yourownworld a dit:
la défense du territoire et autres instincts ça n'explique pas le racisme et les génocides. Sur l'échelle de l'homme depuis qu'il existe, les guerres et tueries de masse c'est assez récent il me semble. A la base l'homme n'est pas plus "mauvais" que les autres animaux.
Si les guerres et les tueries de masses sont assez récentes ce n'est pas a cause d'une modifications de la pensée ou de l'émergence de diverses doctrine.
Morale du héros, morale religieuse, ou autre, même dessein, une propagande douteuse pour que les masses soutiennent (par leurs vies ou leurs travail) les guerres dont les objectifs réelles ont peu variés dans le fond depuis 5000ans. L'expansion, la soif de richesse, de pouvoir voulu par cette fameuse minorité.
Les croisés s'en battaient les couilles des guerre saintes, ces chevaliers non-héritiers voulaient juste acquérir un royaume ou quelques richesses. Tout comme les croisés modernes (bush Père&fils) pour qui l'axe du mal est un prétexte pour imposer capitalisme et piller les ressources de certains pays.
Les textes sur lesquelles se basent les philosophes Bergson et Nietzsche pour leur concept de morale du fort, morale du faible ont une historicité douteuse, biaisant de facto l'analyse.
En effet les historiens anciens, même les plus renommés, n'accorde pas au facteur économique une place centrale, alors que l'analyse objective de ces événements pointent cette dimensions comme plus que centrale malgré leurs récits. Cela s'explique de diverses manières, tout d'abord le fait que l'histoire est sujette à la censure et bien sûr écrites par les victorieux. Parfois la propagande nationaliste l'emporte sur la véracité historique (Guerre de Troie). D'autres sources de sentimentalismes fausses l'information.
Citations pour étayer cela, par flemme de retranscrire je l'avoue:
Pierre Ducrey
auteur de : Guerre et guerriers dans la Grèce antique a dit:
Les historiens anciens, et même Thucydide, n'accordent pas à la dimension économique des guerre une place centrale.Ce facteur joue néanmoins un rôle parfois important dans le déclenchement, l'évolution ou les suites d'un conflit. La cause de la lédendaire guerre de Troie elle-même est parfois attribuée à des motivations d'ordre économique. Les Troyens auraient en effet fait peser une menace sur les courants économiques en bloquant le détroit des Dardanelles. Ce casus belli aurait entraîné une riposte des Mycéniens. La dispute intervenue entre Chalcis et Erétrie pour la fertile plaine lélantine pourrait, elle aussi, avoir un arrière-plan économique. Les mesures prises par les Athéniens pour limiter l'accès au port de Mégare, que l'on ne connaît que par des allusions assez imprécises, pourraient avoir joué un rôle dans le déclenchement de la guerre du Péloponnèse. Quant à l'empire perse, il intervint plus d'une fois dans le conflit, notamment par des appuis financiers aux ennemis d'Athènes.
Inversement, les succès militaires peuvent être une source importante de revenus et d'enrichissement pour les cités qui en sont les bénéficiaires. Le meilleur exemple est donné par Athènes qui, à la suite de ses succès contre les Perses, a su créer une confédération d'Etats alliés soumis au versement d'un tribut. La suprématie navale athénienne a pour conséquence un enrichissement considérable d'Athènes, perceptible par l'ambitieux programme de constructions conduit par Périclès et ses successeurs sur l'Acropole.
D'une manière plus immédiatement perceptible encore, lkes campagnes militaires, parfois très coûteuses, se concluent quelquefois par des résultats heureux pour les vainqueurs. La saisie de richesses en métal précieux ou e objets de prix, mais surtout la capture de butin "mobile", hommes, femmes ou enfants susceptibles d'être vendus en esclavage ou échangés contre une rançon, suivent parfois des victoires dans le terrain. C'est notamment en faisant entendre qu'ils possèdent des trésors que les habitants d'Egeste, en Sicile, parviennent à convaincre les Athéniens de lancer leur grande expédition de Sicile en 415. Et c'est dans l'espoir d'un enrichissement rapide que bien des hommes sans ressources se lancent dans la carrière de mercenaires, principalement au IVè et à l'époque hellénistique.
L'attribution des fruits de la victoire suscite d'âpres disputes tout au long de l'histoire grecque. Elle est pourtant réglée par des usages apparemment établis de longue date: dans l'Illiade déjà, une "part de choix" est assurée aux rois, plus particulièrement à Agamemnon, le chef suprême de l'expédition achéenne. Le mode de répartition des prises est défini dans les textes littéraires, ainsi que par des traités en bonne et due forme. Une règle assez généralement répandue veut que les biens immobiliers reviennent aux combattants locaux, originaires du territoire où s'est déroulé un conflit ou une bataille, et que les biens transportables, y compris les êtres humains et le bétail, soient divisés entre les autres membres d'une coalition.
Il convient de mentionner enfin l'enrichissement qui peut découler de programmes d'armement, ou même pour des individus isolés ou de petites entreprises, la fabrication d'armes. On sait que la découverte d'un filon argentifère particulièrement rentable à permis à Themistocle de lancer un programme de construction de vaisseaux de guerre sans précédent à Athènes vers 482. C'est la flotte construite à cette occasion qui a rendu possible la victoire de Salamine sur la flotte perse. Il est évident qu'un programme aussi ambitieux a permis la création de nombreux emplois dans plusieurs secteurs de l'économie athénienne. Nous savons par des plaidoyers d'orateurs attiques que les fabricants d'armes pouvaient être très prospères. Les travaux entrepris pour la défense de la plupart des villes, en particulier la construction dès la fin de l'époque archaïque de murailles de plus en plus longues, puissantes et techniquement évoluées représente pour les cités des dépenses considérables, mais aussi l'assurance de revenus pour tous les hommes impliqués dans leur construction: ingénieurs, tailleurs de pierre et ouvriers de tous les corps de métier.
Tout cela pour suggérer, humblement, que nietzsche se trompe dans son analyse sur l'évolution de la morale. Puisqu'il s'inspire des seigneurs antiques pour sa morale du fort, ( "fruit d'une âme aristocratique"; "habitus supérieur et impérieux face à un habitus inférieur" blablabla) alors que leurs réelles motivations était moins...noble...induit en erreur par Thucydide et Homére, dur, toujours vérifier ses sources.^^
mk ultra a dit:
Les motivations de l'homme pour attaquer un autre homme sont pas plus compliquées que celles du règne animal, c'est l'ampleur et la sophistication des moyen mis en œuvres qui sont différents.
toutafay.
Les foutaises sur l'impact de la "morale" dans ces événements n'est qu'une mauvaise appréciation des outils de manipulations mis en place par les tarés qui génère ces évènements.
Croyez moi, même la plupart des génocides ont comme réels dessein l'expansion, le pouvoir, la soif de richesse d'une minorité.( ou les traumas d'un dictateurs methamphetaminomane).
La conscience, notre atout naturel faisant de nous des super-prédateurs fixés en haut la chaine ne nous sert pas à développer le concept de morale. Mais a imaginer la plus grosse arme pour foutre sur la gueule du voisins, chez qui l'herbe est plus verte, c'est bien connu. ( et accessoirement à fourvoyer quelques notions philosophique pour les mettre au service de la propagande: morale, libre arbitre...)
Ah merde j'viens de voir ton derniers post dans la "revue du sujet" en fait on est d'accord...bon j'ai mis une demi heure pour écrire, je post quand même et je rentre a ma maison...