Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

Micro-dose de LSD quotidiennement

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion SpaceMac
  • Date de début Date de début
C'est vrai que c'est tentant mais attention quand meme a ne pas tomber dans la dépendance...
 
Le LSD est l’atome le plus puissant pour le corp humain.

Qu'on essaie je suis d'accord (c'est même ouf) mais de la à en prendre tous les jours, il faut être cinglé...
 
Au moins il y aura pas risque de le devenir ^^

Toue façon le projet est reporté, je vais partir en vacances et apres hadra, peut etre en septembre...
 
matriseur a dit:
Le LSD est l’atome le plus puissant pour le corp humain.

1/ Ca ne veut rien dire
2/ Le LSD n'est pas un atome mais une molécule.

En prendre à des doses qui ne soient pas psychédéliques, pourquoi pas ? Pas sur une très longue durée non plus. (de toute façon avec les problèmes de tolérance après...)
Peu de risques de dépendance à mon avis. (la dépendance psychologique se crée à partir du ressenti des effets) Il n'existe pas de dépendance physique à des psychédéliques à ma connaissance.
 
Je me permet de re-up le sujet, je suis intéressée par la question et j'ai la ferme intention de m'y mettre ! (corrigez moi si je dis des bêtises, je n'fait que donner mon avis !)

Bon de ce que j'ai pu voir que certains on des difficultés avec le mot MICRO-dosage. J'ai récemment lu un article parlant des expériences faites en labo par Timothy Leary sur le micro-dosing, le concept est de se faire des buvards ou des gouttes de 10-20µg, afin d'obtenir cette "faculté de concentration" je vais l'appeler comme ça. Visiblement les effets ressentis par ceux ayant essayés sont une plus grande motivation, une concentration accrue, un ptit coup de boost, une rapidité de réflexion accrue...

Depuis des dizaines d'années ont étudient la molécule du Lsd, aujourd'hui il me semble qu'en sait que la dite molécule n'a jamais tué (je ne parle pas de ceux partie en bad et qui se "suicidés sans faire exprès" (R.I.P.) ). Ce produit reste donc relativement "saint" tant qu'il n'y a pas d’excès. Mais là ont parlent d'une dose non récréative, plutôt comme si ont prenait des vitamines le matin.

Comme au bout de 24h la molécule est entierement eliminé, pourquoi pas en prendre 1 tout les 2 ou trois jours, afin d'éviter une trop forte tolérance. Je pense qu'avec des dosages aussi faibles il ne doit pas y avoir une tolérance de ouf.

Peace !
 
Budshrooms a dit:
Depuis des dizaines d'années ont étudient la molécule du Lsd, aujourd'hui il me semble qu'en sait que la dite molécule n'a jamais tué (je ne parle pas de ceux partie en bad et qui se "suicidés sans faire exprès" (R.I.P.) ). Ce produit reste donc relativement "saint" tant qu'il n'y a pas d’excès. Mais là ont parlent d'une dose non récréative, plutôt comme si ont prenait des vitamines le matin.

Comme au bout de 24h la molécule est entierement eliminé, pourquoi pas en prendre 1 tout les 2 ou trois jours, afin d'éviter une trop forte tolérance. Je pense qu'avec des dosages aussi faibles il ne doit pas y avoir une tolérance de ouf.

Peace !

OK bon le micro dosage de LSD j'ai testé pas plus tard que ce mois d'Août : à raison de 80 microns répartis sur une petite vingtaine de jours.

Au début 10 microns sont suffisants pour passer une super journée de vacances avec le smile toute la journée, la motivation, l'énergie, la confiance en soi... Bref sympa quoi. Sauf qu'au bout de 2-3 fois à 10 microns, on reste un peu sur sa faim, alors on passe à 20 microns en 2 x 10 sur un intervalle de 1h30. Les mêmes effets en mieux. 3 jours sur une semaine comme çà. C'est à ce moment que j'ai constaté les effets délétères le lendemain, notamment sur l'humeur : susceptibilité augmentée, patience réduite, etc...

J'étais exactement à "1 tout les 2 ou trois jours" : je déconseille donc cette fréquence, notamment pour la tolérance augmentant facilement et les contre-effets du lendemain.
 
J'ai hésité à réouvrir un autre topic vu que c'est pas le même produit mais bon, c'est le même sujet : le microdosage.

Vendredi dernier Vice a publié un article sur le microdosage de champignons hallucinogènes qui s'appuyait sur plusieurs témoignages et l'interview d'un médecin "spécialiste" du microdosage.

