Quoi de neuf ?

Bienvenue sur Psychonaut.fr !

Le forum des amateurs de drogues et des explorateurs de l'esprit

La question du calage (rester kéblo)

  • Auteur de la discussion Auteur de la discussion Ouroboros
  • Date de début Date de début
yamipotter a dit:
Ensuite il est vrai que la plupart des EIP n'ont jamais appris à travailler et que cela les empêchera de réussir dans les hauts niveaux d'études. Mais, je pense (cela est un avis personnel et non constaté par une étude) que les EIP ayant un HQI (un QI supérieur à 145) n'auront pas de problème pour apprendre "intuitivement" même dans les études sup, mais n'étant pas capable d’expliquer leur raisonnement, i.e de décrire la suites des liens de causalité, ils ne pourront pas briller dans ce type d'étude (sans aide préalable, bien entendu. Un EIP pourra très bien réussir ses études si il est aidé).
[/quote]

Je suis dans ce cas, mais ça m'a pas empêché de me casser la figure dès la 1ère. Et étant très émotif, j'ai abandonné même si j'ai redoublé puis fait une Tle pour les apparences, avant de ne pas me présenter au Bac. Et pour moi, ça a été ma maturité qui a poussé à faire des tests et révéler ce problème. (c'en est un pour moi.)
 
Chuis dans ce cas aussi.


Et puis j'vais rebondir plus tard, chuis à la bourre.


Mais juste histoir de dire, que, bah ouais, je branle rien, j'ai jamais rien branlé, et ça passe pour l'instant avec quelques petits efforts 2j avant les exams. Mais bon, j'ai quand même 5 ans de fac qui servent à rien derrière moi, a amasser les echecs :)
 
Saankan a dit:
Mais juste histoire de dire, que, bah ouais, je branle rien, j'ai jamais rien branlé, et ça passe pour l'instant avec quelques petits efforts 2j avant les exams. Mais bon, j'ai quand même 5 ans de fac qui servent à rien derrière moi, a amasser les échecs :)

J'avais suivie un peu ton parcours scolaire sur le forum et j'avais pensé à ce moment là que tu devais être un EIP.
Par contre t'a pas eu de chance sur le début de tes études dans le supérieur. Mais quand l'on trouve sa voie, c'est là où tout "redevient facile", on a à nouveau la joie d'apprendre comme au début de notre scolarité (primaire, etc.).

Pour Drymeen par contre, il est dommage que tu n'es pas été diagnostiqué plus tôt, car cela réduit largement les risques de "largage" dans les études. J'ai eu la chance d'être diagnostiqué tôt comme un EIP a HQI (avec l'âge minimum pour passer le WISC - III, c'est pour dire) et cela a permis à mes parents de "m'aider" dans mon apprentissage et le choix de mes études.
Pour toi ça a du être une grande souffrance ces années, où tu as "perdu" la magie de l'apprentissage immédiat. Je compatis.
 
J'ai rien branlé jusqu'au semestre dernier (1ere année de doctorat aux USA). Et ben j'ai pris ma petite claque ^^.
Bon, c'est pas EIP mais TDAH. Chacun son petit pet de travers...
 
J'ai été diagnostiqué très tôt, mais pas de prise en charge. Parents et psys à la ramasse.
 
C'est dommage...

On est pas mal en retard en France sur ce genre de diagnostics... Ici, ils sont carrément au taquet sur ces trucs et c'est très reconnu partout. Un peu trop peut-être même...
 
Nan, mais de toute manière, qu'est-ce que vous entendez par "prise en charge"?

J'veux dire, on fonctionne de manière tellement différente des gens "normaux", pas mieux, pas moins bien, juste... différemment.


J'suis pas en état de développer là, mais je dirais juste pensée non linéaire, arborisée/par "sauts", associations d'idées, d'émotions, de couleurs, de sons, etc.

C'est pour ça que le côté "précoce" est, à mon sens inadapté. On ets pas "précoces", pas "plus intelligents", on fonctionne juste pas pareil, à l'intuition, l'instinct.
 
