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Les conséquences globales des psychédéliques sur votre vie

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Meirrion
  • Date de début Date de début
Perso le changement n'est pas directement lié à la prise de psyché, il est d'abord lié à des révélations, qui elles, sont lié à la prise de psyché. Non pas que les psyché me donnent des révélation, mais ils permettent à mon cerveaux d'en avoir. C'est comme ça que je le vis. Ca revient au même vous m'direz, mais j'trouve que de parler de ces "étapes" est important pour la mise en condition.
 
Je ne sais pas si les psyché ont vraiment changé ma vie ; mais en tout cas, ç'aurait été dommage de ne pas connaître tout cela. <3
 
Tout ce que j'ai lus de l'auteur est fort intéressant , je vais simplement revenir sur ce qui est dit ici et aller pêcher un peu dans toutes les réponses pour comprendre que nous sommes tous inéluctablement confrontés à ces questions et qu'hélas ( je pense ) seront le fruit d'autres questions qui nous interpellent ( ouch , dans ma tête j'en ai déjà suffisamment ) tous .

Là on parle des psychés , comment les aborder , les conséquences sociales qui s'ensuivent etc etc

Malgré toute cette lecture je pense qu'au final nous sommes toutes et tous imprégnés de l'endoctrinement de la société ,
Quand je lis par exemple les conséquences sur les moins de 18 ans je me dit que c'est une pure connerie , si je fais un retour dans le temps à l'âge de mes 17 ans , je pense qu'en venant ici j'aurai une pensée goguenarde sur le "concept de la majorité" , quelque part vous vous rendez pas compte de certains concepts qui sont déjà dans vos neurones hélas bien imprégnés , quand je dis vous je fais de l'auto dérision car je suis aussi de mon coté pris dans cet engrenage infernal que cette société à crée de toute pièce , après je ne dis pas qu'il faille drogué toute ces culottes courtes loin de là .. bien vrai qu'il faut laisser au cerveau d'être bien construit pour s'y mettre ...

Je vous fait simplement rappeler que parfois , vous aussi dans vos écrits vous dites des choses qui pourraient aussi bien être sources d'amusements pour un jeune mec de 17 ans aussi précoce qu'un mec de 40 ans , ça prouve bien que personne n'as la raison absolue ( et ni moi car ce texte peut être lu de manière moqueuse ) .
Enfin bref nous sommes toujours la petite grenouille qui crève progressivement dans un bassin d'eau qui passe de tiède à bouillant s'en rendre compte ... La preuve pour revenir sur le débat de la majorité de tout pays , preuve que moutons que nous sommes , sommes obligés de suivre à la lettre les bonnes initiatives que la société nous incombe de faire ( dixit le sujet "interdit au moins de 18 ans ) .

Vous avez beau vous poser toutes ces questions sur ce qui adviendra de vous dans le social mais je pense que le seul vrai remède là dedans ( comme bcp l'ont fait comprendre sur ce sujet fort intéressant ) c'est votre manière de faire la part du monde extérieur et de vos expérience en psyché , cela ne relève que du psykotage rien de plus .

enfin c'est la parfaite théorie de l'équilibre , théorie appliquée partout autours de vous , c'est dingue comme on se laisse facilement avoir par le juste milieu ( chaos ) , alors milieu ? pas milieu ? en haut ? en bas ?
Ben en fait ni les uns des autres , c'est vous même le propre acteur de votre équilibre et pas des psychés , les psychés proviennent souvent de cette impulsion d'idées posées , Sade dit vrai là dessus .

Voili voilou , je reste objectif et là j'ai la flemme d'en dire plus , ne prenez pas mes dires pour ce que je pense être ma seule raison infuse .
comme vous je reste dans le doute pour mes jours futurs et bah , c'est pas si important car de toute manière notre esprit quittera ce bas monde matériel ( me parlez pas de réincarnation j'y crois pas , je crois à plus et en bien mieux que de revenir ici ) .
Je ne suis pas matérialiste ni qu'intéressé par le pognon mais il y a une chose essentielle là dedans ou on parle peu , c'est d'avoir les moyens financiers suffisants ...
Là vous pouvez prendre toutes les drogues ça passera mieux mais pas pour tout le monde , c'est con à dire mais sans pognon tu déprime et tu te flingue petit à petit , y a quelques exceptions de gens riches qui se suicident à l'instar d'un Kurt ou d'une Emmy mais peut être qu'ils ont vu des choses et ils se sont dit ben à quoi bon rester dans le monde matériel ...

