ça fait longtemps que je ne pratique plus sous drogues, mais j'ai quelques souvenirs plus ou moins glauques...
Sous kétamine une fois, où moi et la nana étions des personnages mythologiques démoniaques qui s'amusaient à se vampiriser nos fluides énergétiques : une expérience vraiment bizarre qui ne m'est plus arrivé depuis. Je me souviens que son sourire montait vraiment jusqu'aux oreilles, qu'elle transpirait beaucoup, que ses dents étaient pointues et ses yeux grands ouverts... je passerai les détails...
Sous lsd plusieurs fois. Une fois totalement dingue où les sensations étaient ultra-exacerbées, la fille n'en avait pas pris et ne savait pas que j'étais en pleine montée. Elle est devenue complètement dingue et moi j'étais en pure transe cosmique haha; le tout a duré au moins 5 heures, et surtout pas de lubrifiant artificiel, quelle horreur ce truc... C'est la seule fois où c'est allé très très loin, en sexe pur en tout cas. Mes autres expériences étaient plutôt érotico-mystiques, très profondes, mais sans la, mh, profondeur physique du truc. De simples regards et caresses deviennent des orgasmes continus.
Je dirais que sous lsd, si le contexte le veut et qu'il y a une connexion à ce niveau là avec la personne, ça peut grave le faire. La seule condition pour que la connexion se fasse vraiment bien tout du long, c'est que rien ne doit être caché, tout doit être exprimé et clair.
Sous alcool j'ai vécu moultes partouzes y'a bien longtemps, c'était marrant et parfois très glauque dans des lieux glauques mais toujours avec des gens cools quand même, mais le niveau de décadence était à son plein à cette époque et je ne réitérerai sûrement pas le truc.
Aujourd'hui je redécouvre ce que j'ai pu découvrir sous certaines drogues sans drogues. Je pratique beaucoup moins qu'avant mais lorsque ça arrive, cela vaut toutes les meilleures expériences, sans altération d'esprit artificielle, d'une manière simple et connectée. Là encore, il est évident que le rapport doit être sain et clair entre les deux, sinon c'est pas possible pour moi.
La "baise" c'était marrant un temps, mais quand tu redécouvres certaines choses après un certain temps d'ascétisme, que tu as du coup une nouvelle vision de la chose, ben la "baise" devient un besoin totalement inutile. C'est comme la drogue, et un peu comme tout en fait. En étant dans l'excès d'usage ou l'excès mental et fantasmé du sexe (ou autres), on en perds vraiment le sens, la profondeur de l'expérience. Je me suis donc dit que quitte à faire l'amour, autant le faire entièrement et bien, et quitte à baiser autant ne pas le faire et s'occuper autrement. En fait, je me suis dis la même chose pour la drogue, l'alcool et tous les autres plaisirs qui n'en sont plus lorsque l'habitude ou l'obsession s'installent.