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Vétérans de l'héro

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Gamida
  • Date de début Date de début
L'héro, au début tu la maîtrises. Les premières fois. Et bien sur, tu dis que tu arrêtes quand tu veux.

Puis, au bout d'un temps variable, tu crois toujours la maîtriser, mais tu ne vois pas que tu es en train de te faire pièger. Et ça peut aller vite. Tu prétends toujours pouvoir arrêter, mais bizarrement tu ne le fais pas, et même de moins en moins.

Et quand tu réalises qu'en réalité, c'est l'héro qui te maîtrise, il est trop tard.
 
kukulkan a dit:
L'héro, au début tu la maîtrises. Les premières fois. Et bien sur, tu dis que tu arrêtes quand tu veux.

Puis, au bout d'un temps variable, tu crois toujours la maîtriser, mais tu ne vois pas que tu es en train de te faire pièger. Et ça peut aller vite. Tu prétends toujours pouvoir arrêter, mais bizarrement tu ne le fais pas, et même de moins en moins.

Et quand tu réalises qu'en réalité, c'est l'héro qui te maîtrise, il est trop tard.

+ 1 00000

C'est exactement ça, ceux qui prétendent le contraire sont au mieux des hypocrites inconscients (ou pire, ils ne vont pas tarder à s'en rendre compte).

Avec juste un "bémol" qui en m^me temps est une note d'espoir, dans ce tableaux noir de certitudes,
C'est un fait, il est trop tard, c'est l'héro qui te maîtrise.
Mais bon, on est des êtres vivants, pas des machines, ni de simple réactions neuros chimiques.
Même piégé jusqu'à l'os, aussi petite soit elle, la lucarne de sortie existe.
On est piégé ok, mais rien n'oblige de le rester, et là, face à cette décision, l'héro ne restera jamais qu'une simple "réaction neuro chimique".
 
Zora a dit:
C'est typiquement le genre de truc qui m'énerve. A mon sens, quand quelqu'un est sous traitement de substitution, on ne devrait pas le contrôler pour autre chose que les opiacés, sauf dans le cadre d'un programme de soin clairement établi entre le médecin et le patient.
Je suis complètement d'accord avec toi sur la notion de respect de la vie privée.
J'espère que ton nouveau médecin sera au top dans l'exercice de son art et qu'il sera à ton écoute.

Je vais entièrement dans ton sens mais j'veux pas cracher sur mon ancien toubib non plus... Il m'avait clairement dit qu'il n'y connaissait rien en drogues et qu'il n'était pas à l'aise avec ces choses-là... Et il a été plutôt cool pour les tests positifs, il m'a sermonné un minimum par principe pour les amphés mais pour le cannabis il a été assez compréhensif quand même...
Mon nouveau médecin faut que je prenne contact avec lui la semaine prochaine dans le cadre d'une 1ère rencontre en réseau avec mon intervenante en addiction... Je vous tiendrai au courant...



Zora a dit:
Notion de "bas seuil" et de "haut seuil" :
Schématiquement, voilà comment ça se passe dans le centre de ma région mais je le rappelle, chaque centre à sa façon de faire (ça me fait bien rire la notion d'égalité des soins en France, bref, je m'égare...)
Lors de l'induction de la Métha, le personne substituée bénéficie d'une délivrance quotidienne avec des contrôles urinaires réguliers + entretiens médicaux, infirmiers, éventuellement psycho, assistante sociale... Le "bas seuil" correspond à un cadre assez "serré".
Lorsque les contrôles urinaires sont négatifs, que la dose de métha n'est pas trop élevée (de 60/70mg /jour), que la personne substituée se sent prête et que l'équipe est ok, alors la personne substituée peut passer en "haut seuil", c'est à dire en délivrance hebdomadaire, ce qui correspond à un cadre plus souple.
Si une personne est suivie en haut seuil et qu'elle dérape, on ressert le cadre et la personne rebascule en suivi "bas seuil".
Dans les deux cas, la baisse ou l'augmentation de la dose et la durée des palliers de la métha se fait en accord entre la personne substituée et le médecin + équipe.

