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Les substances et la famille

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion gtsunami
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Dsl je n'est pas tout lu, mais j'ai lu quelques post quand même...hein.

Les mots clés ici, c'est mensonge ( faut appeler un chat un chat...)/famille/vous-même/relations.

P'tite analyse:r Parents fermés au dialogue, donc mensonge, ce qui nous méne au relations de merde que vous pensez subir.

Pour apprécier pleinement le processus je me serais lancé dans un programme en plusieurs thread.

1°) Vous mentez vous à vous même sur vos consommations de psychotrope?

2°) Quelles influences vos consommations de psychotrope on sur votre vie social ( on s'épargne de facto les critères de sociabilisation et de réussite professionnelle couramment utilisés dans ce type de discussion "Ben nan je n'ai pas de rolex et j'men tape!"..."Cadre sup?=>Et ta soeur! "..."T'es pas très sociable comme type=>..euh on parle de s'intégrer à quoi là stp?" 'voyez le tableau quoi.

3°) Un p'tit sondage sur le niveau de connaissance de vos parent sur Le sujet.

Les conclusions n'auront pas besoin d'être synthétiser, le tout vous sautera à la gueule et fera mal a certains d'entre vous. L'étape N°1 est très importante.

Sinon mes parents n'appartiennent pas à mon cercle relationnel, je mens à tous le monde sur mes consommations de psychotrope ( très faible ces derniers temps, ça m'évite de mentir ) n'en ressort aucune mauvaises conscience. Quelques "amis" le savent, le font et tout le monde s'en bat les couilles de ce genre de considération ( dans mon entourage )

EDIT: Mes parent l'ont su mais ne m'ont pas casser les pieds à ce moment là, faut dire que ça fait un bail que je ne vis plus chez eux...
 
Moi j'ai trouver qu'une solution :
"Pa, tu peux venir"
"Ouai, quest ce qu'il y a"
"j'aimerais bien que tu pose un cadenas sur cette armoire dans ma chambre"
"ah pourquoi ?"
"Pour rien" xD

Bon okay je me suis planter une seul fois et j'ai laisser les clé dans les parages. et quand ils on ouvert ils sont trouver 2 sac de 25gr de poudre blanche, ue balance et un kit de sniff (c'étais y a longtemps, je devais avoir 16 ans) et quelques billets pour maastricht et rosendaal. Mais j'ai dis que c'étais de la caféine pur trouver en hollande (et c'étais le cas ! ).et comme la confiance régne (y)

ils savent que je fume le pet' et veulent bien pour les 'grandes' occaz. ils savent aussi que j'ai déconner plus fort quelques fois mais que je me suis rattrapper ^^ j'étais jeune ..
 
Moi j'suis un cas un peu particulier je crois. J'ai 19 ans, j'habite avec ma mere et mes deux soeurs (15 et 11 ans)

Ma mere sait, tout. Que ce soit le cannabis ou les psychédéliques. Le cannabis, elle tolere largement a partir du moment ou je suis pas en mode 5 joints par jour, elle fume avec moi, me demande de lui rouler des joints, bref de ce côté la ca va, elle est meme assez porté sur le débat de la légalisation du cannabis, et est très ouverte. En revanche, c'est une infirmière, et elle travaille a l'hopital saint anne en neurologie. Elle s'interesse donc de près aux conséquences des prises de psychédéliques, et elle s'inquiète. Aujourd'hui, elle m'a plus ou moins interdit d'en reprendre sous son toit, chose que je comprend mais n'accepte pas. Je suis largement plus en sécurité ici chez moi dans ma chambre dédié a mes séances de trips qu'a l'extérieur dans ce monde hostile :p

Ma soeur de 15 ans est au courant de ma consommation de cannabis, et elle sait que si un jour elle touche a l'alcool, au canna, ou autres, elle pourra venir m'en parler sans jugement de ma part, mais elle sait aussi que je suis pas du genre a dire "défonce toi vazy c cool lol tu verra", et que j'ai tendance a faire trop de prévention :p

Mon beau pere avec qui je n'habite plus depuis mes 14 ans est égalemment au courant. Il approche la 40 aine et fume des joints depuis son adolescence, il a deja essayé la coaïne, bref. C'est plus ma mentalité qui lui pose probleme, ma consommation a la base il s'en fout, il m'a meme fournit du matos d'amesterdam gratos pendant pres de deux ans^^ mais a lui aussi les hallucinogenes lui font peur..

