Dementia praecox ou le groupe des schizophrénies de Bleuler. (très complet)
Le Schizo et les langues ou la Phonétique chez le psychotique de Louis Wolfson
(vachement intéressant par rapport au morcellement/fragmentation de la langue chez les schizophrénes. Leur langue est ponctuée de néologismes, de mots-utilisés-pour-un-autre, d'une syntaxe qui reflète leur dissociation).
Les troubles psychotiques de Pierre-Michel Llorca (Bon, ca c'est du gros bouquin par contre, un truc universitaire).
et sinon
Introduction à la psychanalyse de Freud. Qui est très intéressant quoique très accès sur la névrose. Mais certains chapitres parent de la structure psychotique.
edit pour Glitch :
1) Oui, le trouble dissociatif de l'identité (ou syndrome de personnalité multiple) relève plus d'un bordeline ou d'une maladie cérébrale chronique (eh oui, la science hein) que d'une psychose. Souvent dans les films on préfère dire schizophrène parce que ca fait classe.
Mais, par exemple, le personnage de Léonardo Dicaprio dans Shutter Island est trèèèès loin d'être un schizophrène. Il souffre de personnalités multiples très bien séparés, distinctes et parfaitement stables.
2) ahahah les personnalités antisociales ouais j'avoue, ca fait partie des maladies "qui ont un nom qui fait pas peur mais qui, pourtant, fait flipper grave les infirmières muahahha)
3) La différence entre schizoïde et psychopathe est la suivante.
Schizoïde = Personne vivant reclue, seule, qui se protège de ses hallucinations. Souvent, ses hallus l'humilient, la trahissent, l'empêche d'aller vers les autres. Ce sont des personnes soumise par leurs voix interieurs. Dès qu'elles ont un contact avec quelqu'un, aussitôt, leurs voix interieurs analysent, critiquent et redoublent d'intensité.
Psychopathe = personne vivant seule, reclue et qui se protège des GENS. Leurs hallucinations les font se prendre pour un héro, quelqu'un qui a une tâche souvent anti-sociale. Leurs voix interieurs les confortent, leur assène un "dessein" souvent couplé avec masse de trucs mystiques. C'est souvent le cas d'un père ou d'un "maître" qui pousse le sujet à détester l'humain et à le considérer comme objet de jouissance.