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Les substances et la famille

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion gtsunami
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Ma parents sont très ouverts mais un peu naïfs. Ils sont tombé des nues quand je leur ai dit que je consommais des drogues. Ils ne savent toujours pas que mon petit frère fume 15 joints quotidiennement alors qu'il laisse trainer des mégots et des feuilles a rouler partout. Ma mère lui a même fait une grosse crise après avoir vu une photo le montrant avec une simple clope à la main, buvant une bière.

Avec mon père c'est un peu différent. J'ai passé une soirée géniale avec lui sur une plage avec quelques bouteilles de bon vin rouge et un bédo à discuter de drogues et de psychonautisme. Discussion très intéressante avec mon avis de consommateur et son avis de médecin et de père. Il a pu m'écouter sans (trop) juger avec une oreille de professionnel. Il commence à comprendre mon point de vue sur le sujet mais ne cautionne pas.

Mon frère étant aussi un "drogué" on peut facilement en discuter. Il se contente de la weed et ne comprend pas toujours ce que peuvent apporter certains produits plus "hard".
 
Epsil => :shock: :shock: :shock:
 
Si tu réagis à mon papa, oui, c'est un grand homme.
Ha ha ha.
 
Ouich, c'est du lourd, quand même.
 
Pour ma part, je vis en couple, et je suis loin de mes années estudiantines. Dans, mon couple y'a pas de secret sur le sujet. j'ai partagé la plupart de mes trips avec ma compagne. Elle connait mon point de vue sur les psychés. Elle a eu une période "junky fiesta" durant sa jeunesse (une jeunesse normale quoi) ou elle a testé a peu près tout puis a tout arrêter et là elle redécouvre avec moi qui découvre. Elle redécouvre disons dans un angle plus spirituel (mais pas que). Moi j'ai une enfance et une adolescence plutôt calme de ce coté la, donc jamais de soucis avec mes parents. Toutefois, je ne partagerais jamais avec eux. Je connais très bien leurs position: no altération de la pensée: ils me font des remarques sur ma conso de café!!!. Mes amis, certains sont au courant mais peu. Je ne pas envie de batailler contre des moulins, déjà ça sert à rien puis c'est privé.
Ps: Des fois on se trompe sur les gens. j'ai un pote très accès spiritualité mais du genre cul serré (je t'adore). J'avais un apriori très négatif sur sa vision des psychédelique. je ne lui parlais jamais de ça. Tout ça pour dire que le dernier coup ce con m'a dit avoir participé a une initiation a l'iboga par un bitwi (a l'époque ou c'etait encore légal). J'etais sur le cul.
 
Ah ! Je vis en couple également, et je trouve ça très plaisant de découvrir toutes ces substances à deux.
C'est à cette occasion que l'on prend vraiment l'ampleur des différences individuelles face aux prods, et il peut être frustrant de ne pas réagir à la même intensité à un produit donné (la tentation est forte de vouloir être fusionnel jusqu'à l'expérience du trip). Voire d'être en décalage total. Il m'est arrivée plusieurs fois d'avoir une expérience très forte et positive, alors que lui ne sentait rien, ou alors se sentait très mal, avec des dosages identiques. Ça étonne.
Et puis comme nous avons 10 ans d'écart, les lendemains sont généralement plus indulgents avec moi. Hin hin hin.
 
quel est la probabilité pour que ma mère fasse résumer un article sur la Salvia datant de 2007 à une étudiante particuliere et m'en parle en me demandant si c'est une bonne idée?

Je sais pas si je suis parano, mais je vais finir par croire que je suis grillé. C'était une belle occasion pour montrer ce que je savais sur le sujet, mais j'ai continuer a jouer le crétin :/. Et c'est le même jeux tout les jours, car finalement, sans avouer ce que j'ai vécu, j'ai créer une belle façade entre moi et ma mère.
Le truc, c'est que boucher le trou de la désinformation sur le cannabis c'est jouable, mais sur les psyché en général, il faut une montagne d'info! impossible de le faire oralement, va falloir que je me crée un dossier monstrueu :/ .
 
Pour l'instant je prenais que des trucs en vente en pharmacie (sur ordo ou non), mais si je me met a la salvia (et j'en ai l'intension :twisted: ) mes parents vont peut-etre s'en rendre compte. es que sa sent quand on fume de la salvia??

Sinon es que quelqu' un pourai me dire comment agit la salvia parce que j'ai rien trouver dessus :arrow: donc pas de preuves que sa n'endomage pa tes neurone.
 
