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Petit thread du bad trip

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion tartopom
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Voici un extrait de The Psychedelic Experience: A Manual Based on the Tibetan Book of the Dead  De Leary J'aime bien avoir ces extraits  avec moi sous psychédélique

Voici une liste des sensations physiques les plus courantes : 

1. Pression corporelle, que les Tibétains appellent "enfoncement de la terre dans l'eau" ; 

2. Froid moite, suivi d'une chaleur fébrile, que les Tibétains appellent "enfoncement de l'eau dans le feu" ;

 3. Désintégration du corps ou soufflage des atomes, appelé "enfoncement du feu dans l'air" ; 

4. Pression sur la tête et les oreilles, ce que les Américains appellent le lancement de fusées dans l'espace ;

 5. Picotements dans les extrémités ; 

6. Sentiment que le corps fond ou coule comme de la cire ; 

7. Nausées ; 

8. Tremblements ou secousses, commençant dans les régions pelviennes et s'étendant vers le haut du torse. 

Ces réactions physiques doivent être reconnues comme des signes annonciateurs de transcendance. Évitez de les traiter comme des symptômes de maladie, acceptez-les, fusionnez avec elles, appréciez-les. 


De légères nausées surviennent souvent avec l'ingestion de graines de morning-glory ou de peyotl, rarement avec la mescaline et rarement avec le LSD ou la psilocybine. Si le sujet ressent des messages gastriques, ils doivent être salués comme un signe que la conscience se déplace dans le corps. Les symptômes sont mentaux ; l'esprit contrôle la sensation, et le sujet doit se fondre dans la sensation, la vivre pleinement, l'apprécier et, l'ayant appréciée, laisser la conscience passer à la phase suivante. Il est généralement plus naturel de laisser la conscience rester dans le corps - l'attention du sujet peut se déplacer de l'estomac et se concentrer sur la respiration, les battements du cœur. 

Une autre impasse est l'imposition de jeux de symptômes physiques sur le flux biologique. Les nouvelles sensations somatiques peuvent être interprétées comme des symptômes. Si elle est nouvelle, elle doit être mauvaise. Tout organe du corps peut être choisi comme foyer de la "maladie". Les personnes dont l'attente première lors de la prise d'une substance psychédélique est médicale, sont particulièrement susceptibles de tomber dans ce piège. Les médecins sont, en effet, extrêmement enclins et peuvent imaginer des maladies colorées et des attaques fatales. 

Tout d'abord, fermez les yeux. Allongez-vous sur le ventre et laissez votre corps s'enfoncer dans le sol, se fondre dans l'environnement. Sentez les bords durs et carrés de votre corps s'assouplir et commencer à se déplacer dans le flux sanguin. Laissez le rythme de la respiration se transformer en flux de marée. Le contact corporel est probablement la méthode la plus efficace pour adoucir les surfaces durcies. Ne bougez pas. Pas de jeux corporels. Un contact physique étroit avec une autre personne entraîne invariablement l'unité du flux de feu. Votre sang commence à couler dans le corps de l'autre. Sa respiration se déverse dans vos poumons. Vous dérivez tous les deux le long de la rivière capillaire. 

Attentes médicales. Certains sujets mal préparés imposent inconsciemment un modèle médical à l'expérience. Ils recherchent les symptômes, interprètent chaque nouvelle sensation en termes de maladie/santé, placent le guide dans un rôle de médecin et, si l'anxiété se développe, exigent une renaissance chimique - c'est-à-dire des tranquillisants. On entend parfois parler de séances occasionnelles, mal planifiées, non guidées, qui se terminent par une demande d'hospitalisation du sujet, etc. C'est encore plus problématique si le guide utilise un modèle médical, surveille les symptômes et garde l'hospitalisation à l'esprit pour se protéger.

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Avoir des amis (trip sitter) qui répondent à ces questions quand on se sent mal peut être efficace contre les débuts d'angoisse qui peuvent mal tourner .
 
Pour ma 1ere prise de LSD, j’aurais aimé avoir des benzos sous la main essentiellement pour me rassurer depuis que j‘ai lu un TR d‘un gars qui a eu des palpitations cardiaques pendant son trip.
Comme je n‘ai pas de benzos, est-ce que de la mirtazapine peut faire l‘affaire? (Wikipedia: „La mirtazapine est un antagoniste des récepteurs 5-HT2A et 5-HT3 (récepteurs activés par la sérotonine) et alpha-2 présynaptiques de la noradrénaline. Le résultat de ces actions est l'augmentation des transmissions noradrénergique et sérotoninergique (5-HT1)“)
Ou bien au contraire c‘est à éviter?
 
