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Petit thread du bad trip

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion tartopom
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Whut ? Euh ben les deux sont considérés comme des psychédéliques. Donc dans un sens ils sont dans la même "catégorie" d'effets. Mais euh… Pourquoi tu cherches à comparer en fait ? o__o ça me viendrait plus logiquement de dire que c'est proche des champis par exemple, ou de… enfin j'sais pas.

Dopamine j'en sais rien, ça joue sur la sérotonine il me semble ; mais pour ce genre de détails wikipedia est ton ami :)
 
Oui ca pour les stimulants, amphète du genre MDMA j'étais au courant que ca jouait sur la sérotonine. Jvoulais savoir pour le LSD, mais vous avez raison pour ce genre de question je peux rechercher sur internet.

Je cherche à comparer ces deux substances pour la simple raison que j'ai pas mal d'expérience avec le cannabis, et j'ai l'impression que l'approche que j'en ai, mes réactions, mes badtrips, ne sont pas les mêmes que ceux de mes amis par exemple. Et quand je lis des TR, des descriptions sur le LSD, ca me fait étrangement penser aux idées que je peut avoir avec le THC, en beaucoup moins intense (et bcp moins véridique peut être) bien sur, mais je n'ai jamais lu de comparaison entre ces 2 drogues, c'est pour ca que je me pose la question. Parce que oui les champi et le LSD ont des effets à peu près similaires, je m'aventurerai pas là dessus parce que je n'y connais pas grd chose au fonctionnement des champi, mais la comparaison entre les deux est courante.

Je me demandais simplement si personne ne s'était jamais intéressé aux similitudes entre cannabis et LSD (ou champignon).
 
Le LSD et les champis sont très similaires en effet. Bien que, ayant visité les deux a plusieurs reprises, je note quelques différences subtiles mais non négligeables, voire fondamentales.

Et je suis entièrement d'accord avec toi, le cannabis est de la même famille que ces deux là, bien que l'intensité en terme de psychédélisme ne soit pas la même.

Mais le problème du cannabis c'est que bien avant d'arriver au niveau du LSD (ou champi), ton cerveau sera complètement saturé. En gros ce que je veux dire c'est que "théoriquement" il est possible d'avoir des effets au niveau du LSD avec la THC, mais que tu grilleras ton cerveau bien avant.

Ils ne jouent pas dans la même cour, mais sont bels et bien similaires.
 
Le THC et le LSD semblable ? Serieux ?

Déja pour la psylocibine et le LSD c'est pas comparable je trouve mais alors le THC :retard:
 
Mon derniet trip psyché, LSA+champotes dans la forêt ( :heart: ça faisait un an que j'avais pas pris de psyché classique), a été la scène d'un petit bad, que j'ai réussi à gérer, et qui a donné lieu à une petite mort/renaissance.

Je voudrais souligner un truc ici, qui n'a peut-être pas été abordé (mais j'ai pas tout lu), c'est qu'on peut considérer le bad comme une opportunité. Je bade? ah, ça vient sûrement de quelque part. On va creuser ça.

La technique à employer:
1) s'isoler, seul ou avec un bon copain,
2) parler de ce que c'est, exprimer ses affects, simplement parler, à voix haute
3) On tombe sur quelque chose de très simple au bout d'un moment, quelque chose comme: "En fait je manque de confiance en moi" ou alors "J'ai peur de ce que les gens pensent de moi", bref des conclusions ultra-simples
4) une fois que c'est dit, ça rassure de savoir quel est le bug, et ça envoie le trip vers l'intérieur, finit la parano. Déjà ça va mieux.
5) et là LE truc qui a marché pour moi: se détendre, assis ou allongé, fermer les yeux, et se laisser entraîner par le trip avec comme mot d'ordre: "Bon, j'ai de l'angoisse, j'assume, je ne fais rien et je laisse les choses se résoudrent toutes seules"
6) si tout va bien le bad se dissout de lui-même, et on passe mécaniquement de l'autre côté du bad: la grosse perche lumineuse, l'abcense d'angoisse, le trip énormissime

Moi ça m'a fait tout bizarre quand ça a marché. Je m'étais isolé, honteux de pas réussir à rester auprès des autres, angoissé au possible... et une fois que c'était digéré, la masse d'énergie qui s'est pointée était juste énormissime.

