En fait, je définissais la compassion, tel quelle est exprimé dans la pensée bouddhique et non pas dans le larrousse, et sans prétention que ce soit une meilleurs définition du terme, mais tel qu'il m'apparait le plus dans son véritable sens et qui m'inspire une émotion particuliére que je défini par ce terme avec cette notion.
En terme de bienfaits, ils sont déjà en premier lieux manifestés en sois, là je vais prendre mon cas pour exemple,
cette notion, m'a permis avec le temps de libérer mon esprit des réactions primaires propre à ma nature animal, de distinction de soi et de l'autre, l'autre étant généralement l'ennemi, dans la tendance la plus basique.
La prise de conscience de sa souffrance semblable à la mienne et l'emprisonnant comme moi dans un schéma comportementale réactif à celle ci, m'a amener à avoir un autre regard sur la réalité de l'être, en conscience de ce qu'il vit et du pourquoi il est cela à cette instant;
Et dans un cas spécifique de souffrance dont j'aurais pu personnellement me libérer, en percevant un autre que moi affligé par cette m^me souffrance s'éveille un sentiment d'empathie et plus, une dynamique de porter la solution à cette personne pour l'aider, et uniquement si je suis capable de le faire, autrement, je m'abstient, ce n'est pas de la pitié envers cette personne, seulement le désir de lui transmettre quelque chose qui à été d'un grand bienfait pour moi dans un état similaire au sien.
Dans la pensée bouddhique il est considéré que plus tu développes cette qualité à l'intérieur de ton propre esprit, plus tu t'affranchis de la souffrance et est en mesure d'en libérer les autres, par la connaissance et voir peut être, mais pas forcément (la souffrance ayant quand m^me une constante générique) l'expérience de celle ci.
C'est en fait l'orientation et qualité de base de tout un courant de la pensée bouddhique, qui s'exprime dans l'idée de maitriser les causes de la souffrances pour d'une part s'en libérer, mais pas seulement, l'intention originelle de la démarche étant que l'on apprend à se libérer dans l'intention de pouvoir libérer les autres qui ne le sont pas encore, dans le sens de lever les obstacle qui empéchent l'être de faire l'expérience de son véritable esprit dans l'éveil ou autrement exprimé, dans l'état de Bouddha.
Ce n'est pas la seul direction possible de la pensée bouddhique, mais celle qui défini la voie des Boddhisatva.
Pour savoir si nous divergeons, il faudrait que je connaisse le sens que tu mets sur ce mot, qui pour toi ne semble pas être une qualité qu'il faut justement développer pour accéder à un plus grand bien être pour soi et pour les autres.
Excuse pour le pavé, je ne suis pas aussi concis que toi ;o)