Je traite ma dépression avec des champignons hallucinogènes | VICE | France

Ce n'est pas le seul article qu'on a vu passer sur le sujet des champignons pour soigner la dépression, mais jusqu'à maintenant on avait d'avantage d'étude que de réels témoignages. Du coup je me suis un peu plus intéréssé à ce traitement. Je pense notamment à des amis un peu réticent de base aux champignons hallucinogènes mais qui aurait bien besoin d'une aide pour se débarrasser de sales habitudes et retrouver la volonté perdue. (Je précise au cas où des psychos aimeraient nous faire part de leurs expériences, l'idéal comme source d'information releverait uniquement des champignons, et non d'un cocktel d'antidépresseur comme souvent).

Mais quand est-il des HPPD ? Pour ma part après seulement quelques trips aux champignons "rapprochés" j'ai eu ces distorsions visuelles persistante. Alors ce pourrait il que, comme l'hypothèse communément retenue, les HPPD ne se déclare qu'une fois que le sujet a pris conscience de toutes ses imperfections visuelles que le cerveau corrigeait jusqu'alors. Auquel cas il faut irrémédiablement un dosage suffisamment conséquent pour avoir des effets visuels. Ou alors il y a bien un risque de se retrouver avec un HPPD avec ce genre de microdosage (si il y a des adeptes dans la salle, qu'ils le fassent savoir).

Et pour finir quand est il de la tolérance ?
 
Je microdose au lsd regulierement depuis deux semaine, je compte faire un compte rendu au bout d'un mois
j'essairais de faire un truc solide, je prend des notes au jour le jour

la microdose augmente un tout petit peu les sens, l'accuite visuelle est la et un peu ti peu de persistance retinienne
C'est neamoins subtil, pas du tout perturbant ou destabilisant
je pense que chez des gens ayant deja des hppd cela puisse les augmente, mais c'est imperceptible en meme temps, c'est tellement rien mais juste ce qu'il faut a la fois, tout voir un peu differement, nouvellement

Pour la tolerance pour l'instant niette, je prend a peu pres 10mic tout les deux jours (dans une bouteille d'eau)
Et j'avais rencontre quelque qui avait fait l'experience a 10mic tout les jours et n'avait pas ressentie de tolerance
Cela depend vraiment des gens
 
Intéressant tout ça ! Merci !
Quand est il pour l'instant des "désagréments" évoqués plus haut ? Quand aux dosages, ils sont surs ? (Mine de rien ça peut être corréler à la tolérance et fausser le ressenti).

Par ailleurs, la psylocine et la psylocibine sont réputées pour annihiler le processus des pensées négatives (rapport avec la thyroïde si je me souviens bien), c'est dans un objectif similaire que tu tentes le microdosage ou avant tout pour une expérience psychinautique ?

Et encore merci ;)
 
Il y a justement cette vidéo qui vient de sortir :lol:
 
Xochipilli94 a dit:
le microdosage de champignons hallucinogènes....Ou alors il y a bien un risque de se retrouver avec un HPPD avec ce genre de microdosage (si il y a des adeptes dans la salle, qu'ils le fassent savoir

Avec un usage régulier de champis, sur le moyen/ long terme je craindrais plus le risque cardiaque (valvulopathies, etc).


PS: mais en effet, les problèmes psychologiques ne sont pas à négliger, ce document par exemple fait un lien entre usage chronique de LSD et schizophrénie ---> https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24704148/
 
Jhi-dou a dit:
Avec un usage régulier de champis, sur le moyen/ long terme je craindrais plus le risque cardiaque (valvulopathies, etc).


Sans parler sur du long-terme (aucun traitement de ce registre ne devrait excéder 4 mois, comme pour majorité des antidépresseurs) je pense que parler véritablement de "risque" est peut être innaproprié. (Même si en soit le "risque" est réel).

Sans forcément prendre l'exemple de tonton Shulgin (parce-que ce genre d'argument est totalement invalide), les récepteurs 5ht-2b (de mémoire c'est bien eux qui sont responsable de la valvulopathie non ?) sont en quasi permanence sollicité dans une très faible mesure par la sérotonine. L'apport d1/20ème de dose de champignon ne me parait pas des plus conséquent.
Sans forcément me fier à l'industrie pharmaceutique (et à nos agences sanitaires), les produits et leurs métabolites qui usent du système serotoninergique actuellement en commercialisation doivent être au moins autant agoniste de ce recepteur. Je ne comptes pas les antidépresseurs pas très potents et autre amphet détourner. Il n'y a qu'à regarder l'exemple du médiator.
Mais je crois qu'il s'agit d'un autre récepteur pour les champignons.. À voir..


Je devrais peut être me replonger la dedans je dois sûrement dire des erreurs..
 
