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Pourquoi vous prenez des drogues ?

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion JustHighMe
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Personnelement j'ai commencer a prendre des drogues ( hors weed sa c'est pas dans la même catégorie si l'ont peut dire sa ainsi ) dans une optique purement autodestructice. Je savais que j'avais de grosses tendances aux addictions ( toute mon argent de poche passé dans la weed, gros fumeur de tabac, addict aux jeux videos depuis petit, très sujets aux obsessions, .. ) et la drogue était une manière pour moi de me finir après une vie marqué par une sorte de dépressions persistante plus ou moins prononcé selon les périodes. Un suicide a petit feu en quelques sortes.

Au final avec la drogue, notamment le LSD, j'ai appris beaucoup de choses sur moi même. Le désinhibition procuré par ma conso d'ampéths m'a bien fait avancer également sur certains points ou mes angoisses me faisaient stagné et aujourd'hui, même si je ne kiff toujours pas vraiment la vie, j'ai retrouvé l'espoir de jours meilleurs.

J'ai même repris des études en DAEU B ( BAC S en formation continu avec le sepia ) alors que j'était voué a du " travail de merde " sans diplômes toute ma vie.

Aujourd'hui je consomme occasionnelement, surtout pour combattre l'ennui et histoire de taper des bons délires.

Au jour d'aujourd'hui je me demande ce qu'aurait été ma vie si j'avais jamais exploré toute ses contrées moléculeuses ^^ La drogue aura eu, du moins je le pense, un impact très positif sur ma vie et sur ma vision des choses en général.
 
Bon courage pour tes études lache rien, personne n'est sensé se taper des tafs à la con toute sa vie.

Et je pense que c'est avant tout toi et pas "la drogue" qui a fait que tu a eu ces raisonnements.
 
Plaisir... le maître mot qui est à la base de ma consommation. Le plaisir de découvrir, découvrir un monde, mon esprit, de redécouvrir des choses. Le plaisir de rencontrer, de rire, de jouer, de s'amuser. Chaque expérience est différente mais ce rapporte toujours au plaisir, qui avec bien-être, bonheur et épanouissement sont les mots qui guident mon existence.

Philosophy time ! ;)
J'écrirais un livre un jours, ne vous inquiétez pas !
Par contre... je sais pas si c'est ma conso de prods, ou simplement le temps, mais j'ai l'impression d'avoir les chevilles qui enflent ... c'est grave docteur ?
 
Hello, alors moi, j'ai commencé par la weed en mode festif avec les potes, Yeah.
Un jour, j'ai test les mush en mode pareil, pour m'amuser, qu'avais-je fait ... :\\
Depuis, des champignons très rarement pour découvrir cet autre Royaume qui est enfermé quelque part, bien protégé. Ce n'est jamais une partie de pur plaisir, toujours un peu angoissant mais je me sent toujours meilleurs une fois mes esprits retrouvés. Une sorte de travail sur mon Moi. Une manière de me rappeler la Vie que j'ai tendance à oublier avec le quotidien.
Après s'être encroûté (pas dans le sens fainéant mais dans le sens "coquille pour se protéger") durant de long mois à supporter une vie pas rose, c'est comme un Grand nettoyage qui est tout de même assez éprouvant. Bref, ce n'est pas un jouet.
 
je dirai dans une optique hédoniste.
Introverti avec un imaginaire débordant mais en etant très sociable, j'aime beaucoup partager les délires avec les amis.
Pas encore test la petite Lucy, mais comme pour les champi je trouve ça fascinant d'avoir accès à un autre monde où les règles changent d'un trip à l'autre. Comme tout voyage il faut être préparé, faire attention et ouvrir grand les yeux pur ne rien manquer de l'aventure ^^.

La md je dirai le plaisir en tant que tel, le plaisir de la musique, le plaisir de la danse, le plaisir du corps
 
Pour ressentir plus fort, par ce que il y a malgré tout, toujours cette impression de fadeur dans la vie sobre
Ca, la musique, l'amitié, l'amour et mon imagination sont ce qui fait que j'ai encore envie de vivre malgré tout cet ennui
 
Hypnoziss a dit:
Plaisir... le maître mot qui est à la base de ma consommation. Le plaisir de découvrir, découvrir un monde, mon esprit, de redécouvrir des choses. Le plaisir de rencontrer, de rire, de jouer, de s'amuser. Chaque expérience est différente mais ce rapporte toujours au plaisir, qui avec bien-être, bonheur et épanouissement sont les mots qui guident mon existence.

Philosophy time ! ;)
J'écrirais un livre un jours, ne vous inquiétez pas !
Par contre... je sais pas si c'est ma conso de prods, ou simplement le temps, mais j'ai l'impression d'avoir les chevilles qui enflent ... c'est grave docteur ?

