- Inscrit
- 6/11/15
- Messages
- 3 841
Les quotes ne marchants pas (elle ne courent pas non plus, j'ai essayé).
J'ai mit tes quotes en Violet. ça sent bon la lavande :angel:
Ah tu connais la volonté de puissance de Nietzsche cool, j'osais pas trop en parler pour m'expliquer, mais c'est exactement ce que j'avais en tête à propos du pourquoi du comment. Pour moi la volonté de puissance répond au pourquoi des choses, au delà de tous les comment, ou alors ça serait la synthèse de tous ces comment.
Enfin bref on parle de la même chose avec deux points de vue différents. En fait y a un moment où je cherchais à distinguer le pourquoi du comment du comment du pourquoi, et je me suis dis que pour clarifier la chose, le comment serait la réponse scientifique aux chose (genre la graine une fois plantée permet à l'arbre de pousser), quand le pourquoi serait la réponse philosophique aux choses (l'arbre pousse pour persévérer dans son être, dans une volonté de puissance).
Schopenhauer explique bien ça aussi, vis à vis du mariage et du sexe.
Si l'on se demande comment l'espèce se perpétue, on se dit que les genres s'accouplent et se reproduisent, tout en s'appliquant à respecter des conventions sociales.
Maintenant si l'on se demande pourquoi l'espèce se perpétue, c'est parce qu'au fond de chacun de nous un instinct de survie travaille pour perpétuer l'espèce en cherchant à s'accoupler pour se reproduire. A partir de là tout le toin toin qu'on fait avec la séduction, le mariage et les conventions ne sont que des parades sociales, pour masquer le fait qu'on l'on baise pour se reproduire, malgré nous. On n'y peut rien, on le fait sans le vouloir, enfin on croit le vouloir.
Donc le comment d'une chose nous dirait de quelle manière on s'y prend pour respecter le pourquoi de cette chose, c'est à dire le déterminisme en nous, qui nous anime en nous poussant à agir selon le comment de la chose (donc à copuler pour perpétuer l'espèce, selon ses instincts pour reprendre l'exemple). C'est l'idée que je me fais en répondant à l'intrication du pourquoi du comment et du comment du pourquoi.
Oui, enfait j'essayais juste de mettre les termes justes. Pour tout te dire j'ai eu cette discussion récemment avec un membre de ma famille qui est philosophe et quand je lui parlais du sens comme tu en parle, il m'a rectifié en me disant que je parlais plutôt du signification. Il est très attaché à une utilisation étymologique correct.
Mais en soi comme dit dans mon précédent post je suis d'accord, la science ne cherche pas le pourquoi absolu des choses, ce n'est pas son rôle et la philosophie s'y attaque déjà. Même si je pense qu'il y a des connecteurs évidents entre réflexions métaphysiques et sciences dures, des questions sur l'éthique notamment. Cela rejoint l'idée d'une science sans limite pour la compréhension pure, mais avec des barrières morales quand elle touche à l'individu.
C'est un point de vu utilitariste que défende beaucoup de scientifique. Le but ultime étant le bonheur du plus grand nombre, ne faire de la science qu'une histoire de théorie déconnectées de l'homme (et pire qui lui nuise) est absurde. Certains utilitaristes en viennent même à prôner l'ignorance totale du peuple sur les questions de la science, moins on en sait, mieux on vit. Ce qui est également un raisonnement absurde, le malheur ne venant pas de la connaissance mais justement de la méconnaissance de soi, des autres et de la nature.
Cependant, la science à la base n'est pas une histoire de morale mais de découverte et de rigueur. En science on peut réfléchir sur la morale ou l’éthique, mais il est conseillé de garder une certaine froideur lucide sur les questions politiques et d'actualités. Histoire de ne pas se faire avoir bêtement par des biais cognitifs évident.
C'est important car sur le plan personnel, aucun scientifique ne serait capable d'endosser la responsabilité absolue des ses découvertes. L'exemple le plus parlant étant Einstein, le père de la physique moderne, et également indirectement celui de la bombe atomique. Le blâmer pour cela serait nier que la responsabilité, n'est pas à imputer à l'inventeur d'un outil mais à celui qui le manipule.
Que l'on soit utilitariste ou déontologue, il est évident que la responsabilité d'un outil est partagé proportionnellement par tous les individus qui s'en servent, chacun possédant sa morale propre.
Il ne s’agit donc pas d'entamer une répression scientifique, mais d'inciter chaque acteurs de la recherche à faire des expériences de pensée sur la morale, et de voir objectivement si le résultat convient au attente du peuple et à leurs propres attentes. Le problème étant que peu de scientifiques ou de gens du peuple reflechissent vraiment au implications morales de leurs actions. Ces questions fondamentales sont laissés aux mains des marchands d'armes ou aux quelques curieux sur des forum qui débattent de philosophie.