Bon évidemment, faut avoir un minimum d'expérience et une certaine envie de faire de l'introspection, mais je peux garantir un truc: plus on a été profond dans le bad, plus haut on remonte quand on en sort pour de vrai. J'en étais quasiment à amplifier le bad avec des formules du genre "Et voilà, Stylo, t'as tout gagné, tu voulais te percher et maintenant tu flippes...te voilà bien, maintenant, hein?"

Enfin, comme toujours j'établis un schéma entier sur la base d'une seule expérience... idées à vérifier donc.
 
Tu te ferais pas du mal à consommer des trucs qui te font peur ? J'ai l'impression que chacune de tes défonces font ressortir des angoisses, des peurs, des idées bizarres qui n'ont pas vraiment lieu d'être. Se mettre en condition d'introspection de temps en temps, OK, mais si tu n'arrives pas à tripper sereinement quand tu le veux, arrête le massacre (peut-être ?).

La seule mort/renaissance que j'ai vécu de toute mes prises de psychédéliques, c'était quand même à 40G frais de psylos, donc une dose clairement dissociative, qui amène ce genre de schéma, et croit moi c'était autre chose que les petits flippes que tu te tape, puisqu'à ce niveau, le fait d'avoir pris de la drogue n'existe plus, les concept ont volés en éclats, la dissolution de l'égo est complète... L'angoisse tu la ressens au moment de la reconstruction, au moment où tu captes se qui s'est passé.

Bref, je trouve aussi que tu mets de grands mots/concepts, sur des petits problèmes qui te sont personnels, et qui sont plus du ressort de la psychologie basique, que du psychédélisme.

T'es dans quelle condition une fois que tu t'es dit "aujourd'hui je sais que je vais prendre telle substance", neutre, plutôt angoissé par se qui pourrait arriver, joyeux, etc.. ?

(Ouai j'suis hors sujet, mais l'inspiration pour lui dire ce truc qui me trottait dans la tête à la lecture de certains de ses posts, c'est maintenant, et se qui pourrait en ressortir comme discussion reste finalement dans le cadre, puisque Styloplume n'est pas le seul à avoir ce genre de personnalité)
 
Pour répondre de mon point de vue.
La monté m'angoisse, j'ai peur de badder. Mais une fois le produit monté, c'est tout quoi. J'suis content.
 
Et ben, pour une fois, même pas! J'avais pas de but introspectif, on avait prévu de droper à 4 dans la forêt.

Bon, la mort/renaissance c'est un grand mot pour désigner la résolution du mini-bad. Et là effectivement ça a été un gros massacre, une euphorie énorme. La seule vraie mort/renaissance que j'ai eu c'était comme toi avec une grosse dose de psyché, disso du moi, etc. (exactement la même chose que tu décris)

Soit, j'ai du mal à triper sereinement, mais quand ça part du bon côté, c'est cosmique, pfiouuuu. Je vais peut-être me calmer avec le temps.

Je plussoie en masse: à se dire qu'on va sûrement taper un bad (ou explorer telle ou telle angoisse), le bad est automatique. Si on se conditionne pour passer un bon moment, par contre, le bad est davantage anecdotique (comme c'était mon cas) si seulement il a lieu.

T'es dans quelle condition une fois que tu t'es dit "aujourd'hui je sais que je vais prendre telle substance", neutre, plutôt angoissé par se qui pourrait arriver, joyeux, etc.. ?