Quand t'as pas un sucre pour faire ton café sucré au matin , quand tu compte dans ta tête pour faire 10 euros de courses à LIDL car tu veux pas te taper la honte avec ta calculatrice (vu le peu d'aliments sur le panier) , quand tu refuse des sorties en faisant croire que t'as pas envie à tes amis car en faite t'as pas un rond , etc etc là oui y a soucis ( oui oui y a du vécu , j'ai pas toujours bossé ) .
Nous ne préoccupons pas de nos sorts avec les psychés les amis , y a bien pire que ça comme d'être accroc ( ou pas ) et sans pognon par exemple

j'assume , je me drogue , j'ai eu mon DPLG paysagiste et tout va bien mais je pense à ceux qui ont davantage à se plaindre ou crèvent la dalle sans pouvoir manger un bout de pain ou s'en faire même un juste avec un carré de levure et 250gr de farine .

Je n'idéalise pas ce texte , il est en direction de personne ici , il globalise juste les palabres lus ici et là et c'est mon le coup de gueule du dimanche et ça fait un bien fou !

bonne journée les sacs à viande ! :tonqe:
 
Salut à tous,
Moi, c'est clair, l'acide a été que j'ai pris dans les années 60-70 m'a fait connaître ce que les Hindous appellent l'expérience de Brahman. Ca tombait bien, parce que c'était ce que je cherchais. C'étaient des trips avec de l'acide de très bonne qualité (qu'on m'a toujours offert, je n'en ai jamais acheté). Après mon premier trip, avec un bon guide, j'ai eu la certitude de connaître une nouvelle naissance.
Il faut dire que les conditions étaient idéales, dans un village de pêcheurs marocains, sans la moindre électricité, et dehors sous un ciel étoilé.
J'ai aussi connu des mauvais trips mais je n'ai jamais eu de visions particulières (sauf un retour d'acide dans la poste de Tunis où je me suis retrouvé dans un dessin animé. J'ai rigolé et c'est passé en deux secondes. Maintenant que je suis vieux, je n'en prendrai plus, because 12 heures de trip, ça crève le bonhomme, mais je n'oublierai jamais ce que j'ai connu.
Il y en a qui connaissent la même chose avec la méditation ou la kundalini. Tant mieux.
 
Salut par ici.

Je n'ai pas tout lu, mais, en ce qui me concerne, les psychédéliques "violents" m'ont libérés, alors que j'étais asservi à la weed depuis depuis années. Une véritable éponge, au point, il y a quelques mois de me retrouver à aller aux urgences psychiatriques sans savoir qui j'étais. Impossible de savoir si j'aimais le rouge, le bleu, le goût de telle ou bien telle chose. J'ai passé 6 ans à ronger ma personnalité, mon identité. J'ai rompu le contact avec ma famille, quitté ma copine alors même qu'on parlait de s'engager pour "de vrai", si vous voyez ce que je veux dire. J'ai fini par développer une agoraphobie, j'ai perdu la notion du temps et je me suis réfugié bien profondément dans un monde à moi. J'ai plus vu la lumière du jour pendant des semaines, volets constamment fermé pour mieux oublier qu'il y avait un truc, juste dehors. A vrai dire, quelque part, ce sont les stup' qui m'ont sorti de cet espèce d'auto-vampirisme, quand ils m'ont embarqué ma growbox.
Et depuis, mon rapport aux psychédéliques a terriblement basculé, mais dans un sens où j'ai fini par piger ce mot: enthéogène. Tandis que j'avais toujours eu l'impression de glisser, glisser, glisser, c'est devenu libérateur.