Désolé, je m'égare un peu.
C'est du en même temps à la réflexion et à la théorie, dans la recherche de la jouissance dionysiaque. Je me suis toujours défoncé pour me surmonter moi-même en sortant de ma passivité, je voulais de l'action en exacerbant mes émotions et surtout mes sensations. En courant sur un toit perché ou bourré ça affine les instincts, parce que si t'es pas alerte, tu augmentes le risque de mourir ou de se blesser gravement. On est typiquement dans le cas du jeune en manque de vitalité et qui dans une quête d'identité, de recherche de soi, cherche à frôler la mort ou à se faire du mal pour se prouver qu'il est bien vivant. C'est une recherche de sa valeur propre, de quoi suis-je capable une fois qu j e dépasse mes peurs, ma culpabilité, ma honte ? Que peut mon corps une fois que je lui fais confiance et que je regarde où je met les pieds au lieu de ne penser qu'à la chute, quitte à chuter pour me donner raison d'y avoir penser, ou tout du moins de ne plus être angoissé de risquer chuter.
Et puis un jour en regardant Las Vegas Parano, j'ai vu cette phrase au début du film : "Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme." Et là tout s'est éclairé, en fait c'était ça, je cherchais à me détacher de toute cette réflexion, de toutes ces pensées inutiles qui m'encombraient l'esprit, au détriment de mes instincts refoulés ou déniés. Une fois défoncé je me reconnectais avec ma part animale et je m'en sentais d'autant plus puissant. Ensuite des lectures n'ont fait que valider cette idée, par de la théorie.
Oui c'est bien ce que je pensais. En bon en rationnel j'aurais tendance à te dire de faire gaffe. Marcher bourré sur un toit c'est un coup à se sentir animale en mille morceaux sur le bitume.
Mais oui cela colle bien avec une reconnexion du corps Nietzschéenne. Les contempteurs du corps et tout le toutim. Bon ma lecture de Zarathoustra date, mais oui je vois le délire.
Mais encore faut-il oser voir et assumer ses peurs (la maturité et l'enseignement aidant), et pour ça il ne faut pas rester passif en ayant la paresse d'opérer un travail introspectif
Encore faut t'il en avoir besoin aussi. L'exercice de la philosophie et de l'introspection étant quand même des béquilles de faible pour angoissés de la vie incapable de construire des vaisseaux spatiaux pour coloniser l'espace.
J'ai mit tes quotes en Violet. ça sent bon la lavande :angel:
Ah tu connais la volonté de puissance de Nietzsche cool, j'osais pas trop en parler pour m'expliquer, mais c'est exactement ce que j'avais en tête à propos du pourquoi du comment. Pour moi la volonté de puissance répond au pourquoi des choses, au delà de tous les comment, ou alors ça serait la synthèse de tous ces comment.
Enfin bref on parle de la même chose avec deux points de vue différents. En fait y a un moment où je cherchais à distinguer le pourquoi du comment du comment du pourquoi, et je me suis dis que pour clarifier la chose, le comment serait la réponse scientifique aux chose (genre la graine une fois plantée permet à l'arbre de pousser), quand le pourquoi serait la réponse philosophique aux choses (l'arbre pousse pour persévérer dans son être, dans une volonté de puissance).
Schopenhauer explique bien ça aussi, vis à vis du mariage et du sexe.
Si l'on se demande comment l'espèce se perpétue, on se dit que les genres s'accouplent et se reproduisent, tout en s'appliquant à respecter des conventions sociales.
Maintenant si l'on se demande pourquoi l'espèce se perpétue, c'est parce qu'au fond de chacun de nous un instinct de survie travaille pour perpétuer l'espèce en cherchant à s'accoupler pour se reproduire. A partir de là tout le toin toin qu'on fait avec la séduction, le mariage et les conventions ne sont que des parades sociales, pour masquer le fait qu'on l'on baise pour se reproduire, malgré nous. On n'y peut rien, on le fait sans le vouloir, enfin on croit le vouloir.
Donc le comment d'une chose nous dirait de quelle manière on s'y prend pour respecter le pourquoi de cette chose, c'est à dire le déterminisme en nous, qui nous anime en nous poussant à agir selon le comment de la chose (donc à copuler pour perpétuer l'espèce, selon ses instincts pour reprendre l'exemple). C'est l'idée que je me fais en répondant à l'intrication du pourquoi du comment et du comment du pourquoi.
Oui, enfait j'essayais juste de mettre les termes justes. Pour tout te dire j'ai eu cette discussion récemment avec un membre de ma famille qui est philosophe et quand je lui parlais du sens comme tu en parle, il m'a rectifié en me disant que je parlais plutôt du signification. Il est très attaché à une utilisation étymologique correct.