Passer des médocs a la salvia :D

Bref. Oui ca sent, et très fort, une personne qui a un peu de nez se rendra tout de suite compte que ce n'est ni du tabac, ni du shit ni de la beuh.

Ya pas mal d'info sur la salvia sur pas mal de site, notamment ici dans la rubrique prévue a cet effet. Sinon, on ne connait pas les dommages que pourrait occasionner la salvia a long terme pour répondre a ta question.
 
La réussite sans emcombre des études est clairement un joker surpuissant ^^
même si de mon point de vue, c'est stupide, on peut trés bien mettre sa santé physique et/ou psychique en l'air ( en tout cas partiellement) et réussir ses études. Ca ne prouve pas qu'on est un bon utilisateur d'enthéogène !
 
Il y a une semaine ma mère m'a passé le nouveau Amélie Nothomb pour que je le lise avant elle, et je lui ai dit en le lui rendant qu'elle risquait de ne pas comprendre un certain passage. Le narrateur prend des champis et explique joliment en quoi consiste un trip intéressant. Elle sera étonnée peut être de découvrir que c'est pas juste pour voir des shtroumpfs dans son salon. Je pense comme parallel que la plus pars des personnes qui n'ont jamais eu d'expériences psychédéliques ne sont pas en mesure de comprendre la profondeur psychique d'un trip, et ce même avec une bonne description. Cela dit j'envisage de faire tomber tout ses clichés qu'on lui met dans le crâne depuis qu'elle est jeune, mais je préférerais la faire fumer.. Oh oui, je pense que ça lui ferait beaucoup de bien et c'est mieux qu'elle découvre par elle-même les faces dissimulées de son cerveau. En plus ça peut sûrement l'aider puisqu'elle traverse une nouvelle dépression, je sais que ce n'est pas le cas de tout le monde, mais mes réfléxions sous canna m'ont aidées à sortir de ma phase standard de déprime adolescente. En plus un petit joint c'est meilleurs pour la santé qu'une semaine de prozac. Et c'est moins additif. Bref je compte lui expliquer que je prend des drogues pour l'aspect artistique plus que pour le côté "jsuis défoncéééééééé hahahaha". Ne vous inquietez pas je ne vais pas lui faire avaller un space cake surprise :D Mais si mon beau père a réussis à la convaincre une fois de fumer (elle s'est endormie comme une masse avec une taffe ) moi qui suis plus persuasive et qui saura mieux la guider dans un petit voyage, je peux sûrement la faire changer d'avis. Si je peux changer ma mère qui a l'esprit assez fermé et qui croit un peu tout ce qu'on lui raconte du moment que ça vient d'un médecin, on peut changer beaucoup de gens croyez moi, seulement j'y travaille depuis plusieurs mois, Rome ne s'est pas faite en un jour! Bon j'entend déjà les "mais maismaismaismais pourquoi tu y tiens tant? Tu veux lui clouer le bec heineheinehein???" Je veux surtout qu'elle voit le monde tel que je le vois, l'entende tel que je l'entend, c'est une artiste, ça ne peut que l'aider, de plus je veux qu'elle apprenne à réfléchir, réfléchir pour de vrai avec SON cerveau, et ça beaucoup de gens en ont besoin c'est pas vous qui allez me donner tors.
 
Mon père était au courant que depuis l'age de 16 ans juska lage de 18 je fumais du cannagis et buvait de l'alcool temps en temps. Il rigolait sur ça et me faisait comprendre qu'il n'était pas contre le fait que je m'amuse dans ma jeunesse. J'ai 20 aujourd'hui et j'ai consommé d'autre produits depuis mes 18 ans et la seule chose dont mes parents sont au courant c'est que j'ai pris une fois un ecsta et que je ne referai plus jamais (le rapport high/descente ne m'intéressant pas) et ils ont juste essayé de savoir pourquoi c'est tout. Je leur ai raconté et ils ont vite oublié.
Quand au fait que je prenais du G régulierement depuis mes 19 ans ils ont été inquiets au début et totalement contre (mais alors carrément contre) quand ils ont vu que j'étais pas raisonnable. Depuis j'arrête tout et je me suis mis aux somnifères (pas par plaisir je précise), est ce vraiment mieux?
Je sais que quand je serais autonome et mature, dans quelques années je permettrai beaucoup de choses (avec le moin d'exces posssible) en matiere de drogue et je ne dirais rien à mes parents, c'est tout bien réfléchi. Mes soeurs c'est pareil, elles sont du genre a pouvoir faire la fête all night long sans boire une goute et ne comprennent pas qu'on touche a quoi que ce soit pour s'amuser, ce que je peux concevoir, c'est une chance pour elles d'ailleurs.Moi je peux pas m'éclater sans avoir bu un coup. C'est devenu un reflex, et meme si je ne bois pas toujours car mes potes le remarquent et n'aiment pas ça, je sais que *ça fera partie intégrante de mon proche quotidien.
 