Lorsque la personne substituée est bien stabilisée, elle peut passer en "relais médecin de ville"- il s'agit de consultation avec un médecin généraliste habilité à prescrire la métha sur 15 jours, dans cette phase le cadre s'assouplit encore un peu plus (et là, il devient possible de faire une décroche selon un protocole personnel et exotique mais je sais que cela est très mal perçu par le monde médical et j'en reviens à mon histoire de pouvoir médical que j'ai évoqué un peu plus haut)

Donc rien à voir avec ce que je pensais... :D D'après ta description mon traitement à l'air d'être un "mix" entre seuil haut et bas, c'est bizarre...
Je m'explique : on m'a jamais imposé de visite chez un psy, j'ai vu mon médecin plusieurs fois les trois premiers mois avec contrôle urinaire puis rapidement je n'allais le voir plus que tout les six mois pour qu'il signe l'autorisation de prolongation de traitement... Quand à mon intervenante je l'ai vue une fois par semaine pendant environ une année et maintenant je ne l'a vois qu'une dizaine de minute tout les deux mois environ... Par contre prescription journalière pour la méthadone avec passage obligatoire tout les jours à la pharmacie... :-|



Zora a dit:
Quand tu verras ton médecin, essaye de négocier avec lui un cadre plus souple.
Ne te fais pas de "mourron" et ne somatise pas. Si jamais, à un moment, c'est trop difficile : MP !

Que la force soit avec toi (LOL)
Prend soin de toi et reviens nous donner des news.

C'est ce que je vais faire... :+1: Merci encore et à bientôt pour un état des lieux... :yawinkle:
 
@Kukulkan,
voilà, comme je te l'avais dis, je prend plus de temps pour te répondre.


La viséralgine est ou était si cela n'existe plus, un antalgique non opiacés, considérer à l'époque comme puissant, que l'on donnait dans les cures de désinto, contre les douleurs donc, occasionné par le manque aux opiacés dont l'Héro, genre de l'aspirine forte, tu vois le genre, associer avec le traditionnel Tranxéne ou du valium, pour les angoisse, et complété par du rohipnol le soir pour dormir.
Voila, c'était le traitement classique pour se sevrer.
En H psy, j'ai eu droit à du Nozinan, un breuvage rose ignoble qui te colle les yeux et qui te met vraiment dans le brouillard, très sale comme effet.


Effectivement, comme tu le dis, il n'y a pas légion de rescapé de cette époque qui s'en sont sortit et qui plus est s'en sont sortit bien, donc ça fait plaisir d'en rencontrer ;o)


Kukulkan a dit:
Pour tout te dire, je n'y pense quasiment plus, en tout cas pas pour en prendre, aucune envie. Juste des souvenirs de temps en temps, je ne peux pas oublier par où je suis passé, c'est quand même tout un pan de ma vie (presque 20% de mon existence, c'est pas rien).


C'était l'objet de ma première question ;
Tu confirmes comme moi, qu'une fois réglé le problème l'est vraiment.
Il ne reste pas, comme je l'ai souvent entendu dire, une sorte de frustration que tu es obligé de réprimer, à cause du caractère « hyper dangereux » de retoucher à un produit duquel on a réussit à se sevrer, tout produit confondus.
Mais vraiment, l'esprit est libérer de cette emprise.
Perso, quand je compare le souvenir de la sensation provoquer par l'héro et mon état « normale » de bien être, je n'aspire pas du tout à modifier celui ci pour sentir l'effet de l'hero, comme je l'ai déjà dis plusieurs fois ici, je pense qu'il faut être intoxiqué, ou alors être déjà dans un état naturel duquel tu n'es pas satisfait, pour avoir envie de le remplacer par celui de l'héro.
D'ailleurs quand tu es accro, c'est ce après quoi tu coures, « ton état naturel de bien être».
Le problème, l’abbé ration au summum, c'est que tu as besoin d'un produit pour l'obtenir.
Je sous entend, bien sur, quand tu te sens bien, naturellement, pas si tu pars d'un état de mal être chronique, qu'il est là compréhensible que tu es envie de le modifier, m^me si tu ne fais pas le bon choix pour y remédier.
Donc, par expérience, au gens qui se sentent bien dans leurs peaux, je ne peux que vous suggérer d'entretenir et de cultiver ce bien être, le « réconfort illusoire » de l’héroïne ne vous apportera rien de plus que de finir à avoir besoin d'en prendre, pour vous réconforter, justement.