Yep idem, je consomme juste par plaisir ! Toujours dans un esprit de partage ou de découverte, sinon c'est plus du plaisir... Je pourrais pas consommer pour augmenter mes performances, travailler par exemple.
Je trouve que vivre des moments sous prods peut être tellement plaisant, encore plus quand c'est partagé avec des potes qui consomment la même chose. Des fois je ne consomme rien pendant plusieurs semaines et souvent au bout d'un moment je me dis que la vie est fade ou monotone sans ces moments. Ca permet aussi d'évacuer tout ce que j'ai vécu pendant la semaine, pour repartir avec une autre vision des choses.

Je consomme jamais seul, exception faite pour le shit ou l'herbe où là je préfère être seul, en introspection.
 
Personnellement cela dépend des drogues :

Les opiacés : J'en prenais d'abord pour me sentir bien et être moins perméable aux émotions, ensuite j'en prenais par nécessité, paradoxalement pour ne pas me sentir mal...

Les stimulants : J'en prenais d'abord pour être actif, créatif, social, plus désinhibé (je suis par nature plutôt introverti) et plus performant sexuellement mais ensuite j'en prenais par compulsion...

Le cannabis : J'en prends malheureusement par habitude, marotte que je devrais/aimerai réduire pour y retrouver le plaisir...

L'alcool (l'éthanol est une drogue comme les autres selon moi) : J'en prends par sociabilité et pour le plaisir mais toujours à petites doses, j'aime pas me bourrer la gueule, juste l'ébriété légère...

Les psychédéliques : J'en prends pour me chercher, me retrouver, comprendre, redécouvrir l'émerveillement qui me fait défaut dans la vie de tout les jours... mais surtout pour cet instant unique et intemporel où l'on oublie la norme et l'on se fond dans le divin et le magique ! (C'est du moins la pensée qui m'est venue à l'esprit en y réfléchissant en montée de LSA)...

Les dissociatifs : Vu que je ne connais pas encore, le jour où j'aurai l'occasion d'en prendre ce sera d'abord par curiosité, pour évaluer le potentiel...

La Salvia Divinorum (elle est une classe à elle toute seule à mon avis, entre psychédélique et dissociative) : J'en prends parce qu'elle me fascine, et pour son afterglow si particulier que j'aime beaucoup...

Voilà, je crois que j'ai été sincère...


Edit : En y pensant, au début je prenais des opiacés pour pas me laisser submerger par mes émotions, et maintenant que je suis sous méthadone j'ai qu'une envie c'est d'arrêter pour pouvoir reprendre contact avec celles-ci... Quelle ironie !

Edit 2 : Un journaliste avait posé la même question à William S. Burroughs, grand junkie devant l'Éternel, ce à quoi ce dernier avait simplement répondu : "Pour avoir le courage de me lever le matin et de lacer mes chaussures..."
 
Surement parce qu'aucun point de vue n'est totalement mauvais, du coup, c'est une façon d'en avoir plusieurs .

Et si certaines drogues sont utilisées depuis des milliers d'années partout dans le monde , à des fins non festives ce n'est pas un hasard, je pense que certaines ont beaucoup à nous apprendre . Surtout à notre époque ...
Les champignons par exemple ont un don pour faire redécouvrir la nature, j'adore vivre ma montée seule à fixer sur les étoiles, ou passer une heure devant un arbre à admirer la complexité et la beauté de l'arrangement des feuilles en me demandant pourquoi je n'avais jamais vu ça comme ça auparavant .
Ça me met généralement de bonnes humeur et me ressource pour une bonne semaine et c'est pour ça que j'apprécie autant

Je consomme aussi pas mal de beuh, en partie par habitude mais surtout pour l'effet calmant, étant très impulsif à la base, quelques joints par jour me font surement plus de bien que de mal , ça m'aide à rester calme .
Et puis sérieusement, comment mieux apprécier un bon repas qu'avec une bonne fonce dalle ?! =D sinon j'adore prendre du 5-apb pour ressentire la musique au point d'avoir un orgasme musical, j'ai déjà totalement redécouvert des sons que je croyais pourtant connaitre avec cette molécule ...

Après y'a le côté récréatif, faut pas cracher dessus, ça fait du bien de rien comprendre en soirée parfois :unibrow: !
 
FolkP a dit:
Yep idem, je consomme juste par plaisir ! Toujours dans un esprit de partage ou de découverte, sinon c'est plus du plaisir... Je pourrais pas consommer pour augmenter mes performances, travailler par exemple.
Je trouve que vivre des moments sous prods peut être tellement plaisant, encore plus quand c'est partagé avec des potes qui consomment la même chose. Des fois je ne consomme rien pendant plusieurs semaines et souvent au bout d'un moment je me dis que la vie est fade ou monotone sans ces moments. Ca permet aussi d'évacuer tout ce que j'ai vécu pendant la semaine, pour repartir avec une autre vision des choses.

