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Loving Kindness : aimez vos hallus

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Stylo 2.0
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Il faut arriver à prendre conscience de ces "impressions", les verbaliser, et prendre du recul en se rendant compte qu'elles sont irrationnelles.

Elles sont pas forcément "irrationnelles" mais découlent d'une habitude, d'un conditionnement mécanique/réflexe pris par le passé qui peut être changé et qui ne nous limite pas, a mon avis de la façon dont je vois les choses! Enfin c'étais pour réagir a une petite partie de ton texte, je trouve ton post très intéressant :)

Enfin si t'as raison elles sont irrationnelles, mais peuvent s'expliquer par une habitude de réaction face a une situation, c'est ce que je voulais dire quoi, elles sortent pas de nulle part! :)
 
Ouais voilà, c'est pas forcément le bon terme irrationnel, mais c'est pour dire qu'elles sont pas du tout adaptées à la situation "dans la logique des choses", et qu'elles sont pas légitimes à ce qu'on génère à partir de ça une angoisse sans recul et des comportements de fuite par ex...
 
Ben pour l'instant,ma "technique" me réussi un peu. En tout cas c'est ce que je crois. Je verrai bien avec le temps. Si je vois que je m'enfonce dans mes peurs,je stoppe,pour adopter plutôt ça(car ça me semble censé):

Neuronal a dit:
Il faut plutôt arriver à la prendre en compte dans l'analyse introspective, prendre en compte l'importance de l'émotion en tant que cause primaire, mais en la pensant uniquement, sans chercher à la vivre.
Ça nécessite bien-sûr un certain détachement émotionnel qui n'est pas forcément toujours accessible après...

Et je dois te remercier pour le paragraphe suivant.
Neuronal a dit:
Après, il faudra prendre l'habitude à chaque fois qu'on ressent une angoisse de même type, avec une impression qui nous apparaît subitement, de verbaliser le truc: et souvent on se rends compte que c'est inadapté, que cette impression n'a aucun sens par rapport à la situation.
Cette prise de conscience estompera immédiatement l'angoisse, vous pouvez me croire.
Désolé après c'est peut-être pas adapté à vos fonctionnements anxieux, mais je pense que ce "fonctionnement" est relativement fréquent.

Ca,c'est ce que j'appelle de bons conseils. En tout cas,en ce qui concerne mon "fonctionnement".
Donc,merci.

Edit: en fait je t'avais préparé un gros pavé interminable juste pour prouver que j'avais raison et peut-être aussi pour te contredire,simplement(c'est dans ma nature,je crois). Mais en relisant ton post objectivement,j'ai vraiment senti que c'était pas des paroles en l'air,tout ça;qu'il y avait quelque chose derrière. Je ne peux que tendre l'oreille et prendre tes reflexions en considération. Je sens que c'est d'la bonne ^^
 
sulman a dit:
En fait,quand je ressens de la peur par exemple(je suis limite agoraphobe,ou je le suis,peut-être). Au lieu de me voiler la face et de faire genre "mais non,j'ai pas peur,j'suis fort blablabla..." ou même "j'ai peur mais je passe au-dessus de ça" (ce qui revient au même,on refoule);à la place je laisse cette peur m'envahir,je l'observe,j'essaie de la ressentir au mieux,j'essaie de mettre des mots dessus (parce-que souvent on prend peur sans trop savoir exactement pourquoi) et je la vis au maximum pendant quelques instants. Après ça,je la fais taire et je continue de faire ce que j'ai à faire.
C’est exactement comme ça que je procède : je ne me braque pas contre mes peurs et angoisses, je les laisse entrer. J’ai toujours cette image des contractions lors des accouchements : ça fait beaucoup moins mal et ça dure moins longtemps quand on ne crispe pas ses muscles parce qu’on sait qu’on va avoir mal. Ben là c’est pareil. Je ne lutte plus, et du coup oui, mes peurs entrent comme dans un moulin dans mon moi, mais elles en ressortent nettement plus vite.
Et oui, mettre des mots sur ses peurs, c’est bénéfique. Ca les désacralise en quelque sorte.

sulman a dit:
Je dois dire que pour l'instant,j'ai pas l'impression de me guérir.
Par contre,je ne les vois plus comme des ennemies,elles font parties de moi depuis l'enfance,pour la plupart,et je sais que je me les suis construites pour me protéger,en quelque sorte. Mais dans une vie d'adulte,les peurs foutent le bordel plus qu'autre chose. C'est pas compatible. Il faut s'en séparer,se dire aurevoir.
Si, je t’assure que ça va grandement t’aider. Mais effectivement, pour ça, il faut que tu en connaisses l’origine. Personnellement, mes peurs ne m’empêchent plus d’avancer en tout cas.

