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Le mode d'emploi de ma balance de poche. C'est en chinois mais comme je parle javanais tout va bien.
 
@TripSitterFR yes j'ai déjà pas mal lu de Burroughs (et des écrivans "beats" en général), c'est bien cool même si traduit en français j'ai l’impression de perdre un truc... J'ai aussi prévu de lire le bouquin de Juan Thompson, c'est clair que le point de vue du fils doit être bien différent :)
 
@Payere @TripSitterFR Si vous kiffez Burroughs aussi j'ai découvert que le fils de William S. Burroughs qui s'appel William S. Burroughs Jr. : https://fr.wikipedia.org/wiki/William_S._Burroughs_Jr.
avait suivi les traces de son père avec 2 bouquins qui ont l'air énormes mais plus trouvable car non réédités je ne les trouve que très cher sur Amazon ou la Fnac en Occaz mais ils ont l'air énormes :

La Dernière Balade de Billy : https://www.babelio.com/livres/William-Burroughs-Jr-La-derniere-balade-de-Billy/232028
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"À propos, qui suis-je ? [...] Né le 21 juillet 1947 à Conroe, au Texas, à 4 heures 10 minutes du matin, sans qu'on m'ait demandé mon avis. Ma mère était sans doute une femme extraordinaire. Durant mon existence foetale, la quantité de Benzédrine qu'elle consommait tous les jours aurait suffi à tuer Lester Maddox du premier coup, tandis que Big Bill, mon père, ne voulant pas être en reste, carburait dans son style végétato-contemplatif à trois piquouses d'héro par jour. Le temps de dire ouf et je débarquais sans prévenir dans notre ferme du Rio Grande. Ce que l'on cultivait, en fait, c'était de la marijuana qui poussait entre les plants de luzerne. "

Speed : https://www.babelio.com/livres/William-Burroughs-Jr-Speed/164707
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Voici Ulysse sous méthédrine... Et Pénélope ne l attend plus depuis longtemps. Speed est une errance vers un horizon noir et sanglant, une odyssée dans le lacis dangereux des ruelles de l East Village, dans les couloirs du Federal Narcotics Hospital, dans les méandres filandreux de l'addiction. C'est une course effrayante et tendre vers la perte totale de soi, avec rivé au cœur l espoir ténu, de se trouver vraiment, d atteindre le nerf de l être, sa vérité fondamentale. Soit se trouver et se fuir à la fois. Voilà l occasion de saisir à pleines mains un joyau de littérature brut. Ici, rien d artificiel ni de fascination adolescente pour l abime.C est toujours la même histoire, la même recherche, la même défaite. l'identité fissurée, les éclats de miroirs, l échec à les réunir, à coïncider enfin avec soi-même, la paranoïa, l orée de la folie...Ici, Ulysse s appelle Billy. Il est le fils perdu de William Burroughs et de l Amérique brutale. Plus rien ne le retient. Il se détache du monde. Il est libre, ou presque. Ne reste que la came et la vitesse. Speed.

Speed à l'air vraiment cool ;)
 
Notes de ma cabane de moine de Kamo no Chômei. Solitude, montagne et silence, la vibe zen me plaît toujours autant !

En parallèle : Gonzo Highway (recueil de lettres écrites par S. Thompson), et Mexico City Blues (des poèmes de Kerouac).
 
@Payere Le livre de Kamo no Chômei à l'air intéressant je me le suis pris pour Noël

Sinon pour rester dans sur du Hunter S.Thompson (Gonzo Highway à l'air pas mal du tout) :
Le Marathon d'Honolulu (plus connu sous le nom de The Curse Of Lono) :
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https://www.babelio.com/livres/Thompson-Le-Marathon-dHonolulu/428527

