Je n'ai jamais dit que la situation n'avait rien de dictatoriale à Cuba, encore une fois, je parle juste de la situation politique comparativement à d'autres pays. Maintenant tu me parles de malnutrition, mais qu'est-ce qui me dit qu'un pays où on y cultive majoritairement le tabac, la canne à sucre et le riz peut s'en sortir dignement en état de blocus mondial. Sans déconner c'est le pays avec le meilleur IDH de toutes les caraibes, l'un des meilleurs d'amérique du sud. Justement pour ceux de ma famille qui ont vécu en URSS, ils étaient tous impressionner par l'élite médical (et populaire) qui était à l'oeuvre à Cuba. Pour autant j'ai jamais défendu que l'URSS était un havre d'abondance, loin de là, à par sous Breijnev où ça allait pas trop mal. Bref c'est pas mon propos.
Si on est d'accord sur Haiti je ne vois pas pourquoi on ne peut pas l'être pour le Mexique (qui est le pays le plus dangereux du monde, excepté la Syrie et l'Irak. Où le droit est bafoué quasiment partout, la politique bien plus corrompus qu'ailleurs, et où un racisme anti-indigène est très présent, je pourrais aussi te surligner la liste des assassinats de journalistes et d'étudiants mais bon vu que tout le monde sait que c'est la merde au Mexique je vais prendre l'exemple du Brésil.
Conditions de détention
Le système pénitentiaire était toujours marqué par une forte surpopulation, et des informations ont fait état d'actes de torture et d'autres mauvais traitements. Selon le ministère de la Justice, on recensait à la fin de 2015 plus de 620 000 détenus dans les prisons brésiliennes, pour une capacité totale de quelque 370 000 personnes.
Des émeutes ont éclaté en prison un peu partout dans le pays. En octobre, 10 hommes ont été décapités ou brûlés vifs dans un établissement pénitentiaire de l'État de Roraima, et huit autres sont morts asphyxiés dans une cellule lors d'un incendie qui s'était déclaré dans une prison de l'État de Rondônia.
Le 8 mars, le rapporteur spécial des Nations unies sur la torture a fait part de ses observations concernant, entre autres, la médiocrité des conditions carcérales et la fréquence des actes de torture et d'autres mauvais traitements infligés aux détenus par des policiers et des gardiens de prison au Brésil.
En septembre, une juridiction d'appel a annulé le jugement et la condamnation de 74 policiers pour leur participation au massacre perpétré dans la prison de Carandiru en 1992, au cours duquel 111 hommes avaient été tués par la police.
Droits des enfants
En août, un adolescent a trouvé la mort et six autres ont été gravement blessés lors d'un incendie qui s'est déclenché dans un centre de détention pour mineurs de Rio de Janeiro. Le mois suivant, l'un des adolescents blessés qui avait été hospitalisé est mort des suites de ses blessures. Le nombre de jeunes incarcérés dans les centres de détention pour mineurs de Rio de Janeiro a augmenté de 48 % durant l'année, ne faisant qu'aggraver une situation déjà critique, caractérisée par une forte surpopulation, des conditions carcérales déplorables et des actes de torture et d'autres mauvais traitements.
Une proposition de modification de la Constitution abaissant de 18 à 16 ans l'âge à partir duquel une personne pouvait être jugée comme un adulte, approuvée par la Chambre des députés en 2015, était toujours en cours d'examen au Sénat.
Droits des peuples autochtones
Les processus de démarcation et d'homologation des terres des peuples indigènes ne progressaient toujours qu'avec une extrême lenteur, alors que le délai accordé dans la Constitution pour les mener à bien avait expiré depuis 23 ans. Un projet de modification constitutionnelle (PEC 215) donnant aux législateurs la possibilité de bloquer les procédures de délimitation des terres – et, de fait, de priver les peuples indigènes de leurs droits garantis par la Constitution et le droit international – était en cours d'examen au Congrès. Ces procédures étaient parfois bloquées par de grands propriétaires fonciers qui utilisaient les terres pour des cultures destinées à l'exportation.
