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Arrêter la consommation journalière d'alcool avec du GHB

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion grivois
  • Date de début Date de début
Et c'est un résumé, mon but n'est pas que des jeunes qui me lisent soient tentés de faire les autres excès que j'ai eu/fait à mon actif, et pas vouloir avoir l'air de faire celui qui a la plus grosse: à partir d'un certain âge (propre à chacun), on remarque qu'on ne peux perdurer à vie dans ces excès et de ce fait on cherche l'équilibre ... Le début de la sagesse ?
 
Le seul positif je pense c'est que le ghb a une toxicité quasi nulle c'est sur que comparé à l'alcool...

grivois a dit:
Je me suis remis en question, je vais arrêter les rc et autres drogues (sauf un ptit pet 2x semaines) jusque septembre, arrêter progressivement la clope et l'alcool, sans béquilles. Mes vacances se terminent, je vais m'investir dedans à 200% pour passer le craving, faire du sport dès que les envies sont trop fortes, progressivement, je sens que c'est le bon moment. Jusque septembre, soit pendant un mois, pour faire du recul ;)

Ah j'avais pas vu, good luck.
 
Et la bière sans alcool dans tout ça ??
 
grivois a dit:
J
Ai arrêté sans béquilles benzos, somnifères et AD avec juste de la volonté, je ne souhaite au final plus de béquilles mais ressortir plus fort par un arrêt et tous les efforts nécessaires naturels qui en découlerons histoire de prendre ce moment comme une leçon de vie...


Quand je lis ça, je me dis que t'as pas besoin de GHB.
 
grivois a dit:
C'est une plaisanterie j'espère :devil:

Bah a vrai dire j'ai un pote qui buvait tous les jours de la bière (pas de vin par contre). Il s'est mis à la bière sans alcool. Par contre, j'ai cru comprendre qu'il avait des problèmes de sommeil et qu'il prenait du Donormil ou un truc dans le genre. Ca doit être un antihistaminique pouvant être acheté sans ordonnance. Ca fait un moment que j'lui ai pas parlé mais j'me souviens qu'il avait réussi à tenir un bon moment sans boire une seule goutte d'alcool. Je ne sais pas ce qu'il en ai maintenant.
 
Habitant près de brasseries, je connaissait déjà les vertus de la bière, mais pour ceux qui connaissaient pas ça peux être intéressant ;)

Je me quote sur un point :

Ce n'est pas, à mes yeux un gros soucis, car j'arrive à me contenter de peu journalièrement (1 litre de bière ou 50 cl de vin).


Je me suis mis à la bière parce que je vidais une bouteille de whisky ou vodka en 2 jours y a quelques temps ... Là ça fait depuis samedi donc 4 jours que j'ai réduit à 1 bière 50 cl (sauf dimanche)... C'est pas grand chose à première vue mais ça suffit pour me rendre tout nerveux et trembler. Heureusement que je bosse pour me changer les idées là. Aujourd'hui dur dur dur, j'ai dû me retenir pour ne pas craquer, mais je tiens, et pis quand bien même je re-craque un autre jour, le jour suivant le combat continuera. Je vous assure que si j'avais su au départ quand j'avais 14 piges que quelques centilitres/jour me mettraient dans un état pareil, je pense bien que j'en serai pas là.

Pour ceux qui seraient tentés par votre entourage, invités souvent à boire: ATTENTION L'ALCOOL EST VICIEUX, à la longue.

Voilà le témoignage du jour. Vais faire un peu de ménage et marcher un peu malgré l'immense fatigue que j'ai du taf: la dépendance se fout qu'on soit ko ou pas. DUR !
 
Je pense que c'est une bonne idée d'essayer de faire ça sans substitution :D

Déjà, comme beaucoup (dont toi) l'ont soulevé, ce serait dommage de remplacer une addiction par une autre, même moins problématique, si tu peux l'éviter. Mais en plus, me souviens plus de l'étude où j'ai lu ça mais tu dois pouvoir en trouver pas mal confirmant mes dires (peut-être même que j'éditerai mon message avec des liens d'articles, si j'ai pas la flemme et que ça peut éventuellement intéresser quelqu'un): en comparant des anciens alcooliques ayant arrêté de consommer de l'alcool avec ou sans substitution, on remarque qu'une (beaucoup) plus grande proportion de ceux n'ayant pas pris de substitut ne rechutent pas. Me semble que dans l'étude que j'avais lue près de 90% des sujets ayant arrêté de consommer "seuls" n'avaient rien bu 5 ans après l'enquête initiale. C'est "logique" ceci dit: plus on fait d'efforts pour se tenir à nos décisions et plus on renforce ces décisions.