Le reste de ma famille est au courant de la plupart des choses, je pars voir ma tante cet été dans la creuse, au programme discussion a propos des psychothérapie sous LSD par exemple :p j'ai la chance d'etre entouré par des gens a l'esprit assez ouvert, mais cela ne les empeche pas de s'inquieter pour moi. Bref je n'ai pas vraiment a me plaindre de mon entourage, je prend ca comme une chance.
 
Etonnant.

C'est vrai que beaucoup de gens ont peur des hallucinogènes. Manque d'information. Alcool, cannabis, ecstasy, cocaïne, héroïne, on a tout vu à la télé 15.000 fois. Les parents peu curieux sont satisfait de l'information, ne cherchent pas plus loin, c'est la vérité puisque c'est sur tf1 ! En caricaturant à peine.

Peu d'infos sur les hallucinogènes, LSD, champis, salvia. Salvia ? Y'a des plus de 30 ans qui savent ce que c'est ? Ca ne s'est pas encore banalisé. Il a fallut longtemps pour accepter de vivre avec le reste, ne leur en rajoutez pas trop tout de suite !
 
Mes parents sont séparés depuis que j'ai deux ans, et j'ai toujours vécu avec ma mère. D'aussi loin que je me souvienne, on a toujours eu une relation basée sur la confiance réciproque, le dialogue, et l'écoute. Mais le sujet de la drogue a toujours été le plus délicat à aborder.

Quand j'avais 15 ans, je me suis fait chopé à fumer des joints avec des potes au mouvement de jeunesse, les monos ont prévenu mes parents, et je me suis fais engueulé comme du poisson pourri ("tu prends de la drogue, tu me déçois, tu sais pas comment c'est dangereux...") J'avais bien tenté de contre-argumenter ("ok, c'est une drogue, mais au même titre que l'alcool"), rien à faire, je m'étais retrouvée avec une interdiction totale de consommer. Résultat : j'ai continué, mais en cachette.

A 18 ans cependant, je lui ai avoué que j'avais recommencé (en vérité, je n'avais jamais vraiment arrêté), et sa réaction a été beaucoup plus positive : elle n'aimait pas cela, mais elle acceptait le fait qu'il s'agissait d'un choix personnel et que j'étais assez responsable pour le prendre en toute connaissance de cause. A partir de là, nous avons eu des discussions très intéressantes où nous confrontions nos points de vue, et j'ai même pu lui parler de mes premières expériences avec l'ecsta, le speed, la MD... Cependant, je voyais bien qu'elle s'inquiétait toujours et qu'elle ne parvenait pas à comprendre mes motivations à consommer ces produits. Tant et si bien que j'ai fini par arrêter de lui en parler, parce que j'avais l'impression que ça lui faisait de la peine. J'ai tout de même évoqué avec elle mon envie de consommer du LSD, mais comme à beaucoup de gens, les psychédéliques lui font atrocement peur, et je n'ai pas pu lui parler de mes expériences avec ce type de produits, ce que je regrette.

Aujourd'hui, elle sait qu'il m'arrive de consommer des drogues, mais elle ignore la fréquence et le type de produits consommés. Je crois qu'elle ne veut pas savoir exactement. A part pour le canabis, dont elle est sûre, le reste est dans le flou, et je crois que ça vaut mieux...
 
J'me retrouve un peu dans la relation que t'evoque avec ta mere schtroumpfette, confiance dialogue et écoute, et la reciprocité dans tout ca d'ailleurs.