En fait, depuis que je me suis fait griller en beauté, ma vie n'a pas tourné au cauchemar comme je m'y attendais ^^ . Ma mère ne me parle plus de ça, mon père se moque gentiment de temps en temps (genre "tu voudrais pas faire tes études en Belgique ? Comme ça tu serais plus près de tes fournisseurs de drogue :p "), et puis aussi me demande parfois : "mais qu'est-ce que t'as pris, là ?" ... par chance je peux toujours répondre sans mentir que "j'ai rien pris aujourd'hui". En insistant mentalement sur le "aujourd'hui", par exemple un lendemain de dxm où, encore bien à l'ouest, je me tenais à carreau pour pas -trop- me faire griller... mais il a trouvé mon amabilité louche (ça fait plaisir), d'où sa question. Mais, en général, ils me captent pas, hormis les-dits lendemains dxmiques :
moman : "mais pourquoi tu marches comme ça ? t'as mal aux jambes ou quoi ?"
vixen, s'efforçant de parler distinctement (sans grand succès) : "uh... nanch... ça va. Gzbxrz."
En bref, ils ont admis l'idée que je me droguais, même si j'ai intérêt à choper mes colis avant que ma daronne ne le fasse sinon poubelle (et ça me ferait un brin chier). Mais j'ai quand même hâte de repartir de chez eux (habiter chez ses parents, c'est chiant. RETOURNER chez ses parents, c'est bien pire)

edit : petite précision, ma consommation a même éveillé la curiosité de mon père... la fois où il avait ouvert un pochon de champis, j'ai appris plus tard par ma frangine qu'il avait goûté ! (des hawaïens... mais il en a pas pris assez, ça lui a rien fait) :lol: Du coup maintenant, quand j'ai un prod potentiellement "dangereux" à petite dose (ex : 2C-I), j'écris sur l'emballage "attention ! ne pas goûter !" au cas où il tomberait dessus. ^^
 
Perso, j'essayerai d'aborder le sujet au moment ou j'estimerai avoir atteint un stade ou ILS considéront que j'ai "réussi ma vie" (si tant est que ça arrive un jour), au moins là ils pourront pas me sortir le vieux cliché du "si tu commences les drogues (sic), ta vie est foutue!".

Donc +1 avec Sherab.
 
Perso, j'essayerai d'aborder le sujet au moment ou j'estimerai avoir atteint un stade ou ILS considéront que j'ai "réussi ma vie" (si tant est que ça arrive un jour), au moins là ils pourront pas me sortir le vieux cliché du "si tu commences les drogues (sic), ta vie est foutue!".

C'est ce que je comptais faire, mais deux paquets louches réceptionnés par mes parents tandis que je festoyais bêtement en festival ont eu raison de ce noble projet.
 
Wahnon mais faut pas croire, entre ma Maman qui est tombée sur une envelope de RC (ils l'avaient bêtement adressé à son nom, c'est trop la classe quand ça arrive) et les vieux d'un pote qui me dénoncent auprès d'eux pour une pauvre histoire dont ils avaient vaguement entendu parler (ouais, j'dois attirer les situations pourries je crois), faut pas croire que mes vieux se doutent de rien.

Disons que j'arrive à rester suffisament discret pour leur permettre de rester dans état de déni de l'évidence qui leur est sacrément bénéfique.
 
Ma famille sait que je m'intéresse aux psychédéliques et aux drogues en général... pourtant, ils ne savent pas que j'en consomme.
Je leur fais croire que mon intérêt est purement scientifique, mais d'un côté c'est tant mieux: ils me croient d'autant plus quand je leur explique que la drogue est trop diabolisée.
Par contre, je ne pense pas qu'ils réagiraient bien en sachant que je m'envoie une dose d'acide chaque week end...