Par contre, Cypripedium, je suis à la fois d'accord avec toi, et en désaccord. En ce qui me concerne, je crois pas que je puisse pointer le thc du doigt en criant au bûcher. J'ai choisi de m'enfoncer, pis j'ai choisi de passer le point de "non-retour" où tu déconnectes complètement. J'en avais juste rien à foutre. Y'avait une citation que j'aimais bien: "La libération ultime doit avoir lieu par un développement qui ne dois pas déprendre de l&#8217;usage d&#8217;un psychédélique, qu&#8217;il soit sous forme végétale ou chimique, cependant ils peuvent aider à en découvrir le chemin." (Stolaroff). Par contre, je crois que c'est bien de se poser ces questions. Je crois pas qu'il y ait de question inutile. Et puis, psychotage. Bien sur. Mais c'est pas parce que c'est un psychotage que c'est moins vrai, moins important. Finalement, je crois que l'important, c'est de se détacher de ses regrets, se remettre un peu en perspective.
 
Lorsque je suis sous psychés, et j'imagine que je ne suis pas le seul, j'ai parfois peur de briser une trop grosse carapace en moi, ou bien de "comprendre" quelque chose d'assez gros pour que je devienne "mésadapté" social. Non pas FOU, mais bien mésadapté social, et que je ne puisse plus avoir une relation normale avec mes proches.

Les gens à qui c'est arrivé ont probablement fini internés, diagnostiqués schizophrènes ou bien ont simplement réussi à se débarrasser de leur vie actuelle pour vivre en retraite...
 
Ou ils se sont confrontés à la "réinsertion sociale", avec de la motivation pour vivre "normalement" ça doit le faire !
 
On est pas des ermites non plus Laura...(enfin pas moi en tous cas).
Donc tu te confrontes forcément à des gens "normaux" (ta famille, les employeurs, les structures sociales avec qui tu dois dealer si tu ne peux plus aller bosser...).
Et c'est clair que dans le cas que cite Jeunot, quand tu perds ta "carapace" d'un seul coup, c'est chaud.
Y a un temps de réadaptation (à part aller vivre au fond des bois ou sur une île déserte), et ça que tu veuilles "vivre normalement" ou trouver une autre voie...la reconstruction ne se fait pas en claquant des doigts.

Jeunot a dit:
Les gens à qui c'est arrivé ont probablement fini internés, diagnostiqués schizophrènes ou bien ont simplement réussi à se débarrasser de leur vie actuelle pour vivre en retraite...

Heureusement, il existe aussi d'autres solutions parfois.
Ca dépends surtout de ceux (et de l'amour) qui t'entoure, du temps aussi...
 
Jhi-dou a dit:
Y a un temps de réadaptation (à part aller vivre au fond des bois ou sur une île déserte), et ça que tu veuilles "vivre normalement" ou trouver une autre voie...la reconstruction ne se fait pas en claquant des doigts.

Oui, avec de la motivation en un an ça doit le faire !
 
Non pas FOU, mais bien mésadapté social

C'est l'exacte définition de la folie. L'exemple le plus flagrant, c'est l'hystérie. Depuis sa découverte (fin du XIXème siècle) à aujourd'hui, les symptômes ont complètement évolués. On est fou par rapport à la société. Il n'y a pas de puissance objective qui vient dire "ça, c'est fou". La grande spécialité de l'hystérique, c'est la conversion hystérique: algies soudaines, cécité, paralysies, crise de convulsions, etc...Sans AUCUNE cause biologique. Ben les convulsions ont pratiquement disparu des symptômes de l'hystérie aujourd'hui. C'est le meilleur cas de psycho-somatique. Un vieux problème de phénoménologie: Un arbre qui tombe, disons qu'il fait "CRRRRR". Maintenant, un arbre tombe dans une forêt à des milliers de kilomètres de tout être humain. Personne ne peut le voir, ni l'entendre. Est-ce que le bruit de cet arbre qui tombe existe?
Un phénoménologue pur et dur (j'en suis) dirait que non. La réalité est subjective, et il existe autant de réalités que d'êtres humains. Nous comprenons le monde grâce à nos perceptions, et comme nous partageons un même système de biologique (et cognitif), hé ben il y a un consensus. Sortez du consensus, vous serez un malade mental. Cherchez à sortir de ce consensus pour explorer d'autres réalités, et vous serez un psychonaute. C'est pas parce que la lumière agit particulièrement sur la couleur d'un objet que cet objet est de "cette couleur", mais parce que les gens se mettent d'accord. Et pour nous coller au consensus social, nous sommes prêt à modifier notre cognition. (cf: Expérience de Ash)
Ce que je veux dire, c'est que les psychédéliques induisent, d'un point de vue théorique, une folie passagère. Ils ne font que ça. Je crois surtout que certains se préparent très mal à l'expérience d'un psychédélique. Chacun sa technique pour garder à l'esprit son attache. Personnellement, j'utilise un pendentif qui vient me rappeler "Hé ho, un jour, faudra que tu reviennes". D'ailleurs, lors des angoisses, je le prends dans ma main, et hop, ça me rassure. C'est un talisman, en quelque sorte.