La mode du marathon, prétexte à une nouvelle équipée délirante et sauvage de l'auteur de Las Vegas Parano. Hunter S. Thompson repart en vadrouille, pour couvrir avec son comparse Ralph Steadman le marathon d'Honolulu, à Hawaï. On est au début des années 1980. La majorité des rebelles des deux décennies précédentes se sont rangés et mis à la course à pied. Ce qui dégoûte profondément Hunter. Mais Honolulu, c'est aussi les expéditions du Capitaine Cook, la divinité Lono, la pêche au gros. Comme d'habitude, le reportage est un fiasco, et le récit du fiasco un fabuleux reportage ! Hunter S. Thompson (1937-2005) est devenu un mythe de son vivant, comme d'autres écrivains américains avant lui - Twain, Hemingway, Mailer, Kerouac, Burroughs, Capote - avec lesquels il avait en commun cette propension peut-être typiquement américaine : transformer la littérature en spectacle et le spectacle en littérature.

Au final ça parle plus de tout et de rien que le sujet initialement couvert par le journaliste qui est constamment en roue libre ;)
 
C'est ça qu'est bon avec Thompson ! Et par contre fais gaffe le bouquin de Kamo no Chômei est tout petit ! Je te préviens pour t'éviter la mauvaise surprise, après il est vraiment cool :)
 
Payere a dit:
C'est ça qu'est bon avec Thompson ! Et par contre fais gaffe le bouquin de Kamo no Chômei est tout petit ! Je te préviens pour t'éviter la mauvaise surprise, après il est vraiment cool :)

Yes c'est un bon Thompson ;) 
Yes merci j'ai lu des avis sur babelio, mais si c'est intéressant pas grave ;)
 
C'était y'a quelques mois mais ouah j'étais surpris d'autant apprécier, je saurais pas décrire pourquoi mais y'avais vraiment un petit quelque chose de magique dans ces poésies en prose

Le recueil "Ailleurs" de Michaux qui contiens Voyage en Grande Garabagne, Au pays de la Magie et Ici, Poddema .
 
Cosmodope a dit:
Sinon pour rester dans sur du Hunter S.Thompson (Gonzo Highway à l'air pas mal du tout) :
Le Marathon d'Honolulu (plus connu sous le nom de The Curse Of Lono) :

Au final ça parle plus de tout et de rien que le sujet initialement couvert par le journaliste qui est constamment en roue libre ;)
J'ai bien aimé Gonzo Highway, mais j'ai adoré la virée de Thompson et Steadman à Hawaï !!!
Et ce truc de dévier du sujet couvert (dans ce cas la course) pour parler de tout autre chose est typique du journalisme "gonzo" !

Au passage, Thompson est vraiment le seul écrivain qui est capable de me faire exploser de rire tout seul comme un con...son humour noir teinté de cynisme, sa façon de décrire certaines scènes, ou de raconter des histoires invraisemblables pour s'extraire de situations surréalistes me fait vraiment marrer.
 
@TripSitterFR Yes j'ai lu pas mal de Thompson et la même un des rares auteurs ou je peux me taper des fous rires ;)
Tu me donnes envies de me chopper Gonzo Highway du coup et le livre de son avocat Oscar Zeta Acosta qui à l'air fameux lui aussi ;)

Sinon en ce moment entre le Gai savoir de Nietzsche et quelques mangas mais reste dans les livres,
J'ai commencé Septentrion de Louis Calaferte :
https://www.babelio.com/livres/Calaferte-Septentrion/6599
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Elle ouvre la porte. Eteint la lumière derrière elle. Elle reste sans bouger, dans l'encadrement, présentée, offerte... les cheveux noirs coulants, déployés autour de sa tête, sur les épaules découvertes dans la robe à grands ramages qui glisse le long de son corps, pelure de tissu soyeux presque de la couleur de sa peau bronze. Elle est belle... Elle attend. C'est un tel abandon, une telle offrande de sa présence que cela me trouble, me semble étrange, insensé, fascinant et pur comme la première approche du couple au seuil des noces. Je la porte, je l'encercle dans mon regard... A la vue de cette femme, quelque chose de moi se déchire...