Neuronal a dit:
Sans vouloir discréditer l'idée que vous avez là-dessus, je dirais que c'est une pratique dangereuse.
Perso j'ai vu ce qu'a a fait quand j'ai voulu phaser avec "ma peur": terreur traumatique pure/vision de la mort/pulsions suicidaires bref... et malgré tout ça aucune "réponse" ne m'est venue.
En fait en fin de compte je trouve ça normal: tu cherche à combattre le refoulement, mais le refoulement est un principe naturel... donc ça revient à vouloir te battre avec ton inconscient. Et là t'es sûr de perdre...
Oui, le refoulement, c’est une manière de se protéger presque instinctive. Non, à force, je ne perds pas toujours avec mon inconscient. D’ailleurs, c’est pas vraiment une bataille. Mais ça n’est là que mon vécu. Mes angoisses ne sont pas des terreurs, ni des phobies.

Neuronal a dit:
Mais l'idée de base est légitime: les "réponses" se trouvent à la base, la peur originelle. Mais l'erreur est de penser qu'il faut la revivre.
Il faut plutôt arriver à la prendre en compte dans l'analyse introspective, prendre en compte l'importance de l'émotion en tant que cause primaire, mais en la pensant uniquement, sans chercher à la vivre.
Entièrement d’accord, pas utile et même c’est dangereux de vouloir « revivre » son angoisse. En tout cas seul, car dans certaines psychanalyses, on ne préconise pas ce genre de pratique ? Je me trompe peut-être …
 
Okay...un bon gros rassemblement "d'ennemis de la vie"...le genre de mec à qui tu as envie de faire prendre 10 gouttes de LSD pour te venger niark niark !
 
c'est la nature mec, les prédateurs, les proies
 
Jusqu'à preuve du contraire l'homme est une émanation de la nature

Donc soit on est nature et on reste tel qu'elle nous a fait, soit on lui dit fuck à cette vilaine
 
Mouai...ça aurait été pire, répondre à la violence par la violence n'est pas du tout la bonne solution, la meilleure étant la fuite bien sur !

Mais je t'avoue que des fois pour fuir, il faut savoir parer un coup voir en mettre un pour se frayer un chemin...
 
C'est moi désolé, de ton problème personnel j'en ai fait un HS sur la nature, l'homme et sa condition.

Sinon ba tu m'en vois navré, mais je suis pas le gars le plus doué pour compatir aux problèmes personnels d'autruis.
 
Larry_Golade a dit:
Oui oui oui, y a pas de débat en fait. Et d'ailleurs ça pousse à vouloir réagir aussi sauvagement, comme toute personne qui se fait agresser par des wesh je suis en mode repeat dans ma tête, avec des variations sur "le jour où en j'peux en défoncer un ça va être Hiroshima pour sa gueule". Normal.

Mais indépendamment de ma colère immédiate, il serait d'autorité publique d'inciter les "honnêtes gens" à apprendre à se battre. J'vais pas vous faire un copier-coller du Père Soral, qui le dit beaucoup mieux, mais ouais ce weekend la réalité m'a montré qu'il y avait un gros trou dans mon éducation et dans celle de la plupart des membres de nos démocraties dégénérées.



Haha Soral!!Tu m'as tué, jamais j'aurais cru que jentendrais parler de ce gars ici. (libre à vous d'imaginer si ça me fait plaisir, si ça m'ennuie ou si je m'en fous)
 
@Zboubixx
t'inquiéte, j'ai de la compassion pour tout les deux ;o)
Ca se développe, elle se développe avec l'âge, la consience de la souffrance universelle et l'empathie envers et avec les êtres vivants.
(ça y est Zboubixx, il va se dire : "et voila, il me le refait avec son histoire de génération et d'âge, bon, je ne vais pas le contrarier, des fois qu'il oublie l'heure de sa camomille et qu'il psychote toute la nuit."
[cela pourrait être une attitude compatisante celon l'intention que tu mettrais dans cette attitude], bon enfin, je suis bien conscient que c'est moi qui délire tout seul, et que tu es surement à 1000 lieux de penser cela ;o) ).