Tu as tout mon soutien m'sieur, ça prendra le temps que ça prendra mais je suis sûre que tu t'en sortiras comme un chef :)
 
grivois a dit:
C'est pas grand chose à première vue mais ça suffit pour me rendre tout nerveux et trembler. Heureusement que je bosse pour me changer les idées là. Aujourd'hui dur dur dur, j'ai dû me retenir pour ne pas craquer, mais je tiens, et pis quand bien même je re-craque un autre jour, le jour suivant le combat continuera.
Je te l'ai déjà dit, ne te mets pas la rate au court-bouillon et vas-y progressivement, d'autant plus que la reprise du taf et la canicule te fatiguent et te stressent déjà bien assez comme ça. Ca sera d'autant plus durable, ce sevrage. Et puis ho hé ho, tu prends le temps de te retourner et de regarder le chemin parcouru en si peu de temps, hein, hein, HEIN ?
 
Heureusement que vous êtes là, communauté de psychonaut, merci, merci, merci <3

Suite de l'histoire bientôt <3
 
Si tu peux te maintenir à 50 cl par jour (et j'en doute pas, au vu de ce que j'ai pu lire de ton parcours), c'est déjà pas mal!
J'ai pas de statistique, mais je pense qu'un bon pourcentage de la population française (et allemande, anglaise, espagnole...) doit boire une pinte le soir.
Même si c'est vrai que c'est vicieux, et que le fait qu'il soit dûr de s'en passer en font une addiction, c'est quelque chose de gérable.

Bref, je t'encourrage dans ta quête de la vertu totale, mais vas y par paliers et prend ton temps, si quelques semaines/mois de plus avec une bière le soir rendent l'arrêt plus solide au final, ça vaut le coup.
 
Ai merdé ce week end, ai bu pour de mauvaises raisons. M'en rend compte. Retour case depart sans avoir les 20 000 euros (connotation au monopoly).

Ben sinon j'ai une femelle dans mon viseur, ça m'aidera à faire mieux.

Je me fous pas la pression mais c'est dur pour un polytox comme moi de me mettre la barre si haute. Bref j'ai peut être pas encore compris des choses pourtant évidentes...
 
prend du Piracetam, ça rend les effets de l'alcool tellement dégueulasse, que t'en retouchera plus de si tôt.. En somme bourre-toi de nootropics, ça te rendra peut être mal d'une différente manière mais je pense que ça reglera des addictions avec quelques peu de certitudes.
Le GHB me semble être une béquille bien trop sucrée.
 
Piracetam ? Encore un remède miracle ?

Pffffff j'suis malade de ce week end, fais chier. Mal au bide, caca mou, toussa... Raison de recommencer à arrêter sans aucunes béquilles, si je récidive encore 2 fois j'vais me tourner vers ce que vous me conseillez.

Merci à un membre de m'avoir déconseillé de prodder de la md dans le feu de l'action et de m'avoir soutenu, merci :) Ca aurai été le bad !

Bon, mooootivation : t'es où ?
 
Piracetam, non rien de miracle, c'est un produit quasi anodin, qui augmente théoriquement la connections entre tes 2 lobes du cerveau. Le rapport avec l'alcool ? Aucun, c'est un constat empirique, ça m'enlève l'euphorie et la joie de l'alcool, un peu comme le mélange benzo alcool qui me rend vraiment apathique, et ça rend la bourrade vraiment désagréable. Ce n'est que moi néanmoins. Je tire le même constant pour bien d'auters nootropiques mais ça ne t&#8217;intéresse je peux l'entendre.
 
J'ai eu l'occaz de gouter le modafinil, mais bof bof les noortro dans ce "projet"... Mais merci quand même ;)
 
Bon ECHEC !

Exemple hier 75 cl de pastis ont coulé dans la soirée :(

J'ai remarqué qu'essayer d'arrêter me donne 1000x plus envie.

Donc STOP l'arrêt, arrêt sur image, ça m'a tellement épuisé, donc arrêter d'arrêter est parfois approprié, je pense.
 
Bon, tant pis, c'est pas grave. C'était certainement pas le bon moment, pas la bonne méthode, pas les bonnes motivations, ... et dans ces cas là, en effet, il vaut mieux arrêter d'arrêter plutôt que de persister dans un arrêt forcé qui sera ressenti comme une frustration.

Je vais me répéter hein, mais je ne pense pas qu'il faut que tu voies ça comme un "échec". C'est une tentative qui n'a pas abouti, certes. Malgré ça, tu as fait la démarche d'essayer d'arrêter: rien que ça ça me fait dire que non, cette expérience n'est pas un échec. Tu as su t'écouter et prendre conscience de tes limites, du fait que non, là ça ne fonctionnait pas: ça aussi c'est plutôt cool. Et puis peut-être bien que ce que tu perçois pour le moment comme un échec sera finalement un apprentissage de plus qui te permettra de mieux arrêter une prochaine fois.

Je te souhaite un bon arrêt d'arrêt, et essaye de ne pas voir seulement le négatif de tout ça :)
 
Le G a les même problèmes que l'alcool niveau addiction, ce que je te conseille c'est plutôt le baclofene, qui lui est un modulateur allostérique positif de GABA-B (l'alcool/le g c'est pareil mais sur GABA-A), donc ça empêche les symptômes de sevrage d'apparaitre mais en soi c'est pas addictif et ça n'a pas l'effet de l'alcool (ça a un effet un peu cassant qui n'a rien à voir avec celui de l'alcool)
 
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