@Tumbleweed,
bon courage ;o).
 
Il est trop tard là, mais si j'y pense je rebondirai sur ce que tu viens de dire Gamida, parce que ça me semble important, le côté du bien être naturel vs la recherche d'un bien être artificiel. Je ne dis pas être totalement sorti de ce 2ème aspect (période alcool, et recherche de quelques "portes de sortie" pour évacuer de temps en temps), mais je travaille aussi sur le 1er aspect (relaxation, yoga, qi gong, travail psy, etc.). Faudrait que j'ai le temps de développer, ça vaut le coup je crois.
 
Hey petite parenthèse, je me demandais Gamida, est ce que si tu m'envoie un mp je pourrai y répondre? C'est que ma situation est assé étrange et je n'ai pas envie d'en parler à tout le monde mais comme on peut pas écrire de mp si on a pas toppé le 20ème message, je suis un peu obligé de passé par ici. (C'est un peu stupide cet espèce de règlement je trouve mais bon....) Alors si tu as une idée de comment on pourrais se contacter en privé, tu n'auras qu'à me le dire. Si ça te dérange pas bien sure. Et bon c'est mon premier message ici.. bonjours à tous.
 
Bonjour Darkeyes,
comme c'est ton premier message, il y a une autre règle incontournable, c'est le passage au topic :
http://www.psychonaut.com/salon-annonces-generales/34255-google-page-rankingesentations.html

La limitation est dans les deux sens, tu ne peux ni émettre ni recevoir de MP.
Cette règle évite que les personnes qui ne sont pas forcément bien intentionnés comme tu peux l'être, utilise le forum, de façon inappropriés.
Généralement, le contenu de 20 messages conséquents, permet de percevoir les motivations de participation et donc sers un peu de filtre.
 
Ok je manquerai pas de faire une petite présentation, justement je me demandais si il y avait un sujet pour ça!
Bon je t'écrirai dès demain, je prend en note ton e mail. Merci.
 
ok, j'espère que tu l'as bien noté, car je l'ai effacé ;o).
 
Merci Gamida, je viens de découvrir les méthodes pour décrocher de la Metha. Perso j'utilise la méthode #1 quelque peu customisée à savoir : je diminue par paliers de 10% sauf que mes paliers à moi ne sont pas espacés d'une semaine mais d'environ 3 à 4mois. Oui c'est archi long lol. Il faut croire que c'est la durée qu'il me faut pour me sentir vraiment calé sur un palier et être assez chaud pour passer au palier suivant. En faisant ça je suis passé de 80mg il y a quelques années à 12mg aujourd'hui. Le chemin est encore long mais j'aime penser qu'un jour je pourrai vivre sans substituts. Une de mes peurs principale c'est de me retrouver coincé à un palier avec mon cerveau qui n'arrive plus à gérer tout seul sans medoc. Des médecins m'ont déjà parlé de ce truc chez certains patients (ils appellaient ça un "effet seuil", souvent à des petites doses, en dessous duquel certains patient n'arrivent plus à descendre).
J'ai cru m'y retrouver il y a quelques semaines, bloqué à 13mg mais finalement non (j'avais d'ailleurs demandé des conseils sur ce forum).
La méthode #2 avec la bouteille est tentante cela dit. Ce serait cool d'avoir un équivalent pour la metha en gellules.
 
Coucou aure, ma réponse est surement stupide, mais je dirais que si cela n'existe pas avec la métha en gélule (je n'ai aucune idée de ce que c'est), ben il suffit d'opter pour la métha en liquide.
Je ne connais absolument pas les contraintes d'approvisionement de ce genre de produit, mais il doit surement y avoir une solution ;o).