Je consomme jamais seul, exception faite pour le shit ou l'herbe où là je préfère être seul, en introspection.

D'accord avec cette idée de plaisir du partage, de la rencontre, de la découverte, mais je me demande si y a pas aussi (et notamment au fil des années de conso) un simple plaisir du plaisir, le kiff personnel du produit. C'est vrai qu'avec la MD par exemple y a cet aspect de la relation à autrui etc, mais qu'est-ce qui mène la danse finalement ? Si c'était seulement le partage et la rencontre je me dis qu'on finirait par lâcher le produit or on continue, donc est-ce qui a pas aussi un aspect purement égocentrique, narcissique dans la prise de produit ?
Je ne peux parler qu'en mon nom mais j'essaye de garder à l'esprit que c'est d'abord l'amour du produit qui motive consommer. C'est une "passion" comme une autre (genre aimer les bons vins) mais je préfère le garder à l'esprit.
 
C'est là aussi qu'on peut diviser en drogues "faciles" et "moins faciles", entre celles qui passent dans toutes situations et celles pour lesquels il faut se préparer et un assurer un minimum de setting.
 
Oui, mais du coup qu'est-ce qu'on fait des drogues "faciles" qui présentent un intérêt en terme de découvertes et d'expérience de conscience, mais qui peuvent passer dans toute situation (je pense à la ké) ?
Bon je cherche la petite bête là, c'est vrai qu'au final y a en ensemble de motivations diverses, (contradictoires ou complémentaires) après à chacun de faire sa popote avec ça, l'important étant de les voir en face.
 
Pris de la drogue pour m'amuser jusqu'à maintenant sans aucun but psychonautique ou réellement psychédélique.

Mais après cette pause là, je vais me faire un petit plaisir de d'essayer d’arrêter le plus possible les stims (même si j'ai un peu de 3-mmc qui arrive..) et de faire différent test de nouvelles molécules (2c-e, 2c-b, 2c-c en prévision :p) en essayant d'analyser les effets et d'en tirer profit le plus possible.

Et aussi prendre des champis et de la mesca en pleine nature pour pouvoir être plus en contact "réel" avec celle-ci, la ressentir vraiment ! Tous ça c'est dans mes projets :)
 
Nixo a dit:
D'accord avec cette idée de plaisir du partage, de la rencontre, de la découverte, mais je me demande si y a pas aussi (et notamment au fil des années de conso) un simple plaisir du plaisir, le kiff personnel du produit. C'est vrai qu'avec la MD par exemple y a cet aspect de la relation à autrui etc, mais qu'est-ce qui mène la danse finalement ? Si c'était seulement le partage et la rencontre je me dis qu'on finirait par lâcher le produit or on continue, donc est-ce qui a pas aussi un aspect purement égocentrique, narcissique dans la prise de produit ?
Je ne peux parler qu'en mon nom mais j'essaye de garder à l'esprit que c'est d'abord l'amour du produit qui motive consommer. C'est une "passion" comme une autre (genre aimer les bons vins) mais je préfère le garder à l'esprit.

Je comprends pas trop la notion d'éogencentrisme / narcissisme ? Dans tout comportement, tout acte que l'on fait pour se faire plaisir il y a une grosse part pour soi... enfin en tout cas, dans la prise de prods, je voulais juste dire que c'est un kiff de partager ça avec ses potes, pour dire que seul tu n'en profites pas la même chose et le trip est complètement différent. Mais c'est clair que si tu consommes c'est pour ton propre plaisir. Et oui, tu développes un certain amour pour le produit sinon tu le lâches... ça arrive souvent que je ne consomme pas ce que les autres consomment parce que je veux pas leur prod, mais on est ensemble, alors ça change rien, on prend tous son pied selon ce qui nous plaît personnellement. Si tu consommes c'est uniquement pour toi...

Elle est bien ta signature, j'adore les cocorosie ;)
 
Égocentrisme/narcissisme dans le sens d'un plaisir coupable, mais c'est vrai que ça sent un peu la vieille morale chrétienne dit comme ça. Je peux pas m’empêcher de faire l'analogie entre la consommation de drogue; et la société de consommation (qu'on serait pour la plupart prêt à critiquer sévèrement j'en suis sûr). C'est paradoxal car si certains produits peuvent t'ouvrir les yeux sur notre mode de vie; en même temps ils font un peu de toi une caricature de cette société.
Bon après n'allons pas faire un roman noir non plus hein, c'est vrai que tu peux passer de sacré bon moment avec les potes (et les poteaux du coup) que ce soit autour du même ou de différents produits.