Les gens à qui c'est arrivé ont probablement fini internés, diagnostiqués schizophrènes ou bien ont simplement réussi à se débarrasser de leur vie actuelle pour vivre en retraite...


Pas de souci de ce côté là, il en faut beaucoup pour interner quelqu'un :p Il y a des critères très précis, qui vont bien au-delà du fait d'avoir du mal à communiquer. On interne pas les autistes, par exemple. Et pour la schizophrénie, il y a des facteurs biologiques (qui peuvent ou non rentrer dans le diagnostic), mais surtout un phénomène dit de "discordance". C'est ce qu'on appelle un symptôme pathognomonique: il permet de diagnostiquer la maladie à lui seul. Les psychédéliques n'induisent pas de discordances. Ou en tout cas, j'ai jamais vu ça de ma vie! Encore une fois, lorsqu'un schizophrène décompense par la prise de psychotrope, c'est que la schizophrénie était déjà là, mais compensée. C'est un peu comme les porteurs sains.

Ce que je trouve assez dommage, c'est que dans votre discours, on a l'impression que couper le cordon social, c'est "mal en soi". Moi je pense pas que ce soit un mal, que ce soit mauvais. C'est juste difficile à supporter, mais finalement, est-ce que ce n'est pas qu'une faiblesse de l'être humain? Si quelqu'un, et certains y arrivent, peut couper ce cordon sans en souffrir, avec ou sans psychédélique, je crois qu'il est arrivé à se rapprocher de ce que Nietzsche appelait le Surhomme. Il a dépassé sa condition d'être humain. La question, c'est la souffrance.
 
Psilosophia a dit:
Putain je dois être nul mais j'arrive pas à savoir ce que la prise de psychés a changé en moi. J'ai la nette sensation de manquer de recul sur tout ça, il va falloir que je me pense sérieusement sur la question.

Pourtant ces derniers mois ont été saupoudrés de MXE, niveau recul j'ai été servi.

Cordialement...


J'ai la même vision, mais aussi pendant des années et des années je prenais des psychédéliques pas dans un but absolu d'introspection mais de "rallongement" de délires MDMA en free, boite technos, ou en after avec des potes.

C'est seulement une ou deux fois qu'après un trip je m'étais dit : "Tiens, ça m'a fait un truc profond", sans pouvoir dire si c'était négatif, neutre ou positif.
Ce que j'ai perçu c'est l'effacement de ma timidité (mais est ce les prods dans l'absolu ou le changement en vieillissant tout simplement).

Sinon ça n'a pas altéré mes facultés mentales, en tout cas. Et peut être que mon système nerveux en a aussi pris un coup, mais ça je le regretterai dans 20 ans si c'est le cas.

Si ! La DMT (cf mon TR), m'a vachement apporté, niveau mort (plus peur de la mort du tout, mais pas négativement, une névrose en moins) et niveau vertige (peur du vide). Et tout ça en une soirée, sans en faire l'apologie car c'est aussi roulette russe (ça dépend de la personne, son s&s, son moral, mental, age, etc...).
 