La survie des Guaranis-Kaiowás de la communauté d'Apika'y, dans le Mato Grosso do Sul, était gravement menacée. Les membres de cette communauté ont été expulsés de force de leurs terres ancestrales en juillet. Leur expulsion leur avait été notifiée, mais ils n'avaient pas été consultés ni ne s'étaient vu proposer de solutions de réinstallation. Les familles ont dû s'installer au bord d'une voie rapide, avec un accès restreint à l'eau et à la nourriture.
En octobre, une enquête menée par le ministère public fédéral a conclu que Terena Oziel Gabriel, un indigène, avait été tué par une balle tirée par la police fédérale lors de son intervention en 2013 dans la ferme Buriti (État du Mato Grosso do Sul).
Lors de sa visite au mois de mars, la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits des peuples autochtones a dénoncé le fait que le Brésil n'ait pas su délimiter les terres des populations indigènes, ainsi que la fragilité des institutions publiques chargées de la protection des droits de ces populations.
Défenseurs des droits humains
Par rapport à 2015, l'année a été marquée par une hausse des menaces, des agressions et des homicides visant des défenseurs des droits humains. Au moins 47 – dont des petits agriculteurs, des paysans, des travailleurs agricoles, des indigènes, notamment des quilombolas, des pêcheurs, des riverains et des avocats – ont été tués entre les mois de janvier et de septembre alors qu'ils luttaient pour défendre l'accès à la terre et aux ressources naturelles. Les homicides, les menaces et les agressions visant des défenseurs des droits humains faisaient rarement l'objet d'enquêtes et restaient généralement impunis.
Malgré l'existence d'une politique nationale et d'un programme de protection des défenseurs des droits humains, des militants continuaient d'être tués ou menacés du fait de moyens insuffisants et de lacunes dans la mise en œuvre du dispositif. La suspension en juin de plusieurs accords conclus entre les autorités fédérales et celles des États pour l'application du programme, couplée à la réduction des dépenses, a encore limité son efficacité.
Le mois d'avril a marqué le 20[SUP]e[/SUP] anniversaire du massacre d'Eldorado dos Carajás ; 19 ouvriers agricoles sans terre avaient été tués et 69 autres blessés lors d'une violente opération à laquelle avaient participé plus de 150 policiers dans le sud-est de l'État du Pará. Seuls deux officiers à la tête de l'opération ont été déclarés coupables de meurtre et de violences. Aucun autre policier ni représentant de l'État n'a été amené à rendre de comptes. Depuis ce massacre, plus de 271 travailleurs et dirigeants ruraux ont été tués dans le seul État du Pará.
Disparitions forcées
Le 1[SUP]er[/SUP] février, 12 policiers militaires ont été condamnés pour torture ayant entraîné la mort, fraude procédurale et dissimulation d'un cadavre dans le cadre de l'affaire de la disparition forcée d'Amarildo de Souza, à Rio de Janeiro.
En avril, l'enquête ouverte par la police sur la disparition forcée de Davi Fiuza (16 ans) à Salvador (État de Bahia), en octobre 2014, a permis d'identifier 23 suspects au sein de la police militaire. Cependant, l'affaire n'a pas été transmise au ministère public et aucune des personnes mises en cause n'avait été jugée à la fin de l'année.
Homicides illégaux
Le nombre d'homicides commis par la police demeurait élevé et a augmenté dans certains États. Dans l'État de Rio de Janeiro, 811 personnes ont été tuées par des policiers entre janvier et novembre. Selon certaines sources, plusieurs opérations policières se sont soldées par des homicides, commis pour la plupart dans des favelas. Quelques mesures ont été adoptées pour mettre un coup d'arrêt à la violence policière dans l'État de Rio de Janeiro, sans que leurs effets se soient encore fait sentir. À la suite d'une résolution du Conseil national des procureurs, le ministère public de l'État de Rio de Janeiro a créé le 5 janvier un groupe de travail chargé de superviser les activités de la police et les informations judiciaires sur les homicides commis par ses agents. La police civile a indiqué que toutes les enquêtes liées à ce type d'homicides seraient transférées progressivement à la section spécialisée dans les affaires d'homicides.