Quant à mes amis, ils sont tous au courant (ce n'est peut-être pas directement le sujet du topic, mais je considère quand-même mes amis comme des gens proches, au même titre que la famille).
Et là, j'en observe 3 catégories:

1) Ceux qui en consomment aussi :mrgreen:
2) Ceux qui ont l'esprit ouvert, savent ce que ça représente réellement, mais se font quand-même un peu de soucis (puisqu'ils ne connaissent pas vraiment)
3) Ceux qui sont contre, ne comprennent pas et s'inquiètent

Ces derniers m'énervent un peu, parfois...
Exemple: un jour, j'étais assis à une table avec plusieurs amis, quand une d'entre eux me regarde et me dit: "Je m'inquiète pour toi... Je sais que tu prends de la drogue". A partir de là, évidemment, j'ai commencé à m'énerver et à lui expliquer que je n'ai que faire du soucis de personnes qui se prennent des cuites tous les week end, etc...
La discussion s'enflamme, je me barre, énervé (d'habitude ça ne m'arrive pas, mais ce jour-là j'étais irritable).
Deux jours plus tard, on reçoit les résultats des examens: elle a raté. Elle était en larme... et quand je me suis approché d'elle pour la consoler, elle m'a dit: "Là j'en voudrais bien un peu de ta drogue, putain", en chialant.
J'ai dû me retenir.
:puke:
 
Je pense que, pour ceux qui n'ont pas l'immense chance d'avoir une famille extra ouverte et compagnie, globalement le combat est rude, parce que l'effet Droit de Savoir est très très rude. Pour beaucoup, le mot drogue est associé à une pute paumée aux cheveux gras sous un pont recherchant désespérément sa dose... Pour le cannabis, c'est le suicide, la maladie mentale, le foirage total de sa vie... Pour les autres c'est encore pire de façon générale...
Mais je pense que ça dépend de la famille qu'on se tape, il faut tâter... Chez certains, ça sera utile de faire du forcing, et d'informer correctement etc, pour d'autres, ça ne sert totalement à rien, et c'est dès lors mieux pour tout le monde que chacun croie ce qu'il veut croire ("mon enfant ne se drogue pas" / "ma maman ne se doute pas une seconde que je me drogue" "je fais comme ci je ne me droguais pas") : pour certains, c'est vraiment la meilleure solution...

Pour ma part, et pour le cannabis, ma mère, qui s'en doutait très certainement depuis déjà des lustres, mais conservait ses oeillères, a été obligée d'admettre l'idée le jour ou elle est rentrée dans ma chambre et que ça sentait la beuh, et que j'avais le joint à la main... Ce fut l'apocalypse totale, mais vraiment totale, le drame de sa vie je crois, c'est là que j'ai découvert qu'elle était vraiment élevée au droit de savoir... Et ce jour là j'ai décidé de répondre à toutes ses questions/attaque par la franchise, plutot que le mensonge, et le tout en parlant naturellement : pourquoi tu fumes d'abord ? Parce que ça me fait plaisir, qui t'as fait gouter ça ? Ecoute c'était y a tellement longtemps que je m'en souviens plus, qui t'as donné ça ? Personne ne me l'a donné je l'ai acheté, c'est la faute de machin machin ! C'est la faute de personne, tu n'imagine pas le nombre de personnes qui fument, et ce meme autour de toi...
Et à un moment je lui ai dit qqe chose, à laquelle elle a réagit immédiatement (ce qui est triste), c'est quand je lui ai dit "tu sais je vais pas finir suicidée hein", et elle m'a répondu "KESKE TEN SAIS !"
WOAH -_-
Bref malgré qu'elle restait sur ses "je ne veux pas entendre parler", "je n'en veux pas", etc, j'ai maintenu l'idée que ce n'était rien, qu'elle n'avait absolument rien à me reprocher dans mon attitude, je n'avais pas changé bizarrement, etc.
Et bien qu'elle n'ait rien voulu entendre, je savais que c'était rentré dans sa tête, et aujourd'hui, même si la version officielle c'est que j'ai "arrêté" (entre guillemets autant pour elle que pour moi), elle ne réagit vraiment plus du tout de la meme façon... La dernière fois qu'elle a cramé ma petite sacoche blindée de pochons souris et d'un grinder, la discussion était limite légère...

De toute façon, les parents savent très bien (ou doivent se faire à l'idée) que quoi qu'ils disent/fassent, on est arrivés à un stade où ils ne peuvent de toute façon rien faire. Après c'est là que certains essaieront de voir si ça nuit réellement à leurs enfants, tandis que d'autres resteront betement butés. Pour la deuxième catégorie, je suis d'avis que moins on en sait, mieux tout le monde se porte...

Et si l'étape de "ils le savent et l'acceptent" est passée, je pense par contre qu'ensuite, c'est comme pour l'alcool, ils ne se doutent pas une seconde de la fréquence/quantité. Et là aussi c'est mieux pour eux.
 
plein de substances , pas d'famille . pas de conflits sur ce plan.
useless_post toussa
 
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