Faudrait qu'un psycho test d'aller chez le psy en ayant prit un ou deux cartons, peu être que ça peut favoriser le développement personnel arf :mrgreen:
 
MMMM j'sais pas si je serai capable, un psychologue-vegas-parano huhu
 
Hé vous nous faites la plus grosse blague du forum ou j'ai mal compris ??? :rolleyes:


  • La thérapie psycholytique[SUP]65[/SUP], surtout mise en &#339;uvre en Europe, consiste à administrer des doses moyennes de LSD sur plusieurs jours à intervalles de temps réguliers. Les expériences vécues sous LSD servent comme moyen d'expression thérapeutique dans le cadre de discussions collectives.
  • La thérapie psychédélique, surtout mise en &#339;uvre aux États-Unis, consiste à préparer le sujet avant une administration unique et importante de LSD. Cette expérience doit déclencher un choc qui sert ensuite de point de départ à une restructuration de la personnalité.
La première clinique basant ses soins sur l'application du LSD ouvre ses portes aux États-Unis en 1952. Alfred Hubbard l'utilise notamment pour le traitement des dépressions et de l'alcoolisme. Il est aussi utilisé dans certaines études comme adjuvant des psychothérapies[SUP]19[/SUP].
Le LSD trouve aussi d'autres applications médicales plus accessoires[SUP]10[/SUP].
Sandoz[SUP]51[/SUP] le préconise dans les recherches expérimentales sur la nature des psychoses afin d'étudier les déviations du psychisme. Ainsi, avec la découverte des neuroleptiques, il est étudié en psychiatrie puisqu'il est censé induire une psychose artificielle permettant des recherches sur les mécanismes neurochimiques des psychoses naturelles (schizophrénies, etc.). Les recherches sur le LSD ont mis en évidence le rôle de la sérotonine dans la schizophrénie, notamment par le chercheur J.H. Gaddum. De nombreux psychiatres l'ont par ailleurs expérimenté sur eux-mêmes, avec leurs patients, afin de découvrir des voies meilleures pour des traitements efficaces. Les résultats concrets furent assez décevants. Rapidement, cette molécule ainsi que d'autres drogues psychédéliques, furent abandonnées par les psychiatres.
Des observations cliniques américaines[SUP]66[/SUP] sur des patients en fin de vie ont montré que le LSD permettait d'amoindrir des douleurs résistantes aux antalgiques traditionnels[SUP]67[/SUP]. De plus, dans certains cas, l'introspection provoquée par le LSD a permis d'apaiser les patients.
Avec le classement du LSD comme psychotrope par l'ONU, les expérimentations s'arrêtent, pour reprendre à partir du milieu des années 1980. En 1988, la Suisse autorise des thérapeutes à l'utiliser pour traiter des troubles du comportement alimentaire et des états dépressifs[SUP]68[/SUP][SUP],[/SUP][SUP]69[/SUP]. En 1991, la FDA autorise, pour la première fois depuis les années 1970, un protocole d'essai avec des psychédéliques pour un traitement des addictions[SUP]19[/SUP]. Les recherches à venir concernent[SUP]70[/SUP] : le mode d'action des lysergamides pour tenter d'expliquer la différence d'effets entre le LSD et les autres ; le potentiel thérapeutique du LSD et de la psilocybine dans le traitement des algies vasculaires de la face ; le potentiel du LSD dans les thérapies pour des troubles majeurs de l'anxiété.
En 2007, il n'existe pas de pays avec des médicaments utilisant le LSD qui soit autorisé ou commercialisé, même si d'autres dérivés de l'ergot de seigle non-psychotropes ont trouvé des applications médicales.
Le LSD a été utilisé avec succès comme thérapie de l'alcoolisme et de l'héroïnomanie, ainsi que de la douleur, de l'anxiété et de la dépression des patients cancéreux en fin de vie[SUP]71[/SUP]. En 2012, une méta-analyse, qui porte sur 6 études regroupant 536 patients, met en évidence un lien entre une prise unique de LSD et la baisse d'abus d'alcool chez des alcooliques[SUP]72[/SUP].
 
D'accord d'accord, c'est un beau copié collé.

Je parlais de mon expérience, ça me paraît pas être une blague de dire que le LSD ne semble pas avoir eu un impact réel sur mon psychisme... Pourtant j'suis plus tout jeune, et j'ai commencé très jeune.


(...)met en évidence un lien entre une prise unique de LSD et la baisse d'abus d'alcool chez des alcooliques(...)

CA à mes yeux c'est une grooooossssssssse blague !
 
