Salut!
Je me suis mis également à la vaporisation depuis environs trois semaines.
Ca faisait longtemps que j'envisageais de passer à la vapo, mais j'ai dû attendre d'être sûr de ne plus avoir envie de retomber dans le tabac avant. En effet, j'étais fumeur de roulées, le geste, le goût, tout ça... Et puis je suis passé à la cigarette électronqiue (pas mon premier essai, mais une fois qu'on trouve "sa" vape et le matos idoine, c'est plutôt facile). Le point noir de mon histoire, c'est que tant que j'avais du tabac et des feuilles à portée de main, prétenduement juste pour rouler mes pécos, bah j'étais toujours tenté par une clope. Ou deux. Ou trois...
Donc, pour moi, le prérequis pour adopter le vaporisateur pour ma weed, c'était d'arrêter de fumer et de pouvoir me dispenser de tabac.
Sur les conseils d'une amie grosse fumeuse de weed et pourtant incapable de passer à la clope électronique, j'ai pris un Boundless CFX.
J'ai trois semaines de vape de weed derrière moi et quatre mois sans tabac. Je suis plutôt trèèès satisfait d'avoir franchi le cap.
Je vais tout de suite donner ce qui est à mon avis LE truc qui peut rebuter certain-e-s fumeu-r-se-s de weed: si vous chercher l'écroulage absolu, la vaporisation ne vous conviendra probablement pas.
Autrement dit: je suis bien high quand je vape mais j'arrive pas à me coller de grooosses claque genre dodo.
Après, j'ai jamais été un "gros" fumeur, au sens où je suis un fumeur quasi quotidien mais je n'ai jamais été du genre à couler des douilles ou fumer des battes pures. Du coup, je remplis très peu le bol du vapo (à l'oeil, 1/8ème de sa contenance) et j'ai l'équivalent "propre" de l'effet que j'aurais eu avec un joint classique. C'est à dire que je mets facilement moitié moins de matos à effet égal.
J'ai pas encore testé avec un bol rempli ras la gueule, sauf une fois au chalet (j'étais sous LSD, ça compte pas).
L'appareil est très agréable et facile à utiliser. Le nettoyage ne pose aucun problème du moment que vous ne vaporisez pas trop de shit en aspirant comme une brute (sans quoi la succion fait remonter le teuteu mou et collant contre la grille et s'y colle en la bouchant, c'est pénible).
J'ai eu l'occasion de tirer à nouveau sur un joint tradi, et... bof. Ca me cogne trop fort, je "gère" pas ma montée, c'est un peu tout dans la gueule et on te laisse pas trop moduler ta défonce... plus de ça avec le vapo! Une fois qu'on a compris quelle quantité et combien d'inspiration nous met dans tel ou tel état, c'est vraiment cool.
Le truc auquel il peut être difficile, ou du moins surprenant de s'habituer, c'est de ne pas pas avoir l'effet stone corporel. J'ai pendant des années pris l'habitude de faire mes trucs relous AVANT de rouler, sans quoi je sais que la motivation s'évapore. Pas avec le vapo. C'est très étrange parce qu'on associe facilement l'état d'écroulage-loque à son niveau de défonce, ça donne la mesure du truc quoi. Pas avec le vapo... ce qui me pousse à dire que c'est un peu comme piccoler à bloc mais sans les effets type désorientation, perte d'équilibre, difficulté d'élocution... on se demande forcément si on est vraiment bourré.
pareil avec le vapo. Il arrive un moment où on se demande si on est vraiment déchiré puisque pas démotivé, capable d'être actif, pas écroulé, et - assez cool - des yeux bien moins sablés et rougeoyants...
Donc voilà, pour moi c'est OK, c'est même une chouette petite révolution dans ma façon de consommer