Je suis 100% d'accord, et je regrette pas de m'être aperçu de ça assez tard, parce que au final j'en ai pas mal chié à certains moments mais ça m'a permis de développer des parades, des moyens de m'en sortir autrement.
C'est juste que y'a un moment où ça passe plus, et à ce moment c'est bien, je trouve, de pouvoir mettre le doigt sur un "problème", une particularité qui une fois identifiée va permettre de continuer les études/les projets,...

Si j'ai un gosse hyperactif, je le laisserai le plus longtemps possible développer ses propres parades, son esprit, tout ce qu'on veut, avant de le "prendre en charge", si besoin il y a. Et s'il y a pas besoin, ben y'a pas besoin.

Et oui on est différent et justement, se laisser du temps (en général c'est involontaire) permet de s'assumer pleinement dans cette différence. J'ai eu des périodes pas franchement agréable ou cette différence me revenait bien dans la gueule mais finalement j'en suis content et je ne voudrai pas être autrement.
Comme tu dis j'ai toujours fonctionné à l'instinct, à l'intuition. Mais du coup j'ai jamais bossé, j'ai révisé mon bac en 15 minutes (montre en main), j'ai pas bossé en prépa, j'ai pas bossé en école juste parce que je comprends très vite. Mais arrivé ici, je me suis retrouvé au point de rupture. Ma capacité à comprendre, pour la première fois, n'était plus suffisante pour me passer d'un travail personnel supplémentaire.
Et c'est à ce moment que avoir la possibilité de mettre le doigt (être pris en charge quoi, même si l'expression est naze) sur cette particularité m'a aidé. Aidé à repousser mes limites de travail pour aller plus loin. C'est ce que je veux et j'en suis ravi. Je prends mon pied intellectuellement sans être bloqué par une incapacité de me concentrer/de travailler plus de 10 minutes à mon bureau.

Le problème c'est que dans le cas du TDAH ou autre, le point de rupture arrive plus ou moins tard. En général c'est quand même pendant l'enfance/adolescence parce que après on s'y est fait et, que ce soit voulu ou non, on vit avec. Je connais des adultes TDAH qui ne suivent aucun traitement parce qu'ils s'en sont rendu compte tard et n'ont aucune raison de suivre un traitement parce que leur vie s'est faite de telle manière qu'ils ont accommodé leur particularité, et tout le mérite leur en revient.
Mais quand c'est un enfant en échec scolaire, avec des problèmes de comportement, à ce moment la question de la prise en charge se pose. Je pense qu'il faut être très prudent parce que les enfants c'est trèèès sensible. Mais si c'est quelque chose qui peut aidé sur le long terme, que ce soit aidé par des médoc ou juste un suivis que l'on veut (j'y connais pas assez), je pense que c'est pas forcément mal.

Mais chaque cas est unique.
Et je rajouterai que dans mon cas, pris en charge ne signifie pas forcément un suivis lourd. Ça peut aussi être tout simplement mettre le doigt sur une particularité et ainsi l'identifier pour ensuite, que ce soit seul ou aider, faire en sorte de diminuer les effets négatifs.
Et j'aime beaucoup mon côté lunaire et ne l'échangerai contre rien au monde ^^.

J'ai peut-être un peu dérivé mais en gros quand on a une particularité comme ça, parfois un coup de pouce ne fait pas de mal et permet de se réaliser pleinement, sans renier les aspects positifs de notre personnalité.
 
Un type médiocrement normal: Je sais pas trop de quoi vous parlez, mais ne rien fouttre jusqu'au lycée puis se ramasser et comprendre qu'il faut bosser, 75% des gens que je connais sont dans ce cas là. Sauter dans les petites classes, je trouve que c'est une connerie car on ne grandit pas avec les gens de son age, et a cette époque de la vie c'est important non? (tant que ça gère en cours) Après si vous fouttez rien et que vous y arrivez, c'est génial, en plus vous culpabilisez même pas de vous fouttre des énormes tartines!
 