Ma condition est particuliere, je deprime regulierement, beaucoup de problemes avec mes pensées, humeur, confiance en moi,...
mais je comptais parler de tout ca quand je ferais un report

pour l'instant, ca prend un chemin plutot positif

pour les sides-effects pour l'instant je n'en ai pas resssenti (mais je suis instable de base, c'est pour ca que c'est sur la durée que je vais observer les changements)

il y a neampins un conscientisation presque immediate de tout les "noeuds", comme le dit la personne dans la video on se rend plus compte de notre etat, nottament de nos emotions, neamoins avec une sensation de nouveaute et, je trouve, moins de mal a juste passer a autre chose

edit: pour le dosage j'ai une goutte de 120mic (sur que c'est du lsd et meme a petite dose ca se sent, proprete, petite magie toute liquide ^^) que j'ai dilue dans 1L5 d'eau et je bois, apres avoir secoue, dans un verre avec un repere a 15ml, du coup c'est aproximatifs, il y a des jours je sens que c'est un peu plus, d'autre un peu moins
mais ca doit reste dzns une fourchette de 7mic a (max) 15mic
 
Ça m'intéresse au plus haut point, pressé de lire ton report !
 
Xochipilli94 a dit:
Sans forcément prendre l'exemple de tonton Shulgin (parce-que ce genre d'argument est totalement invalide), les récepteurs 5ht-2b (de mémoire c'est bien eux qui sont responsable de la valvulopathie non ?) sont en quasi permanence sollicité dans une très faible mesure par la sérotonine. L'apport d1/20ème de dose de champignon ne me parait pas des plus conséquent.

La différence entre une substance endogène (neurotransmetteur) qui est rapidement dégradée ou inactivée par les mécanismes physiologiques du corps, et l'ajout d'une substance exogène qui va se loger sur le récepteur et provoquer son activation pendant une durée de quelques heures, est au contraire de taille! C'est la base des problèmes que créent toutes les drogues, sinon elles n'auraient pas un effet si puissant. Ducoup même en microdosage, je ne m'avancerai pas autant que toi sur l'innocuité de la chose. Il faudrait avoir un avis de quelqu'un de vraiment calé là dedans, en attendant on a pas de données pour trancher niveau valvulopathies.

Ce qui ne va pas m'empêcher d'essayer de tester pour le microdosage de champignons car le truc m'intéresse. Il ne me semble pas stupide de dire qu'à microdosage, les champignons amènent exactement à ce que peux donner une pratique méditative : attention sur le moment présent augmentée, et ducoup diminution du mental, effet antidépresseur, stimulation naturelle des processus mentaux...
 
Sans forcément parler d'inocuité (je suis tout à fait d'accord sur le caractère "réel" du risque), je pense que l'impact est plutôt mesurée sur ce type d'usage. Mais tu as tout à fait raison sur le fait que la toxicité de la sérotonine est imcomparable vis à vis de ces produits (notamment parce-que l'affinité de la sérotonine avec les récepteurs 5HT-2 est très modéré, on dit qu'ils sont activés que lorsque les récepteurs 5HT-1 sont saturés. Tout en sachant que ces récepteurs 5HT-2 ont un rôle primordiale dans les hallucinations mais également dans les risques de valvupathie).

Paracelse disait que "tout est poison, rien n'est poison, seul la dose est poison". Pour prendre l' exemple de l'arsenic, on en retrouve partout pourtant les petites doses ingérées tout au long de notre vie sont relativement innocensive. Pourtant c'est un composé contre lequel nous n'avons aucune voie de métabolisation comme moyen de défense.

Là, il est vrai, le contexte est totalement différent. Pour autant j'ai d'avantage confiance en une molécule dont la demi-vie reste plutôt courte comparé à d'autres alcaloïdes.
Après il est intéressant de voir comment agit précisément la psilocine et la psilocybine, mais il sera difficile d'obtenir les rapports du labo Sandoz (Indocybin). M'enfin bref, je dis surtout ça parce qu'en considérant qu'un champignon contienne 5% de molécules actives. Avec 1/20 d'une dose de 2g on tombe à 5mg de molécules actives. Ce qui est très peu en oral, à ce dosage là sur quelques mois, (c'est peut être naïf) mais je craindrais plus souffrir d'HPPD que de problème cardiaque. Bien que mon coeur est sûrement déjà pas mal de lutte à faire contre le cocktail de pesticide et autre merde que je gobe d'un peu partout.

Mais leur action est tellement complexe, entre les amygdales (et non la thyroïde ><), les récepteurs 5HT et les diverses vois de métabolismes, il y a de quoi se perdre.
D'autant plus que tenté un micro dosage sur un produit à concentration variable c'est assez périlleux. M'enfin bref, ça reste intéressant.
 