En général, excité. Pour du DXM: anxieux. Pour du THC: excité. Pour un psyché: super confiant.
Je sais qu'après demain je vais prendre du DXM, mais là je vais mettre un point d'honneur à faire confiance au set&setting, qui sera vraiment inataquable.
 
Styloplume a dit:
3) On tombe sur quelque chose de très simple au bout d'un moment, quelque chose comme: "En fait je manque de confiance en moi" ou alors "J'ai peur de ce que les gens pensent de moi", bref des conclusions ultra-simples
J'approuve :thumbsup:


Styloplume a dit:
Enfin, comme toujours j'établis un schéma entier sur la base d'une seule expérience... idées à vérifier donc.
J'ai tendance à faire ça aussi…

Mon premier réflexe quand je sens un début de bad ou quelque chose qui y ressemble, c'est de l'analyser aussi objectivement que possible (c'est même pas un exercice psychologique, juste beaucoup de curiosité), ça empêche pas forcément d'en chier mais ça fait déjà quelque chose à quoi se rattacher, une explication quoi, et c'est toujours utile par la suite
 
Ma technique quand je sens le bad monté , ça peut vous paraître bizarre , c'est chercher la commandante chef général qui se cache en moi, de sortir la voix ferme et autoritaire et de me dire des trucs dans le genre "allez la fillette, maintenant ça suffit, tu prend tes couilles à deux mains et tu encule bien profond le bad." En faite , je m'engueule intérieurement.
Et si le bad est bien présent, je concentre mon esprit sur des choses purement concrète, comme calculer de quelle couleur apparaîtra un objet bleu éclairé par une couleur magenta, ou de calculer une suite de chiffre comme 1+1=2+3=5+6 etc. . . généralement ça marche vraiment super bien, j'oublie totalement le bad, je me hisse dans un univers très concret, droit, mathématique et scientifique, qui me rassure énormément.

Si quelqu'un un jour teste ma technique ou partage ma technique déjà, qui le signale , et qu'il vienne pour un gros calin de fraternité commune au technique anti bad :heart:
 
Je kiffe ton approche lovemind...penser à calculer 2+2 sous psychés fallait y penser :) Ayant fait un énorme badtrip au lsd y a pas très longtemps je confirme que quand t'es en plein dedans c'est vraiment pas évident de relativiser & penser "tu bades"...d'avoir le recul nécessaire pour réaliser l'absurdité de certains raisonnements. Mais je confirme un truc : le contact physique peut sauver. C'est simple, basique, réel et tellement bon.
 
Pour avoir aidé quelques personnes en bad j'ai quelques techniques :
Souvent la personne est "désorienté" il faut donc la remettre dans le droit chemin en lui demandant pourquoi elle bad. La faire prendre conscience (avec humour) que les raisons pour lesquelles elle bad sont "ridicules". Ensuite il faut au maximum éviter de parler de ce sujet (le bad en question), ne pas être négatif, capter son attention sur autre chose (lui raconter une histoire, débattre sur un sujet pas trop prise de tete ect...) et surtout faire en sorte que la personne ne se sente pas opressée. Quand tu vois qu'elle va un peu mieux tu lui dit : bon je vais "à coté" un peu mais tu peux venir avec moi si tu te sens, sinon je repasse dans 5 minutes tinkiete (essayer de trouver une occupation à la personne comme un dessin, livre ect...)
 
Ce thread est une merveilleuse idée, vraiment.

Pour l'avoir déja vécu lors d'un gros week end pas mal chargé, je me suis rendu compte que des gestes simples permettaient de reconnecter à la réalité et de diminuer l'intensité du bad. En l'occurence, il s'agissait de marcher ! C'est tout con, mais après avoir collé une immense douille un matin, j'étais vraiment pas bien (les couleurs m'agressaient, j'étais tout mou, l'impression d'être déconnecté mentalement ...). Je suis allé marcher sur la terasse, et cela m'a permis de commencer à renouer doucement à la réalité. J'ai d'ailleurs l'impression que le cannabis en descente/lendemain de stims/empathogènes pour les personnes ayant tendance à réfléchir beaucoup (comme moi :D) est vraiment quelque chose de mauvais, surtout si l'herbe/teuteu est fort. En fait le mindfuck provoqué par le cannabis a hautes doses vient percuter la fatigue physique mais surtout mentale laissée par l'utilisation des stims, et pour ma part, conduit à des bads trips.