C'est pas forcément une connerie de faire sauter une classe. Même si je me suis ramassé, j'avais énormément de mal avec les gens de mon âge, que je trouvais immatures. J'ai toujours traîné avec des gens qui avaient 2-4 ans de plus que moi. Avant de sauter une classe j'avais d'énormes problèmes d'intégration, et ça s'est beaucoup mieux passé après à ce niveau là. :wink:
 
Drymeen a dit:
J'ai toujours traîné avec des gens qui avaient 2-4 ans de plus que moi

Moi aussi mais pas dans le même milieu.Ce qui a été plus catastrophique que autre chose en faite.À certes,dès 16ans les parents "alcoolique" aimé déjà se confié à moi mais bon,j'aurais aimé évité certaines choses.
 
Bijord a dit:
Un type médiocrement normal: Je sais pas trop de quoi vous parlez, mais ne rien fouttre jusqu'au lycée puis se ramasser et comprendre qu'il faut bosser, 75% des gens que je connais sont dans ce cas là. Sauter dans les petites classes, je trouve que c'est une connerie car on ne grandit pas avec les gens de son age, et a cette époque de la vie c'est important non? (tant que ça gère en cours) Après si vous fouttez rien et que vous y arrivez, c'est génial, en plus vous culpabilisez même pas de vous fouttre des énormes tartines!

Bijord, le saut de classe est un moyen de lutter contre la souffrance des EIP, c'est loin d'être la meilleur méthode, mais au moins on fait quelque chose. Je vais reprendre l'exemple que j'avais déjà utilisé, toi tu es "normal" et on te mets dans une classe où tout les élèves sont atteints de déficience mentale, je ne suis pas sur que tu aurais de super rapport avec les gens de ta classe.

Ensuite pour une personne EIP ce n'est pas un euphémisme de dire qu'il ne fout rien pour bosser les cours avant et encore pendant le lycée. Il n'ouvre ses cours pour révisés que 15 min (montre en main) et comprend direct le cours en classe.

Ce n'est pas contre toi, mais tu résume un peu les aprioris que l'on a sur les EIP:
-si il est intelligent, il s'en sortira toujours,
-ce sont des enfants poussés par les parents, etc.
Il n'en est rien et c'est ça qui est le plus triste, c'est que a un moment donné on avait commencé à mettre en place des structure adapté en France et M.Jospin a tout simplement viré ces dernières quand il était ministre.

Je vais copier ici une citation de J.-C. Terrassier (dans « Les enfants surdoués ou la précocité embarrassante ») :

La précocité, parce qu'elle concerne l'intelligence, fait peur.
Les médias en ont développé la face mythique : celle du « petit génie ». Mais au-delà de cette caricature, il existe une véritable souffrance pour tous les enfants non détectés, ne correspondant pas à ce cliché médiatique. La méconnaissance de cette réalité, alliée aux préjugés tenaces, nous induit souvent en erreur en matière éducative.

1. Pourquoi faut-il s'en préoccuper ?

* Parce que la précocité intellectuelle peut être à l'origine de troubles du comportement, ou encore les aggraver si elle n'est pas prise en considération (le suicide est 3 fois plus fréquent chez les enfants intellectuellement précoces).
* Parce que la précocité intellectuelle implique des risques d'échec tant sur le plan scolaire, personnel que social, et qu'il importe de la déceler chez le jeune enfant pour être en mesure de prévenir plutôt que de guérir.
* Parce que ces enfants, que « tout prédispose à réussir », se trouvent souvent en difficulté, voire en souffrance, et que notre rôle d'adultes est de les accompagner et de les soutenir.
* Parce que ces enfants n'ont aucune autre alternative : l'éducation est obligatoire et la mission éducative de l'école est d'aider au développement de chaque enfant.
Or, surdoué signifie trop doué, trop précoce pour s'adapter sans dommages à la norme de progression scolaire que le système éducatif a fixée.
Cette pression scolaire normalisatrice subie, pousse l'enfant à l'inadaptation, au déni de ses possibilités et à sa marginalisation sociale.
* Parce que des enfants qui ont subi des années de frustration deviendront des adultes plein de ressentiments qu'ils dirigeront contre la société avec plus ou moins de violence ... Et beaucoup d'intelligence !


