Stylo 2.0 a dit:
Au sens chrétien/latin du terme : con patere = souffrir avec.
Stylo 2.0 a dit:
Ah, la vision bouddhique des choses. La compassion au sens contemplatif... la conscience de la souffrance... du pur dharma accompli tout ça. C'est très beau dans la théorie mais ça ne vient pas par la connaissance, il faut la vivre cette compassion-là, faite d'amour, de loving kindness peut-être. Si ça se trouve tu ne sera pas d'accord, Gamida, parce que je ne me sers pas de ces mots comme toi.
Gérer la violence et la souffrance engendrée est un défi existentiel. Il faut vivre, il faut encaisser la vie, pour apprendre ces trucs-là. Et moi je suis bien jeune.
Je dois avoir un bon karma pour passer à côté de ce genre d'ennuis. Al Hemdu lillah.
Merci Stylo pour cette définition.
Il est vrai que celle que j'ai, semble être très différente, certainement influencé par la coloration que la pensée Bouddhique donne à ce terme.
La compassion est la seconde « Noble Perfection » caractérisant la nature de l'expérience d'un être éveillé, donc libéré des causes de la souffrance et évidement de la souffrance elle m^me.
En ce sens, au lieu de vivre son bonheur tout seul dans son coin, par empathie / (« Compassion ») pour les autres êtres vivants, dont il fait partie, l'activité d'un être éveillé, est essentiellement orienté, à agir dans le sens d'aider ceux qui ne sont pas encore éveillé et donc encore englué dans le cycle de conscience de la souffrance, à en comprendre les mécanismes et de ce fait à se libérer des ses causes.
Ce qui n'exprime pas de souffrir avec eux (ni, je ne pense pas, pour eux), étant déjà affranchis des causes et libérer de l'expérience de la souffrance.
Après on peut polémiquer (enfin, sans moi ;o) LoL), sur les "moyens Habiles" utilisés, pour aider les êtres..., mais de mémoire et du peux des informations qui me sont parvenus, dont je me souvient , sauf à considérer le christ comme un Bodhisattva, [ce qui est, des fois mis en avant dans les "discutions de salon", desquelles je m'exclue totalement ;o) ], "le martyr", n'est pas dans la liste des "moyens Habiles" utilisé par les êtres éveillés.
[Je n'ai bien sur, pas la stupidité ;o) de prétendre connaitre l'étendu de la pensé Bouddhique et des moyens et domaines dans lesquels elle s'exerce, un courant, laissant entendre qu'il y à quatre vingt quatre mille enseignements, adapté et relatif à la compréhension, l'intelligence, le niveau d'éveil de la conscience et des conditions d'existences des êtres pour lesquels ils sont adaptés, ce qui est purement symbolique pour exprimer que celle ci s'adapte aux conditions de chacun, étant avant tout le fait de l'expérience de l'accomplissement d'un être vivant et à travers l'âge, d'une multitude d'êtres , transmit à un autre être vivant]. fin de la petite parenthèse hs ;o)
La compassion, s'exprimant plus dans cette attention/intention altruiste par empathie pour des êtres de la m^me nature que lui , c'est à dire, vivant, de leurs transmettre les clé de leurs propres libération, plutôt que de s'en branler complètement et de continuer l'expérience de sa propre réalité, dans le bonheur de sa propre libération.
Ce qui d'ailleurs et une voie Bouddhique, à part entière et totalement respectable, qu'il est tout à fait possible de suivre et que l'on nomme, "la voie des Bouddha pour Soi" [issue de l'Hynayama ou petit véhicule de la pensé Bouddhique] en opposition (si toutefois, il est possible de parler d'opposition, au sein m^me de la pensée Bouddhique, je met donc un bémol, car là c'est moi qui suis peut être, un peu « limite » sur le choix de ce terme) à la voie du Bodhisattva et du Parfait, Suprême et Insurpassable Éveil [issue du Mahayana ou grand véhicule de la pensé Bouddhique].
Cette dernière voie, étant toute orienté, vers le souhait d'obtenir l’Éveil, reposant sur l'intention (qui en ai le véritable carburant) que celui ci entraîne, justement par « Compassion » l’Éveil de tout les êtres vivant (et donc leurs libération des causes de la souffrance).
Toute la carrière spirituelle du Bodhisattva vers l’Éveil, étant en quelque sorte, sont apprentissage à comprendre et à maîtriser les causes de la souffrance, de façon à s'en affranchir, et de pouvoir en transmettre le fruit aux êtres qui en sont encore prisonnier en leurs portant une réponses propres à chacun, la souffrance étant universelle, mais sa manifestation relative à chaque être qui en fait l'expérience.
De ce fait, la Compassion est pour moi (enfin dans la pensée Bouddhique, à laquelle volontairement et par choix, je m'identifie), une attitude constructive et active visant à aider l'autre à se libérer de sa souffrance et mettant en œuvre les moyens habiles adaptés, plus qu'en une simple perception réceptive, mais totalement passive de sa souffrance .
En cela Stylo, peux tu dire : "Si ça se trouve tu ne sera pas d'accord, Gamida, parce que je ne me sers pas de ces mots comme toi." ? ;o)
Edit :
il manquait deux virgules ;o) LoL