Juste un rappel sur les quatre Nobles perfection de l'esprit éveillé, pour illustré et donner le sens souvent galvaudé de la compassion :

L'amour infini pour tout les êtres vivant, qui découle sur la seconde

La compassion sans limite pour ces même être vivants (qui ne consiste absolument pas en une quelconque pitié malsaine pour ceux ci, mais bien plus comme la mise en place des moyens et technique inhérent à cette perfection de l'esprit éveillé, pour permettre à ses même êtres d'éveiller leurs propre esprit, afin de pouvoir faire l'expérience intime de ces quatre Nobles perfection, dont la troisième qui découle des deux autres,

La joie incommensurable, qui s'associant au deux première, manifeste la quatriéme,

La sérénité inaltérable,

lesquelles expriment et manifeste toutes les quatre, la nature et l'expérimentation spécifique de l'esprit de celui qui à réalisé son propre éveil :
Le parfait et insurpassable éveil, cet état naturel, de l'esprit non conditionné qui existe en et par lui m^me indépendamment de toute cause de tout déterminisme et manifestation.
La nature et l'essence de tout être vivant.

Bon, c'est pas obligé, mais si vous voulez, je peux sortir ;o)
 
Amen


Non je te taquine Gamida, je ne suis pas dogmophobe :pai:
 
Ouppss, pour la compassion je ne m'adressais qu'à Zboubbix, qui si il me taquine encore, m^me en tout petit (j'ai des lunettes attention ;o) ), et bien, je ne lui prêterais plus mes billes à la récréation, qu'il se le dise ;o) LoL.

Autrement Larry, en temps qu'éveillé un être ne peut plus être confronté à ce type de situation, puisque n'étant plus soumis à aucun déterminisme causale de ce qui constitue sa réalité non conditionné, mais les récits des vies antérieur de shyakamouni le future éveillé, le place dans des situations ou il donne du fil à retordre à des êtres qui voulais l'agresser.

Là ce n'est pas le Bouddha qui répond c'est moi, il est certain que si tu te fais agresser, la première réaction, si tu es à la hauteur de ton agresseur et de lui mettre une branlé dont ils se souvienne, mais bon à part la satisfaction fugasse que tu peux en éprouver sur l'instant, rapidement ton mental, si tu es relativement encore récupérable pour évoluer, va te prendre la t^te et t'axer sur la souffrance que tu as été capable de faire subir à l'autre, et qui t'éclaire sur certaine tendance caché de tes propres pulsions, ceci dit si tu en comprend et en tire avec humilité et noblesse la leçon ce n'est pas mauvais en soi.
Sauf si tu lui a réellement cassé le nez et 3 cotes, ou matériellement et psychologiquement selon ta propre sensibilité, la pilule va être plus difficile à assumer.

Autrement si tu n'as pas la capacité de faire face à ce gros bourrin qui sent le sausison, l'atittude la plus sage et cohèrante pour toi et pour l'autre abruti, c'est la fuite, en espérant que tu cours et est plus d'endurance que lui LoL.

L'idéal est comme tu le suggére de connaitre une technique qui te protége sans agresser ton adversaire,
et de lui faire prendre conscience que ce n'est pas la peine qu'il insiste et mieux si il a la chance d'être un peu ouvert de s'apercevoir qu'il n'est pas sur une bonne voie pour sa propre réalisation, vers plus de bien être.

Enfin et bien je serais heureux si je puis être à l'origine d'une réflexion différente de ta part sur la réalité et le contenu de la pensée bouddhique, en dehors des on crois et on dis qui sont la plupart du temps très loin de cette pensée extrémement riche et profonde sur la connaissance du mental humain et comme source de sagesse quand à de bonne façons de se comporter pour plus de bien être pour soi m^me et pour les autres.
 
Non mais j'en ai de la compassion, c'est juste que j'ai pas besoin de ça pour me sentir vivant, et je sais qu'en user n'est pas forcément rendre service aux gens car ça les conforte dans une certaine fragilité
C'est une autre philosophie quoi.
 
Après il faut donner son sens à la compassion.
Ce n'est pas un sentiment ou une émotion passive négative, comme la pitié et autre du genre de la tradition judéo chrétienne, qui sont plutot des peur pour soi m^me de subir la souffrance que l'on perçoit chez l'autre, mais bien une conscience positive et active face à la souffrance de la vie, qui normalement découle sur une action, pour peu qu'il y est en soi une réponse à cette souffrance, ensuite c'est surtout une attitude particulière de développement de sa propre vie, dans le sens de trouver des réponses et des moyens pour aider et soulager la souffrance des autres êtres, en fonction de ses capacités.
Autrement, c'est une tendance normalement naturel d'empathie face à la souffrance d'autres être vivant, enfin pour un être dont la sensibilité et toujours en mesure de se manifester harmonieusement .
 