Imaginez maintenant un enfant qui tente de vivre quotidiennement cette situation (NdT: être EIP) en ignorant totalement la cause de ses difficultés ; seules deux solutions s'offrent à lui pour exprimer son mal-être :

* Soit « c'est le monde extérieur qui ne va pas » et l'enfant extériorisera ses difficultés à vivre cette situation, en adoptant des comportements alarmants (arrogance, prétention, isolement, dissipation, rêverie, ...)
* Soit « c'est lui qui est anormal » et il intériorisera sa douleur par des comportements autodestructeurs (dépréciation ; automutilation ...)

Et le pire, c'est que les EIP pensent souvent qu'ils sont anormaux (la deuxième solution) et ça les faits beaucoup souffrir, il s'auto-dévalue beaucoup du coup.

De plus, l'EIP n'est même pas fière de réussir à l'école, quelle fierté peut on tirer de réussir qqch de facile?
 
J'ai toujours trouvé ces histoires d'EIP grotesques ; tout comme le DSMIV : sorte de loupe alors qu'on cherche à observer un atome. C'est néanmoins louable car cela ne paie pas de pain.

Mais quand je vois les test qu'ils font passer, tout de même, je me demande comment assembler 4/5 cubes peut donner le mot "précocité intellectuelle" à quelqu'un, -mot qui soulignant le manque d'adaptabilité, surligne une vivacité intellectuelle présumée.

Ah, bon vieux psys... :)
 
Hv2 a dit:
Mais quand je vois les test qu'ils font passer, tout de même, je me demande comment assembler 4/5 cubes peut donner le mot "précocité intellectuelle" à quelqu'un, -mot qui soulignant le manque d'adaptabilité, surligne une vivacité intellectuelle présumée.

Ah, bon vieux psys... :)

Je ne sais pas si tu a déjà passé ces tests, mais c'est pas juste assembler 4/5 cubes, y a une dizaine "d'épreuves" dans le test avec en plus des entretiens avec la famille et l'enfant. Après c'est juste un outils reconnu, c'est comme les maths si t'es pas d'accord avec le fait que ça puisse exister, ben ok, mais ça marche.

Après y a toujours des charlot qui balance les status de EIP un peu au hasard, mais normalement un bon psy et reconnu comme tel dans la spécialisation des EIP, ben il fait pas juste deux trois tests à l'arrache.
A la fin du test, il a normalement, en plus d'avoir calculer ton QI (qui lui ne représente pas grand chose), dégagé un profil de développement de l'enfant, ainsi que sa personnalité. De plus, il y a une interprétation des différentes épreuves pour en tiré les "points forts" de l'EIP et sa maniéré de penser (plus ou moins).

Après je comprend que de l'extérieur ça donne l'impression qu'on te balance un chiffre au pif après avoir fait un sudoku, mais c'est quand même plus compliqué que ça, ce n'est pas pour rien que les psys les plus reconnus dans ce domaine ont du se former à cela.
 
Exactement. Après les deux tests effectués (le premier quand j'étais en CM1, l'autre quand j'avais 17 ans), on te donne un dossier de 3-5 pages avec un "profil d'intelligence" complet, avec ce qui te réussit et ce qui marche moins bien chez toi, et je peux t'assurer que ce n'est pas du vent, la précision du dossier est bluffante, alors que j'attendais un ramassis de conneries, je suis tombé sur 4 pages décrivant exactement ma manière de fonctionner comme je l'avais déjà partiellement constaté par moi même.

De plus, le psy ne se contente pas d'établir un QI général mais plusieurs QI différents sur différents secteurs de la pensée (géométrie dans l'espace, langues etc...).
 