Livre qui fut interdit par le Ministère de la Santé et de l'Intérieur, à cause de la débauche officiellement...
Mais qui le fut plus par ses réflexions proche de l'autonomie et critique acerbe du travail.
Ecrit en 1962, proposé en 63 il a fallu 20 ans pour que le livre soit finalement édité ^^
Dans ce récit largement autobiographique, Calaferte relate à la première personne les errances d'un apprenti écrivain, ses premières lectures clandestines au cours de son travail d'ouvrier, et ses rencontres avec les femmes, dont la plus importante, dans le récit, est sans conteste Nora la Hollandaise, figure de l'émancipation féminine et de la réussite sociale. Ce livre subversif est un hymne au désir créateur et à la liberté de l'artiste, dans un contexte social à la fois rigide et fluctuant, celui de l'Après-Guerre.

Pour le moment jsuis que au début mais y'as beaucoup de sexe ainsi que un récit de fuite, tel une drogue dure à propos des livres, seuls à même de s'évader d'un quotidien morne ;) 
C'est vraiment bon, j'aime beaucoup l'écriture et ca me fait penser par moments a du Charles Bukowski ;)
 
ouahou cool de se retrouver ici.

Zeta Acosta, c'est cool. perso je préfère mémoire d'un bison à la révolte des cafards, un mix entre du Thompson et du Bukowski, moins engagé, plus autobiographique c'est vrai, un peu mou parfois tout aussi vrai, mais certains passages sont inimitables. Concernant la bio de Thompson, Journaliste et Hors la loi, elle aussi démystifie le mythe Raoul Duke, tout du long le mec, le biographe répète qu'Hunter s'est retrouvé enfermé dans une image qui n'était pas lui... J'irai jeter un coup d’œil au bouquin de son fils, par curiosité.

Septentrion c'est de la balle ! oui, oui, Calaferte est un écrivain trop méconnu, c'est un nom que l'on échange guère autour d'un verre, alors que ça en vaut le tour et le détour ! Dans le genre je recommande, Tropique du Cancer de Miller, classique de chez classique, juste excellent.

Sinon pour coller au sujet, je lis actuellement Éloge de l'insécurité d'Alan Watts, très simple et profond, on est loin des accords toltèques et des livres bateaux du développement personnel, pour la petite anecdote il est un personnage dans un livre de Kerouac, hmmm, je ne sais plus le nom du bouquin, ça va me revenir, Les Clochards Célestes, oui oui c'est ça, et qui plus est, le livre cité fait partie des "livres de ma vie" d'Henry Miller, bref du lourd.
 
Tropique du cancer, peiné à le démarrer, le début du texte est très "fracturé", faudrait que je m'accroche au vue de la renommé qu'il a.
 
Cabotin a dit:
ouahou cool de se retrouver ici.

Zeta Acosta, c'est cool. perso je préfère mémoire d'un bison à la révolte des cafards, un mix entre du Thompson et du Bukowski, moins engagé, plus autobiographique c'est vrai, un peu mou parfois tout aussi vrai, mais certains passages sont inimitables. Concernant la bio de Thompson, Journaliste et Hors la loi, elle aussi démystifie le mythe Raoul Duke, tout du long le mec, le biographe répète qu'Hunter s'est retrouvé enfermé dans une image qui n'était pas lui... J'irai jeter un coup d’œil au bouquin de son fils, par curiosité.

Septentrion c'est de la balle ! oui, oui, Calaferte est un écrivain trop méconnu, c'est un nom que l'on échange guère autour d'un verre, alors que ça en vaut le tour et le détour ! Dans le genre je recommande, Tropique du Cancer de Miller, classique de chez classique, juste excellent.

Sinon pour coller au sujet, je lis actuellement Éloge de l'insécurité d'Alan Watts, très simple et profond, on est loin des accords toltèques et des livres bateaux du développement personnel, pour la petite anecdote il est un personnage dans un livre de Kerouac, hmmm, je ne sais plus le nom du bouquin, ça va me revenir, Les Clochards Célestes, oui oui c'est ça, et qui plus est, le livre cité fait partie des "livres de ma vie"  d'Henry Miller, bref du lourd.

