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Après Strasbourg, le gouvernement appelle les "gilets jaunes" à ne pas manifester samedi
Invité sur le plateau de Cnews, le porte-parole du gouvernement a appelé les "gilets jaunes" à ne pas aller manifester ce samedi sans pour autant interdire les rassemblements.
Après l'attaque terroriste de Strasbourg de ce mardi soir, le gouvernement appelle les "gilets-jaunes" à être "raisonnables" et à "ne pas manifester". Benjamin Griveaux a déclaré ce jeudi 13 octobre que leur colère s'est déjà "exprimée", "a été entendue" par le gouvernement et qu'il y a "répondu", "ce que nous vous demandons, en responsabilité, c'est d'être raisonnables samedi et de ne pas aller manifester", a insisté le porte-parole du gouvernement sur le plateau de Cnews.
"A ce stade, nous n'avons pas décidé d'interdire les manifestations qui se tiennent samedi" dans toutes la France, a-t-il toutefois précisé à propos de l'acte V des "gilets-jaunes" qui se tiendra samedi 15 décembre. Benjamin Griveaux estime qu'il serait assez "facile" de le déclarer mais que cela n'empêcherait pas pour autant "les personnes souhaitant casser, piller, de se rendre dans les rues".
"Il n'est pas raisonnable de manifester"
"Il n'est pas raisonnable de manifester", a-t-il martelé, car "nos forces de l'ordre et de sécurité ont été mises à contribution énormément ces dernières semaines", et "au regard" de l'attentat de Strasbourg, "il serait préférable que ce samedi chacun puisse, de manière apaisée, vaquer à des occupations d'un samedi avant les fêtes de famille de fin d'année plutôt que de manifester et mettre à nouveau à contribution nos forces de l'ordre".
Invité ce jeudi matin sur France Inter, Richard Ferrand, le président de l'Assemblée nationale a lui aussi appelé à la fin du mouvement :"Des réponses massives ont été données par le Président de La République sur le pouvoir d'achat des gilets jaunes. Il faut maintenant que le mouvement s'arrête pour passer à la construction du nouveau modèle français. Il nous faut refaire la France".
Certains blindés déployés à Paris samedi étaient bien équipés d’un dispositif de « pulvérisation » d’un produit « incapacitant », de type « lacrymogène à dose forte », qui n’aurait été utilisé que sur « ordre d’une autorité ». Chacun des blindés équipés de ce dispositif de pulvérisation (visible en haut à droite face à l’engin) contient trois bouteilles de plongée dont deux sont chargées de la fameuse poudre sous pression. « Cela n’a jamais été utilisé en métropole », confie à Marianne le Sirpa gendarmerie, qui reconnaît qu’en « configuration normale », un blindé peut « pulvériser » sous forme d’épandage sur l’équivalent d’une surface de « un à deux terrains de football ». Marianne maintient que lors des réunions de crise au plus haut niveau, préparatoires à la manifestation du 8 décembre, il a bien été question de ce dispositif comme d’un « dernier rempart »… et qu’il aurait été capable « d’arrêter net une foule, mettant les gens à terre, même avec des masques ».
Ont-ils une version en ligne ? Malheureusement, il y a de moins en moins de journaux indépendants de ce genreGroovie a dit:soit de véritables médias qui ne sont pas l'écho-chamber d'agents économiques intéressés, souvent des trucs locaux et/ou "artisanaux" , non coté en bourse ou financer par des millionardaires.
par exemple dans ma ville il y a le postillon.