Perso je suis pas sur qu il faille faire de difference avec les autres enfants... Pour mon cas perso j ai toujours etait content d etre avec des gamins de mon age apres c est sur que les etudes c est pas passionant moi au contraire je passais pas mal de temps a expliquer a mes collegues qui galeraient( meme s il avaient souvent des meilleures notes que moi ) , ça apprend aussi sur l entraide et la variete des gens et de leur mode de pensees . Sinon ce qui est marrant c est que sur 7 personnes que je connais "comme ça" y en a 6 qui ont une jolie affinite avec les psychotropes en meme temps c est ptet le "milieu" qui veut ça....
 
Mais quelle était la finalité de tes tests Drymeen ?
 
À la base un suivi scolaire voire un placement dans un institut spécialisé en EIP, sauf que les troubles familiaux ont fait que ça n'a pas été possible. Et je me suis ramassé. Si j'avais été en cours je pense que j'aurais réussi mais vu que j'ai passé la majorité de mon lycée à me proder jusqu'à plus en pouvoir, j'y étais pas.

Maintenant je sais que je suis intelligent en ci et ça, que je suis hyper-sensible et hyperémotif mais c'est tout ce à quoi ça sert... C'est désespérant de se dire qu'on est passé à côté de quelque chose comme ça. Ah, si, j'ai un CAP Photo complètement useless.
 
Je ne sais pas si tu a déjà passé ces tests, mais c'est pas juste assembler 4/5 cubes, y a une dizaine "d'épreuves" dans le test avec en plus des entretiens avec la famille et l'enfant. Après c'est juste un outils reconnu, c'est comme les maths si t'es pas d'accord avec le fait que ça puisse exister, ben ok, mais ça marche.

Oui, oui, je les connais bien, je les ait passé à chaque fois que j'oubliais les questions ; la dernière fois il y a 4 ans. :lol:

Après je comprend que de l'extérieur ça donne l'impression qu'on te balance un chiffre au pif après avoir fait un sudoku, mais c'est quand même plus compliqué que ça, ce n'est pas pour rien que les psys les plus reconnus dans ce domaine ont du se former à cela.

Oui voilà, mais honnêtement ça reste un peu du fourre-tout au même titre que le trouble de la personnalité borderline, ou que le passif-agressif. (Remarque ils le sont tous un peu, mais ceux-ci particulièrement !)

Sinon ce qui est marrant c est que sur 7 personnes que je connais "comme ça" y en a 6 qui ont une jolie affinite avec les psychotropes en meme temps c est ptet le "milieu" qui veut ça....

Il doit y avoir une étude où ils tentent une corrélation ; c'est logique de se poser la question, c'est vrai, mais bon...

Je sais pas, puis à me proder comme un porc, - et alors que je suis tout jeune, j'ai l'impression d'en avoir déjà perdu un bon paquet, de "points de KU-I" ; pourtant je me sens pas moins con. :lol:
 
Hv2 a dit:
Oui voilà, mais honnêtement ça reste un peu du fourre-tout au même titre que le trouble de la personnalité borderline, ou que le passif-agressif. (Remarque ils le sont tous un peu, mais ceux-ci particulièrement !)

C'est clairement fourre-tout, c'est vrai, mais l'intérêt principale que je vois dans cette "catégorisation" c'est de permettre aux parents d'avoir une bonne position pour réagir fasse à leur enfant. Et a faire comprendre à l'enfant qu'il n'est pas bête, ni anormal, l'auto-persuasion de l'EIP sur le fait qu'il est différent des autres (et donc débile) est assez forte. Il y a des EIP qui ont même un mouvement de rejet tellement fort de cette part d'eux qu'ils ont un processus de "mutilation consciente de leur intelligence" et c'est assez grave.

Clairement on s'en contre fou des points de QI, c'est plus comme l'enfant "est" qui est important et en cela les tests sont utiles pour permettre de comprendre l'enfant.
 
Retour
Haut