Autrement, ne te prend pas la tête maintenant en te conditionnant l'esprit avec des infos bidons, m^me si ces des toubib qui le disent, cela n'a rien d'absolu.
Si par exemple tu bloques comme ils disent à un pallier, ben tu diminues par fraction encore plus petite et sur le temps dont tu as besoin, psychologiquement pour l'établissement de ta volonté, et physiologiquement pour que ton cerveaux intègre ta volonté.
La vie n'est pas quelque chose de statique, ce qui est vrais maintenant, "force de preuves à l’appuie" , n'est pas forcement valable demain ou la semaine prochaine, surtout pour pour ce qui bloque de façon négative.
Tant que tu conserves ta motivation (tout à fait légitime) et confiance en toi (les autres ne sont pas dans toi, et ne connaissent rien des pouvoirs sans limites de ton propre esprit), rien ne pourra se poser en obstacle insurmontable à ta décision de te sortir d'une situation qui n'a aucune légitimité à exister, comme le fait d'être dépendant d'un produit inutile pour vivre et être heureux.
Il ne faut pas prendre le cerveaux pour un imbécile, il sait par la force des besoins de sa survie au long terme, ce qui est bon ou non pour lui, et je ne pense pas que jamais il choisira une situation bancale, comme rester dépendant d'un produit, si tu lui donnes les moyens en te faisant confiance, sans brusquerie, mais sans jamais baisser les bras, de pouvoir t'en sortir.
Si il te faut des paliers de plusieurs années, et bien fait les de plusieurs années, tu ne fais pas une compétition contre le temps.
Tu n'as rien à prouver aux autres, m^me pas à toi m^me.
Juste, vis la mise en place de ta décisions d'être libre et laisse lui le temps de devenir effective.
En conservant et jouissant pendant tout ce temps du mérite que ce que tu fais, m^me si ce n'est pas encore aboutit, et totalement honorable et digne de respect et pour commencer, du tiens, vis à vis de toi m^me ;o).

Edit:
je viens juste de lire ton dernier dernier post, dans le topic dont tu donne le lien dans ton dernier message, ben je vois que finalement, tu partages déjà, ce que je viens d'écrire plus haut ;o).
*Donc je réitère, garde confiance en toi, c'est le seul véritable garant de ta réussite, avec le désir qui la motive ;o).
 
Merci pour ta réponse Gamida ;) Effectivement, comme tu l'as lu dans mon autre fil, l'aspect psycho-somatique me semble assez important chez moi dans les petites doses (12-13mg est une petite dose si je compare aux 80mg de mes débuts) et j'ai pu m'en rendre compte à plusieurs reprises. Je sais donc, par expérience (après bcp d'echec avec le sub), que je dois diminuer petit à petit.

Cela dit, c'est vrai que je me pose pas mal de questions sur ma diminution et mon traitement (surement liées à la vie sans produit). Ces paliers super longs fonctionnent vraiment bien chez moi car ils me permettent "d'oublier le produit" en journée. Quand je suis calé sur une dose j'ai vraiment l'impression d'être "normal" en mode mode "moi-même". D'ailleurs je me pose souvent cette question : si un jour j'arrive à me passer de la metha, serai-je comme je le suis maintenant ? L'impression d'être normale à 12mg est-elle juste une impression ? Suis quand même transformé par le produit ? Si oui dans quelle mesure ? Et par extension : La vie sans metha est elle différente (hormis l'aspect organisationnel relou du truc) d'un point de vue emotionnel ? J'ai vraiment envie de pouvoir répondre à ces question un jour.

L'énorme inconvénient de ma technique c'est le temps... Mine de rien, ça fait une dizaine d'année que je suis sous substituts et c'est long. La contrainte s'exprime surtout dans les obligations organisationnelle liées à la metha : Aller voir le doc tous les 15j, aller chercher le medoc à la pharmacie, gérer les jours fériés, les absences du doc imprévues, les fermetures de pharmacie et surtout... la difficulté de voyager dans certain pays. ex : Si je n'avais pas la metha, je serai resté bosser en Thailande mais malheureusement, faute de prod légal là-bas (hors clinique de desintox) j'ai du revenir au bout d'un mois. Bref... ça reste casse-couille et pas qu'un peu.
 