Voilà une explication comme je les aime <3
 
Considérer que les prods ne nous apportent rien de notable a long terme reste quelque chose de tres subjectif, et la notion d'apport est tres difficile a définir. Je n'y crois pas une seule seconde car tant d'autres expériences personnelles nous prouvent le contraire! Je vais la jouer généraliste, tout simplement parce que je crois que c'est la somme de toutes les expériences qui fait sens. Que l'on n'ait pas écrit un roman sous le coup de la fureur poétique, rédigé un traité de philosophie ou inventé la psychanalyse (des drogués géniaux), on devrait néanmoins tous pouvoir ressentir le fait que quelque chose s'est inscrit plus ou moins profondément en nous, comme une marque invisible a l'oeil nu, et pourtant indélébile. Ne peut-on pas considérer que toute modification de perception, du ressenti, etc., n'est pas déja en soi un apport sur le plan individuel? A ce titre, il me semble évident que les prod. ont un impact indéniable sur le psychisme. S'ils sont capables de nous foutre par terre et faire disjoncter, alors l'inverse, c'est a dire provoquer des expériences positives sur notre environnement et notre psyché, est tout aussi vrai. En tant que déconditionneurs physiques et psychiques, les prods nous ouvrent de nouvelles portes de perception de notre etre et de notre environnement, et nous incitent généralement a etre davantage a l'écoute de notre corps, ce qui est déja un pas de plus vers la connaissance de son fonctionnement et de ses limites. Cecla inclue par exemple la connaissance du circuit de la récompense et tout son jeu hormonal. Ensuite, les prods permettent une mise a distance de nos sens, ou du moins une remise en question, et cet état nous fait naturellement prendre du recul par rapport a notre machinerie humaine : sa finitude, ses ruses, ses leurres. Et absolument TOUT ce qui nous permet de voir ou d'appréhender le monde différemment (l'Art bien sur, mais aussi un simple changement de perspective en gravissant une montagne, en plongeant pour faire ami ami avec les poissons, etc.) nous permet de prendre du recul par rapport a notre corps et notre perspective tout humaine... donc de se déciller un peu plus. Par ailleurs, en ce qui concerne le progres scientifique et médical, donc sur un plan social, il faut quand meme rappeler cette anocdote qui est ENOOOORME : le découvreur de la forme hélicoidale de l'ADN l'aurait "vue" sous trip LSD... excusez du peu dans l'interet du produit pour l'Homme... Certains vont plus loin, et la théorie du singe ivre n'est pas non plus dénuée de sens... (théorie de l'évolution humaine par la consommation de psychotropes). Ensuite, lu sur ce topic avec le LSD : guérison de l'agoraphobie, du vertige, de la dépendance au cannabis... Enfin, les prods peuvent dans certains cas nous amener a découvrir d'autres dimensions ou perspectives, ou du moins appréhender d'une maniere "efficace" ou plus "claire" notre finitude. Une conscience aiguisée de notre état microscopique et limité qui s'accompagne paradoxalement de celle, plus évasive, de notre importance transcendantale et de notre relation au cosmos. Le mystere de notre existence s'en trouve conforté, certes, mais il conserve intact toute sa beauté et nous semble plus proche, plus beau, plus clair, plus simple. En gros, on pourrait dire qu'ouvrir les portes de la perception, c'est faire un pas de plus vers la certitude qu'on ne sait rien, :grin: et cela nous offre ainsi un "acces élargi" a la compréhension du monde. J'irai plus loin en disant que cela ouvre la porte a une sorte d'athéisme mystique, :prayer:capable de nous délivrer des religions tout en réactivant le sens du sacré (du moins dans les sociétés ou l'athéisme est répandu). Pour conclure, il me semble évident, pour toutes les raisons citées au-dessus, que les prods. ont eu un apport indéniable sur l'Homme.Oui, les prods agissent comme des révélateurs de notre psyché, et si jamais ils ne nous apprennent vraiment rien, c'est parce que notre esprit manque d'analyse ou de curiosité, ce qui est bien dommage, ou encore parce que notre démarche elle meme reste purement consommatrice... ce qui est respectable mais bien partiel.
 
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