C'est un AD assez particulier la mirtazapine, j'aurai des réserves quand à la page wikipédia (la dernière fois que j'ai fait des recherches sur le sujet, le mode d'action exact était un peu incertain, même si on a effectivement des suppositions et pas mal de choses avérées, les NASSA ne sont pas les molécules les plus connues il me semble).

Je suppose que c'est pour son côté sédatif (et potentiellement anxiolytique) que cette molécule t'intéresse dans le cadre d'une béquille à bad trip. Je manque d'expertise sur le sujet, je dirais "Mhhh ça pourrait marcher", toutefois :
- À partir d'un certain dosage cette molécule provoque elle même des effets proches des psychédéliques voire des formes de délires, ce qui pourrait empirer la situation ;
- Les effets des NASSA sont a priori plus longs a se sentir que ceux des benzo, c'est un désavantage dans le cadre "curatif" du bad trip (tendance a surdose parce que "ça marche pas")
- comme en général quand on a cette molécule a disposition ce n'est pas pour rien, je précise que le mélange entre NASSA et d'autres AD peut entraîner un syndromes seroto

C'est les quelques trucs qui me passent par la tête sur ce sujet, avec un peu de chance quelqu'un d'autre pourra te donner un avis plus éclairé

Édit:
Quand aux effets AD qui sont susceptibles de provoquer un decrease des effets du LSD, j'aurai tendance a dire que ça se joue sur des périodes de temps trop longues pour que ça soit efficace pour "amortir" le trip
 
Franchement je ne te conseille pas de prendre ce médicament s'il ne t'es pas prescrit, c'est très fort et sans tolérances tu peux avoir pleins d'effets chelous, j'ai l'impression que les AD agissent comme ils sont sensés le faire une fois qu'on a une tolérance, car dans mon cas, les premières fois je ressens un fort effet psychoactif enfin défoncé quoi mais plutôt dans le sens dysphorique .

La Mirtrazapine, sans tolérance, dès 7.5-15mg endors vraiment fort mais chez moi, ça me fait aussi une espèce de levée d'inhibition, je met à penser bizarrement, mon corps deviens tout bizarre, bref meme si ça peut probablement casser un trip et t'endormir je pense pas que ce soit garanti et ça pourrait te laisser dans un état inconfortable et chelou .

Et d'ailleurs, j'avais pris de l'AL LAD alors que j'ai commencé la semaine dernière la Mirtrazapine, et je m'attendais vraiment à rien car on entend partout que ça bloque les psychés . Bah moi, j'ai eu un trip très fort et surtout une montée étirement chelou qui m'a fait paniquer, donc j'ai l'impression qu'il y'a aussi une probabilité que ce médoc chez certaines personnes ne casse pas les trip mais par contre change les effets et pas dans le bon sens du terme .

Je pense que le mieux, ça reste un ami qui peut te rassurer, te préparer mentalement et une dose pas trop élevée .
 
j'ai l'impression que les AD agissent comme ils sont sensés le faire une fois qu'on a une tolérance

On ne te l'a pas prescrit par palier ? Quand je commence l'amitryptiline j'ajoute une goutte par jour et idem en sevrage, une goutte en moins par jour. Si je ne fais pas ça, je ne vais vraiment pas bien.
 
Ben si, il m'a mis 15mg, alors qu'il prévoit que j'en prenne 30 en tout ou plus, mais je trouve déjà fort et chelou .
Mais les premiers jours je les coupais en deux, donc 7.5mg, même s'il m'avait pas conseillé de le faire et c'était déjà suffisant pour donner des effets secondaires ( je ne pense pas qu'il existe de plus faible dosage) .
 
Merci pour vos conseils. Je laisse tomber la Mitrazapine, j‘y avais pensé car j’en ai une boite sous la main qu‘on m‘a prescrite l‘an dernier pour insomnie et un penchant dépressif, j‘y ai à peine touché car l‘effet soporifique durait ~18 heures, je passais la journée dans le coltar.
Tant pis je me passerai de benzo et j‘ai pas de pote à proximité en ce moment pour faire l‘ange gardien, je me lancerai le moment venu en soignant le set&setting.
 
Avec une dose faible, de l'ordre des 50ug, une éventuelle anxiété reste tout à fait gérable :) et on peut tout à fait s'amuser en garder un pied dans la réalité
 
Et tu peux toujours décider de redrop 2-3h après ton drop initial, histoire d'y aller doucement. Surtout que en général c'est la montée qui peut être déstabilisante et source d'anxiété. En général je fais toujours ça, c'est plus agréable et ça donne plus de contrôle sur l'évolution du trip. Attention à bien attendre la fin de la montée avant de redrop (environ 3h je dirais).

Le seul inconvénient (qui peut aussi être un avantage) c'est que ça rallonge le trip. Donc si tu drop à 21h, puis à minuit, t'es pas couché avant 8h du mat'.
 
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