Oui valeur sûre les deux soeurs! Surtout cet album, tout comme celui de l'année dernière (Tales Of Grass Widow) tu l'as écouté ?
 
Pourquoi prenez vous des drogues ? Si je me place du point de vue de celui que je suis maintenant je pourrais trouver plein de raisons plus ou moins pertinentes.

Par contre ce que je sais et aussi loin de que je remonte dans mes souvenirs c'est que déja tout petit, dès que j'ai compris le concept de psychotropes j'ai su que c'était pour moi, c'était comme une évidence, un appel. (et je précise j'ai eu une enfance très agréable ce n'est donc pas une motivation née d'un quelconque malaise, et rien dans mon environnement n'étais lié a la drogue, ni amis, ni famille). Je veux dire quand t'es très jeune on fait tout pour te diaboliser l'image de la drogue ce qui laisse une empreinte très forte chez beaucoup de personnes mais chez moi ça n'a jamais pris, pas une seconde. Sans doute car la recherche de l'objectivité à toujours été un but pour moi, il fallait que je tranche la question par moi même.

Ca m'a toujours fait rire quand j'entends prétendre qu'on est amené a se droguer par mimétisme, par suivisme, par mal-être... Globalement des motivations négatives alors que pour moi c'était comme une vocation, ça me fait limite peur quand j'y pense cet attrait que j'avais pour "ça" alors que je n'avais aucune connaissance dans le domaine, c'était instinctif.

Avec le recul je suis assez fier car j'ai été très prudent dans ma découverte des psychotropes, fidèle au principe de la rdr, j'ai pris mon temps avant de pousser l'expérience alors que rien ne m'y obligeais sinon mon bon sens et le respect de ma personne. D'ailleurs je remercie le forum pour ça, j'ai tellement appris, comme quoi la pédagogie au moins chez certains ça marche.

Du coup je pose la question un peu différemment : "vous êtes vous sentit naturellement attirés par la drogue dès votre plus jeune age où est-ce que cela vous est venu plus tard, pour x raisons... ?
 
Pourquoi la drogue ?
Au début c'étais pour connaitre, voir ce que c'étais, pas mourir con.
Une fois que j'ai su, c'étais pour lâchez prise sur le reste, mettre la machine sur pause, et, inconsciemment je pense, tester mes limites, voir si, de moi même, je pourrais me contrôler.
Et le jour ou je stopperais, ça sera parce-que j'aurai fait le tour de tout ça, et probablement pour la santé aussi.
 
Que ce soit la simple défonce, la révélation mystique ou bien les effets introspectifs à usage thérapeutique, les raisons pour se droguer sont multiples et toujours valables du point de vue de celui qui en prend. Mais je crois qu'il faut toujours peser le pour et le contre car ce que l'on obtient de ces expériences ne vaut pas toujours ce que l'on perd (le sommeil, l'apétit, la raison...)
Alors quelle est la limite à ne pas dépasser ? A mon humble avis, il est important de rester à l'écoute de notre corps et de respecter nos cycles biologiques (propres à chacun).

Mens sana in corpore sano
 
Pour répondre à cette question, je ne vois que la liste, mais on peut toujours développer après :
-Parce que je suis un fils de drogués (ça c'est pour la fumette)
-Parce que je suis curieux, comprendre la réalité et sa perception par ses distorsions (ça c'est pour les psychés)
-Pour me sentir bien
-Pour mieux me connaitre (ça c'est quand j'ai commencé à comprendre les enjeux de la catharsis par la drogue)
-Pour écrire et déconner toute la nuit (ça c'est pour les opiacés que j'ai quasiment arrêté à cause des descentes)
-Pour trouver ma bête, mon totem
-Pour le bad constructif ou reconstructif (jamais encore croisé)

Non, je ne me pose jamais la question en plein trip "Pourquoi est-ce que je prends de la drogue" car à cet instant, je comprends pourquoi :D.
Sinon, une autre raison terriblement vraie : je me drogue car je ne baise pas héhé
Mais chacun sa raison, son lifestyle ... et quand on ne sait pas, on la ferme. La moralité a-t-elle une place sur un tel forum ? (hormis la prudence)
 
La consommation de drogue, qu'elle s'étale sur 1 an ou 10 ans, passe par plusieurs phases je crois.
Pour moi en tout cas, au début c'est pour le fun, ensuite viens le moment ou on cherche un aspect " mystique ", le coté fun laisse place au coté un peu plus " spirituel ", pour comprendre des trucs que tu comprendrais pas sans produits.
Et tu arrête quand tu as compris ce que tu voulais comprendre :) ou que tu a viré maboule, l'un ou l'autre ;)
 
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