Les homicides commis par des policiers restaient pour la plupart impunis. Vingt ans après l'homicide illégal d'un enfant de deux ans durant une opération menée en 1996 par la police militaire à Acari, une favela de la ville de Rio de Janeiro, personne n'avait eu à rendre de comptes. Ce crime est prescrit depuis le 15 avril. En octobre s'est tenue la première audience publique devant la Cour interaméricaine des droits de l'homme dans l'affaire concernant 26 personnes tuées durant des opérations policières à Nova Brasilia, une autre favela de Rio de Janeiro, en octobre 1994 et mai 1995. Aucune enquête n'avait encore été ouverte sur cette affaire et personne n'avait été traduit en justice.
En juillet, le procureur général a demandé le transfert à une autorité fédérale de l'information judiciaire sur la mort de 12 personnes tuées par des policiers en février 2015 dans le quartier de Cabula, à Salvador (État de Bahia).
Le 6 novembre, cinq hommes qui avaient disparu le 21 octobre après avoir été abordés par des responsables de l'application des lois ont été retrouvés morts à Mogi das Cruzes, dans l'État de São Paulo. Leurs cadavres portaient des traces d'exécution, et les premiers éléments de l'enquête semblaient indiquer l'implication de gardes municipaux.
Le 17 novembre, quatre jeunes hommes ont été abattus par un bataillon d'élite ROTA – une unité de la police militaire – à Jabaquara, dans l'État de São Paulo.
Donc bon, j'espère que tu te rends compte que c'est assez puérile d'énumérer tout un tas de méfaits. Je soutiens que la révolution cubaine a été un plus pour la pays, indéniablement. D'ailleurs si il y a bien une chose qui était sanctuarisé dans le pays (avant même le président) c'était la révolution. Mais maintenant avec l'ouverture progressive les jeunes s'en foutent de la révolution cubaine. Raul Castro (parce qu'il ne reste que lui) tient le pays comme un monarque, il ne se remet pas en question. Pour autant sa politique social est plutôt payante, parce que même si le pays n'a pas beaucoup d'accès à internet (même si comparé à ses voisins c'est très bien), le taux de pauvreté est de l'ordre de 1,5%, les inégalités sont très faibles (sauf pour le pouvoir en place qui s'octroie de belles baraques cachées sur les côtes) et les politiques médicales et sociales sont très développés. Ma belle mère est aller à Cuba pour un plombage fait à la fin des années 80 et mon dentiste ici en France lorsqu'elle l'a vue était stupéfaite. Cuba est à la pointe de l'agriculture bio. Ne t'en déplaise à Cuba, régime communiste, les gens mangent bien bien mieux qu'à Haiti, qui verrait la moitié de la population mourir dans la semaine si on arrêtait les aides internationales.
Et il y en a plein d'autres des pays en état de disette qui ne sont pas communistes. Pour autant je ne nie pas qu'en Chine et en URSS durant les grandes famines il y a eu plein de morts parce qu'on a préféré nourrir les citadins plutôt que les ruraux. M'enfin en comparaison du fait qu'il y a eu de graves famines en Afrique en 2008 des suites des spéculations qui ont entrainés la crise financière, ça me révolte tout autant. Surtout que des agricultures viables, capitalistes comme communistes, il y en a plein.
A vrai dire moi ça me fait chier quand quelqu'un impose et décide pour les autres. Donc ça me fait chier que les Castro ont imposé leurs autoritarisme au peuple cubain, même si je me dois de reconnaitre le succès social de leur politique. Mais ce qui me fait encore plus chier, c'est de voir des pays soit disant démocratiques, poussés par des leaders d'opinions tout aussi "bien pensants" s'ériger en défenseur du monde libre en choisissant chez les autres, qu'elles dirigeants politiques méritent de vivre, qu'elles régimes doit y être, qu'elles politiques doivent être menés. Or pour ça nous, (et encore plus les USA) sommes les meilleurs.
Donc bon les leçons d'autoritarisme très déloyal ça suffit. Les cubains ont exécutés Batista leur Bourreau, très bien, et nous on a guillotiné Louis XVI, sa famille et la plupart des élites nobles de l'époque.
PS: La différence entre Pinochet et Castro, c'est que l'un fait un coup d'état militaire contre un président socialiste élu démocratiquement (aidé par qui ?), tandis que l'autre fait une révolution pleine de valeurs morales qui a renversé une dictature pour la remplacer par une autre.