Maintenant, ma mère flippe deja pour mon cerveau a cause des psychédéliques, mais si elle apprend que j'ai a quelques reprises tapper du speed et des tazs, ca passera mal, même si je lui dit que c'etait un test et que je n'en ai pas repris depuis pour la simple et bonne raison que les effets ne me conviennent pas et ne m'interessent pas (ce qui est la verité en plus). Après ca dépend du taz c'est vrai, mais je me contente de la MD quand j'en trouve.

Pour les opio c'est pas la peine d'en parler je pense, ya des parents qui comprendraient une consommation d'opiacés? :D

Par contre j'ai jouer carte sur table avec ma mère. Bon j'ai eviter de lui parler des prises de psyché étant mineur, mais dernierement je lui ai tout étalé sous le nez, ma fréquence, les produits en questions, les effets, on a même regarder ensemble la page wikipedia sur le LSD et la mescaline. Elle aime pas, ca lui fait peur... Mais au moins elle a essayer, et rien que pour ca c'est ma mere la meilleure. :D
 
Ben putain il m'aura pas porté chance ce topic ! Quelques jours après mes parents sont tombés successivement sur un paquet contenant de la salvia, puis un autre des champis, tout ça pendant que j'étais en festoche... mon père est pas trop contre du moment que je claque pas SES thunes et que je respecte les règles de sécurité (avec la salvia notamment), mais ma mère est archi-contre-tout-j'veux-meme-pas-en-entendre-parler et si je reçois un truc et que c'est elle qui le réceptionne zou, direct à la poubelle... :? Et là je me vois déjà en train de devoir fouiller la poubelle à mon retour pour récupérer mes Ephedra Supercaps... :roll:
 
Quand je vous lis, je me dis que c'est quand même bien pratique de ne pas habiter chez ses parents.

J'ai coupé les ponts avec les miens vers mes 17 ans, ce qui commence à faire long, mais je me souviens de ce que mon père m'avait dit à ce sujet :
"- Si un jour tu prends de la drogue, il faudra que tu me le dises.
- Pourquoi faire ?
- Comme ça je pourrai t'aider.
- (flairant l'arnaque) Ah ?
- Oui. Je te tuerai. C'est la seule aide possible."

Et mon papa n'est pas très 2nd degré.
 
Epsil a dit:
"- Si un jour tu prends de la drogue, il faudra que tu me le dises.
- Pourquoi faire ?
- Comme ça je pourrai t'aider.
- (flairant l'arnaque) Ah ?
- Oui. Je te tuerai. C'est la seule aide possible."

Et mon papa n'est pas très 2nd degré.

C'est fin...

Désolé, je compatis, je peux pas faire mieux. :goodman:
 
Tu m'a converti à cela lors de notre envolée lyrique sur la création d'une assoc. Avant j'pensez l'inverse...
 
Tiax a dit:
"Pour vivre heureux, vivons cachés."

D'une part. Mais d'un autre côté, j'pense que parfois on se doit au silence non pas pour se préserver soit même, mais pour protéger les autres.

J'ai toujours rêvé de parler psychédélisme avec mes parents, je m'assume pleinement, mais si je ne le fais pas c'est uniquement pour les épargner. Ils se feraient beaucoup trop de mouron.
 
Ton bonheur passe par celui de tes proches, la citations est donc validé...aerf pluto tu me déçois entre les gouttes à 20balles et les problèmes d'interprétations^^

Putain je refllod, attaché moi!!!!
 
P'tain j'suis blasé, me reste plus qu'à aller mater la redif de Secret Story...

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-> signature!