Mais en soi comme dit dans mon précédent post je suis d'accord, la science ne cherche pas le pourquoi absolu des choses, ce n'est pas son rôle et la philosophie s'y attaque déjà. Même si je pense qu'il y a des connecteurs évidents entre réflexions métaphysiques et sciences dures, des questions sur l'éthique notamment. Cela rejoint l'idée d'une science sans limite pour la compréhension pure, mais avec des barrières morales quand elle touche à l'individu.
C'est un point de vu utilitariste que défende beaucoup de scientifique. Le but ultime étant le bonheur du plus grand nombre, ne faire de la science qu'une histoire de théorie déconnectées de l'homme (et pire qui lui nuise) est absurde. Certains utilitaristes en viennent même à prôner l'ignorance totale du peuple sur les questions de la science, moins on en sait, mieux on vit. Ce qui est également un raisonnement absurde, le malheur ne venant pas de la connaissance mais justement de la méconnaissance de soi, des autres et de la nature.
Cependant, la science à la base n'est pas une histoire de morale mais de découverte et de rigueur. En science on peut réfléchir sur la morale ou l’éthique, mais il est conseillé de garder une certaine froideur lucide sur les questions politiques et d'actualités. Histoire de ne pas se faire avoir bêtement par des biais cognitifs évident.
C'est important car sur le plan personnel, aucun scientifique ne serait capable d'endosser la responsabilité absolue des ses découvertes. L'exemple le plus parlant étant Einstein, le père de la physique moderne, et également indirectement celui de la bombe atomique. Le blâmer pour cela serait nier que la responsabilité, n'est pas à imputer à l'inventeur d'un outil mais à celui qui le manipule.
Que l'on soit utilitariste ou déontologue, il est évident que la responsabilité d'un outil est partagé proportionnellement par tous les individus qui s'en servent, chacun possédant sa morale propre.
Il ne s’agit donc pas d'entamer une répression scientifique, mais d'inciter chaque acteurs de la recherche à faire des expériences de pensée sur la morale, et de voir objectivement si le résultat convient au attente du peuple et à leurs propres attentes. Le problème étant que peu de scientifiques ou de gens du peuple reflechissent vraiment au implications morales de leurs actions. Ces questions fondamentales sont laissés aux mains des marchands d'armes ou aux quelques curieux sur des forum qui débattent de philosophie.
Désolé, je m'égare un peu.
C'est du en même temps à la réflexion et à la théorie, dans la recherche de la jouissance dionysiaque. Je me suis toujours défoncé pour me surmonter moi-même en sortant de ma passivité, je voulais de l'action en exacerbant mes émotions et surtout mes sensations. En courant sur un toit perché ou bourré ça affine les instincts, parce que si t'es pas alerte, tu augmentes le risque de mourir ou de se blesser gravement. On est typiquement dans le cas du jeune en manque de vitalité et qui dans une quête d'identité, de recherche de soi, cherche à frôler la mort ou à se faire du mal pour se prouver qu'il est bien vivant. C'est une recherche de sa valeur propre, de quoi suis-je capable une fois qu j e dépasse mes peurs, ma culpabilité, ma honte ? Que peut mon corps une fois que je lui fais confiance et que je regarde où je met les pieds au lieu de ne penser qu'à la chute, quitte à chuter pour me donner raison d'y avoir penser, ou tout du moins de ne plus être angoissé de risquer chuter.
Et puis un jour en regardant Las Vegas Parano, j'ai vu cette phrase au début du film : "Celui qui se transforme en bête se délivre de la douleur d'être un homme." Et là tout s'est éclairé, en fait c'était ça, je cherchais à me détacher de toute cette réflexion, de toutes ces pensées inutiles qui m'encombraient l'esprit, au détriment de mes instincts refoulés ou déniés. Une fois défoncé je me reconnectais avec ma part animale et je m'en sentais d'autant plus puissant. Ensuite des lectures n'ont fait que valider cette idée, par de la théorie.
Oui c'est bien ce que je pensais. En bon en rationnel j'aurais tendance à te dire de faire gaffe. Marcher bourré sur un toit c'est un coup à se sentir animale en mille morceaux sur le bitume.
Mais oui cela colle bien avec une reconnexion du corps Nietzschéenne. Les contempteurs du corps et tout le toutim. Bon ma lecture de Zarathoustra date, mais oui je vois le délire.
Mais encore faut-il oser voir et assumer ses peurs (la maturité et l'enseignement aidant), et pour ça il ne faut pas rester passif en ayant la paresse d'opérer un travail introspectif
Encore faut t'il en avoir besoin aussi. L'exercice de la philosophie et de l'introspection étant quand même des béquilles de faible pour angoissés de la vie incapable de construire des vaisseaux spatiaux pour coloniser l'espace.