'apparait pas forcément comme ça.. Enfin je vois le truc, mais si tu m'expliquais en quoi désirer la mort, c'est désirer la vie, ptetre que ça ne serait pas juste qu'un concept visualisable de loin dans une logique perchée. Parce que les quelques (mmh, deux jcrois) où j'ai désiré mourir sous prod, c'n'était pas brillant, ce n'était pas désirer la vie, et après ça il n'y avait pas vraiment de renaissance, juste un grand vide.Styloplume a dit:Voilà, ça renforce, quoi, ça donne une raison de vivre de savoir que je suis pas le seul à avoir supplié de mourir sous acide. Parce que désirer la mort passionnément, c'est désirer la vie, tout aussi passionément! (faites pas attention, c'est la logique du LSD)
Le rêveJe suis en chemin pour aller dans une soirée étudiante on ne peut plus semblable à celle de la soirée. À côté de moi, un mec très à l'aise et sûr de lui, qui me parle de plein de trucs géniaux qu'il connaît. Par exemple, je me sers pas de mon lecteur MP3 en ce moment, parce que mon casque a un faux contact. Ce gars me propose un lecteur MP3 du même genre, mais en beaucoup plus cool, de forme triangulaire, qui se déplie comme un portable. À bien y regarder, ce machin est un peu cheap quand même, la prise jack a pas l'air solide... Mais déjà ce bonhomme me vante les mérites d'un autre trucs.
On est au bar, et il continue à me raconter ses trucs. Rapidement je comprends: ah, mais c'est un dealer en fait! Il a plein de drogues à refourguer, et encore plus d'arguments: "Mais non, ces histoires de bad c'est seulement pour ceux qui ont peur d'eux-même..." "Ma came est clean" et ainsi de suite.
Mais je lui dit non. J'ai des principes, je prends pas de drogue en soirée, et encore moins des trucs psychédéliques. Moi, j'ai des principes, je prends ces trucs chez moi, dans de bonnes conditions, histoire de contrôler le bad.
Il me dit: "Ah, pas de souci, je te force pas, de toutes façons bla bla bla..." Et il continue à raconter ses trucs. Apparemment c'est le mec parfait qui vient apporter ce dont le monde a besoin.
Avant que je parte il me dit: "Au fait, t'as envie de faire un peu de partage psychédélique? Moi je trouve ça cool de partager."
Là il touche un point sensible. C'est vrai que je kiffe le partage, danser avec les gens, raconter les histoires, tout ça. Ok, en quoi consiste le partage que tu imagines?
"Regarde, on a chacun un morceau de bonbon dans la main, on joint nos mains, on les fait tourner, comme si elles dansaient."
Ça ressemble furieusement à ce que j'aime faire en dansant perché: tourner les mains avec un autre bonhomme, partager un peu d'invisible.
Ouais je suis partant. Le coup des bonbons, heu, pourquoi pas, je vois pas trop à quoi ça sert. Minute. J'ai pas de bonbon. Ah! Mais lui il en a, il a une sorte de mini-banane jaune qu'il rompt en deux parties (un peu comme une fraise tagada, sauf que c'est une banane). Ok, alors moi j'en prends une moitié dans la main droite, lui il a la sienne dans la main droite aussi, on se fait face à face autour d'une table de bar, il touche ma main droite avec sa gauche, mais moi je lui prens sa droite avec ma gauche, aussi. Et on commence des sortes de mouvements de rock'n roll lent, quand on rapproche et éloigne alternativement une main et l'autre. J'ai l'impression d'être un gamin qui apprends à danser.
Bon, c'est fini! Rien de terrible, hein? "Allez, qu'il me dit, à la prochaine alors!" Et, comme de bien entendu, on mange chacun notre moitié de bonbon. Et il s'en va.
Je suis toujours à la table de bar, la soirée bat son plein, je commence à regarder à droite et à gauche. À droite de moi, une fille d'un groupe d'étudiants, on fait un peu de small talk rapide, elle me demande si ça va. Je lui dit, oui, ça va, d'ailleurs, ah, il y a plein de couleurs autour de nous.
La fille dit "Toi aussi tu les vois les couleurs?"
Heu, oui... ça me fait bizarre de l'entendre vivre la même chose que moi...
Elle me dit "Toi aussi tu as parlé avec ce mec? T'as mangé son bonbon?".
Oui, j'en ai mangé. Tu sais ce que c'est?
"C'est du DOM. Sympa, hein?"
Je tourne la tête vers devant moi. Le mec est parti. Je lève mes mains, les veines de mes bras pulsent du sang. Je suis déjà dans la montée. Alors, c'est parti pour un trip de 24 h....
Je me suis fait avoir comme un bleu, et en même temps, est-ce que j'ai un problème, vraiment? Qu'est-ce qu'il y a de mal à prendre de la drogue psychédélique? C'est moi qui décide si mes hallus sont cool ou pas, il me suffit d'aimer mon entourage ou non, d'appliquer un plan de secours, d'ailleurs le seul fait d'avoir des plans de secours me met en sécurité, donc je pars pas en bad. Pourquoi je pense à tout ça? Normalement on forme pas ce genre de pensée dans un rêve. Ma conscience rationnelle revient. Stylo, c'est très important ce qu'il se passe. Il faut s'en souvenir. On se réveille.
Paf je me réveille. Je m'imprègne du rêve, me le repasse en tête. Il est peut-être trois heures du matin. Je passe aux toilettes, boit un coup, ferme la fenêtre, me rendors. Mais c'était important de se réveiller.
SoK a dit:Je retrouve pas le topic des rêves. Et par principe je préfère poster ici que dans ce qui nous emmerde.
Depuis un bon moment je me surprenais chaque fois à ne jamais me droguer dans mes rêves, ce qui me semblait étrange. Là, ça fait quelques jours que j'ai décidé de commncer à réduire ma conso, et toutes les nuits j'ai un rêve où je me prode. 4-AcO-DMT, 5-MeO-MiPT, je-sais-plus-quoi, MXE, THC, ... Ca met assez mal à l'aise au réveil. Et vous, vous avez souvent des rêves où vous tapez des psychés ?
Fais des bulles mon fils.