Xochipilli94 a dit:
les récepteurs 5ht-2b (de mémoire c'est bien eux qui sont responsable de la valvulopathie non ?) sont en quasi permanence sollicité dans une très faible mesure par la sérotonine.

Oui, c'est lié aux récepteurs 5ht-2b (l'affinité est plus forte pour la psilocine que pour la MDMA, dont on connait le lien avec les valvulopathies):

5ht2b: 4.00 DOB, 4.00 MDA, 4.00 Aleph-2, 4.00 2C-B-fly, 4.00 2C-B, 4.00 TMA, 4.00 psilocin, 4.00 TMA-2, 4.00 2C-E, 4.00 2C-T-2, 4.00 4C-T-2, 4.00 MEM, 4.00 DOM, 3.97 mescaline, 3.93 6-F-DMT, 3.91 5-MeO-DIPT, 3.91 DMT, 3.88 DPT, 3.70 DOET, 3.64 MDMA, 3.48 DIPT, 3.32 5-MeO-MIPT, 3.13 DOI, 3.11 LSD, 3.01 lisuride, 2.72 cis-2a, 2.17 SS-2c, 1.81 RR-2b, 0.69 5-MeO-DMT; 0.00 salvinorin A; ND: 5-MeO-TMT, ibogaine, EMDT, morphine, THC

PLOS ONE: Psychedelics and the Human Receptorome

Mais il y a aussi cette étude sur la cardiotoxicité de la psilocine:

To verify a previously published hypothesis on cardiotoxicity of hallucinogens, the experimental study in the form of a three-month test on male Wistar rats was performed. The study groups received intraperitoneally psilocin (PSI) in a dose of 10 &#956;g/kg body weight (b.w.) or beta-phenylethylamine (PEA) in a dose of 1 mg/kg b.w. dissolved in 5% ethanol every second day for 2 and 12 weeks...The obtained results showed that the repeated (12 weeks) administration of PSI produces in rats ECG abnormalities in the form of tachycardia, myocardial ischaemia and aberrant intraventricular conduction.
The results of the study indicated a cardiotoxic effect of psilocin, manifested by functional and structural changes in cardiomyocytes and coronary arteries.

PSILOCIN MULTIPLE INTAKE RESULTED AND IN CARDIOTOXIC EFFECTS
 
Ducoup merci Jhi Dou pour cette étude. Il est donc certain que la psilocine est cardiotoxique, mais aussi le DMT, le LSD...
 
Très juste merxi ! (Par contre il me semble que plus la donnée k est faible plus l'affinité est forte, cela expliquerait aussi pourquoi communément on ne voit pas la psilocine comme un gros agoniste des 5ht-2b (contrairement à d'autre produit), quelqu'un pour confirmer parceque je retrouves plus où j'ai lu ça ? ).
 
Xochipilli94 a dit:
Très juste merxi ! (Par contre il me semble que plus la donnée k est faible plus l'affinité est forte, cela expliquerait aussi pourquoi communément on ne voit pas la psilocine comme un gros agoniste des 5ht-2b (contrairement à d'autre produit), quelqu'un pour confirmer parceque je retrouves plus où j'ai lu ça ? ).

Je ne sais pas, mais dans l'étude qu'a rapporté Jhi Dou les valeurs ont été normalisées.

The goal of the normalization used in this study is to factor out potency, in order to allow easy comparison of the multi-receptor affinity profiles of different drugs. The normalization will adjust the highest pK[SUB]i[/SUB] value for each drug to a value of 4, and set all K[SUB]i[/SUB] values reported as >10,000 to a value of zero. K[SUB]i[/SUB] values actually measured as greater than 10,000 are not set to zero (i.e. 5-MeO-TMT and ibogaine). We will call this normalized value npK[SUB]i[/SUB]. Let the maximum pK[SUB]i[/SUB] value for each drug be called pK[SUB]iMax[/SUB]. For each individual drug:

  • If K[SUB]i[/SUB] treated as >10,000, then npK[SUB]i[/SUB] = 0
  • npK[SUB]i[/SUB] = 4+pK[SUB]i[/SUB]&#8722;pK[SUB]iMax[/SUB]
With this normalization:

  • higher affinities have higher values
  • affinities too low to be measured will be reported as zero
  • for each drug, the highest affinity will be set to a value of 4
  • each unit of npK[SUB]i[/SUB] value represents one order of magnitude of K[SUB]i[/SUB] value
  • potency is factored out so that drugs of different potencies can be directly compared
This normalization effectively factors out the absolute potency of each drug, and allows us to focus on the relative affinities of each drug at each receptor.
 
Retour
Haut