Bonjour à tous,

Je reviens donner de mes nouvelles à Gamida et à Zora, qui m'avaient donnés de précieux conseils et encouragements dernièrement... Avant tout j'espère que tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour vous deux... ;)

Alors je reviens de mon premier rendez-vous chez mon nouveau médecin avec mon addictologue pour discuter de la suite de mon sevrage..., et son discours n'a rien, mais alors rien à voir avec celui de son prédécesseur... Je suis passé de 25 à 20mg hier, selon lui on baisse tous les mois de 5mg jusqu'à zéro... en 4 mois l'affaire est bâclée... :Oo:
Cela me semble un peu rapide et j'entends mon addictologue assise à côté de moi glousser et s'offusquer... On a palabré un moment sur ma situation sociale, mon rapport à la méthadone et aux autres drogues (surtout ma conso de cannabis, quand j'ai vu comme il y était déjà réfractaire j'ai pas trop voulu aller plus loin sur le sujet...) et on s'est finalement arrêté sur un accord tripartite d'une baisse de 1mg toute les deux semaines, à ajuster selon mon ressenti... :grin: J'aurai pas osé espérer mieux... si tout va bien mon sevrage sera terminé dans moins d'une année...

Alors voilà de bonnes nouvelles je crois... merci encore à Gamida, Zora et tout ce qui m'ont lu ou répondu pour votre soutien...
 
@Tumbleweed : Merci pour ces supers bonnes nouvelles !
Je suis sincèrement contente et soulagée pour toi, vraiment !
Tu tiens le bon bout !
(si jamais tu avais à traverser des moments difficiles, n'hésite pas à nous faire signe).
Prend soin de toi.
 
Ouep, je t'envois tout mon courage Tumbleweed !

C'est cool si tu vois la fin, et le retour aux jours heureux ! En tout cas t'aura mon soutiens si desfois t'en a besoin, n'hésite pas !

Courage !
 
@Tumbleweed,
voila, c'est super, ils commencent à te tenir des propos cohérents.
Ton protocole est parfait, mais il ne faut pas le suivre de façons rigide, tu es un être vivant .
N'hésite surtout pas à l'adapter à ta sensibilité, tant que celle ci est guidé par ta sincérité, tu resteras ainsi sur la meilleure voie pour ton corps, en parfaite harmonie avec toi m^me, seule véritable garante de ton succès.
Bien évidemment, comme Zora et Hypno, je suis juste à coté :pai:
 
C'est beau l'entraide :D !

Courage TumbleWeed !
 
Hey, excusez moi encore de l'intrusion, mais Gamida je t'ai répondu la bas par mail, désoler si ça m'a pris du temps j'avais pas vu que tu m'avais répondu! Et je crois que tu passe plus souvent par ici donc voila, j'espère que tu va bien et bonne journée a tous.
 
Tumbleweed a dit:
à ajuster selon mon ressenti... :grin: J'aurai pas osé espérer mieux... si tout va bien mon sevrage sera terminé dans moins d'une année...

Surtout qu'en un an tu auras largement plus le temps de te faire une raison et d'accepter ton arrêt, alors qu'en quatre mois c'est bien trop rapide.

J'ai lu quelques report d'usagers expliquant qu'ils avaient réussi à arrêter rapidement leur traitement parce qu'ils étaient motivés au début, mais que c'était une fois sobre qu'ils avaient du mal à tenir, au point de rechuter. Pas forcément dans la came, mais en se substituant avec un quelconque produit parce que leur envie/besoin de se défoncer n'était pas résolu, ou alors caché derrière de minces défenses psychologiques qui n'ont pas tenu dans la durée.

Le forum Psychoactif qui se consacre beaucoup au traitement de substitution en parle, et un ancien médecin y essaye de démocratiser ce qu'il appelle faire son "deuil" de la défonce...en gros c'est cette période de déprime post arrêt qui nuit à tous les usagers qui pensaient, qu'une fois débarrassés de leur traitement, ils seraient sevré et vivrait une vie normale. Alors qu'en fait c'est pendant cette période qu'on peut perdre sa volonté de rester clean et qu'on en vient à douter de sa sobriété si on a pas été préparé à affronter les questionnements induit par le doute de la déprime.

Chepa si ce sujet a été évoqué avec tes médecins, mais sans un objectif en béton armé qui te détournera de tes pensées négatives de défonce, genre le bon vieux temps et la facilité de la drogue, tu es quasiment sur de traverser des phases que tu ne maitrises pas et pendant lesquelles tu te questionnes parce que tu ne te reconnais plus ou pas du tout. De mon point de vue je pense à une phase de recherche identitaire, tu sais qui tu étais avec la drogue, maintenant reste plus qu'à savoir qui tu es sans la drogue...et apparemment tu as un an pour le découvrir :D
 
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