De plus, il est souvent le cas (enfin pour moi) de regretter telle ou telle action, telle ou telle parole les jours suivants le trip. Le souci étant la facilité de formation de la "boucle anxiogène" (genre : Putain ce week j'ai fais de la merde > Ben oui, t'étais perché ... > Tain t'as vraiment fait de la merde > Qu'est ce que les gens vont penser de ça ? > Putain j'ai vraiment abusé... ), il me parait plus intelligent de mettre certaines pensées de côté pendant quelques jours en me disant 'Voila tu as trippé, triper n'est pas quelque chose de conventionnel, donc forcément tu fais des trucs un peu moins censé, mais n'y pense pas maintenant, attends quelques jours". Je pense que pour éviter la "mauvaise descente mentale", il faut véritablement cloisonner en prenant le trip comme une "bulle", une "parenthèse". Du coup attendre quelques jours histoire de recharger la séroto/dopamine avant d'y repenser ne peut être bénéfique, cela revient à "attendre de pouvoir accepter les actions parfois induites par le trip".

En tout les cas, je le redis encore une fois, ce topic est vraiment une merveille, et j'espère bien qu'il a rendu service à plus d'une personne!
 
Généralement une petite douche fais toujours du bien
 
Voilà, je les assez mentionnés sur le fofo, je veux me lancer dans cet drogue magique et unique (comme toutes les drogues me direz-vous). Mais j'arrive pas à comprendre. pour ma première prise de psyché (champi) j'ai taper un bad assez violent puisque mes amis est moi n'étions finalement pas assez préparé au trip (ma tête pas assez prête). BREF, tout le monde dis (presque tout le monde) que le LSD est plus "teufeurs" trip entre pote, agréable, pas "trop" de bodyload. Mais le bad au LSD, est-il simple a arrivé, j'ai l'impression en voyant les TR etc...ou presque chaque trip va avoir une ouverture de bad etc... ca arrive souvent ? (avec un bon S&S) j'ai l'impression que c'est assez simple de bien tripper comme de badder, éclairer ma lampe svp :)
 
Holz, simplement, je répondrais en disant : faut s'attendre à tout, mais si on se connait soi même alors le "tout" ne vient pas forcément de soi directement, mais du setting.

La boucle négative est une boucle qui s'explore sous lsd à un moment ou à un autre, surtout si à la base c'est "je prends un trip pour m'éclater", mais elle n'est pas forcément négative au bout du compte (si on a l’environnement social qui permet une certaine décharge mentale de ce que le lsd nous met dans la tête, autrement dit des gens ouverts à d'autres conclusions que les leurs, et ça c'est pas forcément chez les perchés que ça se trouve, car certains aiment "buter" sur des conclusions non finies [moi y compris hein ...]... surtout avec le lsd qui est le pire "menteur" qui soit au niveau interprétatif de l'expérience vécue). Tout dépend du contexte dans lequel tu te la prends dans la tête.
 
ça va peut être vous paraître stupide que je pose cette question mais il y aurait-il un moyen de faire un simple travail sur moi même avant le trip pour mieux me connaitre afin de me respecter, respecter la molécule et voyager serein ? Car justement, avec toute ma modestie, je ne pense pas me connaitre (et pas grand monde doivent ce connaître). du yoga ? ou autre ? (pour ce qui s'implique la dedans ^^)

Le setting, je suis ultra-safe. 3 bon pote, un endroit frappe, 2 sitters, la total ;)
 
Juste prendre la chose avec beaucoup d'enthousiasme, de confiance envers tes amis et de curiosité. :)
 
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