Yes Calaferte c'est pas mal du tout en effet j'aime bien son style ;) Je connais pas Miller mais du coup je me vais me pencher sur Tropique du Cancer ;) 
Éloge de l'insécurité d'Alan Watts est très bien je l'avais lu y'as quelques années, faudrait que je me le relise mais j'aime beaucoup Alan Watts, très simple tout en étant profond en effet, L'Esprit du Zen livre qu'il a écrit très jeune et je trouve une bonne entrée en matière tout en étant poétique, simple et allant à l'essentiel sur les spiritualités orientales (Taoïsme, Bouddhisme, Zen...) ;)
 
@Cosmodope en plus Tropique de cancer c'est un des livres préférés de S. Thompson, j'ai découvert ça ce matin, bien que je savais qu'il aimait beaucoup Miller. T'aimes bien les spiritualités orientales sinon ? Parceque je suis un graaand passionné du truc et je ne peux que recommander Dogen si tu connais pas. C'est un des incontournables du zen soto, il a beaucoup écrit, et beaucoup de textes assez lyriques qui portent bien cette typique vibe du zen, même au travers de traduction. Peut être que ça pourrait te plaire.
 
Je ne saurais pas te dire avec exactitude, j'ai lu beaucoup de ses textes et de choses sur sa vie dans d'autres bouquins sur le zen. Mais sinon, son œuvre majeur c'est le shobogenzo. Après c'est fat comme bouquin, et un peu trop poussé je crois pour les néophytes.
 
Intéressant c'est noté pour Dogen ;) Yes ca peut me plaire j'aime surtout les réflexions Taoïstes bien que l'ensemble de ces spiritualités me parle ;) Par exemple Li Po c'est très lyrique, et porté sur la contemplation et y'as une certaine part de solitude j'aime beaucoup la poésie chinoise (Lu Yu "le vieil homme qui n'en fait qu'as sa guise" , Tao Yuan-Ming "le philosophe amoureux du vin") et forcément Li Po "L'immortel banni sur Terre buvant seul sous la lune" que je conseil à tous si vous voulez lire du Li Po et concernant les poètes chinois Taoïstes que je viens de citer je les ai découvert avec Li Po en premier lieu dans "l'Art de L'Ivresse" de Hervé Collet et Cheng Wing Fun :
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https://www.babelio.com/livres/Collet-LArt-de-livresse/640504
Pour le poète chinois de jadis, le vin est aussi important que l'encre ou le pinceau. L'ivresse qu'il procure permet de s'accorder au cours naturel des choses, d'entrer en communion avec les circonstances, d'être en phase avec le flux de l'instant éternellement présent hic et nunc, comme dit le latin avec un sens évident de l'onomatopée. On dit souvent que le vin permet d'oublier. Il permet en effet d'oublier le passé, l'avenir, et de se consacrer entièrement au présent, dans une merveilleuse contemplation du monde.

Dans la lignée de L Art de vivre du tao et de L Art de la sieste Hervé Collet et Cheng Wing fun ont rassemblé ici les plus enivrants poèmes de cette tradition, de Tao Yuan-ming (365-427), grand poète et philosophe amoureux du vin, à Lu Yu (1125-1210), « le vieil homme qui n'en fait qu'à sa guise », en passant par Li Po « buvant seul sous la lune ».

Dogen à l'air super je pense ca peut me plaire le Shōbōgenzō à l'air de faire la belle part au Koans, et autres textes à voir du coup :)  D'ailleurs si tu aimes Dogen et que le Zen te parle en général le "Passe sans porte" de Wumen Huikai est un classique toujours étudié dans les écoles Zen ;)
 
Je viens de finir "Poisson-scorpion" de Nicolas Bouvier, qui raconte son séjour au Sri-lanka des années 50 suite à sa traversée de l'Inde, sa lente perdition, la maladie, les prémisses de la folie, la rencontre avec l'occulte. Et au bout de ce voyage intérieur dans l'obscurité, la remontée abrupte vers soi-même, un peu plus que soi-même.

Ca se lit vite (200 pages), c'est touchant, drôle, angoissant, et raconté par une plume experte.
 
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