Pour ma part mon dernier film regardé était Le Royaume des Chats du Studio Ghibli.
Que dire ?! Finalement je suis tombé dessus un peu part hasard. Après une expérience sensorielle magnifique à 2 que j'appellerais "Le Trip de Chihiro et Cie" qui m'a fait prendre conscience de mon inculture sur les grands films d'animation assez fantastiques du studio Ghibli. Je me suis attelé à rattraper mon retard sur la culture nippone de ces 3 derniers siècles. Après une rencontre chez l'engagée Nausicaa et un sympa revisionnage de Totoro, me voilà contraint de visionner ce curieux Royaume des Chats.
Assez différent de ce que j'ai l'habitude de regarder et de ce qu'a l'habitude de produire le studio Ghibli, ce court film (environ 1h15) dans la mouvance du film commercial assez lisse du début des années 2000 m'a particulièrement surpris.
Tout d'abord le set/sitting fut particulièrement confortable. Pour une fois j'ai pu visionner un film seule, avec une synergie cannabique suffisamment dissociative pour me faire pleinement rentrer dans l'univers. Par ailleurs merci au petit chaton que j'ai du soigner au début de ce mois et qui est depuis reparti dans son royaume. Mais revenons en au film, qui de prime abord pourrait en rebuter plus d'un. En effet la cible est jeune, et comme beaucoup de Ghibli, il faut savoir retomber dans l'enfance pour pouvoir retrouver votre émerveillement dans ce type d’œuvre, de plus ce film n'est pas réalisé par Miyazaki, bien qu'il ai due s'y impliquer. Ici on a dons le même registre lycéen du bon vieux GTO sans le ton brave et talentueux du Great Teacher. On suit simplement une lycéenne assez normale qui arrive en retard en cours. Si vous êtes suffisamment ouvert et bon publique pour pouvoir vous atteler à son visionnage avec si peu d'information, courrez y vite, vous serez d'autant plus agréablement surpris !
Si comme moi vous voulez seulement en savoir plus afin d'être sûr qu'a priori que le film vaut le détour mais vous comptez tout oublier avant son visionnage, voici mon avis. Ce film, pourtant très lisse, du genre à s’inscrire dans les films du cinéma qui jouissent d'un succès auprès des ado japonais possède une production de talent. Merci Ghibli, de m'avoir permis de regarder ce film, moi qui suit totalement allergique au character design des jeunes et puériles des animés japonais de ce nouveau millénaire. C'est donc assez encourageant, c'est déjà regardable (en vostfr pour les plus braves) si tenté d'être un minimum ouvert. L'univers quand à lui, très simple, assez loin des ténors du genre comme Alice aux Pays des Merveilles de tonton Lewis ou du Voyage de Chihiro de papy Miyazaki, porte pourtant un caractère très riche et très précieux. C'est tout simplement un film ancré dans le réel fait pour ceux qui aiment les chats et le comique de premier degré. Si on est pas difficile c'est ni con ni nulle et suivant le degré avec lequel on a accroché au film, ça peut soit être assez sympa soit être purement géniale.
Si le vieux cinéphile qui est en vous n'est toujours pas convaincu, je vous invite à suivre le lien, au risque de vous faire spoiler et ainsi de malheureusement perdre la valeur originale et surprenante du film (surement comme tout les bons critiques informés et informants qui jonchent ce site, nous compris).
Le Royaume des chats - Hiroyuki Morita - SensCritique
En conclusion, ce film, capable de faire passer un moment agréable mais sans plus comme de faire découvrir un univers unique et précieux, est le dernier film que j'ai pu regarder. Et qu'importe si j'ai déconnecté mes neurones, ça fait du bien lorsque la drogue nous permet de retrouver la naïveté d'Alice pour se plonger dans un univers unique et charmant. Merci de m'avoir lu et désolé si j'en ai fait limite un tr ^^, mais j'ai vraiment l'ambition de vous convaincre de se laisser tomber avec naïveté sur un doux plaisir, que j'espère vous serez appréciez à sa juste valeur.
PS: Sinon dernièrement j'ai revu
Perfect Sense, dont le concept est toujours (très) original même si le jeu d'acteur est aussi sobre que l'est la trame de fond. Le thème romantique y pèse autant que l’aspect glauque dans le film. C'est donc assez intéressant, sans être une pointe de subtilité.