A part pour le cannabis! ca n'a pas été trop dur de démonter la désinformation, et c'était util d'en parler pour pouvoir cultiver peinard et sans risques :)
Je verrais si je peux avancer dans le dialogue dé que j'ai mon diplôme ( dans 1 an), vu que je serais alors tout a fait autonome
 
Bonjour,

Alors je vais tenter d'expliquer mon point de vue sur le sujet. Disons que je ne ressent pas le besoin de partager avec ma famille mes experiences de diverses drogues. Depuis tout jeune je consomme des choses et d'autres, et je pense etre relativement discret sur ce point, SURTOUT avec la famille. Pourquoi ? A cause du formatage "anti-drogue" qu'ils ont tous subis et tous accepté en tant que tel, soit, et bien je le respecte. Je deteste essayer de faire changer les gens. De plus je considere les religions comme quelque chose de personnel, et je n'aime pas les gens qui parle de leur maniere de voir les choses a travers leur religion, c'est pareil pour moi avec la drogue, j'ai compris que c'etait quelque chose entre moi et moi. Cela ne m'empeche pas d'en parler a certains amis qui ont egalement vecu des experiences similaires, mais eux sont en mesure de comprendre et accepte cela, se qui n'est pas le cas des "autres".

Je m'apperçois apres ce paragraphe que je considere les gens en deux camps bien distincts, ceux qui ont vecu des experiences psychedeliques (car meme ceux qui prenne par exemple, de la coke, si tu leur parle du monde qui s'ouvre suite a la prise d'entheo, ils vont commencé a sourrir...) et ceux qui sont vierge de tout cela.
 
PaRaLLeL a dit:
Je m'apperçois apres ce paragraphe que je considere les gens en deux camps bien distincts, ceux qui ont vecu des experiences psychedeliques (car meme ceux qui prenne par exemple, de la coke, si tu leur parle du monde qui s'ouvre suite a la prise d'entheo, ils vont commencé a sourrir...) et ceux qui sont vierge de tout cela.

En pratique je comprends ce que tu veux dire.
En théorie, je trouve ça dommage. Tu condamnes toute une population parce qu'elle ne comprendra pas et qu'elle est étrangère à cet univers, c'est très définitif. Sans essayer de changer les gens et leur façon de percevoir les choses (à travers le prisme de la morale admise, de la religion, bla bla), avoir un dialogue où personne n'impose ses idées mais essaye de comprendre celles de l'autre est envisageable. Pas avec tout le monde, je te l'accorde, mais on ne peut pas savoir avant d'avoir essayé.
Je me dis que ça me ferait chier que quelqu'un ne me parle pas d'expériences qu'il a vécues sous prétexte que, ne les ayant pas vécues, il me juge incapable de les comprendre ou de les accepter.

Mais encore une fois, en pratique, je comprends bien que peu de gens, surtout la famille, surtout concernant ces sujets comme la drogue, sont peu enclins à écouter et entendre en se débarrassant des idées préconçues généralement admises. Mais ça existe.

Je me trouve enrobée de naïveté en me relisant. Mais j'ai le droit, je suis encore jeune et innocente.
 
C'est très intéressant ce qu'a écrit Parallel, on ne va quand même pas nier qu'en avalant toutes ces substances, c'est bien notre condition d'humain que l'on cherche à dépasser. Plus qu'un signe, c'est un aveu. Il y a un thème universel, un leitmotiv dans l'histoire de l'Homme qui est celui de la survivance de l'âme et de la résurrection. Pour avoir travaillé avec des personnes âgées complètement impotentes, il y a des regards plus difficiles que d'autres à soutenir, on sent bien que l'esprit retenu prisonnier dans le corps y est en souffrance et n'attend que d'être libéré. Il peut m'arriver de ressentir exactement la même chose avec des personnes parfaitement valides qui n'ont jamais fais l'expérience d'enthéogènes ou de psychedliques simplement parce qu'elles se doutent que la vie de l'esprit ne se limite pas à l'expérience qu'elles en ont et que ça ne va pas comme ça devrait. Je pense que nous sommes quelque part en un point indertéminé de ce que j'appellerais l'odyssée de l'esprit, il n'en tient qu'à nous de continuer à progresser.
 
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