Je sais pas tu parles de façon un peu critique de l'approche judéo-chrétienne pour ensuite enchainer avec une dualité qui est justement une des caractéristiques de cette branche (mais pas que)

Je cite :

"émotion passive négative"
et "conscience positive et active "

C'est une forme à peine plus évoluée du bien/mal judéo-chrétien, le positif/négatif

ps: Après mon but n'est pas de blasphémer et de te blesser en heurtant tes croyances,
 
Non, non, ne t'inquiète pas, tu ne me heurtes et ne me blesses pas dans mes croyances.
Justement ce qui fait la particularité de la pensée bouddhiste, c'est qu'il n'y a pas de croyance.
Le postulat de dieux n'existe pas.
C'est justement l'aspect qui fait que je m'intéresse à cette pensée en essayant de l'approfondir.

Je me suis peut être mal exprimé avec "émotion passive négative" et "conscience positive et active "

Je voulais dire que la compassion implique une action (donc active) par rapport à la conscience que l'on perçoit de la souffrance d'un autre être, si bien sur et uniquement on à la capacité de pouvoir l'en libérer, ce n'est pas qu'une simple réaction (donc passive) d'être choqué, heurté, genre pitié, par la souffrance de l'autre, ce dont l'autre n'a rien à faire et qui n'est d'aucune utilité si tu n'es pas capable de lui proposer une solution.

Ps: par contre je te remercie de l'attention à ne pas me blesser ni me heurter ;o)
 
En fait c'est pas parce que je pense qu'user de compassion n'est pas rendre service aux gens, que la compassion dont je parle n'est pas la bonne. Notre point de divergence ne porte pas sur la notion que nous nous faisons de la compassion, mais sur ses bienfaits supposés (sur la durée j'entends).

Merci quand même pour les précisions sur la notion de compassion, ça pourra toujours servir à un lecteur qui passera par là.
 
En fait, je définissais la compassion, tel quelle est exprimé dans la pensée bouddhique et non pas dans le larrousse, et sans prétention que ce soit une meilleurs définition du terme, mais tel qu'il m'apparait le plus dans son véritable sens et qui m'inspire une émotion particuliére que je défini par ce terme avec cette notion.

En terme de bienfaits, ils sont déjà en premier lieux manifestés en sois, là je vais prendre mon cas pour exemple,
cette notion, m'a permis avec le temps de libérer mon esprit des réactions primaires propre à ma nature animal, de distinction de soi et de l'autre, l'autre étant généralement l'ennemi, dans la tendance la plus basique.
La prise de conscience de sa souffrance semblable à la mienne et l'emprisonnant comme moi dans un schéma comportementale réactif à celle ci, m'a amener à avoir un autre regard sur la réalité de l'être, en conscience de ce qu'il vit et du pourquoi il est cela à cette instant;
Et dans un cas spécifique de souffrance dont j'aurais pu personnellement me libérer, en percevant un autre que moi affligé par cette m^me souffrance s'éveille un sentiment d'empathie et plus, une dynamique de porter la solution à cette personne pour l'aider, et uniquement si je suis capable de le faire, autrement, je m'abstient, ce n'est pas de la pitié envers cette personne, seulement le désir de lui transmettre quelque chose qui à été d'un grand bienfait pour moi dans un état similaire au sien.

Dans la pensée bouddhique il est considéré que plus tu développes cette qualité à l'intérieur de ton propre esprit, plus tu t'affranchis de la souffrance et est en mesure d'en libérer les autres, par la connaissance et voir peut être, mais pas forcément (la souffrance ayant quand m^me une constante générique) l'expérience de celle ci.
C'est en fait l'orientation et qualité de base de tout un courant de la pensée bouddhique, qui s'exprime dans l'idée de maitriser les causes de la souffrances pour d'une part s'en libérer, mais pas seulement, l'intention originelle de la démarche étant que l'on apprend à se libérer dans l'intention de pouvoir libérer les autres qui ne le sont pas encore, dans le sens de lever les obstacle qui empéchent l'être de faire l'expérience de son véritable esprit dans l'éveil ou autrement exprimé, dans l'état de Bouddha.
Ce n'est pas la seul direction possible de la pensée bouddhique, mais celle qui défini la voie des Boddhisatva.

Pour savoir si nous divergeons, il faudrait que je connaisse le sens que tu mets sur ce mot, qui pour toi ne semble pas être une qualité qu'il faut justement développer pour accéder à un plus grand bien être pour soi et pour les autres.

Excuse pour le pavé, je ne suis pas aussi concis que toi ;o)
 
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